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11 octobre 2018 4 11 /10 /octobre /2018 06:00
Des restaurateurs bordelais pratiquent le Bordeaux-bashing : moi ça ne m’étonne pas…

Alors que tout le cheptel journalistique fait le pied de grue en attendant Godot… dans la cité d’Alain Juppé Le directeur de l'office de tourisme de Bordeaux, Nicolas Martin, signe un manifeste pour dénoncer les restaurateurs bordelais qui ne servent aucun vin local à leur carte...

 

L'office de tourisme dénonce une tendance de plus en plus forte de la part de restaurateurs bordelais qui évitent soigneusement les vins du cru. Il y aurait en effet à Bordeaux « entre 10 et 20 % » de restaurants qui ne servent absolument aucun vin local.

 

L'interprofession partage cette indignation, et estime que les restaurateurs devraient proposer au moins 50% de Bordeaux.

 

Nicolas Lascombes, qui exploite huit établissements en Gironde, défend aussi le vin local, mais demande à ce que tout le monde fasse des efforts pour sauvegarder le patrimoine bordelais.

 

Des quotas, des quotas, dans la capitale d’un vignoble qui exporte le plus de vin.

 

C’est ridicule et stupide.

 

« Ce qui agace par-dessus tout le directeur de l’office de tourisme, c’est que « ces établissements se gargarisent de concocter une cuisine élaborée à partir de produits locaux et de saison, et curieusement ne proposent pas de vin local, trouvant plus "branché" sans doute de servir des vins d’Australie, d’Argentine ou du Languedoc ». Il précise qu’il ne « demande pas aux restaurateurs de ne servir que du bordeaux ». Mais, « quand on est à Bordeaux, on se doit de proposer un minimum de vin local. Pourquoi faire venir du vin de Nouvelle-Zélande en avion, alors qu’on en produit ici ? Il y a des enjeux écologiques et économiques derrière cette démarche. »

 

« Un avis largement partagé par le CIVB. « Chaque restaurant a sa stratégie, concède Christophe Chateau, mais s’interdire de faire du vin local dans la plus grande région viticole au monde, il faut que l’on m’explique quel est l’intérêt ? » Il considère qu’un restaurateur bordelais devrait proposer « au minimum 50 % de Bordeaux. »

 

À une époque pas si lointaine, lorsque j’allais à Bordeaux, les restaurants ne proposaient que du Bordeaux, si aujourd’hui le vent a tourné c’est que la clientèle, y compris locale, n’y trouve pas son compte. Le désamour, que les grands chefs baptisent : Bordeaux bashing, est une remise en cause du produit lui-même, une distorsion qui ne date pas d’aujourd’hui entre les vins dit prestigieux, inabordables, et les vins plus communs qui ne sont plus au goût du jour.

 

Pendant trop longtemps les dirigeants interprofessionnels bordelais ont eu un comportement, sûr d’eux et dominateur, qui ne prédispose guère ni à l’anticipation des tendances, ni à des remises en cause. Ils le paient cash et l’initiative d’un manifeste de ce type prend des allures de sauve-qui-peut.

 

Le grand bouzin qu’est le CIVB, qui possède des moyens financiers non négligeables, en dehors de pondre des plans avec des noms affriolants : Bordeaux Demain, Bordeaux, ambitions 2025, n’a pas produit, pour ne pas fâcher ses mandants, des réflexions et des propositions qui secouent le confort de cette appellation connue dans le monde entier.

 

Le client a toujours raison, ou presque, même si l’on estime que ce ne sont pas les bonnes, alors plutôt que de geindre, de réclamer des quotas aux restaurateurs du cru, les technocrates privés ou publics feraient mieux de s’intéresser aux mouvements de fond de la consommation du vin dans notre vieux pays et dans le monde.

 

Bien évidemment, les grands critiques, et les moins grands, ou présumés tels, vont m’objecter qu’il existe d’excellents Bordeaux à des prix raisonnables. Je n’en disconviens pas mais la question n’est pas là. Ne leur en déplaise, pour la plupart leur pouvoir d’influence sur les consommateurs, hormis les grands amateurs, est très faible. La nouvelle génération de buveurs glane ses informations sur la Toile, et, même si c’est regrettable, Bordeaux dans le domaine de la communication n’a pas brillé pour se donner une image plus sympathique, moins hautaine.

 

CONSOMMATION Le directeur de l'office de tourisme de Bordeaux, Nicolas Martin, signe un manifeste pour dénoncer les restaurateurs bordelais qui ne servent aucun vin local à leur carte... ICI

 

Mickaël Bosredon

Publié le 08/10/18

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10 octobre 2018 3 10 /10 /octobre /2018 06:00
Photo Food&Sens,

Photo Food&Sens,

Si, à Dieu ne plaise, notre Emmanuel et notre Philippe bien aimés m’eussent confié le maroquin des vaches, cochons, couvées… sis au 78 rue de Varenne, hôtel de Villeroy… mon premier arrêté ministériel aurait eu pour objet la défense de l’honneur du porc, outragé, martyrisé, brisé… stupidement assimilé à nos errements sexuels.

 

Dans les attendus de ce texte révolutionnaire j’aurais cité :

 

  • « Contrairement à sa légende impure, le porc est une merveille de netteté, de charme et de complétude. Sade, en prison, a envie d'en manger, il écrit donc à sa femme en l'appelant « porc frais de mes pensées ». Mozart était très amateur de « carbonade », et c'est peutêtre l'une d'elles qui l'a empoisonné à Vienne. Claudel, enfin, dans son apologie Le Porc, n'oublie pas de rappeler que le sang de porc « sert à fixer l'or ».

