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14 avril 2013 7 14 /04 /avril /2013 00:09

Notre Tante Aline, ces derniers temps, se faisait rare, car en dépit de sa légendaire énergie elle ne pouvait être au four et au moulin (traduire au four et au vin). Z’avions bien quelques nouvelles d’elle mais de chronique point. Comme le beau temps de ce printemps Tante Aline se faisait donc désirer mais votre Taulier ne jette jamais le manche avec la cognée : il attend tranquillement le retour des belles feuilles.

Patience récompensée tante Aline nous offre une nouvelle chronique qui ne manquera pas de vous étonner et, pour satisfaire votre appétit aiguisé par les frimas, une recette de son cru. 


 canopee-2011.gif

Une remarquable revue intitulée « Canopée »link conçue par la femme du président des magasins Nature et Découvertes, Françoise Lemarchand, me ravit. On y parle de bio mimétisme, d'intelligence des arbres, de voyages naturalistes, d'hommes et de femmes œuvrant pour le meilleur de notre planète.


Pas un gramme de politique, pas une once de constat désabusé, pas une miette de ressentiment, pas d'attaque de confrères : des points de vue critiques mais de bon sens, des éclairages pertinents, une maquette limpide et des photos judicieuses et belles... Comment vous dire: un repos de l'âme, une étincelle pour l'œil, une respiration ... Naturelle et profonde.


Bravo. Hélas le numéro n'est qu'annuel : vivement que le bouche à oreille le fasse devenir trimestriel... Mensuel...


Et en association d'idée soudaine et étrange, matraquée depuis une semaine par le dernier scandale à la mode que je refuse de citer tellement il pourrait être remplacé aisément dans 4 jours par un autre, je me mets tout à coup à imaginer un site internet  qui remettrait sur le droit chemin, de manière démocratique et utile  les  hommes au-dessus des lois, pathétiques et exaspérants de par leurs vilenies répétitives et  séculaires ; je propose l'adresse suivante : www.redemption.com 


L'homme de peu de foi (toutes catégories confondues, hors criminels type violeurs et tueurs sadiques avérés bien entendu ) serait soumis à un jugement d'un jury populaire fait d'hommes et de femmes œuvrant pour le bien de notre terre (artistes, chercheurs, inventeurs, créateurs, etc.) ; ses méfaits seraient exposés factuellement : puis un vote internet ouvert à tous,  le  condamnerait  à un travail de bien commun d'une durée égale à son manquement moral ou physique à la planète, avec un minimum de 6 mois et un maximum de 20 ans : par exemple en France : serveur à la soupe populaire, infirmier dans un hospice, ouvrier sur un chantier, aide cuistot d'une cantine de maternelle, commis dans une ferme bio, animateur dans un centre d'autistes, planteur d'arbres, nettoyeur de plages, animateur dans un centre aéré de banlieue ...


Six mois suffirait-il au pollueur moral pour changer ? Évoluer ? Réfléchir à ses actes ? Pas sûre. La récidive entraînerait donc une « rédemption »  plus sévère: 5 ans minimum jusqu'à 20 ans, de travaux publics communs... Avec cours obligatoire de zen.


Utopie ? Enfantillage ? Ou un peu en avance sur la planète ?

 

A vous de juger.

 

Car c'est bien beau de parler pendant des heures de morale avec des cris d'oiseaux ou de dragons, mais les indignations ne servent à rien. (Pardon M. Hessel).

 

Restons en contact, voulez-vous ?

 

Tante Aline

 

Et pour se tenir  chaud au cœur dans ces temps de frimas... Une bonne petite soupe complète pour le repos du foie qui, comme vous le savez, guide nos émotions : la garbure façon bio. (Pour les nouveaux de cette rubrique, n'attendez pas une recette proportionnée : je ne sais pas faire: faites confiance à votre œil et votre bouche)

 

Donc

Pour environ 4 personnes

1 morceau de paleron (c’est du bœuf) ou pour les réfractaires un talon de jambon  ou encore

3 gros blancs de poulet : le choix de la viande dépend de votre goût et de votre temps : le paleron met 2 à 3 h à cuire, les autres une heure.

