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5 septembre 2017 2 05 /09 /septembre /2017 08:00
Jean-Yves Bizot, comme Henry Miller, lit aux cabinets et il nous dit : « On n’y voit rien. Question de lunettes ? » Nos beaux terroirs partent-ils à l’encan ?

Dans un monde obsédé par l’instantanéité, qui prend le temps, la peine de lire, de réfléchir, de tourner 5 fois sa langue dans sa bouche avant de blablater, de pondre des commentaires féroces pour faire le buzz ?

 

Pas grand monde !

 

Alors c’est un véritable défi que de proposer une réflexion construite, argumentée, pesée au trébuchet d’une pensée solide.

 

Jean-Yves Bizot l’a relevé ce défi en nous livrant, avec humour, comment, en un lieu dont l’exotisme vous ravira, il a entrepris de réfléchir, de sortir des sentiers battus, des idées reçues, ressassées, élimées, pour bâtir un texte, que les pressés vont trouver long et ardu, sur un sujet qui agite le tout petit monde des grands amateurs : la mainmise d’investisseurs sur les Grands Domaines.

 

 

Avant de lui céder la plume, juste une  petite explication à propos du titre, Henry  Miller a écrit un tout petite opus Lire aux cabinets « Quand j’étais jeune garçon, et que je cherchais un endroit où dévorer en paix les classiques interdits, je me réfugiais parfois aux cabinets. Depuis ce temps de ma jeunesse, je n’ai plus jamais lu aux cabinets. »

 

Merci Jean-Yves pour cette contribution.

 

 

Ah… les lunettes chauffantes. Installé sur l’une d’elles, dans les toilettes d’un restaurant japonais, mon esprit vagabonde : « les lunettes chauffantes sont-elles vraiment un confort supplémentaire ? » Je me perds dans cette interrogation existentielle laissant mon regard se promener sur le porte-revue pendu au mur. Il accroche de l’une d’elle l’angle supérieur gauche, révélant une portion de titre « LA RE» blanc en défonce sur rouge.

 

Je quitte immédiatement mes hautes sphères de méditation : une RVF, dans des toilettes nippones ?

 

Totalement improbable...

 

Mais où vont donc se nicher les RVF ?

 

Dans ce contexte, enfermé dans ces toilettes au bout du monde, sa lecture n’est pas interdite. Alors par chauvinisme peut-être, par sentiment d’appartenir à une même culture, plus que par conviction, je prends plaisir à l’ouvrir. Je néglige la lecture, en tout début pourtant, de l’interview de Guy Roux. Trois pages : je crains de l’affronter dans sa totalité au risque d’avoir les œufs cuits au dur. Chercher un article d’une page, pas plus… Le siège chauffe, n’oubliez pas… La chronique de Jean-Robert Pitte… tiens tiens… elle est courte : deux colonnes sur 2/3 de page. Le titre « les grands Domaines à l’Encan » s’annonce des plus prometteurs.

 

La promesse est tenue, et me voilà sûrement tout agacé pour le reste de la soirée. Non du fait du contenu, qui n’a rien de particulièrement irritant. On y trouve les habituels propos qui surgissent à chacune de ces transactions. Mais justement, je suis irrité parce que cet article n’a rien d’irritant, ne contient rien à quoi s’opposer, rien sur quoi rebondir. Lisse. Il enchaîne tranquillement les poncifs, les uns après les autres, comme s’ils étaient naturels, inexorables, comme s’il y avait une fatalité contre laquelle toute lutte serait vaine, jusqu’à la petite phrase de conclusion qui est une plainte pour les amateurs. Petite plainte qui arrive après un coup de griffes aux vendeurs : tout y est, bien en place.

