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24 janvier 2016 7 24 /01 /janvier /2016 08:00
CHAP.15 opération Chartrons « On n’est jamais meilleur qu’au moment de quitter le pouvoir » la contrition versus Nicolas Sarkozy.

Ma gestation est celle des éléphants qui ont la plus longue gestation parmi les mammifères terrestres : elle dure de 20 à 22 mois et ma période d’allaitement de mon bébé risque fort d’être aussi longue 36 à 48 mois. Irais-je cette fois-ci au bout de ma quête d’une impossible étoile ? Faudrait-il utiliser les fers ou pratiquer une césarienne pour vaincre mon indolence coupable ? Je ne le crois pas, une épaule bienveillante sur laquelle me poser suffira.

 

Un des maîtres du cynisme contemporain, Olivier Bardolle, éditeur-écrivain, vient de pondre un petit opus « Le cynisme comme remède au chagrin d’amour »

 

« Le cynisme ayant pour objet de combattre toutes les illusions, il était naturel qu’il constitue l’antidote à la première d’entre elles : l’amour. »

 

« L’énamoration, mot savant pour désigner le coup de foudre, est une période particulière pour les acteurs de la rencontre amoureuse. Elle les met en état de choc, état proche de la sidération, annihile tout sens critique, abrase l’estime de soi, neutralise l’humour un peu trop vif, et rend les amants complètement indifférents au monde et à ceux qui les entourent. Un couple amoureux n’est qu’un bloc d’égoïsme. »

 

« Donc, l’amour est une catastrophe, l’affaire est entendue et c’est sans doute ce que voulait dire Coco Chanel lorsqu’elle énonça cette idée-force : « Une femme qui aime est foutue. »

 

« De fait, la disqualification de l’amour s’exprime pleinement dans la rupture. Comme le disait Zsa Zsa Gabor : « On ne connaît pas un homme tant que l’on n’a pas divorcé de lui. »

 

« En général, l’état amoureux se manifeste par une forme d’idiotie béate qui met le sujet dans l’incapacité d’avoir un œil critique sur l’objet de son amour, devenu comme par magie un dieu / une déesse parmi les hommes. »

 

« Ceux qui sont en proie aux tourments du chagrin d’amour doivent admettre que c’est simplement leur cerveau de junkie qui souffre du sevrage. L’effet de manque est douloureux et générateur d’angoisse. Mais ils peuvent aussi se dire qu’hier, lorsqu’ils aimaient « comme des fous », ils étaient aliénés, assujettis à leur passion, asservis à autrui. La rupture dès lors peut-être vécue comme une libération. »

 

Citant Baudelaire : « Plus l’homme cultive les arts, moins il bande. Il se fait un divorce de plus en plus sensible entre l’esprit et la brute. La brute seule bande bien, et la fouterie est le lyrisme du peuple. Foutre, c’est aspirer à entrer dans l’autre, et l’artiste ne sort jamais de lui-même. »

 

Le milliardaire John Paul Getty Jr., fit cette réflexion désabusée « la fidélité envers une femme n’est concevable que si l’on a échoué en affaires. »

 

À l’autre extrémité Arletty relativisait le malheur « Les chagrins d’amour, c’est comme les régiments, ça passe. »

 

J’ai fait le choix de vie de mettre l’amour en berne alors je ne vais pas me lamenter parce qu’il m’est tombé dessus un beau jour d’été sur les bords du Bassin de La Villette.

 

Sarkozy le retour d’un pénitent.

 

Histoire de créer l’évènement, Nicolas Sarkozy a fait circuler le titre de son ouvrage La France pour la vie quelques jours avant sa publication, et Le Figaro en publie les bonnes feuilles ce 22 janvier. « Sarkozy mise sur un tirage de 120 000 exemplaires et espère en faire la pierre angulaire de sa réélection »

 

« Au creux de l’hiver, tandis que les Français passaient à table pour ce qui s’annonçait comme leur pire Noël depuis des années, l’ancien président Sarkozy écrivait un livre, relate le journal belge De Morgen. Et ce dans le plus grand secret ».

 

« Malheureusement, la France est impitoyable avec ses politiciens. Et personne ne le sait aussi bien que cet ancien chef de l’Etat devenu président du parti conservateur Les Républicains. A ce stade, personne n’a lu l’œuvre, mais au vu des commentaires, la probabilité est forte que la sortie du bouquin, le 25 janvier, n’y change pas grand-chose. »

 

« Pendant ce temps, au sein du parti Les Républicains, “le curseur se déplace vers le centre”, écrit De Morgen. Et cette configuration profite à l’ancien Premier ministre Alain Juppé, qui “est aujourd’hui l’homme politique le plus populaire de France ».

