Comme Sylvain Tesson le nouveau compère du Paganini de l’anagramme Jacques Perry-Salkow je tenais « l’anagramme pour une lubie gâteuse, l’un de ces exercices qui, avec les palindromes et les écolières, distraient les vieux messieurs après les mots croisés. » lorsque je tombais sur l’opus d’Étienne Klein et de Jacques Perry-Salkow «Anagrammes Renversantes» ou le sens caché du monde link
Comme il le note très justement « À lire les trouvailles de Perry-Salkow, il semble que les mots, comme les blocs de pierre de Carrare et de Colonnato, chers à Michel-Ange, recèlent un message insoupçonné, enfoui dans leur matrice orthographique. Chaque mot porterait en lui un secret, un surcroît de sens, quelque chose de plus grand que sa définition. »
Ma chronique du 28 décembre 2011 je m’étais essayé, avec Château Lafite, et avec assez peu de bonheur, à l’anagramme qui est une dame ce qui me valut un commentaire rigolard de Jacques Perry-Salkow :
Château Lafite
L’eau fait tache.
(In vino veritas.)
Bien à vous
En feuilletant le nouvel opus de Jacques Perry-Salkow, associé à Sylvain Tesson, « anagrammes à la folie » je ne suis pas peu fier de le découvrir à la page 22. Le château Lafite devrait m’en être reconnaissant et m’expédier une caisse. Je décoconne bien sûr.
C’est d’autant plus réjouissant que l’anagramme qui fait suite est du même tonneau : Paul Marie Verlaine : Aviné par la lumière.
En vrac : j’aime beaucoup.
Les Précieuses Ridicules : Si épicières de leurs culs !
Louis-Ferdinand Céline : Noir dans un ciel de fiel.
Le Front Populaire : Un flop prolétaire ?
Le pesticide Round Up : Le pire coup du destin
Et bien d’autres…
Certaines sont accompagnées de textes comme celle sur La Télévision.
Enfin les illustrations sont de Donatien Mary.
C’est publié chez Équateur 12€