Ma sainte mère couturière m’a légué une forme de curiosité sur la vêture, des pieds à la tête, c’est notre choix, notre seconde peau, notre allure, notre image extérieure… soignée… négligée… apprêtée… elle est un marqueur social intéressant.
Mon regard acéré m’a permis de détecter dans les rues de Paris en regardant les pieds des filles, ce n’est pas interdit par les nouvelles bonnes mœurs, que beaucoup d’entre elles, jeunes et jolies, se trimbalaient avec d’énormes baskets affreuses.
Qu’est-ce donc me suis-je dis dans ma petite Ford d’intérieur ?
J’ai fouiné sur la Toile et j’ai trouvé une référence : Le Journal des Femmes
« Le phénomène des sneakers "dad shoes", doucement débuté à l'automne dernier chez les influenceurs, prend de l'ampleur en 2018 et est sur tous les pieds cette rentrée. Mais comment adopter cette tendance si particulière ? Découvrez des silhouettes inspirantes qui vous donneront quelques idées.
Lancée en 2017 par les créateurs trendy et griffes de luxe (comme Raf Simons avec ses Ozweego en collaboration avec adidas, Balenciaga avec ses fameuses triple S difformes et Louis Vuitton avec ses Archilight archi mastoc), les dad shoes n'ont pourtant rien d'un produit novateur et encore moins haut de gamme et élitiste de base.
Ces baskets, la plus part du temps multicolores et reconnaissables à leur grosse semelle disproportionnée, sortent tout droit du placard à chaussures de nos pères.
La suite ICI
Nous sommes samedi je ne vais pas vous infliger une longue glose à propos de la mode et des tendances (je suis voisin du plus important bureau de tendance) mais tout simplement poser sous vos yeux une image et m’interroger : 720 euros pour ces écrases-merdes Valentino ?
La citation en titre est de Coco Chanel.
Je n’ai aucune sympathie pour mademoiselle Chanel mais c’était une vraie créatrice, elle.
Le passé trouble d'une créatrice
"Dans le lit de l'ennemi. Coco Chanel sous l'Occupation", de Hal Vaughan, Albin Michel, 374 pages, 20,90 €.