/image%2F1477406%2F20210624%2Fob_70932c_unnamed-48.jpg)
Ixène
Illustrateur et dessinateur de presse depuis 1994.
Les déconfinés sont en terrasse, je le sais, j’en suis un, ils ne passent plus leur temps, comme moi, à surfer sur la Toile, le lectorat est divisé par 2, normal et heureux. Les beaux jours, même s’ils tardent un peu, vont maintenir cette tendance et, comme déjà je bosse pour des prunes il ne faut pas me demander la lune : je vais lever le pied !
Dimanche j'ai quitté à l'aube la capitale.
Attention, je ne pars pas à la cloche de bois mais, pendant quelques mois, je ne vais pas forcément assurer le service petit déjeuner à 6 heures, ce sera en fonction de mon humeur, de mes envies du moment, de l’actualité, de mes amours, du temps qu’il fera.
Du côté du roman aussi, je lève le pied, sans trop savoir si lui donnerai une suite qui pourtant avait une suite : Chouchou nous allons hacker !
L’intrusion du grand serbe dans cette histoire compliquée mais bien huilée, allait-elle gripper la belle mécanique imaginée par Ambrose ?
La nuit portant conseil, même si celle-ci fut brève, elle l’appela. Il prenait son petit déjeuner sur sa terrasse en compagnie de Beria. Elle lui proposa, deux versions de sa soirée avec le grand serbe. La première, lapidaire : il ne s’était rien passé. Conter la seconde fut plus trash.
« Son invitation à me raccompagner chez moi, passé l’instant de stupéfaction, même d’une certaine forme de peur, loin de me paniquer, l’adrénaline aidant, j’ai décidé d’assumer, d’affronter ce prédateur arrogant. Comme un goût d’interdit, le retour à un moment de ma vie où je vivais avec une petite frappe. L’heure du couvre-feu se rapprochait, je fis la caisse, sur la terrasse le grand serbe était seul. Quand j’actionnai le rideau de fer il se glissa dessous avant qu’il ne bloque complètement la porte, se posa sur un tabouret, sans rien dire, j’éteignis, me dirigeai vers le couloir plongé dans la pénombre, je sentis son souffle sur mon cou, il enserra ma taille, je me laissai faire. Ses lèvres se nichèrent dans mon cou, je me laisser aller dans ses bras, lui offrit mes lèvres qu’il effleura, les désincarcéra, le baiser se prolongea. Il glissa ses mains sous mon tee-shirt. « Je peux ? » Je levai les bras, il ôta mon tee-shirt… »
Ambrose écouta la suite. Lorsqu’elle en eu terminé, il se contenta de lui répondre, « aucune de tes versions n’est crédible, tes fantasmes je connais, l’essentiel n’est pas là, la donne a changé, nous devons changer de pied, le temps n’est plus aux vieilles méthodes, nous allons hacker ! »
La suite est très hard, elle ne peut être mise en ligne, si votre désir de la lire est grand, sur demande, il se peut que je vous la livre…
Bon déconfinement, vaccinez-vous si ce n’est déjà fait, lisez des romans, respirez sans masques, tirez des brasses, mangez et buvez bon, à bientôt sur mes lignes…