 

Le dictionnaire nous dit que « porc », appliqué à un être humain, veut dire « homme sale, débauché, glouton ». Quelle erreur ! La viande de porc est la variété et la délicatesse mêmes. Voilà un animal alchimiste qui transforme toute ordure en or. Le comportement pig est un ratage de ce processus d'une finesse extrême. J'ai peu à peu abandonné le bœuf pour le porc, en ne gardant, comme viandes, que la tête et le ris de veau. D'une certaine façon, j'allais vers la Chine qui, comme on sait, a son Année du Cochon. »

 

Éloge du porc Philippe Sollers ICI  

 

  • Ha ! Les porcs ce sont vraiment des cochons…

 

« Des porcs grognent de joie dans un bain de fange, et sourient tout en reniflant dans leurs rêves. Ils rêvent d’un univers d’eaux grasses et de glandées,  de fouilles dans des gisements de truffes, des trayons cornemuses de maman-truie, de renâclements et reniflements consentants de dames gores en rut. Vautrés dans un bain de boue et de soleil ami des porcs, leurs queues frisent, ils batifolent et bavent et ronflent dans un béat sopor d’après-purin. »

 

Au bois lacté, de Dylan Thomas traduction de Jacques B Brunins.

 

  • Dans l’inventaire du patrimoine culinaire de la Corse, réalisé en 1996 par le CNAC cher à Jack Lang, les auteurs notaient : « La charcuterie corse représente pour la gastronomie corse une famille de produits à la fois renommés et difficiles à se procurer par le visiteur non averti. En effet, la charcuterie typique est la plupart du temps élaborée par des producteurs fermiers qui élèvent euxmêmes les porcs dont ils tirent leur matière première et qui commercialisent leur production en vente directe auprès de leur clientèle habituelle. »

 

  • « Le terme naturel, de la vie du porc n'est guère connu, pour une raison bien simple : parce qu'il n'est pas avantageux ni commode de garder ce turbulent animal jusqu'à sa fin naturelle. Pourtant, mon voisin, homme riche qui n'avait pas besoin de faire attention au moindre petit profit a gardé une truie demisang Bantam, aussi grosse que longue et dont la panse balayait le sol, jusqu'à l'âge de dix-sept ans : à ce moment elle montra quelques signes de vieillesse, chute des dents et baisse de fécondité. Pendant dix ans environ, cette mère prolifique donna deux portées par an d'environ dix porcelets chaque fois (et une fois plus de vingt, mais, comme c'était près du double du nombre des mamelles, il en mourut beaucoup)... D'après un calcul prudent, elle était mère de 300 cochons, extraordinaire fécondité chez un si gros quadrupède. Elle fut tuée au printemps 1775. » 

Gilbert WHITE Natural history of Selborne.

 

  • Une célèbre charcuterie veut sauver un porc en voie de disparition ICI 

 

Par   Journaliste Figaro Le figaro.fr  AFP agence   Publié le 07/10/2018 à 12:11

 

Le Mangalitza, une race ancienne, mi-cochon, mi-sanglier.

 

Né en Hongrie à l'aube du XIXe siècle, ce porc à poil dru a failli disparaître après la Seconde guerre mondiale car il était trop peu prolifique et sa croissance était trop lente: il faut en effet 18 mois pour obtenir une carcasse de 80 à 100 kilos, contre cinq mois pour un porc industriel, souligne Bruno Bluntzer, dirigeant de la Maison Sibilia. Michel Guidet en achète deux à titre d'essai en 2008, puis d'autres, qui aujourd'hui ont fait des petits. En liberté, été comme hiver, dans l'enclos jouxtant sa maison, quelque 80 Mangalitza aux soies blondes, rousses ou hirondelle (noires sur le corps, blanches sur le ventre) dévorent goulument maïs, châtaignes et autres fruits éparpillés au sol, tandis que d'autres grattent la terre avec leur groin en grognant.

 

«Ce cochon, je l'apparente au boeuf (japonais) wagyu avec sa chair persillée, qui va suinter, mais c'est du bon gras»

Bruno Bluntzer, dirigeant de la Maison Sibilia.

L'ARDÈCHE A DÉSORMAIS SA « PATA NEGRA », LE COCHON MANGALICA, LA ROLLS DU JAMBON ICI
# Sauve ton porc Mangalitza pour l’amour du bon gras… Sade, en prison, a envie d'en manger, il écrit donc à sa femme en l'appelant « porc frais de mes pensées »

Il a la queue en tire-bouchon mais il est poilu, est-ce un mouton ? ICI

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9 octobre 2018 2 09 /10 /octobre /2018 06:00
 TIEPOLO - CHEMIN DE CROIX (1737-1738), SANT'ALVISE, VENISE

TIEPOLO - CHEMIN DE CROIX (1737-1738), SANT'ALVISE, VENISE

Première station : le gros foutage de gueule à la sauce start-up !

 

Cette start-up veut faire du vin sans alcool un juteux business

 

Le Petit Béret a mis au point des technologies qui lui permettent de fabriquer un vin qui n'a jamais contenu d'alcool. Une première qui lui ouvre les portes des très attrayants marchés moyen-orientaux.

