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2 décembre 2012 7 02 /12 /décembre /2012 07:00

Je signale aux nouveaux entrants sur cette page que, ce qui suis, est pure fiction, un petit roman en ligne commencé depuis l'origine de ce blog et publié le dimanche. Il ne s'agit pas d'une autobiographie et le héros s'exprime en son propre nom. Merci de ne pas en faire un autre usage.
 

« Quel pif tu as ! » dans la Grande Maison, contrairement à Fipé et Collion les deux roquets de l’UMP, ma cote était montée en flèche. En effet ma décision d’adhérer juste après leur énième défaite : ils avaient perdu toutes les élections sous l’empire de talonnettes, à ce parti qui se voulait le parti unique de la droite, une machine à gagner les élections, qui m’avait attiré bien des quolibets se transformait en un formidable sens de l’anticipation. J’étais au cœur de la place, en capacité de décrypter les stratégies, si tant est qu’ils en eussent, des protagonistes et surtout des petits couteaux de seconde zone qui se trouvaient propulser aux premières loges. Tel fut le cas du dénommé Yanick Paternotte, maire UMP de Sannois dans le Val d’Oise, qui a perdu son mandat de député en juin, la soixantaine altière : tout de même il faut le faire arriver rue de Vaugirard pour se propulser dans le bunker du roquet de Meaux, le dossier rouge des Alpes-Maritimes sous le bras, c’était vraiment un gage de l’impartialité du président de la CORNARE. Qui connaissait ce gus ? Sans aucun doute les juges du tribunal correctionnel de Nanterre devant lesquels il est passé en novembre, en compagnie de son épouse, Sylvie et du notaire ayant rédigé l’acte. Me Patrice Planchon qui doit répondre lui de complicité d’abus de faiblesse après avoir, en 2004, bénéficié de la donation suspecte par une vieille dame d’une partie d’une propriété immobilière. En effet, comme l’écrit le Parisien « En quittant son étude à Sannois, le 1er octobre 2004, Yanick Paternotte et son épouse sont propriétaires des 3/10es de la Feuilleraie. Lucienne Kielar, alors âgée de 92 ans, vient de leur faire donation de sa part de la propriété de la butte. Quand son petit-neveu, Alejandro de Valera, aujourd’hui partie civile, le découvre, il dénonce l’acte auprès du procureur, estimant que sa grand-tante a été victime d’un abus de faiblesse. L’enquête est confiée à la PJ de Cergy, devant laquelle la vieille dame assure qu’elle n’aurait jamais signé si elle avait su qu’il s’agissait d’une donation et encore moins si elle avait compris que c’était au bénéfice du maire. La juge d’instruction vient aussi au chevet de la vieille dame, qui répète son refus de vendre ou de donner sa maison, ajoutant « qu’elle s’est toujours battue pour [la] conserver ». La vieille dame était-elle vulnérable ou non ? Tout le procès repose sur une question : la vieille dame était-elle vulnérable ou non au moment des faits? Lors de l’instruction, un médecin expert a conclu que la vieille dame, décédée en 2008 après avoir été placée sous tutelle, présentait un état de faiblesse au moment de la signature après un infarctus survenu en 2003. Ce que la défense conteste en assurant que l’état de santé de la vieille dame a décliné après une fracture du fémur en 2005, et qu’elle a signé en toute connaissance de cause. « C’est un immense soulagement de pouvoir enfin s’expliquer longuement, confie Me Caty Richard, l’avocate des époux Paternotte. Je suis déterminée à obtenir que l’innocence de mes clients soit reconnue. Me Antoine Camus, l’avocat de la partie civile, entend pour sa part mettre en pièces la version de Yanick Paternotte, qui prétend que la vieille dame aurait insisté pour qu’il récupère la Feuilleraie. Selon l’élu, il n’aurait cédé que sur son insistance. L’avocat souligne « l’invraisemblance grossière des explications apportées par les mis en examen, dignes d’une fable pour enfants ». Il indique ainsi que l’enquête a montré que le maire avait fait trois propositions d’achat, de 220000 € à 440000 €, en 2003 et 2004, pour acquérir l’ensemble de la propriété. »


Présomption d’innocence pour l’heure mais mes copains du Val d’Oise se gondolent car les casseroles du couple Paternotte font beaucoup de bruit dans la bonne société de ce département, surtout chez les chasseurs. Pour en revenir à ma cote elle a pris aussi un coup d’accélérateur parce que j’avais déclaré que « j’allais en définitive voter Copé… » Les sarcasmes du genre « t’es con de rejoindre le camp de la défaite annoncée… »  furent vite ravalés lorsque le grand bordel post-électoral s’est déclenché dans la nuit du dimanche. Pourtant j’avais prévenu « qui tient l’appareil, tient le vote… Pas besoin de bourrer les urnes comme l’avaient fait les deux bourrins de Nice, Ciotti et Estrosi, il suffisait de faire jouer à fond la planche à fausse-monnaie que sont les procurations puisque tu peux fabriquer facilement des militants avec toutes les garanties juridiques nécessaires : photocopies de leur carte d’identité, vraies adresses et surtout la quasi-certitude qu’ils ne rameront par leur fraise sauf si un juge venait fourrer son tarin dans la merde du roquet de Meaux. La menace de plainte de Fillon ça n’était pas raisonnable tout de même, Sarko lui-même qu’a de la pratique a dit halte au feu. Le linge sale ça lave en famille quitte à se bourrer le pif. Et dans ce domaine le champion du monde toute catégorie reste Francis Szpiner. Comme l’écrit le Monde « De la politique, de la castagne, de la lumière et, bien sûr, Francis Szpiner. La première est sa passion, la deuxième est dans sa nature, il raffole de la troisième. Cet avocat pénaliste proche de Jean-François Copé aiguise depuis quelques jours ses formules contre le camp adverse. Dimanche 25 novembre, au moment où les deux représentants de François Fillon claquent la porte de la commission des recours, Francis Szpiner se précipite vers les micros pour dénoncer leur « fuite » et leur « désertion ».


Un des pontes de la grande Maison est l’auteur assumé de cette savoureuse et fine formule à son propos « Szpiner ne patauge jamais dans la f..., il ne peut qu'y surnager et encore… » Grosse tête, dans tous les sens du terme, et allure proche d’un des nains de la fable, entre grincheux et joyeux c’est selon les circonstances des causes qu’il défend, Francis Szpiner est l’homme des coups tordus. Il a été l'un des piliers du  « cabinet noir » mis en place à l'Elysée  au temps où le grand bretteur Dominique de Villepin était secrétaire général de l'Elysée, lors du premier septennat de Jacques Chirac pour contrer l'offensive des juges dans les dossiers de financement politique du RPR. Dans ce rôle, il excelle, toujours partant pour jouer les émissaires particuliers. Michel Roussin, l'ancien ministre et ex-directeur de cabinet de Jacques Chirac à Paris, a raconté comment, en novembre 2000, alors qu'il était menacé d'être mis en examen dans un dossier visant le RPR, il s'était rendu nuitamment à un rendez-vous près de la fontaine Saint-Sulpice à Paris avec Francis Szpiner venu lui recommander de prendre la fuite, ce qu'il avait refusé. « Elaborer dans l'ombre, défendre dans les prétoires ne suffisent cependant pas à rassasier l'appétit politique de Francis Szpiner. En 2002, il se présente contre un autre avocat réputé, le socialiste Arnaud Montebourg, aux élections législatives en Saône-et-Loire et échoue. En juin 2012, il accompagne dans la défaite le député de Seine-Saint-Denis Eric Raoult qui l'avait choisi comme suppléant. Retour à la case conseiller. » J’adore ! Et pendant ce temps-là le spectacle continue : même l’ex-maître de la meute, téléphone scotché à l’oreille, n’arrive même pas à faire rentrer à la niche le roquet de Meaux et le cocker triste, c’est dire l’étendue des haines réchauffées grâce à son mode de gestion de son grand parti. Même Méhaignerie est parti, c’est dire. Pour la petite histoire le petit Francis est l’avocat d’Anissa Khel la veuve éplorée de Jean-Luc Delarue : faut faire rentrer le blé dans la caisse puisque la politique ça ne nourri pas son homme comme le dirait ce bon Yannick Paternotte…

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25 novembre 2012 7 25 /11 /novembre /2012 07:00

Je signale aux nouveaux entrants sur cette page que, ce qui suis, est pure fiction, un petit roman en ligne commencé depuis l'origine de ce blog et publié le dimanche. Il ne s'agit pas d'une autobiographie et le héros s'exprime en son propre nom. Merci de ne pas en faire un autre usage.
 