 

« Quant à Nicolas Sarkozy, il a bien sûr toujours une cour de fidèles « qui lui prédisent un soudain regain de popularité. Mais il lui faudrait un miracle pour qu’il remporte la primaire – sans parler de la présidentielle, dans un an et demi ».

 

« 260 pages pour renouer le lien avec les Français. Rejeté selon les sondages, distancé par Alain Juppé dans la course à la primaire, Nicolas Sarkozy joue son va-tout. Voici le contenu de ce livre écrit dans le plus grand secret et tiré à 120 000 exemplaires.

 

Le mea culpa

 

Nicolas Sarkozy fait son mea culpa et cette fois-ci n’y va pas par quatre chemins. Il confie n’avoir pas mesuré « la portée symbolique » du Fouquet’s. Le séjour sur le yacht de Bolloré quelques jours après son élection : « une erreur de jugement incontestable. Je me demande encore comment j’ai pu commettre un tel impair ». Le « casse-toi pauv’con » du salon de l’agriculture en 2008 : «une bêtise que je regrette encore aujourd’hui. J’ai abaissé la fonction présidentielle. Avoir du caractère n’autorise pas tout. »

 

François Hollande

 

Nicolas Sarkozy répète à plusieurs reprises qu’il n’a « ni amertume, ni détestation » à l’égard de son successeur. Pourtant il le cible dès le prologue : « Qui pourra décemment prétendre que la sécurité des Français est entre de bonnes mains? » Puis tout au long son livre : « Il sait dissimuler, masquer, parfois même travestir la vérité (…).Il n'aime ni décider, ni trancher. Son monde est celui de l'ambiguïté sympathique.». Retour aussi sur la passation de pouvoir du 15 mai 2012 où François Hollande n’attendit pas qu’il monte dans voiture pour tourner les talons. Nicolas Sarkozy se montre cinglant. « Son comportement avec Carla (…) fut d’une froideur à la limite de la mauvaise éducation. L’homme amical et chaleureux en privé laissa place à un Président distant, glacial et mal à l’aise. »

 

La suite ICI

 

ON PEUT PAS, ON A PISCINE

 

Les temps sont durs pour Nicolas Sarkozy. Même réussir à organiser un déjeuner avec les nouveaux présidents de région LR semble être une gageure pour le président du parti. Car le "tout sauf Sarkozy" est ressuscité par… la droite elle-même. Et cet épisode en donne une certaine illustration.

 

Ainsi apprend-on ce jeudi 21 janvier tant dans L’Opinion que dans les confidentiels du Point que l’invitation à déjeuner des présidents de région n’a pas reçu l’accueil espéré. Loin de là. Très loin de là même. Nicolas Sarkozy les avait pourtant invités pour un petit gueuleton le 20 janvier. Mais les multiples désistements ont poussé le probable candidat à la primaire à annuler le rendez-vous. Un camouflet.

 

Un proche d’un "édile" ironise ainsi dans Le Point :

 

Ils avaient tous piscine !

 

Premiers à décliner ce déjeuner, Xavier Bertrand, nouveau patron de la grande région Nord-Pas-de-Calais-Picardie, Valérie Pécresse, nouvelle présidente de l’Ile-de-France et Christian Estrosi, boss de la région Paca à l’antisarkozysme grandissant. Tous avaient annoncé au lendemain de leur victoire régionale l’envie de "faire de la politique autrement". Ceci explique-t-il cela ?

 

Et puisque le président de la grande région Est Philippe Richert s’est mêlé à la cohorte des déserteurs, Nicolas Sarkozy a préféré tout annuler que de faire un dej’ a minima avec seulement deux des six présidents des régions gagnées par son parti, Bruno Retailleau et son nouveau numéro 2 rue de Vaugirard Laurent Wauquiez.

 

Thierry Breton, ancien ministre de Jacques Chirac, était ce matin sur France Inter.

 

Une intervention surprenante durant laquelle il a tour à tour défendu la politique de formation de François Hollande, critiqué Nicolas Sarkozy et lancé l'idée d'une mutualisation des dettes de défense des pays européens.

 

« Interrogé sur les raisons de cette crise sans fin sur le front de l'emploi et celui de l'économie qui touche la France, l'ancien ministre a eu cette réponse surprenante : "On a eu une gestion de la crise entre 2007 et 2012 qui a été la plus mauvaise de tous les pays européens", a-t-il lâché, devant une Léa Salamé prise de court. Et de poursuivre sur la même tonalité : "On a augmenté la dette de la France de 600 milliards d'euros, on a décroché totalement par rapport à l'Allemagne (...) ce décrochage est absolument tragique pour la construction européenne et pour l'avenir de nos concitoyens". Et vlan pour Sarko ! Même les socialistes, depuis leur arrivé au pouvoir, n'avaient osé faire un inventaire si cruel de la gestion sarkozyste de la crise. Il faudra donc rajouter Thierry Breton, à la longue liste de ces hommes de droite qui n'ont plus peur de critiquer le tenancier des LR. »

 

La suite ICI 

 

LA CONFIANCE – Pour être élu président de la République, il faut croire en sa bonne étoile. Et ne pas trop se fier aux sondages. C'est en tout cas ce que l'on veut croire dans l'entourage de Nicolas Sarkozy : la popularité d'Alain Juppé ne veut rien dire et l'ancien Premier ministre finira par se ramasser à un moment où un autre, c'est une certitude.