 

Pour commencer, qu'est-ce que c'est que le vin sans alcool? Non, ce n'est pas du jus de raisin, mais bien un vin, qui suit plus ou moins les étapes de fabrication traditionnelles de son équivalent éthylique, et dans lequel aucun sucre n'est ajouté. Il est donc censé avoir le goût du vin, tout en étant consommable par ceux qui ne boivent pas d'alcool. Un marché jusque-là tenu par des vignerons australiens et américains, mais sur lequel les fabricants de spiritueux français sont de plus en plus nombreux à se lancer.

 

La suite ICI

 

Deuxième station : LE CONCEPT ALCOFF par Michaël Paetzold le chouchou de Bettane&Desseauve

 

DÉSALCOOLISATION DES VINS

 

LES PREMIERS TRAVAUX QUI ONT NOURRI NOTRE CONCEPT ALCOFF ONT ÉTÉ EFFECTUÉS EN 2004. A CETTE PÉRIODE, NOUS AVONS TRAVAILLÉ SUR 3 SUJETS BIEN DISTINCTS OÙ LA CONCENTRATION EN ALCOOL ÉTAIT LE PARAMÈTRE-CLÉ :

 

- l'effet masqueur ou exhausteur de goût de l'alcool dans les vins. Lors de ses essais, nous avons pris conscience de l'effet "masqueur" de l'alcool dans les vins alors que ces mêmes vins n'étaient pas considérés comme alcooleux. Les gammes de désalcoolisation que nous avons réalisé à l'époque à 0.1 % nous ont prouvé l'importance de l'ajustement de ce paramètre. Le simple fait de diminuer de quelques dixièmes l'alcool dans ces vins avait un impact sur sa présentation et plus généralement sur sa capacité à exprimer le fruit. Et c'est aussi lorsque l'on passe en dessous d'une valeur seuil que l'on comprend l'effet exhausteur de l'alcool puisque le vin, cette fois-ci, se présente moins bien. Les seuils étant évidemment différents d'un vin à l'autre.

 

- la création d'une nouvelle boisson à 6 % d'alcool : le Lir. C'était une boisson produite par un procédé de désalcoolisation permettant de ramener un vin à 6 % d'alcool et en suite équilibré organoleptiquement par d'autres procédés. L'ensemble des procédés composent ainsi la lirisation.

 

- la production d'un vin totalement désalcoolisé inférieur à 0,5 % d'alcool.

 

La suite ICI 

 

Troisième station : le 29 septembre 2008

 

Les eunuques, les castrats et le « vin » désalcoolisé...

 

Désalcooliser totalement un vin pour moi c’est le castrer, le châtrer, l’émasculer. La castration est une privation. En effet, ainsi mâles ou femelles, par ablation, se voient privés de la faculté de se reproduire. Très tôt, en cette Vendée où le sexe était péché, grâce à mon pépé Louis, grand éleveur de beaux bœufs charollais, j’étais très expert en ce domaine : castration, copulation et vêlage, alors que bien évidemment la moindre allusion à notre sexualité m’aurait valu une quasi-excommunication. Mais, en ce temps-là, j’étais bien loin de me douter que ce qui transformait les bouillants taurillons en paisibles bœufs, se pratiquait en Chine pour les eunuques « gardien de harem » (70 000 sous la dynastie Ming, ils n’étaient plus que 412 lorsque la fonction sera supprimée en 1912 cf. Le dernier empereur le film de Bertolucci) et pour les castrats jusqu’au XIXe siècle dans l’Italie « reine de l’Opéra » toute proche. Je dois avouer que ça aurait pu transformer mes rêves en cauchemars dans la mesure où la nature m’avait doté d’une superbe voix de soprano que j’ai perdu, bien sûr, lors de ma puberté.

 

La suite ICI 

 

Quatrième station : Additifs, pesticides... Le vin que vous buvez ne contient pas que du raisin : découvrez le résultat de nos analyses

 

Jusqu'à quinze résidus de pesticides différents ont été retrouvés dans certaines bouteilles de bordeaux, selon les conclusions d'un laboratoire que nous avons mandaté.

Publié le 08/10/2018 | 07:02

 

Les grilles d'un ancien château, des vignes à perte de vue, une barrique en chêne... Lorsque vous achetez une bouteille de bordeaux, l'étiquette vous plonge dans le monde merveilleux du terroir viticole. Mais que vous dit-elle de la composition du vin que vous allez boire ? Pas grand-chose. A part le taux d'alcool et une vague indication concernant la présence de sulfites, vous n'aurez pas la possibilité, en la lisant, de connaître la liste complète des ingrédients ni les valeurs nutritionnelles du vin. Pourtant, ce doux nectar, à consommer avec modération, ne contient pas seulement du raisin... loin de là.

 

Pour en savoir plus, nous avons fait analyser dix bouteilles de vin, en choisissant une même zone géographique – elles sont toutes produites dans un rayon de 50 km autour de Bordeaux – et une même année de production, 2016. Dans notre panier : du blanc, du rouge. Du conventionnel, du bio et du "vin naturel", une démarche informelle qui a pour but de se passer au maximum de pesticides de synthèse et d'additifs. L'addition, elle, est comprise entre 4 et 17 euros par bouteille. Quelques jours après nos emplettes, le laboratoire Dubernet, spécialisé dans l'œnologie et situé dans l'Aude, nous a envoyé les résultats des analyses. Voici ce que nous avons découvert.

