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14 mars 2020 6 14 /03 /mars /2020 06:00

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 Le saint curé d'Ars : art sulpicien

Le Verdon n’est pas une rivière mais vient de viridis : vert, verdoyant ajouté à Saint-Sulpice (patronage d'une chapelle dédiée depuis 1182 à saint Sulpice, évêque de Bourges (mort en 591), dont l’origine est un pré placé dans le fief de la Chabotterie.

 

Les 978 habitants sont appelés Sulpiciens, Sulpiciennes.

 

Pour Pax et JPK :

 

Au sens propre, l'art sulpicien désigne les objets que l'on vend dans les boutiques spécialisées qui avoisinent l'église du même nom à Paris : art industriel et économique, de médiocre qualité, où la mièvrerie et l'affadissement du style rassurent et portent en quelque sorte le cachet d'un art officiel, orthodoxe et sans excès.

 

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Saint-Sulpice-le-Verdon est un petit patelin vendéen situé entre les Lucs-sur-Boulogne (haut lieu de la martyrologie de la guerre de Vendée) et L’Herbergement, au sud de Montaigu (vous savez de Nantes à Montaigu la digue, la digue…) les 978 habitants (appelés Sulpiciens, Sulpiciennes) à 22 minutes en voiture de la gare de La Roche-sur-Yon.

 

Image illustrative de l’article Logis de la Chabotterie

 

Le logis de la Chabotterie :

 

  • Le 23 mars 1796, François-Athanase Charette de La Contrie, dit Charette, est capturé par le général Travot dans le bois de la Chabotterie. Une croix marque le lieu de cet événement de la guerre de Vendée.

 

  • Depuis 2004, la Chabotterie accueille La Simphonie du Marais, ensemble musical fondé par Hugo Reyne.

 

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Lorsqu’une qu'une personne part de son logement très vite et en général sans laisser d'adresse nouvelle, on dit qu’elle a déménagé à la cloche de bois.

 

L'origine de l'expression remonte au XIXème siècle où les gens « déménageaient à la ficelle » c'est à dire qu'ils partaient par la fenêtre (une corde qui permettait de sortir directement ses affaires par la fenêtre, sans se faire remarquer par le concierge)

 

Une cloche était souvent installée au-dessus des portes pour que le ou la concierge puisse surveiller les entrants et les sortants. Comme le bois ne tinte pas, l'idée derrière cette expression est donc de ne pas faire tinter la cloche, de ne pas faire de bruit en quittant un lieu.

 

Bref, jusqu’au matin du 12 mars j’ignorais que ce petit patelin où je n’ai jamais mis les pieds, abritait 1 hôtel quatre étoiles et du restaurant étoilé tenu par le sieur Thierry Drapeau. ICI 

 

 

 

Les numéros de l'hôtel quatre étoiles et du restaurant étoilé du domaine de la Chabotterie à Saint-Sulpice-le-Verdon (Vendée), sonnent dans le vide depuis bientôt deux semaines. Des clients qui ont réservé il y a quelques mois continuent de venir, mais trouvent portes closes depuis le lundi 2 mars dernier. Pour cause : le chef étoilé Thierry Drapeau a tout fermé, du jour au lendemain, sans prévenir, avant de quitter la France pour l'Asie. Il aurait, selon nos informations, licencié son personnel, emporté avec lui le mobilier, chaises, tables, appartenant au département qui lui louait le restaurant.

 

Des clients ont déjà payé

 

Sur le site internet du domaine, une phrase annonce la fermeture à demi-mot, l'espace boutique en ligne est en maintenance. Des clients qui ont néanmoins acheté ou reçu un bon cadeau il y a quelque temps pour un repas n'ont pas pu en profiter, comme le témoigne ce commentaire sur Trip Advisor, qui a depuis disparu :

 

Depuis une semaine, le restaurant et l’hôtel sont fermés. Une décision prise sans prévenir, que ce soit la commune de Saint-Sulpice-le-Verdon, ou les clients.  Même son personnel aurait été informé sur le tard. Un « scandale » pour certains qui n’apprécient pas la manière peu cavalière du restaurateur. « Incompréhension » pour les plus modérés.

