« Comme un lundi… », reprendre le collier est, pour certains, difficile, alors, comme vous avez pu le remarquer, ces trois derniers lundis je vous ai proposé des textes lestes, coquins, pas forcément à mettre entre toutes les mains, mais toujours à déguster avec ce qu’il faut de distance pour en goûter l’érotisme coquin. Celui de ce matin, signé de Manuel de Guez, fait dans la langue crue et saillante, grivoise et salace, alors que celles et ceux qui préfèrent le tiède et le rond, le pudibond et le prude, passent leur chemin et qu’ils aillent se plonger dans les œuvres de la comtesse de Ségur née Rospotchine, les malheurs de Sophie par exemple, qui, entre nous, sont à mon sens d’une bien plus grande obscénité.
Extrait d’une cuisine bien épicée
En résumé : Tante Thyne « qui est méridionale, aime la cuisine relevée c’est-à-dire ayant beaucoup de goût… » Son médecin estime que cette nourriture est « trop échauffante » et veut mettre la tante « au régime ». Celle-ci n’est pas d’accord et le dit à son médecin.
« Je sais très bien de quel remède j’ai besoin. Ce que je veux c’est goûter à ton andouillette. Déboutonne-toi donc un peu, mets bas ta culotte, prends ta chemise entre les dents et viens me rejoindre au lit. Pendant ce temps Ninon nous regardera en écossant le petit pois. Elle poursuivra ainsi son éducation pour sa plus grande satisfaction.
Pensez-donc que je me suis conformée avec zèle à cette recommandation !
Ensuite tante Thyne s’est retournée sur ses oreillers pour lui offrir son large derrière en lui disant :
- Maintenant mon ami tu vas m’enculer proprement pour finir d’édifier notre élève qui a abrégé sa leçon l’autre matin. Ninon s’il te plaît, montre lui de que tu as appris hier et astique-lui son lard avec la vaseline qui est sur ma table de nuit.
J’avais beau frotter ferme, l’andouillette du bedonnant médecin pendouillait tristement entre ses cuisses.
Tante Thyne, les fesses en l’air ne gouttait guère la situation, et pour manifester son mécontentement elle lâcha un gros pet qui retentit dans la pièce comme une protestation, puis elle accabla le pauvre homme :
- Eh bien, mon vieux complice, tu n’es plus très ferme des rognons toi non plus. Mais je connais un remède qui va te remettre d’équerre. Ninon cours à la cuisine, et ramène la moutarde, notre belle écumoire en cuivre et cette grosse andouille de Guéméné que j’ai mise à fumer dans la cheminée.
Je partis au double trot et revins avec le tout sur un plateau, craignant qu’une telle collation n’arrange pas les entrailles de tante Thyne. Mais je me trompais.
- Ninon, arme-toi de cette belle écumoire et frappe vigoureusement le gros pot-au-feu de Diafoirus.
À mon grand étonnement le bon médecin se prêta fort complaisamment à cette punition et son andouillette de vit commença en effet à se redresser...
à suivre...
mais étant donné que cette suite "Aux grands mous, les grands remèdes" est fort "épicée", même très hot, dans la grande tradition de la littérature ieterdite qui circulait sous le manteau - n'y voyez aucune allusion - je la mettrai en ligne en loucedé, la nuit, sans vous prévenir, dans le courant de cette semaine. Donc à vous d'aller marauder sur www.berthomeau.com pour la découvrir.
Bonne chance...
Dernière précision : " La cuisine érotique de tante Thyne enseignée aux jeunes filles " éditions L'Archange Minotaure a été composée : " dans la cité qui épèle vent "
Pouvez-vous me dire quelle est cette ville chère au coeur de mon ami Jean-Louis ?
à vos claviers !