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26 novembre 2020 4 26 /11 /novembre /2020 08:00

fatigue

 

Je suis atteint d’une étrange maladie compulsive qui n’a pas de nom officiel mais qui se traduit par l’excès, l’accumulation, une version humaine des réserves pour l’hiver de la fourmi, une boulimie d’achat de livres, les petits, les gros, les lourds, les sérieux, les joyeux, les qui parfois me tombent des mains, les polards, les étrangers, les nouveaux, les vieux, les qui ont des éditeurs qui n’ont pas pignon sur rue, les inconnus, les d’une ou d’un auteur qui m’a plu, les riens sur le vin, tout j’achète de tout, je suis une moissonneuse-batteuse insatiable qui fait la fortune des libraires…

 

Si vous souhaitez faire la nique à AMAZON appliquez la recommandation de COLUCHE :

 

 « Quand on pense... Qu'il suffirait que les gens ne les achètent plus pour que ça se vende pas ! »

Misère de Coluche

 

Sans doute sont-ils si fatigués, leur cul posé sur leur siège face à leur écran, pour ne pas pouvoir prendre le temps de se rendre dans une librairie.

 

Tout ce laïus pour dire que je viens d’acheter, entre autres, l’Histoire de la fatigue du Moyen Âge à nos jours, Éditions du Seuil, 480 p., 25 € de Georges Vigarello

 

  • Précisément, comment qualifieriez-vous la fatigue de notre époque ?

 

L’évolution de la lexicologie au fil des siècles est passionnante. On passe de l’accablement, au surmenage, au stress (dont la première occurrence date de 1936 !), puis enfin au burn out, une forme de fatigue majeure de nos contemporains. Je serais tenté de vous dire qu’Internet est le responsable. Nous sommes en position de veille permanente sur notre écran, et nous rognons sur notre quota de sommeil. Mais plus encore, c’est notre narcissisme qui nous fatigue. Notre ego s’est dilaté : on nous promet que «nous le valons bien», que nous pouvons devenir ce que nous voulons. Cet excès de liberté, cet hyperchoix nous épuisent littéralement, et nous éprouvons, pour reprendre un mot d’Alain Ehrenberg, la «fatigue d’être soi».

 

La suite ICI 

L’infatiguable Alexei Stakhanov, vers 1935.

L’infatiguable Alexei Stakhanov, vers 1935. Lebrecht/Leemage

« Histoire de la fatigue », de Georges Vigarello : du pélerin harassé au cadre en burn-out ICI 

A travers son nouvel essai, l’historien éveille dix siècles d’archives rares ou familières et secoue même, ce faisant, sa discipline. Enthousiasmant.

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commentaires

R
Blog au top, passez me voir https://relaxation-musique-antistress.over-blog.com/
Répondre
P
Fatigué moi ? Jamais ! Je suis scrupuleusement, toutes, mais toutes, les prescriptions, recommandations et autres conseils et modes de vie qui existent pour ne pas être fatigué mais du coup, je ne fais pas grand chose et parfois me prend comme un air de lassitude...
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