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22 mars 2021 1 22 /03 /mars /2021 06:00

 

 

 

« La Corrèze avant le Zambèze ». Raymond Cartier n'avait pas employé cette formule-là, mais elle lui fut vite attribuée par la droite antigaulliste qui, encore sous le choc de l'abandon de l'Algérie, jubilait.

 

 

La France, à cette époque, se cramponnait à son empire. Ravalée au rang de puissance moyenne par la seconde guerre mondiale, elle se croyait forte de ses colonies, d'où était partie en 1940 la reconquête du territoire national. Longtemps indifférents à la colonisation, les Français se découvrirent ainsi colonialistes sur le tard, à l'heure, précisément, où le colonialisme était condamné. Parmi les gens de plume et de savoir qui tentèrent d'éclairer leur lanterne, une voix compta plus que d'autres car elle parlait à la France profonde. Celle de Raymond Cartier, journaliste-vedette à Paris-Match, mort d'un cancer en 1975, le seul journaliste à avoir donné son nom à une doctrine, le « cartiérisme».

 

 

A Match, dont le tirage atteignait ces années-là 1,7 million d'exemplaires, Raymond Cartier exerçait un magistère comme peu de journalistes à l'époque.

 

Le « cartiérisme » est l'histoire d'un reniement. Abjurant ses convictions colonialistes, Raymond Cartier avait préconisé dès 1956 le « lâchage » par la France de ses possessions d'Afrique noire. Et s'il ne figure pas aujourd'hui au panthéon des anticolonialistes éclairés, c'est que ses arguments sentent encore le soufre. La France, prétendait-il, doit se défaire de ses colonies non pour répondre à l'aspiration légitime des colonisés, mais parce qu'elles coûtent trop cher. Comme coûtent trop cher, ajouta-t-il en 1964, les faveurs que la France octroie au tiers-monde.

ICI 

 

La Corrèze et le Zambèze - Denis Tillinac - Babelio

 

La Corrèze d’Henri Queuille, de Bernadette et Jacques Chirac maire de Paris, de François Hollande…

 

 

C'était un complexe qu'elle détenait depuis 1920. Mais la Ville de Paris a décidé de passer à autre chose, nous raconte Le Parisien, lundi 15 mars. Ainsi, pour financer d'autres projets en particulier des logements sociaux, la Ville a décidé de sacrifier plusieurs hectares de son patrimoine, estimés à plus de 8 millions de mètres carrés selon nos confrères. Car sur les 19.000 biens dont elle dispose, plus de 500 sont situés hors de Paris, et selon le premier adjoint à la mairie de Paris, Emmanuel Grégoire, "les politiques publiques évoluent". Ainsi selon lui, les investissements d'après-guerre ne "sont plus d'actualité".

 

 

Raison pour laquelle Paris vient de vendre la Chartreuse Notre-Dame-du-Glandier (Corrèze), un ensemble de 44 bâtiments situés sur 17 hectares et sur deux communes (Beyssac et Orgnac-sur-Vézère). Le domaine a été cédé pour la somme de 2,8 millions d'euros à des courtiers en vin bordelais. Un projet social pour la mairie de Paris, mais également financier, car outre les 250 emplois que le site générait, ce sont surtout les frais d'entretien et de gardiennage (850.000 euros par an) qui ont poussé Paris à prendre cette décision.

La suite ICI

 

La Chartreuse du Glandier à Beyssac est en vente

Paris vend Notre-Dame du Glandier, son monastère en Corrèze, pour 3 millions d’euros

 

Propriétaire de la chartreuse depuis un siècle, la Ville passe la main à un investisseur bordelais. D’autres cessions suivront afin d’améliorer les finances de la capitale.

Par Denis Cosnard

Publié le 02 mars

 

C’est un lieu hors du commun. Un immense monastère à l’abandon, niché en Corrèze, au creux d’une vallée. Un cloître désert, une église vide, une salle du chapitre, d’interminables couloirs dont la peinture s’écaille, une infirmerie, des maisonnettes, des cours, des jardins où prospèrent les herbes folles, l’ensemble ceint d’un mur ocre. Pas moins de 44 bâtiments au total, entourés de 17 hectares de bois de chênes et de châtaigniers ainsi que de prairies. Il y a même une station d’épuration et un ancien élevage de lapins.

 

Un siècle après avoir mis la main sur l’imposante chartreuse Notre-Dame du Glandier, aux confins des communes de Beyssac et d’Orgnac-sur-Vézère, la Ville de Paris s’apprête à vendre cet ensemble immobilier d’exception à un investisseur bordelais pour 3 millions d’euros, frais d’intermédiaire inclus. L’opération doit recevoir le feu vert du Conseil de Paris, qui se réunit à partir de mardi 9 mars. Un parfait exemple de la politique menée par la Mairie pour se défaire de certains bijoux de famille dont elle n’a plus l’usage, alors qu’elle traverse des difficultés budgétaires.