 

La suite ICI  

 

Cinquième station : vos réactions

 

 

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8 octobre 2018 1 08 /10 /octobre /2018 06:00
Monsieur le Pt de la République et son 1er Ministre si vous cherchez un Ministre de l’Agriculture qui a de la bouteille j’en connais un à qui ça irait comme 1 gant de peau de Millau

Remontant du terrain comme le disent vos élus, un vieux terrain de vignes où l’on fait encore de la politique à l’ancienne, prononcez « paulitique » qu’entends-je ?

 

Que le remaniement ministériel allait se faire en profondeur, des têtes vont tomber, un petit jeu de chaises musicales va se mettre en place, bref d’un côté ceux qui ont très envie de couper leur téléphone pour ne pas apprendre la mauvaise nouvelle, de l’autre ceux qui guettent la moindre sonnerie pour entendre la bonne nouvelle.

 

Si y’a un gars qui connaît le 78 rue de Varenne, sans me vanter, c’est bien moi. Aussi bien son administration que la cotriade des représentants professionnels dont certains que j’ai connu de mon temps et qui sont encore là. Ça conserve la terre, le terroir.

 

Je me suis donc dit, bon citoyen, je vais envoyer via la Toile une petite bafouille à Emmanuel et à son 1er Ministre pour leur suggérer un gars à qui ça irait comme un gant, pas une mitaine, un gant de peau de Millau.

 

Faites comme le François de Jarnac, lorsqu’il a voulu exfiltrer Edith Cresson de la rue de Varenne, nommez quelqu’un qui ne pense pas comme vous, en l’occurrence c’était bien au-delà Mitterrand détestait et même méprisait Michel Rocard.

 

La bonne nouvelle c’est que le Michel s’en est excellemment tiré jusqu’au jour où il a tiré sa révérence nuitamment pour cause de proportionnelle intégrale.

 

Le Tonton a récidivé avec la « France Unie » en nommant Rocard à Matignon.

 

L’horreur, en dépit des bâtons dans les roues de la vieille garde Mitterrandienne, le Rocard ne s’en tirait pas si mal jusqu’au jour il fut viré sans préavis pour laisser sa place à Edith Cresson.

 

Dans votre première fournée ministérielle vous vous êtes plantés en plaçant rue de Varenne un vieux cheval de retour du PS, de Martine Aubry à Emmanuel Macron faut le faire.

 

Donner des médailles aux fidèles, aux soutiens de la première heure, je ne suis pas contre, mais leur confier des maroquins importants c’est une faute politique surtout lorsque l’on proclame que l’ancien monde est derrière vous.

 

Alors qui ?

 

Dévoiler ici son patronyme et son prénom serait le griller, je vais donc me contenter de vous indiquer quelques traits importants du personnage :

 

  • Comme il est retraité, un retraité aisé, il refusera d’être payé pour la fonction.

 

  • Il refusera aussi le chauffeur et la voiture de fonction car il préfère faire du vélo.

 

  • Il aura un cabinet réduit à 2 ou 3 personnes car il travaillera en direct avec ses directeurs d’administration centrale.

 

  • Il continuera de faire ses courses et la cuisine.

 

  • Il servira des vins nature à la table du Ministre

 

  • Il déjeunera tous les mercredis au bar de Giovanni Passerini.

 

  • Il rentrera coucher chez lui.

 

  • Il continuera d’aller passer ses vacances en Corse.

 

  • Y’a de forte chance qu’il refuse de porter une cravate.

 

  • Il a mis une très mauvaise note à la loi Alimentation.

 

  • Il a quelques idées sur la méthode à utiliser pour faire prendre au secteur le grand virage dont il a besoin.

 

  • Il a un très grave défaut il est encore rocardien. (lire Rocard et son cabinet fabuleux… « J’ai bénéficié, dans un cadre de carrière, de quelques-unes des meilleures cervelles du monde agricole français et disponibles à ce moment-là. Je tiens à citer ICI … » 

 

Voilà c’est dit je ne vous garantis pas qu’il soit intéressé, je ne l’ai pas consulté.

 

Si vous le contactez ne dites surtout pas que c’est moi qui vous ai soufflé son nom il serait très fâché.

 

Bien à vous, inutile de me remercier, recevez mes salutations citoyennes.

 

J.B.

 

PS. Je signale au citoyen Pax que mes chroniques vont devenir des biens rares… très rares...

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7 octobre 2018 7 07 /10 /octobre /2018 07:00
Photo tirée d'un article de RTL

Photo tirée d'un article de RTL

« Suzanne revint à Montréal pour récupérer les enfants et partir s’installer à Roussillon, dans le Vaucluse. Leonard allait devoir négocier s’il voulait les voir. Et c’était le cas. Tous ses amis disent qu’en dépit des doutes qu’il avait pu avoir au départ, il prenait son rôle de père au sérieux et était très affecté par la séparation […] Leonard avait besoin de temps pour organiser sa nouvelle vie de famille, qui nécessitait de longs voyages transatlantiques. »

 

« Les quatre années suivantes sont soustraites à la vue du public (ndlr. 80-84). Si on avait cherché Leonard, on aurait pu le trouver au monastère du mont Baldy, à Montréal, à Hydra, ou bien en France, dans une caravane au bout du chemin menant à la maison où Suzanne et les enfants vivaient. Leonard allait souvent en France. »

