Officiellement, sur ce site, comme en atteste son acte d’état-civil link Vin&Cie l’espace de liberté est né le 30 mai 2005, très tôt, au basculement de la date où la voix de l’horloge parlante déclamait, sépulcrale, « au quatrième top il sera zéro heure... ». J’aime beaucoup cet espace temps et c’est pour cela que j’y poste mes chroniques : aux temps héroïques manuellement, aujourd’hui grâce aux options de publication de mon hébergeur over blog.
6 ans après, ma petite entreprise ne connaît pas la crise, elle vit sa vie au rythme des humeurs de son unique rédacteur.
2250 chroniques publiées
5730 commentaires
920 abonnés
730 000 visiteurs uniques
1 950 000 pages lues
Voilà pour les chiffres, mais ce ne sont pas eux qui me motivent, même si votre fidélité me réconforte, l’important pour moi ce sont les liens tissés au fil de ces années avec beaucoup d’entre vous. Pour preuve l’Amicale des Bons Vivants, l’ABV, objet virtuel qui n’a organisé qu’un seul vin d’honneur au dernier Vinexpo, continue d’engranger des adhésions. Certains ont claqué la porte estimant que je poussais parfois le bouchon trop loin. Ils ont été avantageusement remplacés par des vagues de petits nouveaux : alors qu’à l’origine mes lecteurs provenaient d’un noyau très milieu du vin maintenant la répartition est de 45% en provenance directe et 55% par des moteurs de recherche ou externe. La chalandise s’est élargie et telle était mon objectif : l’extension du domaine du Vin.
Pour autant Vin&Cie l’espace de liberté n’est qu’une minuscule chiure de mouche à peine visible sur l’immensité de la Toile, il faut savoir raison garder. Ma chance initiale c’est que, suite à mon rapport en 2001, que certains ont rebaptisé Rapport Berthomeau, Google me référence très bien : j’ai un côté GD irritant. Les blogueurs sont courtisés, hameçonnés, en l’absence de modèle économique la tentation est grande pour eux de céder aux sirènes et aux joueurs de fluteaux. Pour ma part je n’ai aucun mérite à m’en tenir à une position hors des sentiers battus : j’ai un job, je file vers la retraite et j’ai toujours eu un goût prononcé pour l’indépendance. Simplement, je me permets de dire à tous ceux qui nous bombardent de communiqués de presse à copier-coller que l’ennui naquit de l’uniformité. Si vous souhaitez, et c’est compréhensible, mettre en avant vos vins, ne nous demandez pas de mettre nos pas dans ceux de nos confrères papier si conformistes.
La maison Berthomeau produit beaucoup, trop sans doute, mais sa production étant virtuelle l’empreinte carbone reste modeste. La Toile présente le grand avantage – certains estiment que c’est un inconvénient mais ils n’ont qu’à être prudents sur ce qu’ils mettent en ligne – elle stocke tout et les chroniques germent ou renaissent au gré de l’actualité via les mots-clés. C’est fascinant de voir resurgir une chronique oubliée, de celle que vous aviez négligée alors qu’elle m’avait demandé beaucoup de sueur. Alors, je biche ! L’Internet est ce que l’on veut qu’il soit : ce n’est qu’un moyen de communication qui ne recèle en lui-même aucune perversion. Moi je le prends pour ce qu’il est : une large ouverture sur le Monde. Contrairement à ce que certains pensent je ne passe pas ma vie devant mon écran je travaille par séquences lorsque l’envie ou la nécessité me prennent. L’Internet, Facebook ne me fascinent pas, je m’en sers. Pour ceux qui ne les auraient pas lues ou qui souhaiteraient les relire voici 3 chroniques qui illustrent mon état d’esprit.
Urgence : défendons le seul chemin vicinal qui relie Embres&Castelmaure à New-York : l'Internet ! link
Réseaux sociaux : vous avez dit sociaux moi sur Facebook j’y retrouve la tyrannie du marché... link
« L’Internet pousse les murs » de l’espace public tout « en enlevant le plancher » les gate-keepers chargés de surveiller la frontière fulminent link
Sur la FORME, je n’ai pas de relecteur et comme j’écris beaucoup j’ai du mal à me relire, alors je n’ai aucune coquetterie d’auteur : tapez-moi sur les doigts pour les fautes d’orthographe ou de syntaxe, je corrige. Pour mon style, je m’amuse, je m’aventure aussi loin que possible du style qui m’était imposé dans mes notes à... froid, sec, impersonnel... alors l’ampoulé, l’emphase, l’imparfait du subjonctif, les phrases longues comme un jour sans pain, l’allusif, le codé... ça m’amuse beaucoup et tous les quolibets glissent sur moi comme l’eau sur les ailes d’un canard. Je n’en ai rien à péter. Enfin, pour mon exercice dominical dit « roman en ligne » c’est du même tonneau et ça n’a rien d’autobiographique je me contente de suivre le fil chronologique du temps que j’ai vécu (merci aux fidèles)
Du côté COMMENTAIRES merci à tous ceux qui animent cet espace indispensable à la vie d’un blog avec une mention spéciale à Léon, mémé Cad et tout récemment Daniel Chérel et bien sûr au fidèle Michel Smith. Comme disait la pub : à quoi ça sert que Berthomeau se décarcasse si vous ne lui transmettez pas, soit ce qui vous reste sur l’estomac ou tout autre forme de réactions... Le temps ça se prend. C’est un peu comme dire bonjour à ses voisins ou discuter avec ses collègues. Disons que ça aide à vivre...
Et pour demain : des projets avec des petits camarades (des deux sexes bien sûr), des rencontres, des voyages et une invitation à tous : « venez exercer vos talents de plume sur mon espace de liberté », la porte et les fenêtres sont grandes ouvertes...
À bientôt sur mes lignes et encore merci de votre fidélité et pour ceux que j’ai croisé votre amitié...
Jacques Berthomeau
La Trilogie de tout anniversaire (avec un bis et des photos recyclées pour cause de développement durable)