Un morceau moyen de gingembre frais de la grosseur d'un de vos pouces, écrasé comme de l'ail,

Un oignon coupé en petits morceaux

4 carottes taillées en petits morceaux

une grosse poignée de  lentilles roses ou grises, de touts petits haricots blancs, de riz vénéré (c'est du noir au goût de noisettes)

4 litres d'eau et 2 carrés de bouillon bio (type Herbamare ou autre)

Une branche de céleri coupée en petits morceaux.

2 poireaux coupés en petits morceaux

1 boîte de tomates pelées.

Une poignée de gros sel, 2 cuillères d'huile d'olive.

 

Vous jetez le tout avec grâce dans une grande casserole et mettez à mijoter à couvert 4 heures  à feu doux, une soirée ou vous allez au cinéma (rire sans retenue devant l'excellente comédie « 40 ans mise d'emploi » du génial Jude Appatow)

 

Vous goutez la soupe, rectifiez l'assaisonnement, découpez la viande qui doit se détacher en tous petits morceaux équitables pour chacun.

Un zeste de citron, une poignée de coriandre, une tranche de pain grillé.

 

C'est juste bon et réconfortant.

Pour les végétariens, donnez la viande à votre voisin.

 

Commentaire du Taulier : « et on boit quoi avec ta garbure tante Aline ? »

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20 août 2012 1 20 /08 /août /2012 00:09

Lucia4-0192.JPG

 

Chers amis aoûtiens,


Je rebondis sur l'appétante chronique de Jacques sur le sensible Jean-Paul Kauffmann link(sensible étant un compliment pour ceux qui ne comprennent rien a rien) à qui j'ai envie de rendre hommage, en vous parlant, à mon tour, d'un de ces mondes parallèles, entre parenthèses, ici une parenthèse enchantée, qu'il doit aussi bien connaître et qui permet à tous les sensibles de vivre et/ou de se ressourcer.


Une bulle avant la rentrée dont on nous prédit qu'elle sera d'enfer – mais qui connaît vraiment l'enfer dans nos sociétés civilisées –  un coma neuronal volontaire où le corps est à la fête et la tête au repos – ou l'inverse, selon les moments.


Absolument rien de spécial dans ce monde parallèle, ma parenthèse enchantée, dont je tairai le nom, de peur qu'il ne devienne comme le Cap Ferret que j'ai tant aimé et qui est juste devenu autre chose que le paradis sauvage de mon enfance.


Un monde entre-parenthèses, disais-je, très simple : juste un bord d'océan sauvage aux couchers de soleil jolis comme un dessin d'enfant, une mer fraiche et revigorante, des baignades dangereuses pour les idiots, des vagues exaltantes pour les surfeurs roulant leurs jeunes biceps avantageux, un bout de  plage surveillée ou se mélangent serres colles textiles et nudistes, et quelques cent mètres plus loin, à perte de vue... plus personne, juste  la mer, les dunes, un bunker, le sable, tout ça rien qu'à soi, en plein mois d'aout, vide, bleu, jaune, eau cristalline des poches de mer tièdes laissées a marée basse ou l'on flotte les bras en croix, liquide amniotique, aucune radio, aucun cri d'enfant surexcité qui peut se lâcher enfin des tensions de l'année, aucun parasol aux couleurs vert pomme ou jaune fluo.


Rien.


Pas même une mouette.


Le vent chaud, il fait 34.


C’est l'heure du goûter et la pèche acidulée coule sur le menton.

 

L'esprit clapote, le corps prend ses aises, la bouche s'entrouvre.