 

La chartreuse du Glandier avait été mise en vente en octobre 2020 sur le site du courtier Agorastore, à 750 000 euros. Cinq candidats ont remis des offres, échelonnées entre le prix plancher et 3 millions d’euros. La plus élevée a été retenue par la Ville de Paris, en accord avec le département de Corrèze. Elle émane de Descas, un négociant en vins de Bordeaux. La famille Merlaut, une des grandes fortunes du négoce bordelais, qui en est propriétaire, développe depuis vingt ans une activité d’investissement immobilier.

 

Deux fois confisqué par l’Etat

 

Pour elle, pas question de transformer la chartreuse en centre de méditation ou en résidence de luxe, comme l’imaginaient d’autres candidats. Son projet prévoit bien des logements, au terme d’une profonde rénovation. Mais il intègre aussi des espaces de coworking, une bibliothèque, des ateliers artistiques, des jardins partagés, ou encore des « espaces coopératifs de commerce alimentés en circuit court ». Autant d’éléments de nature à séduire les élus socialistes décisionnaires.

 

Notre-Dame du Glandier était entrée en 1920 dans le patrimoine de Paris. A l’époque, les autorités parisiennes étaient à la recherche de lieux de cure pour les tuberculeux, et l’endroit, au cœur des bois, avait été jugé « particulièrement bien choisi » pour installer un sanatorium. Une nouvelle vie avait ainsi débuté pour cette chartreuse au passé déjà chargé.

 

Fondé en 1219, confisqué deux fois par l’Etat, en 1789 puis en 1901, le monastère masculin de l’ordre des chartreux, largement reconstruit au XIXe siècle, avait notamment été le théâtre d’une sombre histoire d’empoisonnement ayant suscité plusieurs livres et films, l’affaire Marie Lafarge.

 

Une fois dans le giron parisien, la chartreuse a effectivement été aménagée en sanatorium, puis en centre pour enfants handicapés mentaux, avant d’héberger des adultes handicapés. Mais au fil du temps, le lieu est apparu de moins en moins adapté, et, début 2020, le département de Corrèze, à la disposition duquel avait été mis l’établissement, a préféré accueillir les personnes handicapées dans des locaux plus fonctionnels. C’est alors que les élus de Paris ont choisi de vendre l’ancien monastère désormais inoccupé, et situé à cinq heures de voiture de l’Hôtel de ville. « Cette propriété ne présente plus d’utilité pour le service public parisien et sa gestion à distance par les services de la Ville s’avère complexe et coûteuse », constate la Mairie.

 

A la place, la Ville va toucher un chèque de 2,8 millions d’euros, supérieur à l’estimation des domaines (2,3 millions). La somme ne suffira pas à résorber la dette de la Ville de Paris, qui, avec la crise due au Covid-19, devrait bondir de 15 % en 2021, pour approcher 7,1 milliards d’euros fin décembre. Mais en cette période financièrement tendue, tout ce qui peut éviter d’augmenter les impôts locaux est bon à prendre.

 

« Désherbage »

 

Sur l’année, le premier adjoint, Emmanuel Grégoire, a prévu de tirer 186 millions d’euros de recettes foncières. Pas question évidemment de mettre aux enchères la tour Eiffel ou la maison de Victor Hugo à Guernesey. Mais la Ville n’hésite pas à vendre les biens qui ne correspondent plus à ses besoins. Comme la chartreuse du Glandier, mais aussi le garage Bayard (13e arrondissement), ou encore ces lots dans un hôtel particulier du quai Malaquais (6e), dont un immense appartement, cédés récemment pour plus de 10 millions d’euros. Le château de Bellefontaine, à Samois-sur-Seine (Seine-et-Marne), inoccupé depuis 1999, se trouve lui aussi en vente.

 

Au-delà de ce « désherbage », l’équipe d’Anne Hidalgo s’appuie sur les opérations « Réinventer Paris », qui offrent beaucoup de souplesse pour valoriser des lieux atypiques. Après divers sous-sols et endroits vacants, la troisième édition de Réinventer Paris, lancée en février, propose aux investisseurs de « donner une nouvelle vie à des anciens bureaux et lieux de travail », dont plusieurs appartiennent à la Ville, notamment un immeuble de l’université Sorbonne-Nouvelle situé rue des Bernardins (5e) et un centre de distribution électrique rue d’Aboukir (2e).

