Bien sûr le Taulier n’a pas une belle gueule d’amour comme Montebourg, il n’est qu’un vieux cheval de labour blanchi sous le harnois (vieux mot : ensemble des défenses qui protègent le corps d'un guerrier). Mais il n’a pas attendu le héraut du fabriqué en France pour se chausser (mes Heschung made in Alsace) et se vêtir français dès qu’il le pouvait. Sa marinière à lui, donc à moi, c’est une Saint-James qui, comme son nom ne l’indique pas, est une entreprise française. Elle n'a pas poussé jusqu'à s'appeler Saint-Jacques pour faire plaisir au taulier mais, même si les Français ne sont pas très doués en anglais, le rapport est évident ce qui n'est pas le cas pour le bel Arnaud qui n'est pas Breton.
« L'entreprise SAINT JAMES est implantée en Basse Normandie, dans la commune de Saint-
James, à proximité du Mont Saint-Michel, depuis 1889. Sa notoriété s'est forgée sur un vêtement culte "le vrai pull marin breton tricoté en pure laine vierge", destiné à l'origine aux marins pêcheurs, puis adopté par les grands navigateurs et les plaisanciers. Ses collections "bord de mer", pure laine, pur coton, séduisent une large clientèle sur les côtes mais aussi dans les grandes villes de l'hexagone, comme en Europe, aux Etats-Unis, Canada et Japon. Des boutiques SAINT JAMES sont présentes à Paris, Nice, Le Mont Saint-Michel, Saint-Malo, Calais, Knokke-le-Zoute (Belgique), New-York, Tokyo, Osaka...
Historique ICI link
Catalogue ICI link
La notoriété du Taulier étant ce qu’elle est la marque n’a pas enregistré « une progression de 75% de ses ventes » comme après l'apparition du ministre du redressement productif en vêtement rayé Armor Lux sur la une du «Parisien magazine»...
A Paris, même les galeries farfouillette sont en rupture de stock, tandis que les ventes en ligne ont triplé sur le site de la marque.
Une bonne surprise pour le patron d’Armor Lux, Jean-Guy Le Floch, qui n’avait pas été prévenu de l’opération. «C’est inattendu et très sympa de mettre en avant l’industrie française. Pour une fois, c’est un mannequin qui ne me coûte pas cher», s’était-il amusé dans les colonnes de Ouest-France après la publication du magazine.
« Né à Quimper, dans le Finistère, en 1938, Armor Lux emploie 380 personnes dans ses usines, où sont fabriquées les fameuses marinières, ainsi que toute une gamme de vêtements. La marque a déjà été sollicitée ces dernières années pour concevoir les tenues des agents de La Poste, de la SNCF, d’Aéroports de Paris mais aussi de la Police nationale. Pendant la campagne présidentielle, François Bayrou, lui aussi avocat du «made in France», avait également choisi Armor Lux pour ses T-shirts militants. Un simple mot barrait le devant du vêtement: «Irrésistible.»
Alors amis du vin un petit effort pour une fois ralliez-vous au panache blanc du Taulier et faites péter les ventes de mon entreprise méritante. En effet, 1990, dans la perspective du départ à la retraite de son Président, Bernard BONTE, et devant sa volonté, celle des cadres, de voir à Saint-James se maintenir usine et emplois, un projet de Reprise de l'Entreprise par les Salariés est mis en oeuvre. Le rachat majoritaire de TRICOTS SAINT-JAMES est intervenu le 5 décembre 1990, après l'adoption en juin 1987 de nouveaux statuts portant création des Directoire et Conseil de Surveillance.