VIDÉO. L’Ile d’Yeu. Une bénédiction des rameaux en haut du clocher Le curé a pris de la hauteur pour faire partager la bénédiction au plus grand nombre de paroissiens. La scène a été filmée par Paul Henry.
« Ils ont les mains propres, mais ils n’ont pas de mains » Charles Péguy
« Etre homme politique, c'est être capable de dire à l'avance ce qui va arriver demain, la semaine prochaine, le mois prochain et l'année prochaine. Et d'être capable, après, d'expliquer pourquoi rien de tout cela ne s'est produit. »
Winston Churchill
Cette crise sanitaire a, comme premier mérite, de rallonger ma liste déjà longues de celles et ceux frappé (e) s à jamais de DISCRÉDIT.
Je la garde pour moi, mais je serai toujours du côté de ceux qui font, là où ils sont, plutôt que ceux qui disent, du haut de leur chaire, alors qu’ils ne font rien que nous asséner leur « vérité ». Pour autant, je ne suis pas partisan d’accorder un blanc-seing à celles et ceux qui décident, qui se mettent les mains dans le cambouis de l’action, dans une démocratie il est sain de mettre à l’enquête les décisions des pouvoirs publics.
Maintenant que je suis un inutile, hormis claquer les sous de ma retraite pour faire tourner l’économie, je me pose souvent la question « tu as servi à quoi dans ta vie ? »
Je ne suis pas le mieux placé pour répondre mais cette question appliquée aux donneurs de leçons est une bonne grille de tri de leur utilité sociale : notre société dites de communication donne une place bien trop éminente à ces y’a ka, faut k’on, qui font chauffer leur fonds de commerce sur la misère du Monde.
Le nombre de morts enregistré en 24 heures est le plus faible depuis une semaine et les services de réanimation se remplissent moins vite.
Louis-Fabrice Latour évoque les conséquences de la crise sanitaire sur le vignoble.
Le Figaro : Comment la Maison Louis Latour s’organise-t-elle pendant cette crise sanitaire?
Louis-Fabrice Latour : Aujourd’hui, dans le vignoble, il y a beaucoup à faire, surtout avec les risques de gel. Rien a changé, sauf que nous prenons les mesures barrières qui s’imposent. En revanche, toutes les activités administratives sont passées en télétravail. Nos filiales à l’étranger, notamment en Angleterre et aux Etats-Unis, ont elles aussi adopté le télétravail. Et comme beaucoup de mes camarades de Beaune, nous avons arrêté la production il y a 10 jours. Nous ne mettons pas le vin en bouteille, il n’y a personne dans les chais. Nous avons juste deux ou trois personnes qui surveillent les vins. Surtout, nous n’expédions pas en ce moment.
Etes-vous en relation permanente avec les pouvoirs publics?
Vis-à-vis des pouvoirs publics, nous sommes contents de parler d’une seule voix. En tant que président du Bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne (BIVB), je me suis rendu à la réunion sur la continuité économique, dirigée par le préfet, à Dijon, la semaine dernière. Il s’agissait de réaliser un tour d’horizon de tout le spectre de l’activité de la Bourgogne. Il y avait là les représentants du secteur du bâtiment et des travaux publics, le MEDEF, la chambre d’agriculture et l’Interprofession. Nous avons évoqué ensemble l’idée de « chaîne » selon laquelle il faut assurer la continuité de l’activité économique et en même temps protéger ses salariés. Dans la région, tout le monde est bien d’accord sur la nécessité de ne pas se laisser aller économiquement. Et cela depuis depuis 8 jours. C’est un progrès par rapport à il y a deux semaines. Nous appliquons les mesures barrières, mais il faut retourner au travail. Par ailleurs, Nous organisons des réunions téléphoniques deux fois par semaine avec nos amis de Champagne, de la vallée du Rhône, de Bordeaux.... Nous avons commencé la semaine dernière dans le cadre de l’UMVIN (Union des Maisons et Marques de Vin NDLR), dont Michel Chapoutier assure la présidence. Et j’ai mis en place des discussions au niveau du syndicat des négociants. Nous nous parlons une fois par semaine, nous échangeons. Il y a beaucoup de solidarité entre nous.
