/image%2F1477406%2F20201128%2Fob_6dedc3_valvigneres2.jpg)
Commençons par le « seigneur et maître de la dégustation », Michel Bettane qui fait l’actualité sur les réseaux sociaux par le soin d’un certain Nicolas de Rouyn, adoubé par le couple Bettane&Desseauve comme rédacteur en chef d’un magazine pompeusement baptisé : En Magnum, une feuille que l’on ne peut baptiser feuille de chou vu que le papier glacé n’est adapté à la fonction paysanne de celle-ci, perfusé de publicité, sans lectorat constaté par l’OJD, le genre machin qui traine chez les professionnels tel Paris-Match et Voici chez votre dentiste.
Je me contente de publier l’objet qui a attiré, à juste titre, l’ire des femmes du vin Ophélie Neiman qui déclare : « Et pour être bien transparente, j'ai tenté de discuter avec Michel Bettane qui a déclaré vouloir rompre toute relation avec moi. Je lui ai exprimé ma peine, j'ai prôné le dialogue. Il m'a envoyé par Sms la motivation de sa décision : "je suis allée trop loin dans mon soutien" envers Sandrine Goeyvaerts. Voilà, voilà. Que cela me serve de leçon, donc. Promis, je n'oublierai pas. »
N’est pas Reiser qui veut, bien évidemment loin de moi de contester la liberté de caricature, mais il est tout autant important de préserver la liberté de critiquer une caricature glauque et sexiste ayant des relents des plaisanteries des gastro-couillards du vin. La mise à l’index d’Ophélie Neiman, longtemps copine avec le de Rouyn, par Michel Bettane, enlève le peu crédit qui pouvait être accordée à leur défense zigzagante (ils n’ont pas relu la prose de leur valet)
Bettane+Desseauve
Des internautes ont accusé Bettane+Desseauve de s’en prendre à une agent du vin et plus largement d’avoir un message sexiste à l’encontre des femmes dans le milieu du vin. En cause : l’extrait d’une bande dessinée parue dans le dernier numéro d’En Magnum qui met en scène un personnage de commerciale du vin que certain(e)s ont cru reconnaître.
Cela nous a fait vivement réagir, Michel Bettane et moi, et cela pour plusieurs raisons :
1. Nous exerçons le métier de critique du vin avec rigueur et enthousiasme depuis plus de 30 ans et nous n’avons jamais corrigé, ni censuré les propos d’un de nos journalistes ou dégustateurs, cela ne fait pas partie de notre ADN.
2. Nous ne connaissons absolument pas l’entrepreneuse que des internautes ont imaginé représentée dans ce dessin. L’auteur, Régis Franc, auteur de BD reconnu, « chroniqueur d’une société immobile » qui a fait ses armes dans Pilote, Charlie Mensuel ou L’Écho des Savanes (il a aussi collaboré au magazine Elle) et reconverti depuis plusieurs années dans le métier de vigneron, a appelé son domaine « Chante Cocotte » et ses cuvées, « cocotte blanche », « cocotte rose », etc. On peut aussi lire dans « Vins Fins-Poulet-Rautiz », une manière de se moquer de lui-même, moquerie dont il est évidemment coutumier.
3. Enfin, et surtout, j’encourage nos détracteurs à relire l’intégrale de mes articles, ainsi que ceux de Michel Bettane et du contenu des journaux dont j’ai été le rédacteur-en-chef depuis 1985 (La Revue du Vin de France, Tast et aujourd’hui l’ensemble des supports Bettane+Desseauve) et d’y trouver le moindre propos machiste ou sexiste.
Jamais, ni Michel, ni moi, n’avons dénigré le rôle d’une femme dans le vin au motif qu’elle était une femme ou boycotté une cuvée au titre qu’elle était réalisée par une femme.
L’époque est à l’accusation facile à coups de hashtags stigmatisants, les réseaux s’emballent et le partage vaut preuve irréfutable. C’est une insulte à notre travail et à celui de nos équipes, que nous voulons rigoureux et irréprochable. Notre seule passion, c’est le (bon) vin. Puisse-t-il nous faire oublier ce genre de vicissitude.
Précisions :
- Il y a un bail que j’ai viré de Facebook le sieur De Rouyn
- Bettane m’a excommunié je n’ai plus à subir ses gloubiboulga matinaux.
- L’agente caricaturée fleure bon Fleur Godart que le De Rouyn ne peut pas piffer.
- Le couple Bettane&Desseauve s’est illustré par son silence couard à propos des agissements du sieur Sibard
Le 10 juillet 2008, je découvrais chez Arold 3, rue Monge, dans le Ve arrondissement cher à Jean et Xavière Tiberi
Vins de Paysans éclairés : tiens v'là Olivier Cousin ! ICI
Traiteur et un récent n° du Point sur les bonnes adresses parisiennes du bien manger accorde à sa terrine de campagne des lauriers en indiquant aussi la qualité de sa cave de vins "natures". Pour la petite histoire sur la photo le vigneron en pantalon est : Claude Courtois de Soings en Sologne, Loir-et-Cher et le vigneron en short est Olivier Cousin de Martigné-Briand dans le Maine-et-Loire.
Et puis 2012, ce fut au tour de Pierre Jancou d’entrer dans la danse avec sa casquette de marlou, son bourgeron de travailleur et ses tatouages…