 

« La maison de Bonnieux que Suzanne avait trouvée et que Leonard avait payée était une ferme du XVIIe siècle ayant appartenu à des moines. La campagne environnante était truffée de vieilles églises. Suzanne y emmenait parfois les enfants. »

 

Dans Leonard Cohen par lui-même De Jean-Dominique BRIERRE, Jacques VASSAL

 

« … Cohen viendra régulièrement rendre visite aux enfants mais leur mère lui interdira l’entrée. Ce qui laisse à Adam un souvenir pathétique : « L’une des principales professions de mon père est de deviner ce dont quelqu’un a besoin et de le lui donner avant qu’il le demande. Il est resté dans la vie de ses enfants en dépit d’obstacles incroyables. Il y a eu une période, quand nous habitions dans le sud de la France, où mon père n’était pas admis dans la propriété. Alors il a acheté une caravane et il a habité au bout de notre chemin. En dépit des distances que ma mère plaçait devant lui, il a toujours été présent avec de l’instruction et de l’humour. Pour beaucoup, il était lugubre à cause de sa poésie, mais pour nous, c’était le type le plus désopilant […] Je me sens aimé. Je l’ai toujours senti attentif à moi. J’avais entre cinq et huit ans quand il habitait dans cette caravane. Il était garé en plein sur un embranchement entre la voie publique et le chemin privé. C’est dur pour un môme, quand on comprend que, financièrement, on a un père qui occupe toute la scène, et qui habite dans une caravane au bout d’un chemin de terre. »

 

PS : La Suzanne n’est pas celle qui a inspiré la chanson. Les deux enfants sont Adam et Lorca, une fille dont le prénom a été choisi par Leonard en hommage à Garcia Lorca.

 

 

Pour finir sur une note plus légère :

 

« Leonard avait également des doutes sur The Partisan, qu’il avait apprise au camp de vacances Sunshine. Johnston raconte : « Il me l’a chantée, c’était très bien mais il n’en était pas content. Il faisait les cent pas, disant que ce serait génial d’avoir un chœur de voix françaises. « Bon, on se voit dans quelques jours », ai-je dit. « On n’enregistre pas ? » s’est-il étonné. « Pas tout de suite. » Le lendemain, je suis allé à Paris, j’ai trouvé un accordéoniste et trois chanteuses. J’ai mixé les voix avec l’enregistrement de Leonard. Quand je suis revenu, je lui ai passé la bande. « C’est excellent, on dirait vraiment des voix françaises. » J’ai dit : « C’est normal, elles sont françaises. » Johnston se met à rire : « ll était vraiment fâché que je ne l’ai pas emmené à Paris. »

 

Source : I'M Your Man La vie de Leonard Cohen

 

La Complainte du partisan est une chanson écrite à Londres en 1943 par Emmanuel d'Astier de La Vigerie pour le texte et Anna Marly pour la musique. Cette chanson est diffusée pour la première fois sur les ondes de la BBC à destination de la France occupée et un des disques est même détruit par la DCA allemande lors d'un parachutage de résistants. Elle devient une chanson populaire dans les années 1950.

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7 octobre 2018 7 07 /10 /octobre /2018 06:00
Lorsque Pierre Larousse donnait sa définition de la p… dans son Grand Dictionnaire universel du XIXe siècle (1874)

LAROUSSE PIERRE dans  ICI 

(1817-1875)

 

« D'abord instituteur, puis directeur de l'école primaire supérieure de Toucy (Yonne) où il est né, Pierre Larousse vient en 1840 à Paris dans le but d'approfondir ses connaissances en pédagogie et en lexicologie. En 1852, il crée avec Augustin Boyer (1821-1896) une maison d'édition, la Librairie Larousse et Boyer, qui publie une collection de manuels pédagogiques conçus en grande partie par Larousse lui-même et qui visent à améliorer l'enseignement de la grammaire (Traité complet d'analyse et de synthèse logique, 1852 ; Grammaire complète syntaxique et littéraire, 1868, etc.). Il crée également deux périodiques, L'École normale (1858-1865) et L'Émulation (1862-1864). Sa passion de la lexicologie l'amène en 1856 à publier un Nouveau Dictionnaire de la langue française, qui deviendra plus tard le Petit Larousse. Dans cet ouvrage qui se veut facilement consultable, l'association de notices à caractère lexicologique et encyclopédique prépare ce qui sera son grand œuvre : le Grand Dictionnaire universel du XIXe siècle, qui va s'efforcer de présenter de manière organique les connaissances de son temps. L'ouvrage paraît entre 1864 et 1876, sous forme de fascicules à 1 franc, et connaît un énorme succès. Malgré l'épuisement et la maladie, Pierre Larousse va mener à bien son grandiose projet, où l'ampleur des domaines abordés va de pair avec une grande liberté de ton ainsi qu'un constant souci de didactisme et d'humanisme, très en phase avec les conceptions de l'école laïque de Jules Ferry. Dans sa composition, ses choix et son écriture (Pierre Larousse est aussi l'auteur de nombreux articles, notamment dans le domaine littéraire), le Grand Dictionnaire universel constitue un document indispensable pour qui veut approcher l'histoire culturelle du milieu du XIXe siècle. »

 

« Démocrate et républicain engagé, admirateur d'Auguste Comte et de Pierre-Joseph Proudhon, Pierre Larousse fait de son Dictionnaire un outil de la vulgarisation républicaine et le fer de lance de la pensée éclairée de son siècle. »

