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25 septembre 2016 7 25 /09 /septembre /2016 08:00
CHAP.17 extrait sec, mon père est hongrois, mon grand-père maternel est grec, je parle français… cherchez l’erreur dans la gauloiserie de Sarkozy…

Je suis très triste Chimulus mon illustrateur préféré est mort...

 

« Ne comptez pas trop sur moi pour la promo et les signatures » nous avait-il prévenu. Avec James Tanay, on préparait la publication de son premier livre de dessins.

 

Chimulus a hélas tenu parole, il est mort le 17 septembre 2016 d’un cancer qu’il avait caché à tous. Le livre paraîtra fin octobre comme prévu même si on est profondément triste et c’est rien de l’écrire. »

 

Fils du dessinateur du Figaro Jacques Faisant, Chimulus avait commencé au JDD et au magazine ELLE avant de contribuer ensuite à La Tribune, Le Post et plus récemment pour l'OBS.

 

 

Retour sur la terre : je ne dirai plus un mot de trop à propos de Michel Onfray depuis que j’ai lu : L'hommage de Michel Onfray à Michel Rocard

 

Prospérités du vice et malheurs de la vertu : le philosophe loue la rigueur protestante de Michel Rocard, qui l'a protégé... et perdu.

PAR MICHEL ONFRAY

Publié le 07/07/2016 à 06:52 | Le Point

 

« Je ne suis pas sadien, on le sait, mais le marquis avait, hélas, raison de constater que, dans le monde, il y avait prospérités du vice et malheurs de la vertu. La mort de Michel Rocard en permet une illustration. Les morts sont tous des braves types, on le sait. Déluge d'hommages, de Le Pen l'ennemie de la gauche à Mélenchon l'ami de Mitterrand, qui était l'ennemi de Rocard. Laissons cela.

 

Rocard n'a pas été président de la République, au contraire de Mitterrand, en partie parce qu'il était protestant et que le fils du vinaigrier de Jarnac était catholique. De même, Jospin a manqué l'élection parce qu'il était lui aussi parpaillot alors que Hollande l'a gagnée car il était catholique - du moins : d'origine et d'éducation catholique.

 

Je m'explique : les protestants économisent les intermédiaires entre eux et Dieu. Ce qui est dit ou fait, péché ou bienfait, est su par Dieu, qui s'en souviendra le jour du Jugement dernier. On peut être athée mais éduqué par une famille ou dans un pays protestant et penser selon cet ordre, on vit imprégné par cette vision ontologique du monde : Dieu voit ce que nous sommes.

 

Les catholiques installent une multitude de chicanes entre eux et Dieu. Dont celle de la confession auriculaire : on pèche, on se confesse, on obtient l'absolution (jadis on pouvait même acheter des indulgences pour accélérer le processus du pardon divin, ce qui a fâché Luther, on le sait...), on sort du confessionnal avec l'obligation de réciter des pater et des ave - et l'on peut recommencer. Dieu n'est pas regardant.

 

Mitterrand a menti, trahi, trompé : il a été élu et réélu. Rocard, en disant la vérité, est resté fidèle à ses idéaux : il n'a pas été élu.

 

Voilà pourquoi dans les pays protestants, notamment dans les pays nordiques, les journaux sont en accès libre dans la rue, à charge pour l'acheteur d'en prendre un et un seul, puis de le payer en glissant sa monnaie dans une boîte à l'air libre, alors qu'en pays catholique, en France par exemple, pareil dispositif serait ravagé par un type qui embarquerait la collection de journaux, la caisse avec l'argent et qui irait revendre plus loin les journaux en empochant les bénéfices - avant d'aller se confesser. La repentance est aujourd'hui la forme postmoderne de cette logique.

 

Des manifestations d'extrême droite de sa jeunesse au dernier déjeuner élyséen au cours duquel il entretient Jean d'Ormesson de la puissance du lobby juif, Mitterrand a menti, trahi, trompé, mystifié, abusé, dupé, escroqué, berné : il a été élu et réélu. Rocard s'est refusé au vice, notamment en disant la vérité, en ne mentant pas, en restant fidèle à ses idéaux : il n'a pas été élu. Jospin a été digne, il n'a pas fait un concours du plus gros mangeur de tête de veau, il a refusé les mains au cul des vaches dans les comices : il n'a pas été élu. Chirac a été élu et réélu.

