« Faut rigoler, faut rigoler, avant que le ciel nous tombe sur la tête… » chantait Henri Salvador sur des paroles de Boris Vian. Pour le temps présent j’ai plus le sentiment qu’il y a une flopée de gens, dit importants, qui sont tombés sur la tête alors je décrète que faire la fête pour oublier leurs sinistres binettes est une activité de Salut Public. Le Beaujolais Nouveau doit donc être cette année un jour de levée en masse des buveurs de bonne volonté.
Afin d’attiser nos ardeurs le sieur Cyril Alonso, l’homme PUR, jamais en reste d’une provocation salutaire a mobilisé, bien avant la mise en bouteille du jeune nectar, une flopée de sans-culottes, des mâles mais aussi une blanche caille, pour qu’ils réveillassent nos ardeurs assoupies. Juste retour à ce que fut cette grande fête carillonnée au temps des seigneurs de la bombance, de la bomboche, les Carmet, Fallet, Brassens et Cie dont la descente faisait pâlir d’envie même Jean-Claude Killy.
Ne reculant devant aucun sacrifice votre Taulier ose vous offrir le Gros Plan de son corps dénudé au service du renouveau du Beaujolo Nouvo. Petit entrepreneur, sans grands moyens, limité ajouteront les méchantes langues, votre serviteur s’est tiré lui-même le portrait intégral en 2 versions : la sérieuse et l'altière.
Mesdames prudes ne poussez pas des cris d’orfraies, offrez-moi plutôt vos indulgences plénières, femmes enflammées ne réprimez surtout pas vos louanges soyez des nôtres et levez votre verre comme les autres.
« Il y a aujourd’hui beaucoup trop de sages, beaucoup trop de prudents.(…) Envoyez-nous des fous, ceux qui s’engagent à fond, ceux qui s’oublient, ceux qui aiment autrement qu’en paroles, ceux qui se donnent pour de vrai et jusqu’au bout… » Louis-Joseph Lebret, 1953 j'ai trouvé chez mon amie SAMIA
Affaire à suivre sur mes lignes...