 

S'ensuivent, selon l'humeur, un petit somme ou une belle marche, les yeux dans les vagues, une baignade sans maillot, et toujours nus au soleil, BB avait raison, y a rien de meilleur, pardon à tous les dermatos et cancérologues du monde.


Vers 19h30, retour au petit village d'été. (L'arrivée s'étant faite vers 16h, après les heures trop chaudes, après la sieste divine ou tout est permis, l'amour, le sommeil, la lecture, Sibelius en sourdine...)


Un peu mercantile, cette bourgade d'été, comme il se doit : on y vend un chouia de fripes terriblement baba cools, des glaces trop flamboyantes pour être honnêtes – pas d' italiens pour lever les yeux et les mains au ciel mais de nombreux hollandais et de non moins nombreux enfants ravis ;  il y a une mini superette chère avec des petits pliants de plage tous turquoises et  des aliments sous plastique ; à cote un magasin de surf bariolé, un café sans tabac, aucune librairie et une  presse réduite – lire, pourquoi faire – des maisons  éparpillées derrière les dunes, en parpaing, hétéroclites, mal construites, trop modestes pour prétendre au bois et à l'acier de quelques maisons d'architectes plantées ça et là comme de beaux objets incongrus; beaucoup d'énormes campings cars venus du Nord et des estafettes qu'on ne voit plus que dans les films des années 60 avec des petits rideaux cachant des matelas de mousse, des tentes, des vêtements sableux, des combinaisons de surfeurs, des foulards fleuris.


C'est l'heure d'emprunter la rue principale avec son « hôtel de la plage » en bois, première verrue du boboïsme, un magasin de déco rempli de fort jolies petites choses inutiles qui, tiens, appartient au même propriétaire que l'hôtel, comme c'est classique; c'est l'heure de dire non au  boulanger aux mauvais pains mais aux tentants pastis-délicieuses brioches étouffe chrétien du coin, de s'installer dans LE petit restau sympa du coin. Tables bois, chaises plastique, serviettes rouges en papier. Si l’on ne le connaît pas, on passe son chemin.

Mais c'est une erreur : la nourriture y est saine, bonne, roborative. Il y a une salade de belles tomates aux oignons rouges, des vraies pommes de terre sautées –  croustillantes à souhait, avec juste ce qu'il faut de  toutes petites miettes très grillées et salées qu'on picore à la main au fond du plat – des côtes d'agneau fondantes... Et pas de  musique de fond, un miracle, aujourd'hui.


On dévore, la conscience tranquille – c'est les vacances-


Et on finit juste à temps, vers  21h, pour repartir voir, à pied, la claquette trainante, le coucher de soleil, à quelques mètres.


Les surfeurs forment des ombres photogéniques, les derniers enfants et chiens plongent et  s'ébrouent en jappant, le soleil est rouge cerise, la foule des estivants  soudain se tait d'un commun accord, émue par cette carte postale somptueusement gratuite.


La mauvaise buvette sur la plage destinée aux « jeunes-qui-surfent » (hamburgers  et frites surgelées)  a allumé ses lampions sous les canisses.


Même la musique y est mauvaise.


Aucune importance : le meilleur cinéma du département  vous attend, car oui, le meilleur dans ce village d'été, c'est la rencontre avec  deux fous amoureux de la Toile qui passent des bons films en VO toute l'année; ce soir-là  passe « the Sapphirs » un film swinguant épatant en accord total avec la légèreté et le bonheur de l'après-midi. Samedi, on passera toute l'après-midi dans le noir, même s'il fait beau, pour voir « Welcome in  Vienna » une trilogie comme on les aime sur le nazisme et la vie sous l'occupation.


Voilà.


Je vous avais prévenu, ce monde entre-parenthèses, ma parenthèse enchantée, n'a rien de vraiment original.


On peut aussi le trouver au Louvre, dans les Abruzzes, à Fakarava, au bord d'un torrent corse, dans une conversation sur la vie, l'amour, la mort entre amis bienveillants et chaleureux, dans un couvent, dans un livre de poésie, que sais-je encore.