Ce dimanche avait une gueule de dimanche à Orly « sur l'aéroport, on voit s'envoler Des avions pour tous les pays. Pour l'après-midi... J'ai de quoi rêver. Je me sens des fourmis dans les idées Quand je rentre chez moi la nuit tombée… », alors, pour ne pas gamberger je partais, avec une copine, dont le frère est l’homme de l’onctueux de Saint-Quentin, faire le tour, sur son scooter, des bureaux de vote de mon grand et nouveau parti. Nous fûmes vite édifiés, ça sentait déjà le bordel  et l’impréparation, des queues pas possible, profusion de procurations, du bricolage intégral fort propice aux joyeusetés des bourreurs d’urnes. Puis je suis allé voter Copé vite fait bien fait avec un coupe-file incontestable : ma carte tricolore de poulet. Puis nous sommes allés nous empiffrer dans un truc à brunch branché du côté du carrefour Matignon-Élysées. Pendant que nous nous tapions la panse, un de mes potes qui fait des ménages pour arrondir ses fins de mois nous a fait vivre en direct live la prestation de la Carla à la 152e vente des vins des Hospices de Beaune. Le gros Gégé, toujours élégant, n’avait pas daigné se déplacer. La « pièce du président », un tonneau de 350 litres de Corton grand cru Charlotte Dumay a été adjugée à 270 000 euros. Elle a fait sa timide, balbutiant quelques mots en français puis en anglais : « On vous encourage. It's very low ». Puis, madame Sarkozy a fait le coup « à 250 000, mon mari livre avec moi » Moi j’aurais dit chiche : voir Nicolas faire le service du vin quoi de plus naturel. Peut-être qu’il ira vu que l’acheteur est Ukrainien : l’occasion de faire une pierre deux coups en programmant une petite conférence avec gros boni. C’est alors que ma copine à reçu un Tweet qui a manqué la faire s’étouffer alors qu’elle engloutissait ses œufs brouillés. Audrey Pulvar virait son Arnaud qui commençait à devenir pour elle un fardeau. On cancanait dur : quel serait le prochain qui tomberait dans les rets de la mante des Inrocks ?


Nous nous sommes quittés à la nuit tombée et je suis rentré à pied. C’est alors que mon téléphone s’est mis à chauffer alors j’ai sauté dans un taxi pour me rendre au  Café Le Centenaire où l'équipe de l'ex-Premier ministre accueillait la presse, face au QG de campagne du candidat. Là, l’improbable Ollier, le demi de MAM, déclarait fiérot  « Je pense que l'on s'avance sereinement vers la victoire de François Fillon. » En dépit des murmures il enfonçait le clou « La tendance semble confirmer l'avance de François Fillon et cette tendance est la même partout » Les résultats départementaux tombaient. @R_Bachelot En Maine et Loire @FrancoisFillon 797 @jf_cope 598, le président de la fédération avait appelé à voter Copé. @Bruno_LeMaire #CongresUmp résultats du département de l' #Eure : #Copé : 50,6% et #Fillon : 49,4%. Je filais ensuite au siège de l’UMP rue de Vaugirard où j’arrivais vers 21h30. Là les mouches avaient changé d’âne : inquiétude chez Fillon, sérénité chez Copé  qui ne sortait plus de son bureau. Le veuf joyeux bien cranté de Haute-Marne et la marchande de poissons Michèle Tabarot, descendaient nous livrer des informations. Et d'après eux, le secrétaire général de l'UMP creuserait l'écart de plus de 4000 voix.

 

Vers 22h01 – selon Nice Matin, les cas délictueux s'accumulaient dans les Alpes-Maritimes. Dans la 1re circonscription de Nice, fief des fillonistes Christian Estrosi et Eric Ciotti, on compterait jusqu'à 1178 bulletins de vote contre... 590 signatures. Guillaume Peltier chef de file de la Droite forte plastronne « cette campagne s'est faite sur les thèmes sarkozystes. Il y a un vainqueur ce soir, c'est Nicolas Sarkozy ». @DebordValerie #UMP etrange à Nice 1178 bulletins pour 590 signatures ....les morts ont voté ??


La température montait, intox, 23h11 la fameuse Commission de contrôle (Cocoe) faisait sa première apparition mais off « Le résultat est ultraserré, ça se joue à quelques centaines de voix près. Mais franchement, les 200 voix d'avance de Fillon, c'est n'importe quoi »  indiquait l’un de ses membres sous couvert d'anonymat. Manquaient toujours à l'appel des bureaux de vote stratégiques: Nice et Neuilly-sur-Seine.@vpecresse Au vu de ces derniers chiffres et en attendant la fin du dépouillement des votes par correspondance nous revendiquons la victoire.

 

23h16 – Le camp Copé revendiquait officiellement la victoire, les fillonistes aussi. 23h29 – les proches de Jean-François Copé commencaient à se réunir dans la salle de presse où une estrade avait été installée. Des cris de victoires fusaient à droite et à gauche. « Mes chers amis, entame le secrétaire général de l'UMP. Les militants et les militantes de l'UMP viennent de m'accorder la majorité de leurs suffrages… Notre parti a décidé de redresser la tête …Je veux dire à François Fillon que nous voulons travailler la main dans la main. L'enjeu de la France exige que notre parti politique porte une voix [...] rassemblée. Ce soir ce n'est pas un point d'arrivée, c'est un point de départ. Applaudissements nourris des apparatchiks et des quelques badernes présentes, le petit Karoutchi et le gros baudet du Poitou, comme au bon vieux temps du Comité Central du PC. Je me gondolais : le début du binz, oui.  @vpecresse Abasourdie par les déclarations de JFC car la COCOE n'a validé les résultats que de 17 départements! Attendons sereinement la victoire de FF.


o-COPE-UMP-VICTOIRE-570.jpg

 

23h51 –  sur les écrans des cars de TV mine grise, François Fillon prenait la parole sous les hourras de son camp: « Nous avons remonté tous les résultats. Ces résultats me donnent une courte victoire de 224 voix. Ils ne seront définitifs que lorsque la Commission de contrôle les aura proclamés », assurait l'ancien premier ministre en jouant la carte du légitimisme. Les statuts de l'UMP prévoient en effet que ce soit la Cocoe qui proclame les résultats du scrutin interne. Je ne laisserai pas voler la victoire aux militants, assurait-il en promettant de ne rien lâcher. Vers une heure du matin, la situation restait inextricable. La Commission de contrôle (Cocoe)  faisait savoir qu'elle épluchait encore les résultats et les recours déposés. Pas de confirmation d'un quelconque vainqueur. Mais sa décision finale pourrait n'intervenir que dans quelques heures, voir quelques jours.

 

Vers une heure cinquante-cinq du matin, devant les portes du siège aux cris de « Fillon président » et de « laissez-nous entrer » une dizaine de sympathisants de François Fillon dénoncaient le putsch de Jean-François Copé. Grâce à mes amis de la Grande maison nous biberonnions des bières et bouffions des sandwiches pour passer le temps.

 

3h15 : alors que la Cocoe semblait en passe de suspendre ses travaux, François Fillon  faisait une apparition surprise au siège de l'UMP, rue de Vaugirard à Paris. La mine grave, l'ancien premier ministre s'engouffrait dans les escaliers sans adresser un mot à la presse. Il montait au premier étage où était réunie la  fameuse Cocoe, qui vérifiait encore les résultats, en présence de proches des deux rivaux Jean-François Copé et François Fillon. Il quittait le bureau de la Cocoe une demi-heure plus tard, visiblement excédé, en constatant que l'UMP était dans l'incapacité de donner des résultats définitifs et il dénonçait un dysfonctionnement majeur tout en réaffirmant que à ce stade personne ne pouvait se prévaloir de la victoire.  

 

04h11 – La Cocoe décidait de suspendre ses activités jusqu'à lundi matin 10h. Son président Patrice Gélard estimait que la Commission ne pouvait poursuivre ses travaux en l'absence d'une cinquantaine de PV départementaux. Je rentrais me coucher en me disant que nous allions vivre une semaine formidable...



L'ÉCHO DE LA COCOE - la Parisienne Libérée par Mediapart

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18 novembre 2012 7 18 /11 /novembre /2012 07:00

Je signale aux nouveaux entrants sur cette page que, ce qui suis, est pure fiction, un petit roman en ligne commencé depuis l'origine de ce blog et publié le dimanche. Il ne s'agit pas d'une autobiographie et le héros s'exprime en son propre nom. Merci de ne pas en faire un autre usage.

Jeudi, jour de la sortie du Beaujolais Nouveau, je déjeunais à Pizza Chic avec une jeune et jolie journaliste italienne, envoyée spéciale de La Repubblica, dont j’avais bien connu le père lors de mon séjour dans la Péninsule au cours des années de plomb. Nous n’avons pas bu de Beaujolais Nouveau car il n’y en avait pas à la carte mais nous avons descendu de suite une superbe bouteille sélectionnée par mon ami Alessandro Merlo. Sans me lancer dans des confidences sur mon nouvel engagement, style taupe à l’UMP, je la branchais sur l’élection de dimanche prochain. La réponse d’Anaïs fut lapidaire « Morne. Vide. Inintéressante. La cour de récréation avec des chamailleries, des petites phrases, des rodomontades entre un suceur de la roue de Sarkozy et l’ex soutier du Président. Pour les médias français : zéro pointé, degré zéro de l’information. Pour mes confrères et consœurs de la presse étrangère c’est un non-évènement. Pas de débats d’idées, d’orientation pour l’opposition dans les 5 années à venir. Si descendre dans la rue pour Copé. Je rêve. Tout le monde a oublié que l’UMP va tenir un Congrès avec pour la première fois des motions… » Je me marrais en embrayant sur celle du génie rural du Poitou, Jean-Pierre Raffarin qui veut créer un mouvement pérenne autour de la sienne « l'humanisme social, libéral et européen ». La liste des signataires de la motion, comme on dit au PS, vaut son pesant de Chabichou : Luc Chatel, Jean Leonetti, Hervé Mariton, Marc-Philippe Daubresse, mais aussi Philippe Cochet, Michel Herbillon, Bernard Deflesselles, Dominique Bussereau, Henri de Raincourt, Dominique Dord, Claude Goasguen, Marc Laffineur, Alain Lamassoure, Axel Poniatowski, Franck Riester…et cerise sur le gâteau : Hervé Novelli. Des pointures donc, dont l’ancien duo très rock-and-roll des Jeunes Giscardiens : Bussereau-Raffarin avec le veuf joyeux de Haute-Marne ils soutiennent Copé. Quand on sait que c’est Mariton qui a fait la synthèse rien d’étonnant que le courant ratisse large et part dans tous les sens car il se veut le pôle central, ne riez pas, et prône «la suppression des 35 heures, la baisse des charges sociales, la distinction entre «assistanat et solidarité», la promotion de la ruralité, la maîtrise de l'immigration ou l'importance de la famille… » Nous en restons-là, car c’est du chamallow, même ne puis m’empêcher d’ironiser sur le naufrage des derniers centristes de l’UMP, le grand mou de Méhaignerie en tête.


