Les fameux réseaux sociaux charrient beaucoup de boue, la fange s’y exprime sous des pseudos, succédanés des lettres anonymes des corbeaux sévissant sous l’Occupation.
Alors, il n’y a rien de nouveau sous le soleil, en témoigne ces 4 citations :
- Un précurseur : Fernand Grégoire, La Juiverie algérienne, 1888
Est aux mains des Juifs :
« Ne nous faisons point d’illusion, le pire ennemi de l’Algérie, c’est le Juif… En France, l’envahissement par le judaïsme a été méthodique, progressif, presque timide. En Algérie, c’est un engloutissement. En France, Shylock est un homme du monde, âpre, mais déguisé, poli dans ses exécutions. En Algérie, c’est un forban féroce, insolent et bravache.
C’est en Algérie surtout que souffle la Mal’aria juive. »
- Louis-Ferdinand Céline Bagatelles pour un massacre décembre 1937
« Tout de même, il suffit de regarder, d’un petit peu près, telle belle gueule de youtre bien typique, homme ou femme, de caractère, pour être fixé à jamais... Ces yeux qui épient, toujours faux à en blêmir... ce sourire coincé... ces babines qui relèvent : la hyène... Et puis tout d’un coup ce regard qui se laisse aller, lourd, plombé, abruti... le sang du nègre qui passe... Ces commissures naso-labiales toujours inquiètes... flexueuses, ravinées, remontantes, défensives, creusées de haine et de dégoût... pour vous !... pour vous l’abject animal de la race ennemie, maudite, à détruire... Leur nez, leur "toucan" d’escroc, de traître, de félon, ce nez Stavisky, Barmat, Tafari... de toutes les combinaisons louches, de toutes les trahisons, qui pointe, s’abaisse, fonce sur la bouche, leur fente hideuse, cette banane pourrie, leur croissant, l’immonde grimace youtre, si canaille, si visqueuse, même chez les Prix de Beauté, l’ébauche de la trompe suceuse : le Vampire... Mais c’est de la zoologie !... élémentaire !... C’est à votre sang qu’elles en veulent ces goules !... Cela devrait vous faire hurler... tressaillir, s’il vous restait au fond des veines le moindre soupçon d’instinct, s’il vous passait autre chose dans la viande et la tête, qu’une tiède pâte rhétorique, farcie de fifines ruselettes, le petit suint tout gris des formules ronronnées, marinées d’alcool... De pareilles grimaces comme l’on en trouve sur la gueule des Juifs, sachez-le, ne s’improvisent pas, elles ne datent pas d’hier ou de l’Affaire Dreyfus... Elles surgissent du fond des âges, pour notre épouvante, des tiraillements du métissage, des bourbiers sanglants talmudiques, de tout l’Apocalypse en somme !... »
- Lucien Rebatet, « Marseille la Juive », Je suis partout, le 30 août 1941.
Trop, c’est trop :
« À ses métèques, ses sous-Blancs, ses barbeaux, ses drogués, ses petits voyous et ses grands bandits, Marseille a vu, depuis un an, s’ajouter le Juif. Il ne manquait plus que lui dans le tableau. »
- Robert Brasillach, Je suis partout, 7 février 1942
« En finira-t-on avec les relents de pourriture parfumée qu’exhale encore la vieille putain agonisante, la garce vérolée fleurant le patchouli et la perte blanche, la République toujours debout sur son trottoir. Elle est toujours là, la mal blanchie, la lézardée, sur le pas de sa porte, entourée de ses michés et de ses petits jeunots aussi acharnés que les vieux. Elle les a tant servis, elle leur a tant rapporté de billets dans ses jarretelles : comment auraient-ils le cœur de l’abandonner malgré les blennorragies et les chancres ? Ils en sont pourris jusqu’à l’os. »
HONTEUSE
« C’est une gare des plus banales, modèle standard des débuts du chemin de fer : un « bâtiment voyageur » central, flanqué de deux annexes, pour les services techniques et pour les marchandises. Elle desservait une petite ville du centre de la France, dans la vallée du Loir, au nord de Tours, à mi-chemin entre le Mans et Vendôme. Comme des milliers d’autres en France, elle fût restée paisiblement ignorée de l’histoire, ce qui en l’occurrence, n’eût point déplu aux habitants. Mais un funeste 24 octobre, à 15 h 29, un train très spécial s’immobilisa sur la voie numéro 3. »
[…]
« Cette petite gare a joué de malchance. Elle constituait un nœud ferroviaire proche de la ligne Paris-Hendaye, elle était excentrée par rapport au cœur de la cité, proche aussi, à trois kilomètres, du tunnel de Saint-Rimay, lequel pouvait si besoin mettre un train à l’abri d’une attaque aérienne. »
[…]
« Ce 24 octobre 1940, en gare de Montoire, le Führer doit rencontrer Philippe Pétain, chef de « l’État français » depuis le 10 juillet. »
[…]
« Ce jour-là, Hitler est de méchante humeur. L’entrevue avec le « Caudillo » a été un échec. Hitler espérait que l’Espagne s’engagerait dans la guerre au côté des puissances de l’Axe. Or, Franco a multiplié les arguties et les revendications extravagantes, sans compter qu’il avait osé faire attendre le Führer sur le quai de la gare d’Hendaye pendant huit minutes. »
[…]
« Après coup, Franco qualifiera Hitler de « comédien, et celui-ci trouvera le Caudillo « sans envergure ».
[…]
« La photo de la poignée de main, sur le quai de la gare, entre le vieux Maréchal, désigné comme « le vainqueur de Verdun », et le dictateur nazi, diffusée dans toute la presse, devint emblématique de la trahison du régime de Vichy. »
Pierre Lassus Petit éloge des gares éditions François Bourin