Le texte ci-dessous n’est pas une invention personnelle mais un extrait d’un article bien réel puisé à la meilleure des sources de la presse du vin. Mon découpage n’en change pas le sens.
J’ai retiré toute référence au cru concerné afin que vous puissiez le commenter à l’aveugle…
Le commentaire devra analyser la richesse du vocabulaire et s’employer à mettre en exergue la pertinence de la description.
Votre dissertation ne sera pas noté, ni sur 20, ni sur 100… elle servira seulement à l’édification de celles et ceux qui se destinent au métier de dégustateur de vin.
« Dans ce fond de ce petit vallon… où souffle un air plus pur qu’ailleurs, une enclave préservée de toute urbanité… le petit vignoble est en grande partie dévolu au riesling… Les sols pauvres, formés de sédiments amalgamés depuis 250 millions d’années, sont difficiles à travailler… Ces terres exigent un labeur qui eut la faveur des moines, ceux de l’abbaye cistercienne toute proche qui cultivaient la vigne au XIIe siècle… Les énergies et les rayons du soleil s’y concentrent, forgeant des vins de belle étoffe, parfumés, élégants et suaves, capables de vieillir une vingtaine d’années. La partie ouest du cru est la plus sèche. C’est là que se trouvent ses plus intéressantes interprétations, surtout lorsque les vins sont vinifiés secs, sans apport de bois neuf qui masquent leurs nuances. La tension énorme qui s’en dégage appelle la patience, ne libérant qu’au fil des ans le potentiel de ces vins de gastronomie… peu de chances de remplir un baril avec les notes pétrolées du… vous gouterez ainsi plus pleinement l’énergie de de ces vins aptes à s’acoquiner avec de beaux poissons à la crème ou des viandes délicates. »