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ALTERNATIVE
L’essayiste français, connu pour ses écrits sur la décroissance et l’acroissance, perçoit cette crise sanitaire comme un extraordinaire révélateur de faiblesses que l’on avait oubliées. Il n’est pas convaincu que le monde en sortira changé. Mais il l’espère
Paul Ariès doit être content, il va l’avoir, sa décroissance. C’est la réflexion que nous nous sommes faite, la semaine dernière, en prenant contact avec l’un des intellectuels français les plus réputés dans les questions de décroissance. Ou plutôt, insiste-t-il, «de l’acroissance». Comprenez: la croissance différente, raisonnable, centrée sur l’humain et la préservation des ressources.
Nous nous sommes aussi demandé si Paul Ariès allait oser se réjouir de ce coup de frein historique, alors que l’on en est encore à compter presque en direct les confinés, les malades et les morts partout autour du globe.
A vrai dire, l’essayiste vogue entre les deux sentiments. Cette crise sanitaire sert de révélateur économique, écologique, sociétal et politique. Et ce qu’elle montre, c’est que l’on avait «oublié notre fragilité», relève-t-il. En cela, elle a un effet positif. Il se montre par contre plutôt pessimiste sur les leçons que l’on tirera de cet immense bouleversement de nos habitudes et de nos équilibres. Même s’il entretient un espoir, mince, sur nos comportements à l’échelle individuelle.
Le Temps: Quel est le premier enseignement à tirer de cette crise sanitaire?
Paul Ariès: Elle est un rappel nécessaire de notre extrême fragilité. C’est un démenti brutal au fantasme d’immunité dans lequel nous vivions. On se croyait tout-puissants.
Qu’entendez-vous par «tout-puissants»?
Comme si notre société pouvait éviter, comme par miracle, une épidémie de grande ampleur! Comme si nous étions devenus les maîtres du monde, de la nature et des virus. Les épidémies ont marqué notre histoire et continueront à le faire. Un simple exemple prouve que l’on avait succombé à ce sentiment de toute-puissance: nous pensions que l’on pouvait totalement délocaliser la production de masques, que l’on n’avait pas besoin de stocks. On avait cette foi un peu béate en la volonté et en la capacité du reste du monde à nous fournir des masques. Désormais, on veut être autonome dans ce domaine.
Nous avons aussi perdu de nombreux lits d’hôpitaux ces dernières années pour des raisons budgétaires. C’est pour cela que je dis que cette crise nous rappelle notre extrême fragilité. Et la fragilité n’est pas une faiblesse! Une civilisation n’est grande que par rapport à la gestion de sa fragilité. Avec cette question: que fait-on des plus fragiles?
Et donc, que fait-on des plus fragiles?
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On se confine avec Erri de Luca : interview volcanique
« J’agis en haut-parleur de moi-même et de certaines causes publiques, de certaines parties lésées qui ne sont pas écoutées » Erri de Luca.
Cette semaine dans Le Temps des écrivains, nouveau confinement littéraire, et on ne peut plus poétique – et ça repose, et ça fait voir un peu l’horizon. Avec un nouveau compagnon d’exception : Erri de Luca, l’un des plus grands écrivains italiens contemporains, né près du Vésuve, et dont la maison, qu’il a construite de ses mains, est bâtie en pierre volcanique, comme il nous le dit ici, ce qui lui permet de « continuer à habiter des feux éteints ».
C’est d’ailleurs dans une maison que commence « Le Tour de l’oie », le petit livre d’une grande beauté et d’une grande profondeur pour lequel nous l’avions reçu en février 2019. Une maison habitée par un homme seul, et plongée dans l’obscurité un soir d’orage. Une maison où surgit alors, devant cet homme, un écrivain arrivé à l’âge où on fait le bilan de son existence, le fils qu’il n’a pas eu.
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Bouli Lanners interpelle à nouveau David Clarinval avec une chanson de Bourvil (vidéo)
Après le coup de gueule lancé deux jours avant, le réalisateur se dit " apaisé " mais continue d'envoyer des messages au ministre du Budget via son compte Instagram, cette fois-ci plus en fines...