Anaïs, qui en dépit de ce qu’elle venait de me dire, suivait aussi bien que moi les déclarations des deux candidats, puisqu’elle me rappelait que le roquet de Meaux avait rétorqué au cocker triste du VIIe, qui l’accusait de cliver l’UMP, ce qui poserait d'éventuels problèmes avec les centristes « si l'UMP ne regarde que sur sa droite », que c’était un procès d’intention inutile puisque « l'écrasante majorité des centristes de l'UMP lui avaient apporté leur soutien » Je lui rétorquais que les centristes n’existaient plus depuis belle lurette et qu’ils n’étaient plus que des supplétifs des ex-RPR badigeonnés  en UMP. « Que penses-tu de Borloo, et de son UDI, crois-tu qu’elle va faire de l’ombre à l’UMP ? » lui demandais-je alors. Là, encore, la réponse fut sans ambiguïté « Absolument pas. Ce n’est pas parce qu’un sondage du JDD le place en tête des partis de droite en termes de bonnes opinions qu’il aura une influence politique. Regarde Kouchner, qui a été longtemps la personnalité politique préférée des français mais qui n’a jamais fait un succès politique. » Assez bien vu car ce n’est pas avec le couple Rama Yade-Chantal Jouanno, le bourrin d’Epaignes et son grand copain Lagarde, l’ex-coco Maurice Leroy et l’aigre Dominique Paillé et quelques transfuges du Modem que l’UDI de Borloo allait refaire le coup de l’UDF du déplumé de Chamalières. Je soulignais à ma nouvelle copine qu’il y avait tout de même une grande différence de pointure et qu’il fallait tout de même se souvenir que le pauvre Fillon devait d’avoir fait l’intégralité de son bail à Matignon aux hésitations de l’agité qui, en définitive, n’avait pas osé confier ses clés au frisé. Comme nous avions descendu une seconde bouteille la conversation avait vite glissé sur Carla Bruni-Sarkozy qui devrait arriver à Beaune, peu avant la vente des Hospices dimanche, prévue vers 16H00. J’ironisais sur le fait que la grande chanteuse devrait donner de la voix pour faire s'envoler le prix de ce tonneau de 350 litres de Corton grand cru Charlotte Dumay vendu au profit sa fondation pour favoriser l'accès à la culture pour les personnes défavorisées, et de la Fondation Idée, qui promeut l'ouverture à Lyon d'un institut pour aider les jeunes épileptiques. Anaïs, défendait sa compatriote. J’ajoutais goguenard qu’elle pourrait compter sur Gégé, s’il n’était pas trop bourré, et sur l’art du maquignon Guy Roux qui lui sait faire des sous.


Comme nous étions pompettes, je n’ose écrire gai car Anaïs en sirotant sa grappa me lançait « Qu’est-ce que tu penses du mariage gay ? » Je soupirais « Comme je suis allergique au mariage tout court, ça ne m’intéresse pas. Mais puisque le mariage chez nous est un contrat civil je ne vois pas pourquoi les gays et les lesbiennes ne passeraient pas aussi devant le maire… » Un peu déçue mon italienne embrayait sur les potins parisiens en me parlant de Laurence Tcheng, l'intellectuelle de gauche, Frigide Barjot, la figure des nuits parisiennes, et Xavier Bongibault, homosexuel et athée, qui se sont imposés comme des fers de lance de l'opposition au mariage gay. J’ironisais sur Frigide Barjot la plus célèbre du trio, qui depuis son coming out catholique, en 2009, ne perdait plus une occasion de mettre sa foi au bout de ses idées. Pour Françoise Tcheng, le cas était plus complexe, enseignante en ZEP par conviction, cette mère de famille a toujours voté à gauche. Socialiste de cœur, «hollandiste même», elle connaît le chef de l'Etat sur le bout des doigts. Il a été son professeur à Sciences-Po. Comme Pierre Moscovici, l'actuel ministre des Finances. On ne la lui fait pas. Aussi ne désespère-t-elle pas, avec Frigide Barjot, sa camarade de la promo 1986 - celle d'Arnaud Montebourg, de Jean-François Copé, d'Isabelle Giordano ou d'Anne Roumanoff -, de parvenir à donner suffisamment de la voix pour imposer des états généraux de la famille. Mais, j’avouais à Anaïs que toute cette agitation me gonflait. Alors, pour me détendre, elle commandait une bouteille de Spumante et me racontait la dernière de la Barjot qui, afin de «protéger» les manifestants de toute caricature avait fait passer des consignes de «dress code» pour sa manif. Plutôt que l'écossais ou le bleu marine, la «catho branchée» prescrit du «bleu, blanc, rose». Elle suggérait de troquer les pantalons en velours contre des jeans, les mocassins contre «des baskets ou des rollers», le tweed contre «le cuir» et de venir avec force poussettes, ballons… « Pour madame, cheveux lâchés négligemment chiffonnés, soutien-gorge pigeonnants, carrés Hermès et serre-tête prohibés. Pour monsieur, barbe naissante obligatoire, raie sur le côté et pochettes Sulka oubliées. Chevalière autorisée uniquement en perfecto. Pour les enfants, Cyrillus s'abstenir. Les ados comme d'habitude, avec des trous en plus dans le jean.» En entendant de telles conneries, je jetais l’éponge en ricanant « je crois que dimanche je vais voter Copé…rien que pour emmerder ce gros nul d'Estrosi qui nous a servi sa soupe Fillon : L’UMP n’a pas besoin d’un agitateur qui défend des idées contestataires du niveau de Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen. La droite moderne repose au contraire sur l’idée de construction... C'est ça ducon !

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11 novembre 2012 7 11 /11 /novembre /2012 00:09

Je signale aux nouveaux entrants sur cette page que, ce qui suis, est pure fiction, un petit roman en ligne commencé depuis l'origine de ce blog et publié le dimanche. Il ne s'agit pas d'une autobiographie et le héros s'exprime en son propre nom. Merci de ne pas en faire un autre usage.

Même si cette semaine mes problèmes de chauffage m’accaparent, en effet trouver un artisan compétent dans le grand Paris relève de la recherche du mec qui braille qu’il faut travailler plus pour gagner plus mais qui se place sur la longue liste des abonnés absents. Tu seras plombier mon fils ! Mais où sont passés les plombiers Polonais ? Rires dans la salle avec un bis pour les 10 années d’effondrement, sûr et lent, de ce putain de pays, dont 5 sous les talonnettes d’un agité qui proclamait, chaque jour que Dieu faisait, qu’il allait nous le dépoussiérer. Maintenant il nous fait des conférences avec gros chèques dans des hôtels « borgnes » pour vieux putes de luxe afin d’arrondir ses fins de mois, ferait mieux de dire à sa progéniture, son Jean, de se reconvertir dans les tuyaux plutôt que de continuer à nous gonfler avec l’héritage d’un nom dont on n’a plus rien à cirer. Les nouveaux venus ne brillent pas par leur sens de la décision mais le cocker triste, serviteur muet du Grand Vizir, et le roquet de Meaux, vendeur de pains au chocolat pour petits blancs, feraient mieux d’assumer leur couille-mollisme plutôt que d’aboyer et de mordre les petits jarrets des nouvelles excellences. J’en ai plein le cul et moi aussi j’ai envie de demander des comptes aux chefs de mon nouveau parti. Qu’avez-vous fait de notre pays ? Vous n’avez pas osé affronter le rue, vous avez biaisé, voilà t’y pas que l’ex sarthois replié sur le VIIe arrondissement de Paris, ex-syndic de faillite du pays, nous déclare urbi et orbi qu’il supprimera les 35 heures. Mais t’étais où mon gars pendant 5 ans ? T’étais jardinier à l’Hôtel de Matignon et tu sarclais les plates-bandes avec la Pécresse en dame patronnesse chargée de confectionner les bouquets pour les réceptions. Fallait y aller les pomponnés, la crise ne vous exonère pas de tout les loulous. Je m’échauffe mais comment gouverner ce pays poussif avec une engeance aussi molle et sans colonne vertébrale. Je vais ramener ma fraise salement à la prochaine réunion de militants de l’UMP ça va les décoiffer cette bande d’amortis.