Le tout, avec les mondes parallèles, les parenthèses, c'est de les voir, et de savoir plonger, s'immerger dedans, sans retenue.


Ce qui n'est pas donné à tout le monde.


Nous sommes d'accord, Jean Paul Kauffmann.

 

Restons en contact, voulez-vous ?

 

Tante Aline

 

Ps: Une recette des années 60 revisitée, à mettre en Tupperware pour la plage: la fameuse salade de riz.

Pour 6 à 8 (si vous êtes moins, il en restera pour le lendemain, mais ça m'étonnerait):

 

Faire cuire du riz  bio normal, un grain qui se tient, pas trop fin (donc pas du basmati)   110gr/personne (avant je mettais 80gr mais je vois bien que la plage donne faim et que tous ici lèchent les derniers grains de riz de leur Tupperware)


Dans le riz encore chaud et bien égoutté,  rajoutez :


Du thon émietté (un à deux flacons de thon germon, flacon de verre et thon encore en filets, sinon (soupir) en boite.)

Puis coupés en très, très petits morceaux ( toute la bonté de cette salade vient de là):

2 ou 3 citrons confits

3 ou 4 tomates cœur de bœuf sans leur peau mais avec leur jus (cf. mon avis sur les vraies et les fausses dans une autre chronique),

Un oignon moyen, très doux,

un énorme bouquet de coriandre

Une bonne grosse poigne de pignons. (Ou selon goût, des  pistaches ou des  amandes concassées, ce qui est important c'est d'avoir un peu de croquant sous la dent)

Faites une sauce relevée (moutarde forte, citron, sauce soja, vinaigre balsamique, huile olive la plus fruitée possible).

 

Versez.

 

Mélangez le tout avec le riz. Goutez. Salez, poivrez comme il vous chante.

 

Mettez au frais.

 

Dévorez lentement avec des petits sandwichs de pain noir ou campagne ou seigle coupes fin, grillés juste sur un côté,  fourrés de tapenade noire ou verte.

 

Un petit vin  de jeunes vignes, 100% merlot, bien rond et  fruite (Plaisir de Siaurac, excellent Lalande de Pomerol à moins de 10€, à mettre 30mn au frais. www.chateausiaurac.com )

 

Une salade de pêches abricots à la menthe fraiche pour terminer, avec un soupçon de  miel liquide, un jet de citron et quelques framboises pour rougir le jus. Des pailles d'or régressives ou des Traou Mad (les vrais, svp)  qui fondent dans le jus.

 

Lucia4-0189.JPG

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27 juin 2012 3 27 /06 /juin /2012 16:00

Pour sa première chronique chez le Taulier notre tante Aline se jette la tête la première dans la fosse aux lions, plonge ses arpions dans le marigot des grands et petits squales : elle joue sur le même terrain que l’insupportable persifleur Philippe Sollers le bordelais, viré du JDD pour trop d’insolence, n’a-t-il pas trop jeté d’huile sur le feu en proposant à Valérie Trierweiler une porte de sortie ébouriffante : « Une nouvelle prétendante au rôle de première dame de France, un mariage à tout casser, et, vite, un bébé. Espérons que cette nouvelle aventurière courageuse nous préviendra par un tweet. » mais aussi sur celui du sage et policé académicien Jean-Marie Rouart qui chronique, lui, dans la même crèmerie que notre Valérie, Paris-Match, ce qui ne l’empêche pas de lui tailler un costar qui n ‘a rien d’un tailleur Chanel link