 

En dépit de ces cessions, le patrimoine de Paris tend plutôt à s’accroître, la Ville ne cessant de préempter des appartements et des immeubles afin, avant tout, d’y installer des logements sociaux.

Denis Cosnard

 

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21 mars 2021 7 21 /03 /mars /2021 08:00

 

La quille, le "père cent"... ( "la quille bordel" ) - Traditions ( terre,  mer, air, gendarmerie ). - Forum Militaire

Je me disais bien qu’il ne me laisserait pas fêter le Père 100 que je n’ai jamais fêté dans mes jeunes années.

 

Pour « la jeunesse fracassée » le Père Cent désignait le faire-part et la fête du libérable qui a lieu 100 jours avant la fin du service militaire.

 

La quille bordel !

 

Le service militaire moderne a été créé en 1905 par la loi Berteaux dans un contexte d’après-guerre que l’on connaît. Tous les hommes sont appelés sous les drapeaux durant 2 ans. Il n’y aura plus de tirage au sort, ni d’exemptions ni de remplacements. La durée sera ajustée en fonction des besoins : le contingent en Algérie, pour finir à 12 mois.

 

Le 22 février 1996 : le président Chirac annonce la professionnalisation de l’armée. S’en suit un grand débat national.

 

Le 28 mai 1996, Jacques Chirac propose « que le service national que nous connaissons aujourd’hui soit supprimé dès le 1erjanvier 1997  c’est-à-dire pour tous les jeunes nés après le 31/12/78

 

La loi est promulguée le 28/10/97 et la suspension devient effective en 2001.

 

Je n’ai pas échappé à la conscription mais j’ai effectué mon service national sous une forme civile : VSNA, en coopération en Algérie à la Faculté de Droit de Constantine pour 18 mois au lieu de 12.

 

Revenons au nouveau confinement touchant deux grandes régions et des départements limitrophes, donc Paris. Je constate qu’il sera pour les pékins de mon espèce plus vivable puisque je vais pouvoir faire du vélo, le rayon (pas de ma bicyclette) de 10 km est suffisamment large pour mon bonheur. Les librairies sont commerce essentiel.  Le couvre-feu est à 19 heures, alors la quille du côté de Pâques ?

 

En attendant, non pas Godot, mais le soleil, je vais continuer à déverser mes graffitis quotidiens et j’avertis ceux qui les exècrent que s’ils les lisent c’est qu’ils ont mauvais goût comme les vins nu qu’ils détestent aussi.

 

Précision : je n’aime pas jouer à la belotte, les seules cartes que j’ai maniées sont celle de l’aluette et  du poker.

 

17 janvier 2007

Un vrai jeu de bandits ICI  

 

Dans mon pays, la belotte était l'apanage des gars du bourg, l'aluette un jeu de paysans. Comme la Mothe-Achard était un gros bourg de commerçants, et comme un commerçant c'est quelqu'un qui veut être bien avec tout le monde, les concours de cartes organisés pour remplir les caisses des pompiers, des anciens d'AFN ou de la Vaillante Mothaise, étaient toujours mixtes. Ma génération considérait le bistro et les jeux de cartes comme des trucs de vieux. Nous préférions courir les filles. Quand nous nous alignions dans les concours, officiellement pour nous fendre la gueule, c'était l'aluette que nous choisissions. Pour deux raisons, d'abord parce que nous y retrouvions les figures les plus emblématiques du pays – des tronches en général affublés de sobriquets savoureux : Bite au dos, Lucien dit le Caïphe, Morisset dit Cécette, Romain dit Maës... – ensuite, parce qu'à l'aluette on joue à la parlante (voir § 3)et qu'on se fait des signes. Y'avait donc une ambiance pagnolesque, l'accent en moins. Du côté jaja, on barbotait dans l'infâme et le toxique.

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20 mars 2021 6 20 /03 /mars /2021 08:00

 

Avant que le sommeil nous emporte, Vallès nous avait raconté, à demi amusé, l’ambiance qui régnait pendant les interminables séances de la Commune. On y légiférait à marche forcée sur les loyers, les salaires, les subsistances, la monnaie, l’interdiction du travail de nuit pour les ouvriers boulangers, la gratuité des musées, puis soudain arrivait une proposition dont il fallait discuter sans tarder sous peine de voir l’assemblée se diviser irrémédiablement. La dernière en date émanait du peintre Gustave Courbet qui avait exigé qu’un décret décide de la suppression de Dieu ! Ni plus ni moins… Avant  de se tourner vers le mur pour s’assoupir, Vallès avait terminé par ces mots :

 

- J’ai voté contre en expliquant que Dieu ne me gêne pas. Il n’y a que Jésus-Christ que je ne peux pas souffrir, comme toutes les réputations surfaites. 