Mardi je déjeune excellemment tout en me caillant les burnes dans mon appartement. Tout le même est enrhumé sauf Jasmine qui n’est plus jamais là. Donc en rentrant du restau, même si l’annonce était attendue, la nouvelle est tombée comme la foudre au milieu du petit peuple des militants de l’UMP tout occupé à s’entredéchirer dans l’attente de savoir qui il portera sur le pavois : Jean Sarkozy annonce son soutien à Jean-François Copé. Les mauvais esprits rappellent à l’envi que le petit Jean, simple écuyer, après s’être illustré sur les terres froides de l’EPAD de la Défense, et bouffé son chapeau, avoir soutenu, comme la corde un pendu, David Martinon, chargé de défendre le fief paternel de Neuilly. Et ce, « jusqu’à la mort ». Ce faisant, il respecta ses engagements puisqu’il resta lié, en effet, à Martinon jusqu’à la mise à mort politique de ce dernier. Le juriste en devenir a signé finalement signé lundi ce texte. Il y est dit notamment que «Jean-François a toutes les qualités humaines pour diriger l'UMP. C'est un militant parmi les militants (…), un organisateur hors pair qui a su mobiliser l'UMP comme jamais pour faire de la campagne de Nicolas Sarkozy une très grande réussite populaire ». Les signes avant-coureurs du prince Jean  ne laissaient planer aucun, en son fief de Neuilly il avait organisé un débat l’honneur du roquet de Meaux qui, le cœur gonflé  de reconnaissance, s’était enthousiasmé : « Je remercie chaleureusement Jean Sarkozy pour son soutien qui me touche tout particulièrement ». Pour ceux qui, comme moi, connaissent le parti, ce ralliement c’est celui de la fédération UMP des Hauts-de-Seine qui est, après Paris, la deuxième de France avec ses quinze mille adhérents. La Cour du souverain déchu se presse, se serre les coudes avec le ralliement d’Henri Guaino, de Patrick Buisson, de Brice Hortefeux et autres Dati et Morano, c’est bien le premier cercle, à l’exception du factotum Claude Guéant, qui roule désormais pour le tenant de la droite décomplexée. Pauvre et imprudent Baroin qui a tenus des propos qui ont irrités le Roi déchu : « Je pense profondément qu’il [Nicolas Sarkozy] n’a pas tellement intérêt à se mêler de cette affaire. Pour lui, parce qu’il a fait une sortie politique remarquable qui nous a permis d'avoir des résultats honorables aux législatives. Dans l’hypothèse où il souhaite revenir, je pense que ce n’est pas de son intérêt de se mêler de cette affaire ».



Mais dans mon nouveau grand parti chaque jour qui passe amène son lot de grand n’importe quoi. En effet, jusqu’ici le cocker triste et le roquet de Meaux draguaient avec plus ou moins de constance et d’acharnement l’héritage de l’agité ce pour le plus grand plaisir des nostalgiques de l’UMP pure et dure. Et puis, vendredi, les deux rivaux se sont rués sur l’ombre tutélaire du Général. À l'occasion du 42e anniversaire de sa mort Copé s’est ainsi rendu sur sa tombe, à Colombey-les-deux-Eglises, accompagné du local de la Haute-Marne, dit le veuf joyeux, afin d’y déposer une gerbe. Le député-maire de Meaux a ensuite tenu une réunion militante dans la salle des fêtes communale, avant de clore sa visite par un détour au mémorial Charles de Gaulle. Pour faire bon poids le roquet à Twitter @jf_cope J'ai rendu hommage au Général de Gaulle avec Luc Chatel et Roger Karoutchi. pic.twitter.com/ntlDusZJ. On n’arrête pas le progrès dans l’indécence ! Quant à la loose de Sablé, qui n’a pu se déplacer à Colombey en raison d’un calcul au rein, il n’y est pas allé avec le dos de la cuillère : 19 tweets envoyés en rafale ! Dont une suite qui ressemble à s’y méprendre à une anaphore à la PNR.


@FrancoisFillon Aujourd’hui, le gaullisme appartient à tous les Français, mais il s’incarne dans l’une des sensibilités majeures de l’UMP.

 

@FrancoisFillon Etre gaulliste, ce n’est pas adhérer à une idéologie mais se battre pour des idéaux.

 

@FrancoisFillon Être gaulliste, c’est placer l’intérêt de la France au-dessus de toutes les doctrines

 

@FrancoisFillon Etre gaulliste, c’est rassembler notre peuple en tirant vers le haut le meilleur de son âme et non en flattant ses sombres penchants.

 

@FrancoisFillon Etre gaulliste, c’est vouloir servir son pays et pas tout attendre de lui

 

@FrancoisFillon Etre gaulliste, c’est comprendre qu’il n’y a pas de redressement collectif sans engagement individuel.

 

@FrancoisFillon Etre gaulliste, c’est être un militant de la France !

 

Chaud bouillant de rage sur son grabat du Val de Grâce le père François et pendant ce temps-là la petite frappe Florian Philippot, a été premier membre du Front national à oser venir se recueillir sur la tombe du général de Gaulle. « J'étais gaulliste moi-même avant le Front national, je le suis au Front national et je le serai demain, quoiqu’il arrive. J'ai même un portrait du général de Gaulle dans mon bureau » Quand atteindra-t-on le fond de l’ignominie ?

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4 novembre 2012 7 04 /11 /novembre /2012 08:00

Je signale aux nouveaux entrants sur cette page que, ce qui suis, est pure fiction, un petit roman en ligne commencé depuis l'origine de ce blog et publié le dimanche. Il ne s'agit pas d'une autobiographie et le héros s'exprime en son propre nom. Merci de ne pas en faire un autre usage.

J’aime mon pays, il bénéficie d’un personnel politique de grande classe : entre le bras d’honneur de Gérard Longuet à l’attention de l’Algérie, geste populaire proclame l’ex bastonneur d’Occident, celui du visqueux Collard venu de sa bauge à la rescousse de l’élégant, «Il (Gérard Longuet) a bien fait, il a enfin un peu d'honneur au bout du bras. Moi j'ajoute mon bras à celui de monsieur Longuet. Il a bien fait de le faire et j'espère que ce bras d'honneur a été tellement amplifié par les médias que ceux qui nous demandent de nous repentir l'ont reçu en pleine figure.» et les propos du « beauf » Balkany à propos des débuts de chroniqueuse télé de Roselyne Bachelot, son ancienne camarade de l’UMP, il y a un espace que pourrait occuper sans gros problèmes Copé avec son «Même en Corée du Nord ils n'avaient pas osé». Reste le cas dramatique de la pauvre Nadine Morano qui s’ennuie a déposé à la sous-préfecture de Toul au début du mois d'octobre les statuts du « Rassemblement pour le peuple de France » (RPPF) paru au Journal officiel des associations. Peut-être, eu égard à mon gaullisme affiché, que je vais y adhérer. Balkany j’adore dans la goujaterie il n’a guère d’équivalent, comme Carla peut-elle supporter que son homme soit acoquiné avec un tel personnage qui balance : « Bachelot entre nous, qui n’est pas mise à son avantage dans ses robes où elle est boudinée, sur son petit banc où on voit toutes ses formes, c’est du babillage, du badinage de petites snobinardes, ça n’a aucun intérêt. Qu’elle demande à se faire cadrer en gros plan. » La Roselyne, bien sûr, ne s’est pas laissé faire elle a sorti la sulfateuse « On connaît la vulgarité de Patrick Balkany, il nous en a encore fait un numéro tout à fait remarquable, a observé l’ancienne ministre. C’est le beauf dans toute sa splendeur. À mon avis, il vient d’avoir un repas un peu arrosé, il n’a pas sucé que des glaçons le gars-là… » Elle a reçu le renfort du Redressement Productif, la Pulvar, « Y a quand même trois infos dans ce qui vient d’être dit. Un : Patrick Balkany regarde assez souvent le Grand 8, salut Patrick. Deux, il n'aime pas les formes et les femmes qui en ont. Trois, il doit croire que lui-même est un éphèbe d'une minceur totale et qu'à côté de lui, Brad Pitt est un cageot. »


Tout cela vole si haut que les aigles vont en prendre ombrage. Mais tout cela n’est que broutilles médiatiques à côté de la constance du roquet Copé à faire monter la mayonnaise dans le pugilat interne à l’UMP. Ce type a de la constance, c’est un de ces petits dogues qui s’accrochent à votre bas de pantalon et qui ne le lâchent plus. Le petit maire de Meaux qui crèche à Paris en appelle à la rue, il veut faire un remake de la manif pour l’école libre de 1984. Souvenir du grand SPULEN cher aux ayatollahs de la FEN, pauvre Savary lâché par Tonton en rase campagne. «Que les Françaises et les Français qui s'indignent et qui s'inquiètent pour l'avenir de notre pays et des enfants de France se mobilisent dans la rue.» brame-t-il, voilà un bon plan mon coco car la rue à droite seul le FN de la Marine Le Pen sait la tenir, les notables de l’UMP peuvent, comme le 30 mai 1968, déferler sur les Champs Elysée link lorsqu’ils ont le trouillomètre à zéro mais ils ont hâte de retrouver leurs pantoufles. Moi je serais le PNR, celui qui, selon le roquet de Meaux – qui n’est l’aigle mais se rapproche plutôt du fromage qui pue – «est le chef d'orchestre de tout cela», je dirais chiche mon petit gars car y’aurais pas mieux pour ressouder son aile gauche : je vois fort bien Mélanchon faire obstacle sur le Pont de la Concorde, à la tête de ses troupes du Front de Gauche, aux factieux voulant prendre d’assaut le Palais Bourbon. «François Hollande ayant la totalité des pouvoirs entre ses mains, il ne va quand même pas s'imaginer qu'il va gouverner pendant cinq ans en toute impunité intellectuelle et politique sans qu'à aucun moment l'opposition, et notamment l'opposition du peuple français, s'exprime. Vive la Cagoule, allez Jean-François un petit effort refait nous le 6 février 1934 tu pourras toujours compter sur l’expérience de la bande d’Occident Longuet en tête. Le baston ils connaissent !