 

« À vrai dire, les opinions de cet homme qui croyait au progrès et se voulait détaché des préjugés ne sont pas toujours exemptes d'un moralisme un peu étroit. Comme l'un de ses maîtres à penser, Proudhon, il lui arrive de se faire moraliste, et même moralisant, passablement puritain, partisan certes d'une morale laïque, mais plutôt traditionnelle. »

 

PÉDÉRASTIE

 

La pédérastie active laisse aussi des signes d’un autre genre, qui consistent dans la conformation de la verge. Les dimensions de cet organe, dit M. Tardieu *, chez les individus qui se livrent à la sodomie, sont ou très-grêles pou très volumineuses ; la gracilité est la règle très générale, la grosseur la très rare exception, mais, dans tous les cas, les dimensions en sont excessives. La forme quand la verge est petite, rappelle absolument celle du même organe chez le chien. Elle est large à la base et va en s’amincissant jusqu’à l’extrémité, où elle est très effilée. Lorsque le pénis est très volumineux, il ne diminue point graduellement de la base au sommet ; c’est l’extrémité du gland qui est effilée, allongée, démesurément, et, en outre, la verge est tordue sur elle-même dans le sens de la longueur, de sorte que le méat urinaire, au lieu de se trouver dans le sens vertical, se dirige obliquement à droite ou à gauche. Ces déformations proviennent évidemment, dans le premier cas,  de la forme infundibulliforme de l’anus, sur laquelle la verge se moule en quelque sorte, et, dans le second cas, la torsion est produite par la résistance du sphincter anal, que la verge, trop volumineuse, ne peut traverser que par un mouvement de vis ou de tire-bouchon. »

 

  • Cette dernière information justifie cette chronique sur un site dédié au vin.

 

  • Que c’est beau la science !

 

  • Le diable se niche dans les détails « Der Teufel steckt im Detail » Friedrich Nietzsche

 

 

*Ambroise Tardieu, professeur de médecine légale à la faculté de Paris. L’éminent professeur divise son travail en trois parties distinctes : la première porte sur les outrages publics à la pudeur, et ne contient que quelques indications très-sommaires ; la seconde a pour objet le viol et les attentats à la pudeur ; dans la troisième, il s’occupe de la pédérastie et de la sodomie.

Pierre Larousse

 

Grand dictionnaire universel du XIXe siècle - As-At

Administration du grand dictionnaire universel, 1866 (1, part. 3, p. 890-891)

ICI 

 

Étude médico-légale sur les attentats aux mœurs est un monument de l’homophobie médicale : Tardieu y fait de l’homosexuel un véritable monstre, créant ainsi une tératologie qui sera ensuite enseignée dans les facultés de médecine pendant un siècle.

 

« Les contradictions abondent sous sa plume : le souci de scientificité clinique s’accompagne à chaque page de la rhétorique de la dépravation ; la thèse de l’innéité de la pédérastie va de pair avec celle du vice, c’est-à-dire du choix immoral. Tardieu illustre combien la médecine comportementale du XIXe siècle, supposément positiviste, pouvait être tributaire du préjugé, notamment religieux. »

 

ICI 

 

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6 octobre 2018 6 06 /10 /octobre /2018 07:00
Le mystère du message de mon répondeur : « Je suis dans mes vignes… »
  • T’as des vignes, toi ?

 

  • Ben oui, je suis un propriétaire de vignes !

 

  • Où ça ?

 

  • Secret d’État, il ne faudrait pas que les limiers du fisc me repèrent…

 

  • Alors, c’est en Bourgogne ?

 

  • Calmos ce n’est pas écrit François Pinault sur mon front…

 

  • T’es chiant avec tes mystères !

 

  • C'est mon côté élevé par les curés mais ce n’est un mystère que pour ceux qui ne sont pas fidèles lecteurs de mon blog depuis ses origines.

 

  • Qu’est-ce-que tu es susceptible, tu écris tellement…

 

  • Si tu n’es pas capable d’écrire une ou deux chroniques par jour c’est que tu n’as pas réussi ta vie !

 

  • Je n’ai pas le temps…

 

  • Ha, le temps, le prendre, le gaspiller, l’user jusqu’à la corde, lâcher face de bouc et twitter, vivre quoi !

 

  • Moi je travaille !

 

  • Moi aussi camarade, disons que dans ma vie je me suis toujours occupé alors je continue sur la lancée.

 

  • Tes vignes sont en fermage ?

 

  • Disons qu’elles sont en amitié !

 

  • Beau geste je te le concède…

 

  • Rassures-toi elles me rapportent…

 

  • Quoi ?

 

  • De beaux flacons.

 

  • T’as fait du crowdfunding ?

 

  • C’était un temps où l’on s’en tenait aux vieilles recettes, le GFA…

 

  • Je crois que j’ai trouvé…

 

  • Alors boucle-là camarade ce matin je suis dans le train pour Lunel, via Nîmes, je vais à l’AG…

 

  • Dans tes vignes ?

 

  • Bien sûr, je vais voter les comptes en compagnie des copropriétaires, disons des porteurs de parts, puis manger et boire de bons coups…

 

  • Tu me raconteras ?

 

  • Voici le programme :

 

Ouverture en trompette, oui, oui en trompette, car ce GFA compte de nombreux talents, celui de Jean-François en l'occurrence.

