La PQR, la presse quotidienne régionale, face à l’uniformité et la fugacité de l’information dites générale, profitant de sa proximité joue, de plus en plus, sur les questions économiques locales, loin des marronniers habituels, la carte du contenu.
Et Dieu sait que sur l’approche de l’économie de la vigne et le vin nous vivons sur une masse de lieux communs, d’images d’Épinal, de faux-semblants, de comparaisons éculées et que la parole est le plus souvent donnée à une petite poignée de chantres, plus ou moins lyriques, du vin.
L’irruption des réseaux sociaux dans le paysage médiatique jusqu’ici bien contrôlé bouleverse de plus en plus la donne. La construction de l’image du vin change :
« L’influence c’est la qualité du contenu, ce n’est pas quelque chose qui s’achète mais se construit. »
C’est un mouvement de fond qui, comme tel, n’est encore peu perceptible à la surface car notre faculté d’anticipation est toujours aussi faible. En terme footballistique nous bétonnons, nous sommes les rois de la défense et, comme chacun sait, la meilleure défense c’est l’attaque.
J’arrête là mon bla-bla-bla pour vous donner à lire ce que Le Bien Public le quotidien de Dijon et de la Côte d'Or, donc de la Bourgogne vinicole, nous proposait dans son édition d’hier : l’interview de Jean-Yves Bizot, président du Groupement d’intérêt public « Pôle Bourgogne Vigne et Vin »
Les mauvais esprits vont railler : un zinzin de plus…
Qu’importe ! L’intelligence économique est un outil, pour ne pas écrire une arme, dont nous aurions tort de nous priver dans la grande foire d’empoigne du monde mondialisé. Faire émerger sa différence exige bien plus que des discours et des affiches 4x3…
Viticulteur à Vosne-Romanée, Jean-Yves Bizot est, depuis le mois d’octobre dernier, le président du « Pôle Bourgogne Vigne et Vin », le nouveau Groupement d'intérêt public (GIP) relatif au vin. La structure rassemble et unifie l’ensemble des acteurs régionaux de l’innovation et de la recherche dans le domaine viti-vinicole.
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