Je vais être gentil, car j’aime bien le Juppé nouveau qui est en train d’arriver, je ne vous qualifierai pas de « juppette » Virginie Calmels, comme tout novice en politique, vous en faites des tonnes dans la pêche aux voix des agriculteurs, vous tombez dans la démago à propos du bio.
Virginie Calmels est la tête de liste LR aux régionales dans une région toute neuve taillée par les socialos qui font tout pour embêter le monde.
Cette femme dynamique a poussé une pointe jusqu’à Benassay dans la Vienne sur les terres conjointes de la Ségolène et du Jean-Pierre, pour tailler des croupières aux affreux, sales et méchants qui pondent des normes rien que pour embêter les paysans.
Si mes souvenirs sont bons c’est depuis le Grenelle de l’environnement cher à NKM que tous ces embêtements leur sont tombés dessus.
Mais bon le chef redevenu petit chef du parti a dit qu’au temps où il s’occupait de tout au château ses goumiers avaient poussés le bouchon trop loin et qu’à l’avenir il leur foutrait sur la gueule s’il leur prenait l’envie de faire la chasse au Rond-Up.
Donc madame Calmels n’y va pas avec le dos de la cuillère :
« Il ne faut pas que ce soit un diktat du bio », martèle la candidate devant des dirigeants syndicaux un peu embêtés par cette charge, vu qu'ils ont pas mal d'agriculteurs bio parmi leurs adhérents.
Tout de suite, la candidate se rattrape : aider le bio, d'accord, l'écologie, non : « C'est politique d'avoir autant donné à l'écologie. Il faut dénoncer le principe de précaution. » Les agriculteurs boivent du petit-lait. Virginie Calmels n'a pas fait le déplacement pour rien. »
Dixit le localier de la Nouvelle-République
Alain en son temps, affrontant les vents contraires post-mairie de Paris, eut la tentation de Venise, aujourd’hui avec l’épuisement du modèle agricole français les agriculteurs français ont celle de la fille du borgne qui profite de leur désarroi pour raconter, comme d’habitude, n’importe quoi.
Comme me disaient, au temps où j’arpentais les 2 Charentes lors de la dernière grande crise du Cognac, les démagos de service : « y’a qu'à fermer les frontières ! »
Virginie Calmels, qui fut chef d’entreprise, ferait mieux de s’intéresser d’un peu plus près aux conséquences de la fin des quotas laitiers, décidée sous Nicolas, avec un enthousiasme non dissimulé, dans la région où elle souhaite être élue. Le grand large risque fort d’y balayer la plupart des exploitations laitières bien plus que les khmers verts.
Bref, mes souvenirs de ma dernière mission dans cette région sont assez vivaces pour en être persuadé…
Revenons un instant au brossage des vaches, pratique aujourd’hui obsolète, je l’ai pratiqué à la ferme de l’école d’agriculture de la Mothe-Achard sur de paisibles normandes.
Le frère Guibert voulaient qu’elles aient le cul propre alors étrille dans une main et brosse dans l’autre nous œuvrions vaillamment en évitant les coups de queue. Je suis donc un as du brossage de poils mais chère madame, même si les Français sont des veaux, dixit l’inspirateur – il détestait les partis – de votre mouvement au nom à géométrie variable, je pense que pratiquer ce sport au XXIe siècle est bien à la hauteur de ce que sont devenus nos élus ou ceux qui souhaitent le devenir.