 Mais, ne vous méprenez pas les humeurs gourmandes de notre tante Aline incluent aussi nos assiettes et sa plume acérée sait aussi, avec juste ce qu’il faut d’air du temps, attiser les saveurs et les flaveurs de nos bons produits du terroir à la manière d’une Françoise Bernard qui aurait quitté sa blouse sage et oublié sa mise en pli. Donc tous les ingrédients d’une saine satiété intellectuelle et physique seront au rendez-vous de Tante Aline car, ici, sur mon Espace de Liberté, loin de ces petites feuilles de choux parisienne à gros tirage appartenant au petit Arnaud, le frère de lait de l’ex, tante Aline vous livrera ses humeurs, sans aucune espèce de périodicité, en fonction de son humeur du moment, de son temps de femme active, sur tous les sujets qu’elle souhaitera aborder. Le Taulier assurera la mise en page sans exercer un quelconque droit de regard sur la prose de sa nouvelle chroniqueuse. Bienvenue au club du Taulier, le plus envié de la place de Paris.

 

missmarple


 

Dans le dernier commentaire que j'avais posté sur le blog de Jacques link : le jean de la dame qui arrive à l'Elysée et joue la carte de : je-reste-comme-je-suis-simple-et-normale-pour-plaire-au-chef, donc en résumé : je reste super mal habillée avec un jean qui me boudine de manière navrante et une chemise façon GAP 1992),


Je terminais le petit commentaire par un conseil à Valérie : fais gaffe à tes fesses, Valérie, surveille tes arrières, Trierweiler, tu vas en prendre plein la tête car tu vas être la cible préférée des journalistes, vu que ton mari est l'anguille la plus intelligente du siècle (après le mythe errant) et faut bien qu'ils trouvent un point d'ancrage, pour pas taper complètement sur le mec-de gauche-qui-dit-qu'il-va-tout-réformer.

 

Je persiste et signe le conseil.

 

Et j'ose aller plus loin quitte à provoquer un débat passionné sur ce blog blagueur sans blablas...

 

Valérie a un compagnon qui depuis plus de 35 ans esquive tous les pièges politiques, contrôle en déjouant, contourne et arrive à ses fins, un fin stratège sur qui tout glisse, tel l'anguille (je me répète)...

 

... Valérie couche avec ce compagnon politique à un moment de sa vie où il a besoin d'être narcissise encore plus que d'habitude (on le sait les hommes politiques sont de très grands enfants arrêtés a l’âge de 8 ans je-veux-tout-et-le-sourire-de-la-crémière-aussi)

car sa femme Ségo accapare l’arène politique avec éclat et lui, calife, il veut être.

 

... Valérie est donc habituée à être celle qui narcissise, materne et en même temps peut jouer à la politique. Comme on joue à la marelle.

 

... Valérie, très chère amie (tu as besoin d'être aimée en ce moment)

faut juste comprendre que ce temps est révolu, et je concède que c'est pas bien facile d'ouvrir les yeux sur ton homme et en même temps sur le conservatisme machiste absolu du pouvoir, des medias, de la société française...

 

Toi, jalouse ? Oui.

 

Mais on se trompe de cible.

 

Tu n'es pas jalouse de Ségo, mais de la politique qui t'a repris ton homme et surtout tous tes pouvoirs.

 

Pouvoir de femme.

Pouvoir de journaliste.

Pouvoir de liberté.

Pouvoir d'indépendance.

 

Plus de temps passé ensemble à parler du combat pour le pouvoir : c'est fait, François l'a et doit l'exercer sans une minute à te consacrer, vu l'urgence, comme on dit.

 

Fini les petits diners à croire être la seule à compter, à conseiller, à discuter.

 

François appartient à l'Histoire, désormais.

 

Et il ne va pas se gâcher la vie avec une ex-femme, mais toujours mère de ses enfants, et lui refuser d'aller à la Rochelle si elle veut y aller. (Et c'est là le vrai problème: qui a été ok de manière perverse, et a laissé faire... Ben lui et peut être aussi... la Aubry ? Quelle jolie manœuvre malignissime ce serait de la part de la Martine...

 

Entre une paix royale (j'espère que vous tous appréciez ce bon mot) et une bouderie affective, le choix n'était pas cornélien, pour un vrai politicien (rime pauvre)


Sauf qu'au lieu de serrer les dents, ou mordre ton homme, t'as tweeté.