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Mais l’est bien fade le Copé, pas très teuffeur, pas comme le Guy Carlier dont le « besoin effréné de séduire fait du mal aux autres et abîme tout ce qu’il peut y avoir de beau dans [sa] vie » Là les bras m’en tombent « qui peut bien être séduit par Guy Carlier » pour moi c’est un mystère bien plus lourd que la virginité de la Vierge Marie. Sa compagne, Joséphine Dard, éplorée, pensait que son gros goret après son incartade amoureuse avec une minette de 30 ans sa cadette, mettrait le point final  et rentrerait la queue basse au bercail. Lorsqu’elle a découvert que son époux entretenait une correspondance « enflammée et ignoble » avec la  donzelle qui s’occupait de la mère de son époux, son univers s’est écroulé. « Je savais qu’il y avait d’autres femmes. Il y en a toujours eu ! Il y a trois ans, j’ai fait une tentative de suicide. Guy entretenait des relations sentimentales avec quatre femmes en même temps. Ma tentative de suicide lui a fait peur. Il a tout arrêté. J’ai imaginé, à tort, que s’il y avait quatre femmes dans sa vie, c’était moins grave qu’une seule. » Alors là j’en ai les bras coupés « Comment 4 femmes peuvent-elles accepter de se vautrer dans le lit de Carlier ? » Bon le dégonflé précise qu’il vivait dans une culpabilité permanente et que « c’est important de le dire, je crois, je n’ai jamais eu de relations intimes avec cette autre femme. Il ne s’est rien passé entre nous, jure-t-il. On est tombés amoureux, mais on n’allait pas rentrer dans un cycle courtelinesque du genre « cinq à sept », non, ce n’était pas d’ordre sexuel. Je n’ai jamais eu de relations physiques avec elle. » Ils se tenaient la main et Guytou lui lisait des poèmes, c’est beau comme du Coppée, François bien sûr. Je m’égare ce soir mais rassurez-vous je sors du caniveau pour me rendre rue de Vaugirard au siège de l’UMP car j’y ai rendez-vous avec un hallebardier de Copé, Jean-François bien sûr.


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28 octobre 2012 7 28 /10 /octobre /2012 08:00

Je signale aux nouveaux entrants sur cette page que, ce qui suis, est pure fiction, un petit roman en ligne commencé depuis l'origine de ce blog et publié le dimanche. Il ne s'agit pas d'une autobiographie et le héros s'exprime en son propre nom. Merci de ne pas en faire un autre usage.

Jeudi, en fin de soirée, comme je m’emmerdais ferme, je suis monté prendre un verre avec un bonne copine, au bar de la piscine, dans le XVIIIe, place Hébert, tout près du métro Marx Dormoy. Il pleuvait comme vache qui pisse. À mon arrivée je notais une certaine effervescence dans le café, et surtout une clientèle bien différente de l’habituelle, plus vieille et très propre sur elle. J’en fis la remarque à mon amie, emmitouflée, comme un poussin d’un jour, dans une grosse doudoune noire. Dans un soupir excédé elle lâchait « Valérie Pécresse va venir tenir une réunion de soutien à Fillon en compagnie de Roxane Decorte… » et, alors que je m’asseyais, de m’expliquer que cette dernière est l’éternelle perdante de la circonscription Chapelle-Goutte d’Or-Villette-Secrétan face au gros Vaillant, et « que la Pécresse elle ne peut pas la piffer… » Ignorante de mon tout nouvel engagement à l’UMP elle me proposait d’aller prendre notre verre ailleurs ce que je refusais en lui mentant effrontément « y’a si longtemps que je n’ai assisté à ce genre de connerie, ça va me rajeunir… ». En effet, la veille au soir j’avais assisté à une autre réunion de quartier, tout près de chez moi, en faveur de Copé cette fois-ci. Nous commandions. La blonde versaillaise arrivait, très entourée, pantalon gris chic, sourire scotché et regard un peu inquiet : faut dire qu’elle ne devait pas être très habituée à ce genre d’établissement où l’on peut bouffer pour moins de 10 euros. Ce retrait instinctif de l’ex-Ministre un peu pincée nous évitait la poignée de mains. Ça me soulageait. Tout le petit monde prenait place. Roxane, elle, plaçait d’entrée son long couplet tout entier consacré à se faire mousser auprès de Pécresse. C’était creux. Pire : vide. C’était d’une insupportable flagornerie : la Decorte prédisait même à son égérie, après nous avoir pompé l’air avec sa propre vie, un destin national. Applaudissements nourris. Suivais le speech du patron du secteur, onctueux, faux-cul, qui lui était Copéiste. J’avais du mal à contenir mon hilarité car, dans le même temps, l’écran plat du café toujours allumé, mais muet, affiche la tronche de moine paillard du maire de Saint-Quentin, l’onctueux Xavier Bertrand, interviewé sur BFM TV ou LCI, je ne sais plus. Ça durait et c’était chiant. Mon amie excédée décidait d’évacuer les lieux et je n’aurais pas l’extrême privilège d’entendre la Valérie Pécresse soutenir le cocker triste.


Depuis que j’ai placé  lors d’une réunion mon couplet sur David Rousset et me suis affiché comme gaulliste de gauche il faut que je me fasse discret sinon je vais me faire repérer et choper par la patrouille de la faction ultra de l’UMP, la droite forte de Guillaume Pelletier le rejeton lepéniste venu se greffer dans le nid de Sarkozy. Ce petit con je l’ai dans ma ligne de mire mais comme je veux me le payer la patience est de mise. L’avantage avec ce genre de petit ambitieux sans scrupules c’est qu’il affiche la couleur : « Nous sommes fiers d'être de droite et sarkozystes. Le choix se fera entre la droite molle et la droite forte. ». Il se prévaut de sa proximité avec le nabot « il était serein et bienveillant, n'ayant rien perdu de son dynamisme. Je souhaite qu'il revienne car il est le leader naturel de la droite française. ». C’est un des rejetons de Patrick Buisson qui est une belle ordure comme je les aime, sûr de lui, d’un orgueil incommensurable, une belle cible quoi ! J’attends mon heure pour tirer la trappe sous les pieds de ce petit monde que j’exècre au plus haut point. Les petits dossiers de la grande maison sont bien au chaud, laissons-les mijoter car le temps n’est pas compté. Ce cher Buisson, que j’aurais bien vu opérant au temps de l’inquisition, tranchant, intransigeant, sans pitié, n’a rien trouvé mieux que de piquer à ces connards d’extrême-gauche l’un de leurs mythes fondateurs : il vient de déposer, via Publi Opinion, une de ses deux sociétés de conseil, à l’INPI la marque «la cause du peuple». Celle du journal maoïste dirigé par Jean-Paul Sartre, ancêtre de Libération. Provocation ? C’est le genre de Buisson ! Peu importe, laissons-le faire l’ancien pourfendeur au service de Minute, laissons-le s’avancer à terrain découvert : avec les mecs d’extrême-droite y’a que le manche de pioche pour les calmer. Ce ne sont ni Longuet, ni Madelin, ni Devedjian, les ex-nervis d’Occident qui me démentiront, c’était la règle à Assas. Je sens que dans les temps qui s’annoncent ça va douiller.



L’été indien nous est tombé dessus sans prévenir, ruée vers les terrasses des filles en short qui s’exhibent défiant la cohorte grise des grands mâles blancs à l’agonie. Bien installé sur ma terrasse  en surplomb du Palais Bourbon j’attends un ami pendant que le fluet Baroin, habillé comme un premier communiant, déjeune avec ce qui semble être sa progéniture. Mon ami se pointe hilare ce qui me réjouit car sa causticité joyeuse est gage d’un bon moment. À peine assis il se met à fredonner a capella mais mezzo voce : « Je suis  chrétien voilà ma gloire… » avant de me conter son périple Saint-Émilionnais pour le baptême, la consécration des dix-huit cloches du carillon suspendu à un campanile sur le toit de Château l'Angélus par le cardinal Ricard archevêque de Bordeaux. Il me tend sa tablette et me dit : »Lis ! » link . Ce que je fis. Le silence, le mien, qui s’ensuivit le démontait quel que peut. « Ça ne t’inspire aucun commentaire ? » Je haussais les épaules « Non… Si, Jésus chassa les marchands du Temple… » Le sourire lui revenait et il embrayait « Sais-tu que Carla Bruni-Sarkozy présidera la 152ème vente des vins des Hospices de Beaune. Les recettes reviendront à 2 associations : la Fondation Carla Bruni-Sarkozy et la Fondation Idée, respectivement parrainées par Gérard Depardieu et Guy Roux… » J’ignorais. « Bel équipage : Carla, le gros Gégé et Guy Roux… les marchands du Temple vont envahir la salle des Pôvres… tout ça est bien triste… » Pour me dérider mon ami de source sûre versait dans le People, l’interview de l’ex première dame dans ELLE. « Tous les bruits, les écrits de la petite Julie Lévy l’ex du beau Raphael Einthoven le papa de l’autre petit de Carla, celui que Nicolas porta sur ses épaules, tout ça ce ne sont que des rumeurs sans fondement, « J’ai fait affiner mon nez quand j’étais jeune mannequin, c’est vrai et ce n’est pas un secret. Je le trouvais un peu rond et pas très photogénique. Et puis je n’ai plus jamais rien retouché de ma vie et je ne retoucherai plus jamais rien, promet-elle. Ni mes pommettes qui me viennent de ma mère et dont mon fils a hérité, ni ma bouche, ni les injections qui au fond vous donnent une drôle de tête. » Je l’écoutais, distrait, il surenchérissait « Bon elle suit un petit traitement pour la peau la pauvre chérie, mais elle ne passera pas à l’étape au-dessus… Tu vois mon vieux ça c’est important : « J’ai cependant beaucoup soigné ma peau, je l’ai préservée du soleil et j’ai investi dans des soins au laser. Je n’aime pas particulièrement vieillir mais je ne crois pas que je succomberai au lifting, j’ai trop peur d’un ratage, je ne trouve pas la chirurgie esthétique tellement au point, avoue-t-elle. En revanche, les retouches photographiques de nos jours sont de véritables miracles et les images que l’on voit sont loin du réel. Il faut arrêter de donner des illusions aux femmes : la plupart des photos des magazines sont retouchées ! » Et moi de répondre « Ha ! Adjani n’a plus 20 ans… » Et lui « Mais qu’est-ce que tu as aujourd’hui ? »


-         Je suis amoureux…


 

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21 octobre 2012 7 21 /10 /octobre /2012 07:00

Je signale aux nouveaux entrants sur cette page que, ce qui suis, est pure fiction, un petit roman en ligne commencé depuis l'origine de ce blog et publié le dimanche. Il ne s'agit pas d'une autobiographie et le héros s'exprime en son propre nom. Merci de ne pas en faire un autre usage.

