Alphonse Allais voulait que l’on construise les villes à la campagne, Veni Verdi fait venir la campagne sur le toit des villes pour y faire pousser des salades, des petits légumes, des herbes aromatiques, accueillir des ruches pour faire du miel ; mais aussi occuper des espaces en friche dans le périmètre de collèges, de résidences ou même dans la rue...
Le concept d’agriculture urbaine est réinventé par Veni Verdi
« L’agriculture urbaine est un melting-pot, voici le nôtre, tout comme le concept il n’est pas figé, nous nous adaptons au contexte »
Faire pousser un légume en ville, en voilà une drôle d’idée… me direz-vous !
Pour Veni Verdi il s’agit d’amener le plus grand monde possible à cultiver, pour agir sur notre environnement, notre biodiversité, nos relations sociales, notre autonomie alimentaire, installer une une nouvelle économie.
Agir donc !
Les premières actions en faveur de l’agriculture urbaine se sont tournées vers les habitants.
Depuis 2012, Veni Verdi a accompagné dans leur création et installation 4 jardins partagés, 2 jardins scolaires et il continuera de le faire auprès de tout habitant ou bailleur qui souhaiterait créer un jardin au sein de sa résidence.
La création de jardin partagé est l’une des réponses à plusieurs de nos maux sociaux d’humanus urbanus que nous sommes devenus. Une aire de culture alimentaire, de rencontres, de jeux, d’échanges, de repos, de bricolage…
En 2014 Veni Verdi se fait agriculteur en ville, maraîcher, apiculteur…
Les 165 m2 du toit du collège Matisse (Paris 20e) les accueillent depuis le mois d’avril 2014
Le projet d’aménagement des espaces cultivables du collège Pierre Mendes France (Paris 20e) est engagé et productif.
Les objectifs fixés en 2013 sont se sont concrétisés.
D’autres projets sont en chantier…
3 idées principales guident les projets de Veni Verdi :
- Expérimenter une installation agricole en milieu urbain.
- Mettre en place un système économique global, local et viable.
- Créer un pôle artisanal.
L’objectif étant de produire en créant 3 types de culture :
- Céréalière,
- Maraichère,
- Osiéricole (travail de l’osier)
Comme je suis fou du Pesto de Genovese j’ai donc décidé de m’approvisionner :
- En basilic et ail auprès de Veni Verdi
- En pignons, huile d’olive, Parmigiano Reggiano et Pecorino sarde chez Alessandra Pierini
Pesto genovese par Alessandra Pierini
- 4 bouquets de basilic D.O.P frais de Ligurie
- 30g de pignons
- entre 45g 60g de Parmigiano Reggiano D.O.P.affiné 24 mois râpé,
- entre 20 et 40g de Pecorino sarde (Fiore Sardo D.O.P. ) râpé
- 1 à deux gousses d'ail de Vessalico
- 10g de gros sel marin
- 60 à 80cl d'huile d'olive extra vierge de la Riviera ligure D.O.P, délicate et parfumée.
Au mortier (pour les puristes, en marbre avec le pilon en bois): écraser sur le fond la gousse d'ail avec les pignons. Ajouter les feuilles de basilic entières et quelques graines de sel et continuer à piler par mouvements circulaires de manière à obtenir une sorte de pâte. Quand le basilic commence à libérer un jus vert brillant, il faut rajouter les fromages. Verser en filet l'huile d'olive tout en mélangeant pour que la pâte devienne plus crémeuse.
L'opération doit se terminer assez rapidement pour éviter l'oxydation des ingrédients.