 

Tss, tsss.

J'ai bien envie de faire psy-psy, et te dire :

 

Valérie,

Sois tu continues a chouiner et a énerver ton mari qui ne va pas supporter ça longtemps- il a déjà la Grèce, l’Espagne, la France, l’Allemagne, l’Europe, sur le dos, alors la Valérie en plus, bonjour le stress-

 

Sois tu réagis comme la grande belle, intelligente et sensible femme que tu es (à ton tour d'être un peu narcissisée)

 

Et je te laisse les choix de...

 

Choix 1


Tu programmes immédiatement, sous prétexte de relations internationales- comme ça on te paie tous, avec nos impôts prochainement augmentés, un jet de la République pour voyager gratos - un super voyage chez la Michelle, la Hillary, la Kate (alias la femme à William, vous savez, le fils a Lédidi) pour demander conseil et coaching à ces belles ambitieuses.

 

Choix 2

 

Tu crées une association mondiale pour la Protection des Femmes au Travail.

Et tu demandes à Paris Match une formation de juriste/lobbyiste qu'ils vont te donner vite fait, trop content de se débarrasser de la patate chaude que tu es devenue pour eux (quel cruel dilemme pour le courageux directeur de la rédaction sous les yeux du non moins courageux patron de presse juste au-dessus :

être féministe ou pas ?)

 

Choix 3

 

Tu oublies le journalisme et tu écris illico une pièce de théâtres à succès qui s'apparentera dans la conception et la réflexion à celle des " Monologues du Vagin", et que tu titreras modestement : " Le 21e Féminin ". Avec les millions et les tournées mondiales que tu vas récolter, personne n'osera plus t'attaquer et tu pourras prendre un coquet pied à terre, indépendant à paris, comme celui de la Carla, par exemple ? Mais je te conseille de l'acheter dans une zone moins voyante, plus politiquement correcte, type 9-3.

 

Choix 4

 

Tu te tires vite fait de l'Elysée, tu romps avec ton compagnon, tu retrouves ta chère liberté, tu te fais réengager avec bonus à Paris Match et je me réjouis déjà des beaux titres que tu vas trouver sur ton ex compagnon et sa future nouvelle compagne.

 

Choix 5


Tu fais la grève de la faim sur le gazon de l'Elysée jusqu'à ce que François te demande de l'épouser. Ça résoudra rien sur ton indépendance, ton journalisme, ta liberté, mais au moins tu auras le gite et le couvert pour ta marmaille.

 

D'autres suggestions, chers lecteurs ????

 

Et pour finir cette chronique en beauté...


Célébrons l'été naissant et l'arrivée des premières tomates pleine terre (bien qu'élevées encore sous serre, c'est vrai) Voici ma recette préférée de l'été, la plus simple, la plus immédiatement jouissive: la salade de tomates au basilic. En général, les inertes et les plastiques vous la décrive ainsi : « Coupez des tomates en lamelles, rajoutez de la sauce vinaigrette et effeuillez du basilic. »


Tante Aline vous aime et vous offre donc sa recette :


Prenez de belles et grosses tomates élevées en pleine terre, si possible bios et de vieille noblesse française (donc pas ce genre de nouvelles variétés qui restent un mois sans broncher dans votre frigo, type SAVEOL, les pires ennemies de mon palais).


Si vous avez la chance comme moi de trouver sur votre marché des vraies « beef », ou des vraies cœurs de bœuf (même refrain : pas celles clonées par les industriels toujours prompts à s'emparer de nos envies pour les satisfaire en les avilissant) n'hésitez pas : ruez-vous pour acheter une de celles qui pèsent lourd, parfois 500g, d'où son nom... Oui, elles sont chères. Mais nous parlons aujourd'hui du début de l'été, cette recette peut être faite tout juillet août septembre et là, à part à paris chez le-fameux-maraicher-Joël Berteau, le kilo est à 3€...