 

Plus tard, c'est Hollande, l'homme de toutes les ondulations vipérines présentées comme un art de la synthèse, de tous les renoncements maquillés en fidélités, de toutes les compromissions exhibées tels des compromis, qui a été élu. En France, on aime les voleurs de journaux, pourvu qu'ils volent à grande échelle. Je me sens chez moi dans les pays scandinaves. »

 

 

Le 24 septembre 2000 la France adoptait le quinquennat présidentiel par référendum avec le tandem Jospin #Chirac, pour la première fois de ma vie de citoyen je ne suis pas allé voter et je regrette cette abstention : j’aurais dû voter contre mais je ne voulais pas mettre ce brave Jospin dans la panade.

 

Le résultat est là : 5 ans de tunnel, un Président qui ne pense qu’à se représenter, le perdant du tour précédent à se venger, une opposition bête à manger du foin, une majorité qui s’étripe, plus aucun recours démocratique pour redonner de l’air au système parlementaire favorisant ainsi les aboyeurs démagos exclus du jeu. La Ve a été taillée pour De Gaulle contre ce qu’il qualifiait, à juste raison, le régime des partis, alors le package élection présidentielle-élections législatives, qui aurait dû lier la nouvelle majorité au programme du nouveau président, transforme l’Assemblée Nationale en lieu de résistance au couple exécutif.

 

Dans le bordel des Primaires de la Droite, comme dans celles de la Gauche, des écolos, nouvel échelon dans la désagrégation gaullienne, tout le monde semble oublier que la victoire s’obtient au deuxième tour de scrutin et que c’est l’électorat central qui fait pencher la balance du bon côté. Sarkozy en mettant la barre à l’extrême-droite fait la même erreur que lors du premier tour de la Présidentielle, sans doute arrivera-t-il en tête mais où seront ses réserves de voix pour vaincre au second tour. De plus, une Primaire ouverte est par définition ouverte à tous ceux qui y trouvent un intérêt : plus Sarko met la barre à l’extrême-droite plus il motive les électeurs de gauche à aller voter à la Primaire pour lui faire barrage et s’éviter un second tour de la Présidentielle : Sarko-Le Pen. Pour la Gauche : imaginez un seul instant Mitterrand se présenter à une primaire ? Impensable !

 

Et puis, supposons que le Sarko passe la barre des Primaires puis soit élu au ras du cul à la Présidentielle face à la Marine (je ne participerai pas au second tour et je ne serai pas le seul), aux législatives il n’est pas assuré de trouver une majorité dans les urnes face à un FN qui mettra les Républicains au pied des désistements circonscription par circonscription. Bref, le risque d’un beau bordel en perspective. Je ne sais si nous sommes des Gaulois mais je ne suis pas loin de penser que l’autre enflure de Depardieu n’ait pas un peu raison dans les colonnes du journal italien «Corriere Della Sera», où notre Gégé ex-national s’est offert une énième sortie médiatique où il tacle sévèrement la France et plus largement le peuple français. L’acteur star, en promotion pour son livre «Innocent», commence fort en déclarant : «Je ne me sens plus français mais citoyen du monde». Mais pourquoi ? Il s’explique. «La France risque de devenir un Disneyland pour les étrangers, peuplé d’imbéciles qui font du vin et du fromage qui pue pour les touristes. Il n’y a plus de liberté, les gens sont manipulés».

 

Même si le fil qui me retient est de plus en plus tenu, elle souffle le chaud et le froid, pourquoi refuse-t-elle obstinément d’être heureuse, je m’en tiens là sinon je prendrais deux sacs et je me casserais vite fait bien fait au soleil dans une grande maison sur les hauts de Monticello où j’accueillerais mes vrais amis !

 

Et un petit coup de misogynie corse :

 

« … Je connais une flopée de vieilles qui s’habillent comme des jeunes filles et qui sont toujours désirables. Le temps d’une nuit d’aveuglement. Si on fait abstraction du lard qui dégouline et de l’usure des chairs. Trajan prétend quant à lui qu’il y a une luminosité particulière qui permet de mettre une vieille en valeur dans une chambre. Mais je crois que, même dans l’obscurité, l’image d’une carcasse livrée aux e ne quitte pas votre esprit, et que les types comme moi, laids mais présentables – propres en tout cas – s’en iront en courant plutôt que de supporter le supplice des effluves de chair pourrissante. Peu importent les tartines de pommades qu’elles se balancent sur la tronche, et leur string coincé entre leurs fesses flasques, tout ce qu’on veut c’est avoir le droit de regarder dans d’autres directions.