   

Pages 74-75 

 

Amazon.fr - Le Banquet des Affamés - Daeninckx, Didier - Livres  

Le banquet  des affamés Didier Daeninckx                                                                                                                                                                                      

Gustave Courbet naît à Ornans, près de Besançon, en Franche-Comté, de parents agriculteurs. Seul garçon d'une fratrie de cinq enfants, il fut très certainement adulé par les cinq femmes de sa vie, ses quatre sœurs et sa mère. Très beau jeune homme, ambitieux, pétri d'un orgueil dont il fut souvent moqué (il déclare d'ailleurs au publiciste Francis Wey : «  Je peins comme un Dieu ».), il manifeste son goût narcissique dans ses premières œuvres, des autoportraits. On connaît une centaine de portraits du peintre par lui-même. Et puis, quoi de mieux pour se faire connaître que de se représenter soi-même, surtout avec un tel talent !

 

L'homme à la ceinture de cuir analyse du tableau de Gustave Courbet

L'homme à la ceinture du cuir (1845 - 1846)

(Musée d'Orsay)

 

Admirez ce beau visage romantique, ces magnifiques cheveux bouclés, ce regard hautain, ces yeux langoureux aux lourdes paupières et surtout ces longues mains fines et graciles.

 

Nous sommes en Janvier 1871, le Second Empire de Napoléon III est démis suite à la défaite d'une guerre éclair contre les Prussiens. La France signe un armistice qui la proclame vaincue et la place sous l'autorité du chancelier Bismarck. Pour les parisiens, cette signature met fin à l'état de siège qui a rationné et affamé la capitale pendant quatre mois.

 

 Mais la ville a résisté et n'accepte pas la défaite, ni le gouvernement français dirigé par Adolphe Thiers qui s'installe à Versailles. Les classes populaires, les travailleurs et les ouvriers qui sont alors majoritaires à Paris s'organisent et se soulèvent le 18 Mars, déclarent la Commune de Paris indépendante et élisent leurs propres représentants le 26 Mars. Ce gouvernement se divise en plusieurs commissions qui organisent la vie publique : la sûreté, la guerre, les finances, la justice et le travail. L'enseignement n'est pas oublié et l'on retrouve l'auteur Jules Vallès, le chansonnier Jean-Baptiste Clément et le peintre Gustave Courbet dans les membres décideurs de la commission dédiée à l'éducation.

 

Pendant deux mois, la ville de Paris s'organise et vit de manière autogérée et pacifiste. Cependant, la répression menace les communards. Les différentes fédérations se préparent à riposter à une éventuelle attaque du gouvernement Versaillais. Gustave Courbet décide de faire blinder les fenêtres du Louvre pour en protéger les œuvres d'art ainsi que la Fontaine des Innocents et l'Arc de Triomphe. Un autre monument impérial néanmoins ne s'attire pas les faveurs du président de la Fédération des artistes, c'est la Colonne Vendôme. Courbet estime en effet que pour faire “table rase” du passé napoléonien, il convient de déplacer ce monument symbole de guerre et d'impérialisme aux Invalides, auprès des souvenirs d'une autre époque. La commission accepte la proposition et va plus loin, la colonne sera détruite ! Elle est donc abattue le 16 mai 1871, sous les applaudissements de la foule parisienne.

 

La suite ICI 

 

 

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20 mars 2021 6 20 /03 /mars /2021 06:00

 

La guerre de Crimée, le siège de Sébastopol, qui s’en souvient ?

ICI

 

Mac Mahon, alors général, au siège de Malakoff le 8 septembre 1855, y prononça, dit-on, sa phrase passée à la postérité : « J’y suis, j’y reste ! »

 

Le général Mac Mahon avec le 1er Zouaves avant la bataille de Malakoff  Alphonse Aillaud 1855

 

Guerre de Crimée, Français et Anglais côte à côte :

 

Inutile et meurtrière, la guerre de Crimée, est la première occasion pour les Anglais et les Français de combattre côte à côte après sept siècles de conflits, une occasion qui se renouvellera soixante ans plus tard, lors de la Grande Guerre.

 

 

La guerre de Crimée, une péninsule située dans le sud de l'Ukraine, s'est déroulée de 1853 à 1856. Un conflit religieux est à l'origine de cette guerre, qui a opposé l'Empire russe à une coalition formée par la France, le Royaume-Uni, l'Empire ottoman et le royaume de Sardaigne.