 

Une fois évoqués les besoins ou l’avidité, on ne sait trop, des cohéritiers qui suivent juste l’inévitable mais très bref reproche à la fiscalité sur la fortune – tiens on échappe aux droits de succession, pourtant généralement invoqués ! – pour montrer l’aveuglement de l’Etat, et pour finir, les capitaux sans fond des investisseurs, on passe au constat historique, le cœur du texte. Il se veut rassurant, ce constat, car le phénomène est historique donc naturel donc normal, n’est-ce pas – de telles transactions ont toujours eu lieu.

 

A-t-on avancé d’un iota ?

 

Non, bien sûr, car les causes sont tellement bien connues, comme le rappelle Jean-Robert Pitte qu’il devient presque lassant de les répéter et inutile de s’étendre dessus. Bien connues, ou seulement bien répétées, ânonnées comme une litanie jusqu’à en perdre le sens des mots et des phrases ? Car il doit bien y avoir quelque chose de cet ordre-là : on les trouve quasi à l’identique – avec des chiffres en plus pour conforter la démonstration : ultime raison ! – dans le film de Cédric Klapisch, Ce qui nous lie. Idées reçues ? Faits réels ? Je me méfie bien trop des évidences présentées comme telles et des idées qui tournent en rond pour ne pas titiller les propos de l’article.

 

Pour commencer, oui, je suis d’accord avec le constat historique : la vigne appartient rarement à ceux qui la travaillent au cours de l’histoire. Les propriétaires sont souvent des « étrangers » : abbayes parfois lointaines, seigneurs de la grande ville d’à côté, Parisiens, 2 bourgeois, notables, banquiers... alors pourquoi pas Hongkongais, Américains ou Singapourien ? Mais quand même, aujourd’hui, pour une grande partie du vignoble, il est difficile de dissocier exploitants et propriétaires ou au moins famille et exploitations. C’est une donnée et à moins d’en faire fi, l’histoire est-elle une justification suffisante pour se résigner et dont on doit se satisfaire ? Considérer ces acquisitions comme une évolution normale évite de poser les questions : qu’une telle évolution survienne doit révéler quelque chose, à condition de creuser un peu plus loin ou un peu à côté de l’histoire. Je suis d’accord aussi pour dire que ces achats ne signent pas la fin des vins de qualité. Reste tout de même à s’entendre sur la qualité : nous ne serions pas forcément en phase. Ceci étant dit, allons visiter les causes.

 

Comme causes de ces ventes, bien sûr l’impôt sur la fortune et les droits de succession… D’autant que le foncier atteint des prix faramineux, hors de toute raison. Alors bien sûr, quand ils tombent…

 

Certes ces impôts sont chers, mais changeons un peu la perspective : cette cause n’est-elle pas tout autant une conséquence ? C’est-à-dire qu’en incriminant de facto l’Etat on élude la cause réelle, le fond, voire on inverse le raisonnement.

 

Et les cohéritiers ? Idem ! Il y a un foncier qui croît en valeur d’année en année, mais dont la rentabilité relative diminue. De l’autre côté, il y a une exploitation qui n’assure pas un revenu à hauteur de ses enjeux financiers. Ce sont les faits. On ne peut reprocher effectivement à personne de vendre un bien pour partir vers d’autres projets, avec les conséquences que l’on connaît, mais nombre de successions se traduisent par une vente. Souvent des vignes changent de main, mais pas leur exploitant. Vu de l’extérieur, rien ne bouge. D’autres fois, c’est tout le poisson qui est avalé. Alors, on en parle.