Vous enlèverez délicatement la peau-ou non, affaire d'estomac et de gout, moi j'aime sans la peau, car la tomate fond plus sous la dent- et couperez de bons gros morceaux dans tous les sens ( je laisse le carpaccio aux restaus parisiens) dans un saladier.


Saupoudrez légèrement de sel Herbamare,( plein d'herbes avec un peu de sel et de Kelp, une algue bonne pour tout) rajoutez ce qu'il faut d'huile d'olive très fruitée, ajoutez un demi jus de citron, une bonne cuillère à café de sauce soja, et enfin une bonne grosse cuillère d'excellent vinaigre balsamique de Modène (dans une autre chronique, si vous êtes sage, je vous donnerai le nom d'une vieille famille italienne qui en fabrique un à boire au goulot)


Ce mélange d'acidité, de sel, de sucre révèle à merveille le fruit de la beef.


Mélangez avec désinvolture, goûtez avec sérieux, et rajoutez si besoin un peu des condiments (vous remarquerez que je n'ai pas mis de poivre : j'aime laisser l'imprimatur au vinaigre balsamique et au soja)


Puis à l'aide de ciseaux ou d'un couteau aiguisé comme l'esprit de Michel Serre, coupez très, très fin des feuilles de basilic (le mieux est de les mettre dans un verre et de fourailler avec fougue dedans avec les ciseaux ; je n'arrive personnellement jamais à la technique parfaite du chroniqueur(euse) de télé qui coupe avec un énorme couteau, chop, chop, chop, avec régularité de métronome jusqu'à la pointe de ses doigts : si l'un d'eux voulait bien m'apprendre, moi je suis au bord de la phalange en moins à chaque fois)


Jetez votre hachis de basilic parfumé sur votre salade, mélangez à nouveau. Ne mettez surtout pas au frigo; laissez les parfums et la sauce imprégner le jus de vos tomates.


Pour accompagner cette salade ? Rien, juste du pain grillé, coupé bien épais, pour saucer sans vergogne, ou une baguette fraîche aux céréales, croustillante.


Surtout saucer avec le pain à la main, la fourchette enlève tout le plaisir régressif. Car bien évidemment, tout cela n'était qu'un prétexte pour saucer. (J'avoue même, quand je suis solitaire, passer un doigt avide sur les parois du saladier pour récupérer les miettes de basilic)


Si vous voulez déjeuner léger autour de cette salade, faites-vous griller 3 tranches épaisses de bon pain (partons du principe dans cette première chronique que je suis, pour tout ce qui nourrit notre corps, donc notre esprit, une adepte du bio, du sain, donc ici : du pain complet ou semi complet, de l'épeautre, mieux du kamut, ou de la baguette moulée à la main, avec du vrai levain et de la farine sans additif)


Sur la 1ere tartine, badigeonnez de la tapenade noire ou verte. Posez de très très fines tranches de jambon (à l'os, fait maison, cru... Selon votre envie)

 

Sur la 2e tartine, badigeonnez de la moutarde à l'ancienne. Posez de très, très fines tranches de Roti (selon votre religion ou votre goût : porc fermier, bœuf, veau... Moi j'adore le porc un peu aillé)

 

J'insiste sur le très très fin : ça change tout.

 

Sur la 3e tartine, écrasez simplement du chèvre frais et doux. (Ça c'est pour faire plaisir à mon fils chéri, car je ne mange jamais de fromage sauf du parmesan. Oui, je sais. Nobody's'perfect)


Voilà. Vialatte terminait ses chroniques par : et Allah est grand.( chronique du taulier sur Vialatte ICI link 


Pour rendre hommage à mon maitre absolu de ce genre journalistique, je dirai moins drôlement, mais avec conviction : Restons en contact.

 

La Baronne du 21e

 

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