L'histoire est narrée dans un bar par un cow-boy interprété par Sam Elliott. L'intrigue du film s'inspire de celle du roman noir Le Grand Sommeil, de Raymond Chandler The Big Sleep adapté au cinéma par Howard Hawks. Jeffrey Lebowski le héros du film The Big Lebowski, dit The Dude, contrairement à Marlowe (celui de Hawks autant que celui de Chandler), n'a aucun code moral : il se drogue, il est oisif, sans emploi et préfère le bowling à son «enquête». C’est l’anti-héros : ce qui l’intéresse c’est de se faire dédommager de la perte de son tapis. Il est confus, bafouilleur, se perdant dans des explications vaseuses, flanqué d’un ancien du Vietnam Walter Sobchak, son meilleur ami (interprété par l’énorme John Goodman) the Dude subit les évènements avec un fatalisme en or blanc massif.
Ma transition, pour répondre à la question-titre : Que boit le « Dude » dans The Big Lebowski ?, est cousue de fil blanc puisque la réponse est un White Russian, un Russe blanc dénommé aussi Caucasien (50% de vodka pour 20% de liqueur de café (la plupart du temps du Kahlua) et 30% de lait) Dans le film des frères Coen, le Dude carbure au Russe Blanc, c’est un rituel qui, dit-on, a contribué à la popularité de ce cocktail et a donné naissance à un jeu qui consiste à boire un Russe Blanc à chaque fois que le Dude s’en concocte un dans le film.
Si ça vous dit jouez-y, en adaptant la recette à votre terroir , comme l'ont fait les canadiens (White Canadian, avec du lait de chèvre à la place du lait de vache) par exemple le White Catalan* au lait d’ânesse, tout en visionnant mon film-culte où Julianne Moore, Steve Buscemi, David Huddleston, Philip Seymour Hoffman, Tara Reid et John Turturro, qui complètent la distribution, sont tout aussi déjantés que le Dude.
À consommer sans aucune modération.
* l'inventeur de cette adaptation serait un certain Michel au nom prédestiné mais les mauvaises langues catalanes on rebaptisé le cocktail le LDB (Lev Davidovitch Bronstein) à ne pas confondre avec le LSD...