 

Pour les agapes : Régis nous prépare une mouclade, Philippe et Sylvie un rougail de saucisse. Votre contribution est bienvenue pour l'avant (apéro) et l'après (dessert).  Nous serons une trentaine.

 

Climat : les soirées d'octobre n'étant pas celles de juin, prévoir une petite laine. Les météos croisées disent : nuageux à très nuageux, 20° selon l'une, 18° selon l'autre. En cas de pluie (ce serait moche, car depuis le temps qu'on l'attend), nous nous replierons dans la cuverie.

 

  • T’apportes quoi toi ?

 

  • Du Ganevat, naturiste un jour naturiste toujours…

 

 

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6 octobre 2018 6 06 /10 /octobre /2018 06:00
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6 octobre 2018 6 06 /10 /octobre /2018 06:00
Suis d’accord avec ce ramenard Michel-Édouard Leclerc : Stéphane Travers est 1 politicard de première, Nestlé&consorts des prédateurs, Christiane Lambert est sœur Thérésa… mais…

Le fils de l’Édouard de Landerneau a un grand clapoir, c’est d’ailleurs son boulot, il n’est à la tête d’aucun magasin Leclerc, il est depuis 2006 président de l’Association des centres distributeurs Leclerc.

 

Il communique le MEL, il fait le beau sur les plateaux, laissant aux adhérents le cambouis des magasins et à la centrale d’Achat : le GALEC le soin de plumer les perdreaux. ICI 

 

En 2005, il met en ligne le blog « De quoi je me M.E.L » ICI 

 

Tout n’est pas à jeter dans les propos du MEL, il faut trier, contrer son astucieuse dialectique, la démonter...

 

Stéphane Travert « est un politicard de première », a dénoncé Michel-Edouard Leclerc, PDG de E. Leclerc, ce mardi sur France info.

 

Lundi, le ministre de l’Agriculture estimait que Michel-Édouard Leclerc, prenait « les consommateurs en otage »

 

MEL qui s’oppose « en partie » à la nouvelle loi agriculture et alimentation s’est défendu :

 

« Qu’est-ce qu’il veut faire ? À côté de la loi sur l’agriculture, il veut que les distributeurs augmentent les prix des articles de grandes marques comme Vittel, Perrier, Nutella… Sous prétexte que ça va m’enrichir en tant que distributeur, ça va ruisseler sur les agriculteurs. Mais c’est du délire ! »

 

« Vous imaginez le conseil d’administration d’Intermarché ou de Carrefour dire à ses salariés et à ses actionnaires 'non, ce n’est pas pour vous, c’est pour les agriculteurs français' ».

 

Stéphane Travert a assuré que l’objectif de cette loi, qui doit être votée définitivement ce mardi à l’Assemblée nationale, était avant tout d’agir sur « les marges des distributeurs ». « Nous demandons que les distributeurs puissent diminuer leurs marges sur les produits agricoles, tout simplement pour mieux rémunérer » les agriculteurs, a précisé le ministre de l’Agriculture, en exhortant aussi les acheteurs à sortir de « la logique déflationniste » lors des prochaines négociations commerciales entre les acteurs.

 

Vaste débat que celui sur le niveau des marges des distributeurs :

 

Observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires

Rapport 2017 de l'Observatoire de la formation des prix et des marges ...

ICI 

 

La fonction d’un observatoire c’est d’observer, de cette observation les pouvoirs publics n’ont jamais pu ou voulu tirer des moyens d’action, et la nouvelle loi ne change rien. La commission de la concurrence veille à ce que toute action concertée soit sanctionnée et les agriculteurs passent sous cette toise. Tout le reste n’est que discours de comices agricoles. J’ai toujours défendu que les grandes interprofessions agricoles pour les produits « minerais » devaient pouvoir fixer un prix minimal d’achat. Ça ne plaît pas à la Commission Européenne mais le système a bien fonctionné sans qu’il ait des effets inflationnistes.

 

Suis d’accord avec MEL :   Stéphane Travert est un « politicard de première  »

 

Deuxième saillie de MEL cette semaine toujours sur France-Info :

 

Loi alimentation : "La p'tite dame [Christiane Lambert (FNSEA)] se fait passer pour la mère Theresa des pauvres de l'agriculture et qui est co-responsable de la politique agricole, il faut qu'elle voit comment on re-répartit les subventions" affirme Michel Edouard Leclerc

 

Christiane Lambert rétorque que « les « alliances locales » du groupement Leclerc, c’est un cache-misère. C’est lilliputien, même pas 10 % de ses achats à l’agriculture française.» Quant à la hausse du seuil de revente à perte, « oui, elle obligera Leclerc à cesser de vendre le Nutella à prix coûtant alors qu’il prend 40 % de marge sur des pommes Royal gala. Michel-Edouard Leclerc devrait vraiment se demander s’il veut continuer à détruire l’agriculture française.»

 

Là encore, hormis la p'tite dame, je suis d’accord avec MEL : Christiane Lambert joue à bon compte les sœurs Thérésa, son syndicat a cogéré la PAC avec les pouvoirs publics, pour le plus grand bénéfice des grandes cultures, touche pas à mes aides directes, j’en ai été le témoin, elle a fait le lit, avec les grands groupes coopératifs, d’une économie où le pouvoir des agriculteurs compte pour du beurre.