Le Mitterrand de la droite, quoique le Tonton fût en son genre un bel exemple d’adaptabilité sur l’axe droite-gauche, Frédéric donc, jamais en reste de ramener sa science dans le journal, le dimanche faut bien meubler le JDD, grâce à la complaisance du journaliste interviewer qui lui balance l’importante question  « Selon vous, Nicolas Sarkozy est-il à l’île d’Elbe, dans l’attente de son retour, où à Sainte-Hélène, à écrire sa légende? » peut se la rejouer « Bonsoir ! » à la télé du bon peuple émerveillé « Cela m’étonnerait qu’il soit à Sainte-Hélène! Pour rester sur votre comparaison, me vient cette phrase de Joséphine, qui disait à Napoléon? : « Vous humiliez beaucoup trop et vous ne punissez pas assez. » À mon avis, Sarkozy a beaucoup de militants de base qui seront prêts à le soutenir et à former les cohortes de grognards dont il aura besoin le moment venu, mais les petits chefs feront barrage. Tous ces barons de l’UMP qui aujourd’hui l’encensent de micro en micro, se battront pour qu’il ne revienne pas. À leur décharge, dans le passé, certains se sont sentis beaucoup humiliés… » Comme bon sang ne saurait mentir, en bon expert en la matière politique, à la question du retour, Frédéric place, avec gourmandise, son pronostic « La politique est une drogue dure. Comment voulez-vous qu’à 57 ans, quelqu’un comme lui décide de s’en passer? Il est dans la situation d’un joueur de poker qui a perdu une manche. Il gagnera la suivante. » Le courtisan garde pourtant la main mais il flatte avec intelligence, subtilité, esprit, lui il a vu le Prince déchu, mais ils n’ont, bien évidemment pas parlé de ça même s’ils n’ont pensé qu’à ça. « Il ne m’a pas donné l’impression d’être dans l’abandon… Vous seriez étonné de voir qui défile dans ses bureaux. Tout le monde veut le voir, et dès qu’une personnalité étrangère passe à Paris, elle demande audience. Son agenda n’est pas celui d’un homme politique à la retraite. » Pas con le Mitterrand, que je croise au Flore dînant avec sa progéniture, lorsqu’il souligne que son poulain agité « ce n’est pas tant Hollande qu’il surveille, mais ses trois ministres, Valls, Peillon et Cahuzac, qui ne s’en sortent pas si mal… » Et puis reste le cocker triste « incroyablement secret, mystérieux, complexe » le Pompidou de Sarkozy, « Fillon, c’est la droite sans les problèmes de la droite. C’est la droite civilisée. Il a été loyal avec Sarkozy » mais a-t-il « l’envie forcenée d’être président de la République » comme son ex-maître « qui ne supportait pas d’avoir quelqu’un au-dessus de lui » Le problème de l’UMP pour lui se traduit par ce simple constat « Il n’a plus personne au-dessus. Il a simplement des gens à côté… ou en face. » ce cher Frédéric aime tant le cinéma.


Le Fred je l’aime bien, il sait être classe : sa passation des pouvoirs avec Aurélie Fillipetti avait de la gueule. Mais bon, Paris en ce moment est un port breton, il pleut, il pleut, il pleut et je me balade en taxi. Le chauffeur de taxi parisien est toujours aussi chiant mais il l’est moins lorsqu’il écoute la radio. Mais la radio, les périphériques, comme on disait autrefois, la bande FM aujourd’hui, ça saoule de publicité d’une grande débilité. La tendance, en ces temps où l’Angela nous refait le coup de la Gross Allemagne, est à la qualité de la bagnole teutonne. Ils en font des tonnes. Ça me gonfle ! Même que j’ai envie de gueuler « vos gueules les boches ! » comme le pépé qu’avait fait 14/18 et qu’avait goûté modérément leur séjour prolongé après 40. Je me réfrène sauf lorsque j’entends ce nabot de Lagerfeld jacter. Comment un type fagoté comme un robot ringard peut-il se targuer du titre de styliste ? Karl c’est un faisan de la pire espèce et je n’en voudrais même pas pour curer mes chiottes. Faut toujours qu’il  ramène sa fraise alors que personne ne lui demande rien. Qu’il aille boire son Coca Cola light servi dans une carafe en cristal de Baccarat et qu’il nous foute la paix ! Avec lui  j’ai des envies de reconduite à la frontière pour trouble à l’ordre public quand ce gnome ose déclarer, à propos de la maigreur des top-modèles, que  « ce sujet frise le ridicule. Personne dans la mode ne travaille avec des filles anorexiques. Cela n'a rien à voir avec la mode. Les gens anorexiques ont des problèmes avec leur famille. Il y a moins d'1% de filles anorexiques. Mais en France, il y a 30% de filles en sérieux surpoids. C'est beaucoup plus dangereux pour la santé. Regarder la télé en mangeant de la malbouffe, ça c'est dangereux. Les mannequins sont maigres oui, mais elles ne sont pas SI maigres. » Comme disait un de mes amis juifs, y’avait pas d’obèses à Mauthausen, t’es bien d’accord mon petit Karl !  

 

Que ce gus traitât notre PNR « d’imbécile qui sera aussi désastreux que Zapatero… »  je trouve ça plutôt sain et logique de sa part puisque, d’après lui, « Les gens qui travaillent dans des bureaux pour vivre ont quelque chose d'ennuyeux. J'ai voulu faire ce travail depuis mon enfance. J'adore la mode. J'ai la chance de travailler dans les conditions les plus parfaites. Je peux faire ce que je veux dans toutes sortes de domaines. Les dépenses n'en sont pas, ce serait stupide d'arrêter. Travailler, c'est gagner un salaire sans s'ennuyer. ». Et allez donc les nouveaux prolétaires, toutes les minettes et les minets des bureaux qui font la fortune du gros Karlito, qui aime tant sa Choupette, « la Zahia des chatons » selon lui – la classe quoi ! – en achetant ses accessoires et ses parfums au prix du caviar. Le jour où je l’ai croisé, boulevard St Germain, en face du Flore, au pied de son grotesque et monstrueux Hummer, j’aurais dû lui pisser le long de la raie. Rétrospectivement ça me fait du bien d’imaginer la scène. Je m’échauffe bêtement les sangs alors que dans mon beau et nouveau parti, les conseillers du Prince déchu ont enfin choisi leur candidat à la présidence. Le Préfet qui fut Ministre sur le tard penche pour Fillon alors que l’immense Guaino, que le monde entier nous envie, est tombé chez Copé. Les vieilles carnes vont là où il y a de l’avoine mais l’homme, qui tient entre ses seules mains l’héritage gaulliste, met des mots forts sur son ralliement « Ce n'est pas un jugement de valeur, ce sont deux hommes de qualité. Ce n'est pas une question de ligne politique non plus. Nous en avons une, celle de la campagne de Nicolas Sarkozy, et je ne comprendrais pas qu'elle puisse être remise en cause. Mon choix est plutôt dicté par la situation actuelle de l'UMP. Celui qui sera élu ne sera pas le chef, le leader naturel comme a pu l'être Nicolas Sarkozy. Il ne commandera pas. Il présidera. Le défi qu'il aura à relever sera de faire en sorte que notre famille politique reste soudée, sans que personne n'ait à renier ses convictions. Comme je veux le faire moi-même en défendant la motion gaulliste. Dans ces circonstances, Jean-François Copé m'a paru être le meilleur animateur. J'ai choisi de lui faire confiance. » Moi, je n’ai pas encore choisi mais moi je ne suis qu’un rallié de la vingt-cinquième heure donc je ne compte que pour du beurre.

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14 octobre 2012 7 14 /10 /octobre /2012 07:00

  Je signale aux nouveaux entrants sur cette page que, ce qui suis, est pure fiction, un petit roman en ligne commencé depuis l'origine de ce blog et publié le dimanche. Il ne s'agit pas d'une autobiographie et le héros s'exprime en son propre nom. Merci de ne pas en faire un autre usage.

