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14 octobre 2014 2 14 /10 /octobre /2014 00:09

Le « sans » est très tendance dans le monde du vin comme dans celui de l’alimentation en général (sans sucre ajouté, sans OGM, sans colorants, sans conservateurs…)


drappier.jpg

 

Le sans soufre, traceur absolu des naturistes, tient bien sûr le pompon avec, à un degré moindre, le champagne non-dosé. Il est le cauchemar des critiques, des conservateurs, des gardiens du temple ; déchaîne les passions, les horions, dans un pays qui n’aime rien tant que s’écharper, dresser des barricades de théâtre, mener des batailles d’Hernani.


Moi je ris…


Oui je ris, car je suis un « italien » de Paris c’est-à-dire un français de bonne humeur, buveur link  et je fais un bras d’honneur aux pisses-vinaigre.

 

 

Je leur dis : c’est le buveur qui décide, le cochon de payant, pas vous ! De grâce, fichez-nous la paix ! Si ces vins sont si mauvais que craignez-vous d’eux ? Qu’ils pervertissent le monde des vins ? Feriez mieux d’aller fourrer votre nez dans le long fleuve des vins ordinaires qui se déversent à prix de misère dans la GD. Mais de ceux-là vous n’en avez rien à branler…

 

 

Ne me dites pas que je suis grossier, je me mets seulement pour un temps dans le ton de celui qui proclame « je préfère avoir mal à la tête, qu’avoir la chiasse… »

 

 

Comme je suis un VC qu’a plus d’un verre dans sa musette, je bois ce que je veux, sans ostracisme, sans à priori, sans idolâtrie, sans affiliation à une chapelle, et j’avoue avoir plus de plaisir à fréquenter les petites nouvelles buveuses qui rient plutôt que la compagnie des vieux ronchons.


 

Revenons au soufre, aux sulfures, aux solfatares, du côté de Napoli


italie-amalfi-naples-carriere-soufre.jpg

 

Giuseppe Cirino, doyen de la faculté de pharmacie de Naples, cinquantenaire, est un chercheur qui s’intéresse au rôle des solfatares dans la thérapie de l’impuissance masculine


 

Vaste programme !


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Le Pr Cirino est le spécialiste du mécanisme occlusif des veines qui irriguent les « petites cavernes » du pénis.


 

Notre chercheur avait lu « qu’en 1870, le médecin propriétaire de la Solfatare de Pouzzoles avait cherché à vendre à ses patients des bouteilles remplies d’air soufré, et que ces derniers s’en étaient trouvés satisfaits. »


 

Donc il décide avec son équipe d’étudier le phénomène des solfatares et comprend vite que les « enzymes logés dans les corps caverneux, sollicités par de fortes émanations de soufre, se transforment en cystéine vasodilatatrice, laquelle a un rôle déterminant dans l’érection. »


 

L’expérimentation en labo le confirme. Âmes sensibles attachez vos ceintures « en exposant à des solutions d’hydrogène sulfureux un pénis coupé au cours d’une intervention chirurgicale de changement de sexe, on obtient et une vasodilatation et une érection. »


 

Comme le professeur est de gauche, son médicament est surnommé le « Viagra Rouge » (il faut tout de même signaler que l’hydrogène sulfureux  change de couleur à l’air libre).


 

Découverte homologuée, les résultats publiés dans la revue américaine des Sciences PNAS en mars 2009, bénie par le Nobel américain Louis Ignarro qui en a vérifié l’applicabilité sur les rats.


 

Alors pourquoi ce Viagra Rouge, écologique et peu coûteux, reste-t-il dans les limbes ?


 

Marcelle Padovani dans son remarquable livre : les Napolitains, d’où je tire cette histoire, répond « parce que cette découverte a été faite à Naples ? »


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Reste pour ceux qui veulent activer leur virilité à faire comme les Napolitains qui « s’en vont volontiers aux champs Phlégréens link pour y  respirer les exhalaisons bénéfiques de soufre.


 

La preuve ultime que les italiens sont des français de bonne humeur, le professeur Cirino affirme avec humour que la confirmation de ses découvertes il l’a trouvée à Pouzzoles même : le gardien des solfatares à deux femmes et huit enfants…


 

Gamin je sniffais les sulfures des barriques de mon pépé Louis après qu’il les eu méchées !

 

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commentaires

P
<br /> Le mal français ; Voila l'origine du nom mystérieux ce ce quartier pittoresque de Strasbourg, La Petite France. Il habritait, jadis, un hopital ou étaient consigné les oldats revenant<br /> d'Italie et porteur du mal français.<br />
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A
<br /> Que pense le tenancier de ce blog de ce que j'écris ici :<br /> <br /> <br /> http://lefenetrou.blogspot.fr/2013/03/les-francais-les-plus-sales-des.html<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Merci<br />
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J
<br /> <br /> être propre oui mais l'excès d'hygiénisme non... se laver les mains oui... tout pasteuriser non... je ne fréquente pas la GD donc je ne tripote pas les fruits et puis il y a une caissière chez<br /> mon boucher enfin je paye presque toujours avec ma carte bleue car j'ai horreur de me trimballer avec de<br /> l'argent liquide... <br /> <br /> <br /> <br />
A
<br /> Merci pour cet article que je cite ici :<br /> <br /> <br /> http://lefenetrou.blogspot.com<br /> <br /> <br /> Le soufre de Pouzzoles est-il souverain pour le mal de Naples<br /> <br /> <br /> "Mal de Naples<br /> Nom qu'on donne en France à la grosse vérole, à cause que<br /> les Français l'apportèrent autrefois du siège de Naples. Les Italiens l'appellent au contraire le mal français "<br /> Antoine Furetière<br />
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D
<br /> Il faut faire une différence entre solution sulfureuse utilisée en vinif et soufre.<br /> <br /> <br /> le premier vient du pétrole et de l'acide d'aluminium pour séparer un soufre moléculaire + 5 grandes trituration dont la dernière avec de l'acide de plomb. Il est dans une construction<br /> différente que un soufre de l'ail par ex, encore différent d'un soufre végétal tel que l'achillée, et encore différent d'un soufre volcanique chargée d'arsenic.<br /> <br /> <br /> voir sur www.dynamis.tv la construction d'un so2 de synthèse (à faire peur, car en plus il est sous une construction métabolite).<br /> <br /> <br /> le soufre naturel que les membres de Dynamis utilise est épuré de tout déchet (goudron, calcique, arsenic) par centrifugeuse.<br /> <br /> <br /> Ce soufre, qui n'est surtout pas ajouté dans le vin (respiration du vin) ne combine pas dans le vin, il permet une grande conservation des vins. <br /> <br /> <br /> un vrai vin dit naturel, doit avoir peux de différence de résultat d'analyse entre le total et le libre. <br />
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J
<br /> <br /> Ma chronique, par bonheur, n'a rien de scientifique <br /> <br /> <br /> <br />

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