 

Nouvelle vie en Asie

 

Le chef est finalement sorti de son silence ce mercredi 11 mars, et s’est expliqué sur sa page Facebook.

 

Dans ce message, Thierry Drapeau dit au revoir à sa manière aux Vendéens. Il explique un parcours de vie qui l’a poussé jusqu’à cette décision finale.

 

Le chef admet des « erreurs du passé » qu’il ne souhaite plus reproduire. Et veut désormais concilier vie professionnelle avec vie privée

 

Le restaurateur a décidé de vivre une « nouvelle vie » en Asie, avec son épouse vietnamienne et leur fils Tân. Un continent sur lequel il a ouvert un restaurant à Phnom Penh, au Cambodge, le Cheval Blanc, depuis janvier dernier, et où il s’apprête aussi à ouvrir une nouvelle table au sein du Bangkok Hôtel Gallery, en Thaïlande.

 

Partir, c’est mourir un peu. Un choix difficile de laisser derrière soi une partie de sa vie », écrit le chef. 

 

Thierry Drapeau explique avoir passé « des jours et des nuits à peser le pour et le contre » pour finalement décider « un matin, avec un pincement au cœur, que l’on ne changera pas d’avis ».

 

Il s’excuse aussi de ce départ précipité, sans expliquer pourquoi autant de mystère.

 

Une très grande pensée pour tous ceux et celles qui m’ont accompagnés et fait confiance… Pour tous ceux également qui se sentiront blessés et trahis par ce départ soudain », confie-t-il sur sa page

 

Quel avenir pour le restaurant et l’hôtel de la Chabotterie ?

 

Si une nouvelle histoire attend Thierry Drapeau à Bangkok et Phnom Penh, qu’en est-il de la table vendéenne et de l’hôtel, atouts touristiques indéniables pour la Vendée ? Questions qui  restent pour l’heure ouvertes

Paul* s'est occupé de la communication du restaurateur étoilé du domaine de La Chabotterie pendant près de deux ans. Ce dernier lui doit plus de 10.000 euros et ne l'a pas prévenu de son départ pour l'Asie. Il tente malgré tout d'expliquer son choix.

 

"Les chefs étoilés ont une très grande valeur en Asie"

 

D'après Paul, "les chefs étoilés ont une très grande valeur en Asie". Dans un message Facebook posté par Thierry Drapeau pour expliquer son choix, il fait référence à deux établissements qui portent son nom au Cambodge et en Thaïlande. "Ils ne lui appartiennent pas, il donne juste son nom", explique son ancien collègue. 

 

"En Asie, un chef étoilé peut toucher 2.000 dollars pour trois dîners (...) En France, vous avez une entreprise avec un hôtel un restaurant, vous êtes quasiment à un million 700 mille euros de chiffre d'affaires et, après les charges, vous avez à peine de quoi vous dégager le Smic", défend-il. Néanmoins, il reconnaît que Thierry Drapeau a la folie des grandeurs : il avait, raconte-t-il, dans son garage, une Maserati, une spider, une berline... 

 

Thierry Drapeau n'est pas un exceptionnel gestionnaire", Paul

Le chargé de communication, qui réclame encore plus de 10.000 euros à Thierry Drapeau, dépeint le portrait d'un "grand cuisinier qui se sert des gens et qui ne les remercie pas forcément".  D'après lui, ce "n'est pas un exceptionnel gestionnaire, ce chef avait un train de vie hors norme..." La perte de sa deuxième étoile l'an dernier, que Paul explique par les aller/retour incessants du chef entre l'Asie et la Vendée, a provoqué la chute de 25 à 30% du chiffre d'affaires du domaine de La Chabotterie. 

 

Malgré ces explications, Paul ne comprend pas pourquoi Thierry Drapeau est parti si vite. "Son idée c'était de rapatrier le restaurant au sein de l'hôtel [qui porte le même nom] parce que l'hôtel lui appartenait, il avait le projet de faire un couloir de nage à l'extérieur, un espace piscine pour attirer de la clientèle et développer un nouveau business", indique-t-il. S'il est autant déçu, c'est parce que "Thierry devait rester en France jusqu'au mois de mai, jusqu'au mariage de sa fille, en plus le bail du restaurant de La Chabotterie s'arrêtait au mois de mai... Il s'était aussi engagé à réaliser l'intégralité des bons cadeaux qui avaient été pris à Noël". 