 

Nicolas Sarkozy lui-même est persuadé que son principal adversaire pour la primaire de la droite et du centre finira par s'écrouler. Pourquoi en est-il sûr ? Parce que l'histoire comporte de nombreux exemples de gens adorés par le peuple mais jamais porté aux responsabilités. Cité par Le Parisien ce dimanche 17 janvier, l'ancien président dit :

 

Les François ont adoré Simone Veil, Jacques Delors, Edouard Balladur et Bernard Kouchner. Mais ils ont voté pour Mitterrand, Chirac et moi !

 

Et Nicolas Sarkozy est plutôt bien placé pour savoir que les gens n'ont pas toujours voté pour les gens populaires, comme Edouard Balladur qu'il a soutenu en 1995, ce qui lui a valu une jolie traversée du désert après la défaite de l'ancien Premier ministre au premier tour de la présidentielle... Mais c'est une autre histoire.

 

ISLAMISME vous avez dit islamisme !

 

« Nos cœurs se serrent un peu plus chaque jour, quand, à Marseille, un enseignant juif est attaqué à la machette par un émule de Daech avant que des islamistes tuent 29 personnes dont des Français dans un hôtel de Ouagadougou, au Burkina Faso.

 

Jusqu'à présent, il régnait à Marseille un esprit bonasse qui permettait de penser que de tels actes y étaient impossibles. De même, le Burkina Faso semblait une oasis dans un océan terroriste. Mais la barbarie islamiste n'a plus de frontières. Elle va nous chercher partout, jusque dans nos retranchements, pour nous saper le moral.

 

L'agonie, c'est long, surtout vers la fin : ce n'est pas seulement vrai pour les civilisations. Elle est d'autant plus pénible que l'esprit du temps, mélange de confusionnisme et d'acculturation sonore, nous empêche de comprendre ce qui se passe. Notez que, à gauche comme à droite, on ne s'exprime souvent qu'en slogans sur l'islamisme. Résultat : l'avalanche des mauvaises nouvelles nous tétanise.

 

Dans ce monde en démolition, Un silence religieux (1), le livre de Jean Birnbaum, est une très bonne nouvelle, le signe que les yeux s'ouvrent enfin, la preuve qu'il ne faut jamais désespérer. Écrit par l'un des piliers du Monde, journal qui a fait preuve d'une incroyable cécité sur le phénomène islamiste, c'est un essai profond et courageux qui bouscule les idées reçues, à faire lire d'urgence dans les universités et les salles de rédaction. »

 

C’est signé FOG le néo-marseillais ICI 

 

La gauche et l’islam : le cas «Libé» le 21.01.2016 l’Hebdo

 

Le quotidien libertaire est accusé par les laïcs de donner des gages aux « bigots ».

 

« Libération a une partie de son avenir qui se joue dans les quartiers populaires. » En d’autres termes, dans les banlieues où vivent de nombreux musulmans. C’est Johan Hufnagel, patron des éditions numériques du quotidien français, qui l’affirme à L’Hebdo. Pour un titre se revendiquant de gauche, viser le lectorat des quartiers populaires, rien de plus normal. Sauf que cette déclaration en forme de positionnement commercial, suppose également une orientation éditoriale, en l’occurrence assez nouvelle. Pour ce journal à l’ADN libertaire, il s’agit désormais d’être islamo-friendly. Au point de faire copain-copain avec les « bigots », pire, avec les « islamistes », ces « ennemis de la laïcité », dénonce, à gauche toujours, le camp laïque, où l’on trouve notamment un ancien rédacteur en chef de Libération, période 1981-1987, Jean-Marcel Bouguereau. »

 

La suite ICI 

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commentaires

P
Le nabotin a fait circuler le titre et lâché ce qu'il est convenu d'appeler " bonnes feuilles " sans que cela ne soit une reconnaissance de qualité. En tout cas la méthode du bateleur montre, même si c'est un passage obligé,que sur ce plan la, il n'a pas changé. Quand à ces " bonnes feuilles" il y a fort à craindre qu'il n'y a rien d'autre d'intéressant dans l'ouvrage comme à la vision d'un film qui vous avait alléché on se rend compte que les meilleurs moments se trouvaient dans la bande annonce.
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