L’automne nous est tombé dessus bien humide, bien grise, bien gluante, sale temps pour les terrasses qui ne sont plus peuplées que par les fumeurs amassés en paquets sous les corolles qui crament du gaz. Cette césure brutale me déprime, je chute dans une forme profonde de cocooning dont je ne sors qu’à l’apparition d’une bouffée de soleil. Alors je saute sur mon vélo pour vaquer à mes occupations extérieures. Jasmine s’est fait embaucher au cabinet d’Aurélie Fillipetti pour s’occuper de je ne sais quoi ce qui a pour conséquence heureuse de faire de moi un homme au foyer. Ça me permet de cultiver mes belles amies en me promenant avec les enfants qui adorent ces errances ponctuées d’arrêt pâtisserie avec soda. Pour alléger ma tâche, sic, Jasmine a recruté un jeune type au pair, François-Xavier, qui est inscrit à Assas, grand et beau gosse, un peu emprunté mais belles tablettes de chocolat, tout ça via Facebook. Bien sûr j’ai ironisé sur son choix, émettant des doutes sur les capacités pouponnière du futur notaire, et en retour j’ai reçu une volée de bois vert « sans doute aurais-tu préféré une grande pouffe blonde que tu aurais sauté dans la cuisine pendant la sieste des enfants… » Pour clore l’incident je lui avais retourné le compliment en la prenant illico sur la table de la cuisine, lui reprocher ensuite d’avoir inondé l’appartement de « baise-moi comme une salope » alors que les enfants dormaient encore à poings fermés et que François-Xavier s’était pointé à la fin de nos ébats pour aller conduire Mathias à l’école.


Entre deux bouillards, donc pendant une belle éclaircie, je suis allé à la Grande Epicerie du Bon marché acheter des trucs qu’on trouve difficilement ailleurs puis je suis monté à la Grande Librairie, où y’a des canapés pour lire et des vieux dessus, pour jeter un œil sur les dernières parutions de la rentrée dite littéraire. Profusion. Le plus drôle, en arrivant dans ce lieu feutré, fut l’avoinée que passait un pépère en Nike à sa mémère éteinte, lui reprochant à haute et intelligible voix de le faire chier. Comment peuvent-ils survivre ensemble ? Souvenir du film de Granier-Deferre, le Chat, tiré d’un bouquin de Simenon, avec Simone Signoret et Jean Gabin. Haine recuite, envie de meurtre rentrée… je les ai laissé à leur déambulation même si j’ai capté dans les yeux de la vieille comme un appel à l’aide. Aujourd’hui je ne me sens pas le courage de clouer le bec à ce goujat. Sur les présentoirs rien de très bandant alors je farfouille pour tomber en arrêt sur Charles qui affiche la tête de notre Président Normal avec un titre alléchant : les Ouvriers de la Politique. Je feuillette. Intéressant ! Je consulte l’OURS pour savoir à qui j’ai à faire. C’est le tout Paris boboïsant sous la houlette de l’inusable Arnaud Viviant flanqué de Bégaudeau, de Beigbeder et de toute une flopée de gus et de nénettes connus du côté de Saint-Germain-des-Prés. Mais, tel un épagneul breton émoustillé, un nom retient mon attention : celui de Bénédicte Martin, mon ancienne voisine dont j’ai vu souvent les petites culottes dans les nuits parisiennes. Son talent littéraire se résume à  trois bouquins, dont Warm Up, où elle montrait justement sa petite culotte en couverture. Bref, j’achète et je file me jeter une mousse, un Pilsen Urquell, sur la terrasse intérieur du Sélect où le troisième âge parisien stationne.

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Je sors mon Charles. Tout en bas je lis : Quand Nicolas Sarkozy s’en prend à une journaliste. Par l’odeur du fumet alléché j’ouvre. C’est signé Ariane Chemin que j’aime bien car elle connaît la Corse profonde. Je plonge dans l’entretien qu’elle a eu avec Anne Laffeter. La scène se passe en 2009, Ariane Chemin bosse à l’Obs. et enquête sur l’attribution des Légions d’Honneur par l’Elysée. Elle a donc rendez-vous avec un conseiller du cabinet de talonnettes, qui s’avérera être Catherine Pégard, l’ex du Point tombé là par la grâce d’une autre ex Cécilia. Ariane Chemin patiente donc dans un petit salon le petit Nicolas se pointe avec son téléphone. Je passe sur les détails intimes mais il y a un détail d’importance : Judith Pérignon et Ariane Chemin ont commis chez Fayard « La nuit du Fouquet’s » en 2007 ce qui bien sûr n’a pas eu l’heur de plaire à l’agité des épaules. Fillon se pointe, premier scud « Méfie-toi de cette journaliste. » Le cocker la queue entre les jambes mais ne moufte pas. Le roquet aboie : avec qui a-t-elle rendez-vous ? Chemin refuse de répondre. Le paltoquet rétorque « Ça me regarde, on est à l’Elysée. » et embarque Fillon par le bras en lâchant « Je n’aime pas le journalisme que pratique cette fille » Alors Chemin prends le mors aux dents, se lève, les suis, se plante en haut de l’escalier, et les mains sur les hanches comme une poissonnière lance « C’est incroyable la façon dont vous parler aux gens, vous êtes très impoli, j’ai le droit d’avoir rendez-vous ici, ce n’est pas chez vous. » Ambiance, imaginez la tronches des huissiers, celle du collaborateur qui brigue maintenant la tête de l’UMP. La suite vaut son pesant de vaudeville, c’est du style café du commerce le président citant le nom de l’ex-mari d’Ariane Chemin, « Et maintenant vous êtes avec qui ? » C’est violent, c’est physique, c’est le sale gamin qui veut toujours avoir le dernier mot.

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30 septembre 2012 7 30 /09 /septembre /2012 08:00

Je signale aux nouveaux entrants sur cette page que, ce qui suis, est pure fiction, un petit roman en ligne commencé depuis l'origine de ce blog et publié le dimanche. Il ne s'agit pas d'une autobiographie et le héros s'exprime en son propre nom. Merci de ne pas en faire un autre usage.

Bernadette Chodron de Courcel, il ne manquait plus qu’elle, la rosse, celle par qui le château de Bity arrive, la catho rétro pur sucre bien réactionnaire, mantille et chapelet, comme je comprends le grand Jacques, si paillard, d’être allé chercher ailleurs ce qu’il ne trouvait pas auprès de cette dame de fer. Toute la semaine je m’étais intéressé aux élucubrations du frisé de Valenciennes, l’inénarrable Jean-Louis Borloo, jamais en reste d’une flagornerie, d’une pitrerie. Rassembler le bétail centriste apeuré, pour lui,  est une tâche aisée, vu le niveau de ceux qui s’autoproclament les maîtres du troupeau du centre, dont le plus con que la moyenne : Hervé Morin.  Il est loin le temps du déplumé de Chamalières flanqué de son porte-flingue le Prince Michel Poniatowski baisait les barons de l’UDR, avec la complicité de Chirac, pour leur rafler la mise de la présidentielle : du grand art, une bataille au couteau. Même plus de l’eau tiède, des supplétifs geignards, sans colonne vertébrale, prêt à tout pour garder leur bout de circonscription : l’épisode glorieux de la candidature du maire d’Épaignes à la présidentielle, mordant les jarrets du petit Nicolas avant de se rallier piteusement à lui, la queue basse et la bave aux lèvres. Pas de honte ces gars-là. Borloo c’est un Tapie qui a su passer au travers les gouttes, se tirer les arpions des reprises acrobatiques d’entreprises en difficulté sans se les faire coincer, moins flamboyant que le burné, plus subtil, le Jean-Louis ne s’est jamais fait prendre les doigts dans la confiture. Ça fait de lui un bon opérateur pour arrimer à l’UMP ce ramassis de pétochards. Quand je pense que ces gus se disent les héritiers de la démocratie chrétienne, le défunt MRP, ça me fait gondoler de voir un radical valoisien, ex bouffeur de curé, les mettre dans sa poche. Reste le Bayrou du Béarn qui  ne sait plus où il habite.


Revenons à la Chodron qui sort de son silence, pour parler d’abord de son époux « Il ne va pas mal, assure-t-elle pourtant. Il a 79 ans. Alors, bien sûr, ce n’est plus comme quand on a 20 ou 30 ans. Mais il a passé un bien meilleur été que l’année précédente. Un chef d’Etat, vous savez, il est élu pour un certain nombre d’années. Il est écrasé de travail jusqu’à la fin et le jour où il est battu, il n’a plus grand-chose à son agenda. La rupture de rythme est terrible. Mon mari a tout donné à la France, jusqu’au dernier jour de son mandat. » Puis elle aborde, à mon grand étonnement, alors qu’elle avait jugé que l’ex-président du Conseil Général de la Corrèze n’avait pas « le gabarit » pour être président, avec une forme d’indulgence très grenouille de bénitier : « J’ai été maladroite en disant cela, je le regrette. Il faut voir ce que le gouvernement va faire. L’élection s’est déroulée il y a quelques mois seulement. Il faut laisser du temps à François Hollande. Voyons si sa politique produit des effets. On le sait, les Français sont très, très difficiles à gouverner. Ils ne sont jamais contents. » Et de poursuivre : « Les gens ont voté pour lui. Quand un président démarre son action, il est systématiquement épinglé par la presse. Tous les chefs d’Etat ont besoin d’un peu de temps pour savoir comment contourner les difficultés qui se présentent. ». Le contournement, ce qu’adorait le plus le grand Jacques, je vois dans sa réflexion comme une forme de crainte de voir le PNR faire une politique à la père Queuille, laisser les chiens aboyer et attendre que le gros de l’orage passe. Reste son petit Nicolas à qui elle conseille la patience :« Il ne faut pas qu’il parle pour le moment. Il faut qu’il se taise, il faut savoir attendre. Et s’il juge qu’il doit refaire de la politique à un haut niveau, alors… Moi, je crois que c’est ce qui va se passer. Je crois que les Français iront chercher Sarkozy. Les gens changent d’opinion. Ils regardent ceux qui sont élus à l’œuvre et n’hésitent pas à les sanctionner s’ils ne sont pas contents. » Je trouve que ça a un petit côté « faire don de sa personne à la France… lorsque la catastrophe nationale déferlera sur notre vieux pays. »