 

Je sais, je pourrais me mettre à la place de ces vieilles peaux, j’aurais l’air moins misogyne. Mais que m’apporte de me mettre à leur place ? D’autant que je suis convaincu qu’elles sont aussi vénales et corrompues que les plus jeunes. Peut-être davantage encore, on ne peut leur trouver l’excuse de la candeur. »

Marc Biancarelli

 

Et pour finir un petit coup de Macron pour la route rien que pour faire bisquer la hollandie !

 

Macron : « Ne surtout pas faire le même coup que Le Maire »

 

L'ancien ministre de l'Économie et probable candidat pour 2017 sera à Lyon samedi, avant de présenter son "diagnostic" pour la France. Au compte-gouttes.

PAR CHARLOTTE CHAFFANJON

 

Emmanuel Macron s'attendait à prendre des coups. Avant même sa démission du gouvernement, alors que les polémiques se multipliaient comme des petits pains, celle de son ISF payé rétroactivement notamment, il nous lâchait : « Ce n'est que le début... » Il voyait juste. Alors qu'il sera demain à Lyon pour un colloque des sociaux-démocrates européens, plusieurs responsables ont renoncé à venir pour ne pas apparaître à ses côtés. Deux d'entre eux assument publiquement. Le commissaire européen Pierre Moscovici et le président de la fondation Terra Nova, qui confie au Monde : « Nous ne pouvons pas participer à ce qui est devenu une réunion de soutien à Emmanuel Macron. »

 

La suite ICI 

 

La présence de Macron fait fuir les invités du colloque des réformistes

Par Arthur Berdah Mis à jour le 23/09/2016 à 16:11 Publié le 22/09/2016 à 15:19

 

Le leader d'En Marche!, qui prononcera le discours clôturant ce rendez-vous européen, risque de se retrouver face à un public amoindri. Ses proches accusent l'Élysée de ne pas y être étranger.

 

La campagne est bel est bien lancée. Tandis que le désormais ex-ministre de l'Économie a quitté le gouvernement à la rentrée pour se consacrer pleinement à son mouvement En Marche! et préparer une éventuelle candidature à la présidentielle, les embûches se multiplient déjà sur sa route. Dernière en date: le colloque des de réflexion, et au cours duquel il est censé prononcer le discours de clôture.

 

Mais le public face auquel Emmanuel Macron s'exprimera sera plus réduit que prévu. Comme l'a révélé cette semaine Le Canard enchaîné, plusieurs défections de personnalités soucieuses de ne pas croiser l'ancien banquier d'affaires ont été constatées. C'est notamment le cas du premier ministre italien Matteo Renzi ou du vice-chancelier allemand Sigmar Gabriel. Selon l'hebdomadaire satirique, ces désistements seraient dûs à une intervention de l'Élysée: François Hollande aurait téléphoné en personne aux deux dirigeants. »

 

Collomb dénonce la «foudre obsidionale» des soutiens de Hollande

La suite ICI 

 

Macron : Henry Hermand, l'ami qu'on ne voudrait pas avoir

 

Le "mécène" d'Emmanuel Macron se lâche dans une interview au "Figaro". L'ex-ministre doit ruminer l'adage de Voltaire : "Mon Dieu, gardez-moi de mes amis..."

PAR EMMANUEL BERRETTA

Modifié le 20/09/2016 à 11:51 - Publié le 20/09/2016 à 09:46 | Le Point.fr

 

« Emmanuel Macron a eu de quoi s'étouffer en découvrant, lundi, dans Le Figaro, l'interview d'Henry Hermand, celui qu'on présente comme son « mentor » en politique. Un entretien au ton paternaliste qui infantilise l'ancien ministre... C'est l'interview que François Hollande aurait rêvé écrire tant le « mécène » de Macron, qui a fait fortune dans la grande distribution, y multiplie les maladresses et les critiques envers son poulain...

 

Cela commence dès la deuxième question quand Le Figaro lui demande quel rôle il joue auprès du présumé candidat à la présidentielle. « Je ne le quitte jamais ! » lâche tout de go le vieil homme. Et de révéler (si c'est bien vrai) qu'il est à l'origine de l'adoption par Macron de l'expression « progressiste » et l'abandon des notions de « social-libéralisme » ou « social-réformisme », dont Macron se réclamait dans les premiers temps. Ce genre de conseils, en principe, sont de nature à rester discrets. Hermand, lui, les affiche haut et fort, comme s'il avait peur de ne plus être sur la photo. »

 

Les pro-Hollande jubilent

 

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