J’adore cette expression popularisée par le grand Pierre Albaladejo lorsqu’il commentait avec Roger Couderc les matches du Tournoi des 5 Nations à la télévision. Il l’a même choisie pour titre d’un livre de souvenirs. Dans le contexte d’un match de rugby ça signifiait que l’espoir avait changé de camp. De plus cette expression colle bien à ce que j’ai coutume de dire, pour tempérer les ardeurs de mes amis blogueurs qui s’estiment influents, nous ne sommes que de minuscules chiures de mouches sur l’immensité de la Toile.
Poursuivant dans la veine de ces infâmes petites bestioles qui importunaient les grands bœufs blancs tachés de roux de mon pépé Louis (la queue joue un rôle essentiel dans la chasse aux mouches) je ne puis m’empêcher d’évoquer un vieux dicton paysan du 30 novembre Sen(t) Andreu que tira las moscas deu pushiu « Saint André chasse définitivement les mouches» à propos de notre duo de charme, genre « chauffeurs » de grand chemin du Moyen Age : j’ai cité les incomparables et inséparables Jay Miller et Pancho Campo.
Novembre sale temps pour les mouches !
Les deux larrons, sûrs et dominateurs, en diverses langues étrangères, nous ont traités nous les petits blogueurs, de minus, de chroniqueurs de seconde zone, et autres appellations plaisantes. Pourtant nous avons pris des gants pour manier leur matière pas toujours ragoutante et nous nous sommes contentés de poser des questions sur la base de ce que nous avions sous notre nez. Nous eûmes droit aux menaces d’huissier et à des explications alambiquées de l’auteur d’un e-mail explicite. Circulez braves gens y’a rien à voir mais beaucoup à palper !
En tant qu’hébergeur des écrits de Vincent Pousson j’estime n’avoir fait que mon devoir de taulier d’un espace de liberté et je n’en tire aucune gloire. Simplement je signale aux railleurs, aux sceptiques, aux aquoibonistes, que la Toile permet de passer au-dessus des verrous ordinaires, d’écrire ce que d’autres n’osent pas écrire, de mettre certains face à leurs manières de faire contestables. Pour autant, nous ne sommes ni procureur, ni juge, nous ne sommes pas des redresseurs de torts mais des citoyens qui vivent dans un Etat de Droit et qui entendent exercer leur droit à la parole.
Donc ce matin « Les Mouches ont changés d’âne » et notre cher Pousson, toujours sur le pont, vigie en de ça des Pyrénées nous informait : « C'est évidemment la conséquence du Jumillagate : Jay Miller, placé au centre de cette affaire par Pancho Campo MW a été contraint cette nuit de démissionner du Wine Advocate: link
En revanche, comme dirait David Cobbold, on attend toujours la réaction de l'IMW concernant son membre chilien… »
En conclusion j’ai convoqué Michel Polnareff, non pour nous montrer son cul, mais pour nous chanter : La Mouche et « avec le bonjour des « blogueros de medio pelo… »