 

Le guide Michelin reste un tremplin selon Thierry Drapeau

 

L’an dernier, le chef de La Chabotterie a perdu sa 2e étoile. Le Vendéen reste néanmoins fidèle au guide rouge. Et il travaille pour reconquérir cette étoile perdue. Pierre Dalicieux l’a retrouvé en cuisine.

LES COLONNES INFERNALES A SAINT-SULPICE-LE-VERDON EN 1794

 

C'est au mois de janvier 1794, que, pour en finir avec les royalistes, la Convention organise douze colonnes dont les commandants reçoivent les instructions officielles suivantes : ICI 
 

"Tous les brigands ... seront passés au fil de la baïonnette. On en agira de même avec les filles, femes et enfants qui seront dans ce cas. Les personnes seulement suspectes ne seront pas plus épargnées. Tous les villages, métairies, bois, genêts et généralement tous ce qui peut être brûlé sera livré aux flammes ..." Le pays de Charette sera occupé par huit de ces colonnes, si justement dénommées les colonnes infernales, placées sous les ordres des généraux Haxo, Dutruy, Cordellier, etc.


Ces généraux partent le 22 février, chacun de leurs cantonnements respectifs, à la poursuite de Charette, qui, avec son habileté ordinaire, se retire, le 25, vers Saint-Hilaire-de-Loulay. Cordellier, le premier averti de cette contre-marche, se met aussitôt en route, passe à la Chevasse et à l'Herbergement et arrive à Saint-Hilaire, mais déjà Charette a disparu, se reportant sur Saint-Sulpice et les Lucs en suivant des chemins détournés. Cordellier court derrière lui, l'atteint aux landes de Boisjarry, en Mormaison, où il trouve une défaite complète, le 28 février au matin.

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commentaires

P
C'est toujours un peu triste quand le talent dépasse la personnalité de celui qui le possède. Le comportement décrit avec mesure par Paul nous incite à penser que le sieur Drapeau est pour le moins immature et dans tous les cas un triste sire. Il aura beau faire et se rétablir il restera toujours quelqu'un qu'il aura lésé pour faire tâche sur tout ce qu'il pourra raconter. <br /> Oh le vilain pas beau !<br /> " L’honneur c’est comme les allumettes, ça ne sert qu’une fois ! " Marcel Pagnol - Marius
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P
Les guerres de Vendée : 25 % de la population exterminée ! Et pour des motifs qui relèvent plus du crime contre l’humanité que de la simple (il y en a t’il vraiment de simple ?) guerre civile.<br /> <br /> « Il n’est point d’illustration de la civilisation qui ne soit en même temps une illustration de la barbarie »<br /> Walter BENJAMIN<br /> <br /> Dans cette intéressante chronique sur la fuite d’un maître queue, on trouve à boire et à manger.<br /> Tout d’abord une Charrette. C’est indispensable pour transporter tout l’équipement d’un restaurant étoilé avec, entre autre, un super piano de pro. Ensuite un Cheval Blanc pour tirer la charrette sans avoir, au préalable, emmitouflés ses sabots, précaution indispensable pour qui à quelque bien et qui déménage à la cloche de bois.<br /> Deux remarques. L’indélicat fuyard fait preuve d’un manque total d’humour. Appeler son restaurant aux antipodes Cheval Blanc est proprement ridicule. Si déjà, commercialement parlant il fallait faire français, ce n’est pas les restaurants « A la cloche » qui manquent en France certains même de très bonne réputation. Il aurait donc pu rajouter à bois à la liste des matériaux, or, argent et autres qualificatifs usuels attribués à cet ustensile. Ce pied de nez aurait au moins montré que ce monsieur avait de la fuite dans les idées.<br /> La deuxième c’est comment faire pour monter et réaliser une telle opération sans que personne ne s’aperçoive de rien. Remarquons, au passage, que les pilotes kamikazes du 11 septembre qui séchaient les cours d’atterrissage de leur école d’aviation n’avaient intéressé ni la CIA, ni le FBI !
Répondre
J
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