 

Mais en face, pour acheter ces fonciers qui ne rapportent rien, à des prix inimaginables, déraisonnables, fous… il y a des personnes. Elles ont beau être riches, elles doivent réfléchir un peu quand même, non ? Même l’antipathique Anselme dans Ce qui nous lie ! Arrogant, mais la tête sur les épaules. Viticulteur lui aussi, il a pourtant les moyens de les racheter, les vignes de ses voisins. Il faut dire qu’il est tellement châtelain... Mais s’il en est capable, pourquoi pas les autres ? Tout n’est pas aussi limpide. Alors…

 

Les impôts et les cohéritiers sont-ils réellement des causes ou au contraire, le signe d’un problème plus profond ? On ne peut pas réduire ces ventes simplement à des histoires de besoins ou d’avidité des coactionnaires, des copropriétaires, des cohéritiers ou du fisc. Cet état de fait a lui-même un pourquoi. A ce niveau d’interrogation, j’ai beau lire tous les articles, tous les blogs, je ne trouve rien. On achoppe sur ces clichés : les capitaux, la fiscalité, l’avidité, auxquels s’ajoute l’incapacité de la SAFER à enrayer le mouvement.

 

Alors non, finalement, à mon avis, elles ne sont pas si bien connues, ces causes et la question voire les questions de fond demeurent non abordées. Alors même que le secteur viticole est toujours présenté comme un modèle florissant - La première est criante : pourquoi des domaines sont-ils obligés de vendre tout ou partie de leur foncier pour continuer, voire pour se vendre ? - Une autre, très proche, en découle naturellement : pour quelles raisons les structures viticoles sont-elles finalement aussi fragiles ?

 

Une fois posées ces deux questions, d’autres apparaissent, tout aussi évidentes :

 

- Pourquoi le foncier est-il aussi cher ?  

 

- Pourquoi sa rentabilité est-elle aussi faible ?

 

- Pourquoi, malgré cela, y a-t-il tout de même des acquéreurs ?

 

D’autres suivent, plus ou moins importantes, mais je m’attache tout particulièrement à la première, qui touche au déclassement. La liste n’est pas exhaustive :

 

- Quelles sont les conséquences sociales et sociétales d’une telle évolution ?

 

- Quelles sont ses conséquences pour les appellations et les vins ?

 

- Quelles sont ses conséquences économiques sur les régions ?

 

- …

 

Voilà tout ce que je perçois comme remous sous la surface assez lisse, trop lisse de cet article. Mais bien évidemment, je vois les choses du côté de la production donc de mon intérêt. Jean-Robert Pitte écrit dans une revue à destination des consommateurs… « Pour les amateurs, hélas, les conséquences sont contrastées : la qualité du vin demeure ou s’améliore, mais les prix s’envolent hélas assez vite… » Deux « hélas » dans cette dernière phrase, je vous avais bien dit que le ton était à la plainte ! Scorie de correction certainement plus que figure de style. Quand même, cet « hélas » de trop est passé inaperçu à la relecture, sans choquer. Un signe, tout de même.

 

Que se passe-t-il quand un investisseur rachète un domaine ? Ses prix montent, voire s’envolent. S’agit-il, comme le suppose Olivier Peols dans son commentaire du 8 août sur sa page Facebook, juste d’une tentative pour rentrer dans des frais somptuaires : « Le rachat de la Bourgogne petit à petit par de grosses fortunes est hélas inéluctable... pour les amateurs la conséquence sera sans appel : une hausse continue des prix des vins que nous aimons, ces investisseurs qui dépensent des sommes folles étant contraints de rentabiliser leurs investissements. C'est une révolution pour cette région ! » ?

 

Je bute : je veux bien prêter – mais seulement prêter – une bonne dose d’ineptie et d’inconséquence aux riches, tout de même… un, oui, deux pourquoi pas… mais là, ils deviennent trop nombreux à être fous. Alors je ne pense pas que la hausse des prix soit due exclusivement à une tentative désespérée de rentrer dans leurs investissements. Le problème, une fois encore est probablement présenté à l’envers : inverser les causes et les conséquences pour comprendre réellement ce qui se passe. Car pour construire – je devrais dire étayer – le raisonnement d’Olivier Poels et très certainement celui de Jean-Robert Pitte il faut faire des acrobaties et émettre des hypothèses plus ou moins fantaisistes, en premier lieu que les investisseurs sont inconséquents. Hypothèse non recevable. La deuxième, répétée à l’envi, est le retour sur investissement séculaire pour une parcelle de vigne : 100, 110 ans, donc, une rentabilité très faible. Certes le foncier est cher, très cher, trop cher.