 

En revanche, le MEL amuse la galerie, comme ses frères ennemis de la FCD,  avec ses alliances locales, c’est l’arbre qui cache la forêt. Dans le secret des soi-disant « négociations commerciales annuelles » dans sa centrale d’achat, comme les autres de la GD, c’est tu signes en bas de la page ou tu prends la porte.

 

Du côté du vin, pour le vin à deux balles, c’est idem, sauf que le rayon vins les gars de la GD ils n’en ont rien à péter, ce qui les intéressent ce sont les foires aux vins, où certains bons amis des petits cavistes vont faire des ménages, faut bien vivre mon bon monsieur et prendre le blé là où il est…

 

Si l’on veut vraiment que les agriculteurs vivent il faut leur redonner les moyens de prendre leur destin en main et, croyez-moi, si c’était simple ça se saurait. Ça commence du côté des consommateurs par un changement radical de leurs méthodes d’achat, le contenu des caddies de la fameuse classe moyenne déborde de confortables marges de produits prêt à l’emploi. C’est le ticket de caisse qui est le marqueur du pouvoir d’achat.

 

Les fameuses assises de l’Alimentation étaient structurellement condamnées à accoucher d’une souris. Les intentions affichées étaient bonnes mais il n’y avait pas de pilote dans l’avion mais c’est normal il n’y a pas de cabine de pilotage.

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5 octobre 2018 5 05 /10 /octobre /2018 10:32
photo empruntée à Marc Vanhellemont

photo empruntée à Marc Vanhellemont

Mes œuvres sont méconnues : je suis l’accoucheur de l’IDAC, interprofession des Appellations Cidricoles, je n’ai jamais aimé ce nom mais mes électeurs en ont décidé ainsi. J’enterrais par la même occasion le vieux Bureau National Interprofessionnel du Calvados et je succédais à un monument national, armoire normande : Jean Pinchon, à côté duquel Éric Boschman aurait fait figure d’un petit poussin.  

 

Bref, chaque semaine je prenais le turbo-train partant de la gare Saint-Lazare, toujours en retard, brinqueballant, pour Caen où mon directeur venait me chercher. Cette jeune interprofession était normando-bretonne, c’est l’une des raisons pour lesquelles les professionnels m’avaient sollicité. Le p’tète bien oui, p’tète bien que non des normands n’est pas une légende, les faire accoucher d’une décision relevait.

 

Après une période au cours des fameuses 30 glorieuses où le Calvados du petit matin, le Calva, coulait à flots, la pente des ventes étaient savonneuse. Fini le Festival du film américain de Deauville repris en mains, la honte, par les gens du Cognac.

 

Restait comme événement phare : le Calvados Nouvelle Vogue.

 

C'était encore très chic...

 

Et puis le 18 janvier 2006 j’écrivait :

 

Ne me dites pas...

 

Ne me dites pas : et pour moi ce sera un Calva... Même si c'est pour me faire plaisir, je n'aime pas ça car ça sonne la condescendance avec une petite pointe de mépris : du genre ça sent la bouse des vaches normandes et la rincette du pépé dans la tasse de café. Bien sûr je n'ai rien contre la rincette et le trou normand mais entre nous ce n'est pas avec de telles images qu'on se fait une petite place dans l'univers impitoyable des spiritueux. Alors dites-moi : et si prenions un Calvados !

 

Le Calvados j'en préside l'interprofession depuis 5 ans et si ce matin je consacre ma chronique à cette belle eau-de-vie d'appellation c'est que j'ai le sentiment du devoir accompli. La maison est en ordre et, grand bonheur, après de longs palabres, mes chers professionnels se sont mis d'accord pour que l'un d'entre eux se présente à ma succession. C'était mon souhait. Il a fallu du temps, mais comme aimait le dire un président de la République : il faut laisser le temps au temps...

 

Si je tiens tant à ce que l'on nomme par son nom le Calvados c'est parce que depuis qu'il a quitté le zinc des comptoirs il se cherche un second souffle et, même si ce n'est pas facile tous les jours, le produit a un bel avenir, surtout à l'exportation qui représente déjà la moitié des ventes. Alors permettez-moi amis du vin de vous conseillez de ne pas opposer alcool fort et vin, car ce sont les usages que l'on fait du produit qui peuvent conduire à l'addiction.

 

Voilà c’est dit et je passe la plume au vrai belge des 5 du Vin Marc Vanhellemont, dit Marco comme Verratti.

 

Pour vos cocktails, pensez Calvados…

 

L’essor du marché des cocktails, qui voit fleurir de nouveaux bartenders à chaque coin de rue, entraîne un engouement pour les alcools parfois bien supérieur à celui qu’on les amateurs pour le vin. Déjà, bartender a remplacé barman, je ne sais pas pourquoi, si quelqu’un sait, cela nous éclairera sur : pourquoi changer un anglicisme par un autre?

 

Les gins se comptent aujourd’hui par milliers, les rhums ne sont guère en reste, les vodkas, n’en parlons pas, de même que les tequilas et autres eau-de-vie, distillats et cie. Mais le positif de l’histoire, c’est la recherche de l’originalité. Quand on veut briller derrière son comptoir, il faut innover. Et comment innover ? En trouvant un cocktail avec un alcool moins usité par ses confrères.

 

La suite ICI 

 

C’est tout à la gloire du sieur Éric Boschman qui ne liche pas que de la glace…

 

Au fait de qui ce cocktail a-t-il le nom ?

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