Plus je vieilli plus je sens peser sur mon dos, pas mes épaules, le poids des malheurs qui peuvent toucher des êtres qui me sont chers. C’est du plomb qui me leste, m’empêche  d’avancer, je suis encalminé, impuissant, comme si je voulais prendre à mon compte la souffrance, la peur, et que bien évidemment je n’ai que mes mots à offrir. Ma sollicitude. Mon sentiment très fort de finitude, de chemin parcouru, fait que je suis insoucieux de mon avenir mais tendu vers celui de ceux à qui s’offre encore des jours que je ne voudrais qu’heureux. Ma vitalité m’insupporte, je suis mal, je me sens de trop, occupant un espace de félicité, de bien-être qui devrait être réservé à ces pousses vives. Je voudrais poser mon  sac, transfuser mon énergie, contempler le monde avec philosophie, comme un petit vieux assis sur un banc qui n’a d’autre envie que de laisser la vie aux autres. De toute part on me sollicite, je réponds présent. Je comprends mais je ne peux me mettre à la place, et je subis en donnant l’impression d’être indestructible. Et pourtant, je me sens d’une fragilité de cristal, je vibre, je donne le change mais tout au fond de moi je me sens sec, inapte à basculer dans un cocon protecteur où je me contenterais de profiter du suc d’un être aimé. Marre d’être le fort, le costaud, celui qui prend en charge, protège, rassure, laissez-moi un dernier bout de vie de pas grand-chose. Simple. Il est des jours où je voudrais pleurer mais rien ne vient car ma tour de contrôle me tance : tes larmes, si chaudes, si salées, tu les laisserais se verser d’abord sur toi-même. Je me sens perdu. Isolé. Je tourne en rond, j’hésite, je ne sais…   

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23 septembre 2012 7 23 /09 /septembre /2012 08:00

Je signale aux nouveaux entrants sur cette page que, ce qui suis, est pure fiction, un petit roman en ligne commencé depuis l'origine de ce blog et publié le dimanche. Il ne s'agit pas d'une autobiographie et le héros s'exprime en son propre nom. Merci de ne pas en faire un autre usage.

Enfer et damnation ma pouliche et mon poulain sont restés au paddock, la queue basse pour le fringant et orgueilleux Bruno, le chanfrein renfrogné pour la polytechnicienne hautaine qui se la joue charretière, ils ne s’aligneront pas, faute de soutiens, au Grand Prix des Héritiers. Je m’en doutais un peu mais je m’attendais à mieux de la part de ces yearlings  biens nés, ils m’ont déçus par leur incapacité à porter le débat sur le terrain du vrai cambouis, celui qui salit les mains et les escarpins aux talons vertigineux. Pas déçu pour deux sous car le spectacle de la grosse saucisse de Saint-Quentin, adipeuse à souhait, me réjouissait. Il créait l’évènement en annonçant, avec son air de maquignon madré mâtiné par son allure de chanoine libidineux, qu’il ne se mêlerait pas à la bataille des héritiers entre le petit roquet et le cocker triste. La déclaration de Xavier Bertrand fut un monument de jésuitisme maîtrisé, un peu surjoué où l’on sentait la jouissance du placier d’assurances qui venait de baiser avec rondeur ces concurrents. Ce type est le pire de la bande des prétendants car sous les rondeurs se cache ce que la France rance a de plus mesquin, cette petite bourgeoisie provinciale qui se reçoit, se conforte, rentière et sans ambition. Tabard dans les Echos, qui n’en rate pas une à force d’écrire et de bavasser dans de multiples micros, affirme sans rire que Xavier Bertrand « a été un secrétaire général de l’UMP apprécié par les militants. Il a été un ministre de la Santé et du Travail reconnu compétent et travailleur. Mais ce n’est pas lui faire injure que de dire qu’il n’a pas encore dans l’opinion une image de présidentiable. » Pourquoi pas mais, fort justement, le plumitif souligne qu’en « politique, il n’y a pas de secret : faute d’être naturellement reconnu dans cette catégorie, il faut s’y mettre soi-même, c’est-à-dire le dire et le répéter jusqu’à ce que ça devienne une évidence. C’est ce qu’a fait Copé en disant en 2007 se préparer pour 2017. Bertrand a retenu la leçon. » Pour autant sort-il par le haut le bouboule ? Je ne le crois pas, il se contente de surnager. La conclusion de Tabard est bien à l’image de ces éditorialistes vibrionnant « Mais, allez savoir pourquoi, Bertrand a un exemple en tête : François Hollande, bien sûr, déclaré candidat avec une image d’ancien apparatchik moins charismatique que ses concurrents. » C’est ça camarade, t’as tout faux, l’Histoire déteste les oracles, surtout ceux qui réfléchissent en rase-mottes.



Semaine un peu chahutée pour moi mais le coup des cartons de soutiens aux grands candidats de mon nouveau parti m’a permis de m’extraire de mon pot au noir : grotesque de la part d’un soi-disant ancien Premier Ministre qui se veut homme d’Etat et bien à la hauteur de son concurrent. Minable absolument, la rue de Vaugirard avec toutes ces camionnettes mobilisées ressemblait au Sentier, manquait plus que les sans-papiers. Autre motif de satisfaction Nicolas Sarkozy a fait sa rentrée au Conseil constitutionnel. Mardi matin, l'ancien président de la République  avec son nouveau look «barbe de trois jours» un peu surprenant a siégé pour une séance consacrée à trois questions prioritaires de constitutionnalité (QPC). «Attentif», selon les observateurs, aux spécificités du droit local en Alsace, au Code de l'expropriation et au droit d'auteur dans les transmissions d'œuvres aux fondations… mais toujours silencieux, comme le sont les Sages autour de Jean-Louis Debré. Franchement je trouve que ça ne lui va pas du tout, il a l’air d’une petite frappe de banlieue, à son âge la barbe à la De Niro serait plus en rapport avec son nouveau statut. Sans doute est-ce pour faire jeune, plaire à madame qui s’est délestée de ses rondeurs, je ne sais mais puisqu’il ne pense qu’à ça il devrait d’abord se délester de ses talonnettes et les troquer pour des santiags. Ce type est un drogué, il se shoote à la politique, accro, addict il suit la compétition à l’UMP avec gourmandise. En parlant à ses proches du cocker triste, son ancien collaborateur à Matignon  «Il lui a fait du judo ». Le judo ou l'art d'utiliser la force de son rival pour la retourner contre lui. Sarkozy préfèrerait, lui a-t-il confié , que la victoire de son ancien Premier ministre ne soit pas écrasante. Parce qu'alors Fillon serait auréolé d'une légitimité qui rendrait plus difficile son retour à lui, Sarkozy ; or, il ne pense qu'à ça, même s'il se rase beaucoup moins qu'avant... «Il ne veut pas être le Giscard de Fillon», assure un fidèle. Décodage : pas question que Fillon l'empêche de revenir comme jadis Raymond Barre avait empêché Valéry Giscard d'Estaing.


Pour la gauche bobo-bien-pensante, présenter Valls comme un Sarkozy de gauche, c'est l'injure suprême. «Se rendent-ils seulement compte du cadeau politique qu'ils font à Manuel ?, s'amuse devant moi un ami du premier flic de France. Le peuple de gauche a changé : il veut de l'ordre et de l'autorité. Manuel leur plaît.» Selon Hervé Gattegno du Point, ce n'est pas parce qu'un ministre de l'Intérieur est ferme (et populaire) qu'il est crypto-sarkozyste. « Disons d'abord qu'être comparé à Nicolas Sarkozy peut être aussi bien un hommage qu'une critique, selon qu'on évoque son énergie et sa popularité quand il était à l'Intérieur, ou alors son agitation et ses emballements. Ce qui est idiot dans cette référence, c'est qu'elle a l'air de signifier que tout ministre de l'Intérieur qui veut prendre les questions de sécurité à bras-le-corps serait un crypto-sarkozyste, un traître aux valeurs de la gauche. Sur le fond, Manuel Valls a plus de différences que de points communs avec Nicolas Sarkozy. Mais il y a une ressemblance qui est assez voyante : il crève l'écran au gouvernement et du coup, il se fait beaucoup d'ennemis. La principale différence, c'est son mode d'exercice du pouvoir, qui est tout sauf hystérique. Manuel Valls est aussi calme que Nicolas Sarkozy était surexcité. C'est vrai qu'il se déplace, comme lui, sur le théâtre de certains faits divers et qu'il cherche lui aussi à capter la confiance des policiers. Mais il ne fait pas à chaque fois l'annonce d'une nouvelle loi ; ne passe pas son temps à dénoncer le "laxisme" des juges ; n'est pas dans la surenchère sécuritaire. On le sent ferme sur ses convictions. Et convaincu qu'il faut être ferme. Ça ne fait pas de lui un homme de droite, mais sans doute un ministre adroit. »

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