 

De quoi parle-t-on au juste et qu’y intègre-t-on ?

 

D’une part le fermage (loyer), toujours faible comparé aux capitaux en jeux, nettement en dessous de 1%. Je le place ici, ce loyer, car si c’est un coût pour le domaine, lorsque l’exploitant est propriétaire, il fait partie de son revenu. Sinon, effectivement, ce montant part vers les investisseurs, les actionnaires ou les cohéritiers. Ce fermage a finalement une situation assez ambiguë, ce qui complexifie l’analyse.

 

D’autre part, bien sûr, le fruit de la vente du vin : il dépend du rendement et du prix de vente. Aucune surprise jusque-là. La rentabilité d’un vignoble, de tous les vignobles, est faible si on considère les coûts de production, les aléas climatiques et le prix de vente habituel des vins.

 

Mais le client est un étranger aujourd’hui. « La mondialisation, c’est d’abord du territoire », écrit le géographe Laurent Carroué. Territoire commercial déjà et sans conteste. Certains domaines, quelques appellations dont les grands crus de Bourgogne, ont des images très fortes, construites par les acheteurs dont certains margent plus que confortablement. Nous y contribuons volontairement, à cette création d’image, par notre discours collectif, comme dans le cas des grands crus de Bourgogne. Alors en ajustant le prix du vin à son cours mondial, d’un coup, l’investissement devient transparent. Ces achats sont déjà l’acquisition d’une image forte et d’un potentiel inexploité. Autrement dit : rentable. Ces investisseurs achètent de surcroît de quoi alimenter leur réseau commercial déjà bien établi. La communication faite autour de ces achats leur fait déjà une page de pub.

 

Aucune des dernières transactions survenues en Bourgogne, perçues sous cet angle et mesurées à l’aune de ces grands financiers – je parle non de leur disponibilité monétaire, mais de leurs possibilités commerciales – ne semble folle ou démesurée. Il en va de même très certainement pour le Clos-Rougeard. Ces investissements sont fondés sur des raisons solides, rentables et l’ensemble tient sans étais. Raisons et rentes qui n’interdisent nullement l’amour du vin ou le goût du prestige. Bien au contraire, j’oserais dire, car l’histoire a beaucoup à nous apprendre, si on veut la regarder sans filtre.

 

Donc il a fallu atteindre l’extrême fin de ce texte pour toucher l’essentiel. M. Pitte sait écrire ! En terminant sur cette note (laquelle explicitement ?), se résigne-t-il ou tente-t-il de faire admettre aux amateurs l’inéluctable ? Je ne sais trop, mais cette phrase glissée juste à la fin en réalité ouvre des perspectives. Je le pense trop fin pour ne pas les saisir mais le texte s’arrête là où il devrait commencer. En continuant le raisonnement comme un gant, tout s’éclaire : le prix du vin n’est-il pas à l’origine de ce phénomène ? La cause profonde de Montesquieu. Celles qui sont évoquées habituellement seraient juste des conséquences induites de cette cause première, la cause de la faiblesse structurelle des exploitations.

 

Plus que le prix, je dirais la commercialisation d’ailleurs : il y a un moment où leur marché a échappé aux producteurs. Le marché et la valorisation. En assez peu de temps, nous sommes passés d’un marché local, presque de proximité, avec une vente en bouteille au caveau directement aux consommateurs, à des marchés internationaux, plus ou moins en en réseau : importateurs, grossistes, revendeurs, prescripteurs… qui ont su créer la réputation mondiale bien souvent à leurs seuls bénéfices. La marge a échappé aux producteurs.

