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11 février 2013 1 11 /02 /février /2013 00:09

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Si vous souhaitez aller à l’essentiel soit l’interview d’Olivier Grosjean de la bande des 5 à propos du bouquin Tronches de vin qu’ils viennent de pondre, sautez à pieds-joints au-dessus des deux paragraphes qui suivent où le Taulier, comme à l’accoutumé, s’épanche.

                               

                                                [PARTIE FACULTATIVE]

                  Le petit couplet du Taulier

 Le culte de l’amitié, fut la marque de fabrique des meilleurs films de Claude Sautet : Les choses de la vie, Max et les ferrailleurs, César et Rosalie, Vincent, François, Paul... et les autres, Mado… Sautet a offert à Romy Schneider, Yves Montand, Michel Piccoli, Serge Reggiani, Bernard Fresson… et quelques autres de très beaux rôles. Alors, sans nostalgie aucune, et même si c’est une période bien lointaine pour les plus jeunes tronches de vin, j’ai envie d’évoquer, à propos de l’amitié que je porte à Olivier, Antonin, Guillaume, Philippe et Eva, ces années 70, le ressac des élans et débordements de 68, le temps des pantalons pat d’eph, des cols pelle à tarte, des gros nœuds de cravates, des Renault Gordini, des virées entre copains, des bars où l’on refaisait le monde, des boîtes où l’on s’enfilait des baby, nos amours et nos désamours… les choses de la vie avec des gens vrais, si humains, si vivants…


Les-auteurs-Olivier-300x199.jpgLes-auteurs-Antonin-300x224.jpg

Les-auteurs-Guillaume-300x243.jpgLes-auteurs-Philippe-300x225.jpg

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Tout ça pour vous dire, qu’Olivier, Antonin, Guillaume, Philippe et Eva, oui, je les aime bien, pour de vrai ! Bien sûr, je suis plus proches des parisiens, les rats des villes, les petits jeunes, Eva, Antonin et Guillaume, et avec eux, sans faire le jeune homme, je ne me sens pas tout à fait vieux. Ils sont ma jouvence. Du côté des rats des champs, un peu plus chenus, Olivier dans son lointain Jura, dont je connais mieux les fruitières que les vins, est pour moi une vraie référence, de ceux qui m’ont fait découvrir une nouvelle facette du vin et puis, pour la bonne bouche, reste Philippe, que je n’ai jamais rencontré, mais comme nous partageons le même terroir et qu’Eva m’a beaucoup parlé de lui, il est tout naturellement de mes amis.

                               

                                                        [PARTIE OBLIGATOIRE]

 

L’Annonce faites aux francs buveurs par Olivier Grosjean 

          

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« Si, aujourd’hui, les Tronches de vin se retrouvent dans les bacs, c’est grâce à Antonin. C’est lui qui les a entrevues le premier. Pour le Vindicateur, tout a commencé au cours d’une nuit passée sur son PC à tenter de persuader une bande de blogueurs à écrire un guide en papier, depuis leur lointaine campagne. Internet à l’assaut des librairies, avec un ton nouveau et une vraie liberté, des différences de style et une réelle indépendance, de quoi séduire des écrivins en culotte courte.


De la nécessité absolue d’associer à chaque vin une note chiffrée, Antonin s’est vite résigné, suite à de bons conseils, à abandonner toute notation, quelle qu’elle soit. De la volonté initiale d’écrire un véritable guide concurrentiel des guides existants, sans doute inspirée de ce qu’il a fait pour Vindicateur, Antonin s’est vite résolu, suite à de bons conseils, à adopter la notion d’anti guide alternatif, avec un travail moins exhaustif, mais plus en profondeur. Finalement, il faut croire qu’il a été plutôt bien conseillé. Mais, force est de reconnaître que Tronches de vin doit quand même beaucoup à sa pugnacité vindicative.


Après une première mouture, avec un collectif différent et élargi (donc plus disparate, sans doute trop éclectique et pas facile à canaliser), avortée suite à un lâchage intempestif par un éditeur sans expérience dans le domaine du vin, ayant certainement eu plus grands yeux éditoriaux que grand ventre commercial, le collectif a redémarré en se recentrant sur l’essentiel, à savoir une envie de parler de vins et de vignerons regardant dans la même direction. Avec toujours une approche de blogueurs, mais en s’éparpillant moins, en gardant chacun notre style tout en s’accordant mieux sur le fond. Aller voir un peu plus loin que le fond du verre, inciter à la rencontre de vignerons moins médiatisés, encourager la découverte de régions viticoles généralement délaissées (pour ne pas dire méprisées) par la critique institutionnelle, bref, parler du vin autrement, tout cela est rapidement devenu notre credo.


Et si nous sommes repartis de plus belle, c’est grâce à un nouvel éditeur, Jean-Paul Rocher, très impliqué dans le monde du vin, qui a cru au projet et l’a soutenu jusqu’à son dernier souffle. Malade, il nous a malheureusement quitté avant la fin de l’aventure, ce qui fut à l’origine d’une nouvelle péripétie dont nous nous serions bien passés. Nous lui devons néanmoins beaucoup. Tronches de vin lui est spécialement dédié.


Rien de bien révolutionnaire dans Tronches de vin, finalement. Il y a les Carnets de vigne de Sylvie Augereau, qui nous ont grandement inspiré par leur approche, et puis l’Alter-vin, qui nous a grillé sur la date de sortie, un ouvrage « collègue » qui permet d’enfoncer un peu le clou du vin équitable. Nous avions simplement une envie forte de nous lancer dans une prolongation papier du web, susceptible de toucher un public différent, tout en gardant à l’esprit ce qui fait l’essence-même de nos blogs respectifs : une approche du vin bien ancrée dans la réalité vigneronne, le plus souvent via des pratiques biologiques, biodynamiques ou naturelles, parce que les vins qui en sont issus correspondent à une belle éthique et à nos goûts. Des pratiques que certains œnologiques bien-pensants n’hésitent pas à qualifier d’imposture, on se demande bien pourquoi. La véritable imposture, ce sont finalement eux, ces pseudo-critiques qui s’approprient le droit de juger avec souveraineté, alors qu’ils ne vivent finalement que du commerce du vin standardisé qu’ils défendent. Ras le bol de se faire dicter ce qui est bon par des palais formatés à la technologie et par les annonceurs ! Nous, nous n’avons rien à vendre. On goûte, on boit, c’est bon, on aime, on encourage, on partage. Du plaisir à l’état pur.


Revenir aux fondamentaux, sortir le vin des caddies et des linéaires de la grande distribution et se concentrer sur l’essentiel : un travail respectueux du vin et de l’environnement, du cep au verre, qui ne lèse ni le vigneron, ni le revendeur, ni le consommateur. C’est ça, la foi qui nous anime !


Et nous devons désormais convaincre un monde incrédule qu’une nouvelle ère de la critique vinique vient de commencer ! »

 

Allez  donc voir les TRONCHES DE VIN ICI link 

 

TRONCHES DE VIN  sort en librairie le 15 mars 2013

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