Ce livret un pur produit d’importation rosbif : Five give up the booze.
Vivement le Brexit, certes ce sera plus dur de fourguer du Chablis aux buveurs de la perfide Albion mais Macron pourra taxer lourdement l’importation du Dry January qui met dans tous ses états les gars et les filles du jaja gaulois.
Les deux camps sont à couteaux tirés, même prêt à se flinguer, ça cartonne sec, pensez-donc les bonnes âmes du Dry January made in France se font sponsoriser par Coca Cola.
Bref, le Point pour oublier l’élégant pointeur en costume blanc Matzneff, sort son couteau suisse qui convoque Zola : l’Assommoir : ICI
Pour ne rien vous cacher moi aussi ça m’assomme, ça me gonfle, plus vertement ça me fait chier, comme le déclarait Clémenceau « La guerre ! C’est une chose trop grave pour la confier à des militaires ».
L’alcoolisme est une chose trop grave pour la confier aux belligérants des deux camps.
C’est un petit jeu à somme nulle que je vois pratiquer depuis l’érection de la loi Evin.
Aux gens du vin j’ai toujours rétorqué : trop tard, vous avez toujours un train de retard, vous n’êtes pas crédibles dans l’opinion publique.
Aux prohibitionnistes masqués, les touche pas au premier verre, je balance « occupez-vous des causes de l’alcoolisme plutôt que de nous vendre des campagnes de communication à la con », vous êtes à côté de la plaque.
J’ai passé l’âge des joujoux importés de GB.
Le club des 5 arrête l’alcool est publié chez Hachette, le Hachette du guide des vins…
Les rosbifs sont plus subtils qu’ils n’y paraissent, ils ne chaussent pas de gros sabots comme nos gars de l’ANPAA, ils approchent sur la pointe des pieds pour aborder le sujet.
Exemple :
Ce que je viens d’écrire va déplaire, je m’en balance comme de ma première chemise, les conseilleurs de modération, d’abstinence ou de c’est bon ou mauvais pour la santé, très peu pour moi, je bois quand je veux, comme je veux, lorsque je jeûne je ne bois pas une goutte d’alcool, en effet le vin qui pue c’est de l’alcool, n’en déplaise au sous-ministre de l’agriculture et ses frères, la culture n’empêche en rien que certains dégustateurs patentés sont addicts, libre à eux, mais qu’ils ne viennent pas me faire la morale tout comme les hauts défenseurs de la Santé Publique.
APERO Un Nantais de 37 ans a lancé Gueule de joie, une start-up de vente de boissons sans alcool