 

L’extension géographique du commerce a changé la donne, sans que les pratiques commerciales ne bougent. Quel est le prix du vin : celui que l’on fixe (celui que l’on souhaite) ou celui auquel le vin s’achète ? Un ami, au cours d’une discussion sur ce sujet il y a quelques jours me parlait de l’irrationalité des marchés. Une illusion : ce qui est irrationnel, ce ne sont pas les marchés mais la façon dont le vin est mis en vente. Faute d’avoir évolué sur cet aspect, le monde viticole se retrouve dans une impasse. Cette absence de vision, ’il y a 20 ou 30 ans se paye aujourd’hui. A la fin des années 80, les exploitants ont perdu la capacité de le racheter leur foncier. Aujourd’hui, ce sont les loyers qui leur posent problème. Je me suis longtemps demandé ce que serait la prochaine variable d’ajustement : Olivier Peols me donne la réponse.

 

La chronique en fait bien sûr une histoire de riches : « Comme consolation, ils se retrouvent à la tête d’un capital confortable qui leur permet mais aussi à leurs descendants, l’aisance et le rebondissement vers d’autres affaires. » Bien évidemment, il est plus facile de partir avec un matelas que sans rien. Ceci est vrai mais pour tellement peu d’élus ! Une infime fraction. Dans d’autres appellations, moins prestigieuses, pour beaucoup de domaines, la donne n’est plus la même : le chèque est nettement moins gros, quand il est là. La raison est identique : une insuffisance de revenus. Peu à peu, la machine s’enraye. On assiste en fait à une dépossession progressive mais inéluctable, semble-t-il, des exploitants, qui aboutit de fait à un déclassement social. Bien sûr, la terre n’est pas délocalisée. Et alors ? Mais ce qui se perçoit dans l’ultime phrase de la chronique de Jean-Robert Pitte est la même inquiétude sociale, vue en miroir, la crainte du déclassement : ne plus être ce qu’on était, ne plus avoir accès à ce quoi on avait droit.

 

 

On n’y voit rien est le titre d’un ouvrage de Daniel Arasse, sa lecture de tableaux au travers de petits textes. Petit ouvrage essentiel, plus par l’esprit qu’il instille que pour son objet : il est inutile d’être féru de peinture pour le lire, quel plaisir de le suivre dans sa démarche ! Je me suis permis de reprendre son titre, à mon niveau. J’espère ne pas avoir trahi son esprit.

 

C’est la volonté de regarder qui importe, et c’est peut-être elle qui nous donne les outils pour saisir les bonnes clefs. Le vin, comme la peinture est un monde d’illusion. Mais comme la peinture, le vin est aussi un monde concret, ce que l’on tente de masquer. Un subterfuge. On peut s’y perdre, volontairement ou non, trop souvent avec complaisance voire par complicité. Daniel Arasse nous invite à regarder le réel, les faits, non les concepts, pour accéder à ce qui se cache derrière un tableau, à saisir sa signification au-delà du sujet, à tenter de percer son mystère, son pourquoi. Ne pas s’arrêter à la surface.

 

Je m’étonne toujours que dans le monde du vin, du producteur, de l’œnologue au critique, jusqu’au chercheur même bien souvent, la plupart restent à ce niveau, refusant de creuser et répétant très souvent, trop souvent le même discours comme pour se convaincre de sa vérité ou par refus de regarder ce qu’il cache. Tout est dans les détails, mais surtout dans leur organisation dans l’ensemble. Une question de distance.

 

Alors comment regarder le monde du vin, aujourd’hui qu’il a changé de dimension ?

 

Quelles lunettes choisir ?

 

Pour comprendre ce qui se passe à l’autre bout du monde, et l’incidence sur notre travail et notre vie, arrêter son regard à son pas de porte est inutile. Il vaudrait mieux une longue vue. En tout état de cause, les lunettes de lecture ne sont pas adaptées.

 

Pas plus adaptées en fait, que des lunettes chauffantes.

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