 

Grande puissance diplomatique depuis 1815, la Russie veut profiter de l'affaiblissement de l'Empire ottoman pour accroître son influence vers les Balkans par le contrôle des détroits du Bosphore et des Dardanelles.

 

Le refus de Constantinople – soutenue par Londres et Paris – de céder à la Russie la protection des orthodoxes dans l'Empire ottoman déclenche la guerre en 1853. Français et Anglais, aidés par des troupes piémontaises, débarquent en Crimée en 1854 et assiègent la forteresse de Sébastopol. Le choléra et le froid tuent des milliers de soldats. Sébastopol tombe en 1855.

 

 

Napoléon III exulte

Quelques mois plus tard, le tsar demande la paix. Le traité de Paris, le 30 mars 1856, hisse Napoléon III au pinacle, quatre ans à peine après son avènement. Le bonheur de l'empereur est à son comble avec la naissance de son fils Eugène Louis Napoléon, le 16 mars 1856, pendant le congrès !

 

 

Le traité de paix est signé à Paris en mars 1856. La Russie est évincée des Balkans et la défaite poussera le tsar à mettre en œuvre des réformes de modernisation de la société russe. L'intégrité de l'Empire ottoman et des principautés danubiennes est désormais garantie par les puissances européennes. La neutralisation de la mer Noire s'accompagne de la liberté de circulation sur le Danube. La paix est aussi considérée comme une réussite de la diplomatie française : l'ordre européen des traités de 1815 est remis en cause, et la question des nationalités est posée sur la scène internationale.

Ce petit rappel historique afin d’éclairer la faible lanterne de nos petites et petits ignorants en signalant que les bachi-bouzouks furent enrôlés aux côtés des zouaves français et des highlanders anglais lors de la guerre de Crimée.

 

Les Dardanelles ICI

 

 

À la tête de la Marine anglaise, Churchill qui occupe depuis 1911 le poste de premier lord de l'Amirauté, l'équivalent d'un ministre de la Marine imagine en janvier 1915 d'attaquer l'Empire ottoman dans le détroit des Dardanelles. Ce sera l'un des pires désastres de la Première Guerre mondiale.

 

Engagée au printemps 1915, la campagne de Gallipoli reste l'un des désastres militaires les plus retentissants des armées alliées durant la Première Guerre mondiale. Destinée à obtenir le contrôle du détroit des Dardanelles et la capitulation de l'Empire ottoman, allié de l'Allemagne, elle se solde par des pertes militaires très lourdes et une retraite peu glorieuse. Si le rôle de Churchill dans la conception de l'attaque de Gallipoli est bien établi, sa responsabilité dans la mise en oeuvre de l'opération reste beaucoup plus controversée. Retour sur une défaite qui entacha durablement la réputation de Churchill.

 

 

 

Bachi-bouzouk ! ICI

 

Du turc başıbozuk : sa tête ne fonctionne pas

 

Le bachi-bouzouk était un mercenaire employé par l’Empire ottoman, qui, monté à cheval et légèrement équipé, servait dans divers conflits. Ces hommes en armes n’étaient pas des officiels, ils ne bénéficiaient donc pas d’une formation standardisée et ne recevaient aucune solde des autorités. Recrutés parmi les populations bulgares, albanaises, kurdes, circassiennes ou d’Afrique noire, les bachi-bouzouks inspiraient alors tant la bravoure que la crainte. Pour cause, gagnant leur vie au travers du butin, ils pouvaient se montrer d’une violence redoutable. Aussi et surtout, les bachi-bouzouks avaient fini par gagner une réputation de miliciens sans peu de discipline. Dans la langue française, le terme devint d’ailleurs rapidement un sobriquet donné à qui de droit. Le terme rentrait définitivement dans le langage courant lorsque Hergé, dessinateur de la bande dessinée Tintin, le mit régulièrement dans la bouche de l’un de ses personnages, le capitaine Haddock.

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19 mars 2021 5 19 /03 /mars /2021 08:00

 

Étant assigné par le clan des femmes du Bourg-Pailler, à la confession obligatoire, après avoir délivré au curé mes péchés, dont celui qui manifestement l’intéressait au plus haut point : celui de la chair, « seul ou avec d’autres » demandait-il ? Je mentais effrontément pour avoir la paix avant de me battre la coulpe, à genoux, dans la pénombre du confessionnal. Franchement, je ne voyais pas en quoi partager du plaisir, un plaisir bien innocent, se bécoter, se tripoter, mais, jamais, au grand jamais forniquer, avec une fille était un péché méritant contrition puis absolution de la part d’un homme à qui on avait interdit d’y goûter.

 

Mea culpa, mea maxima culpa, c'est ma faute, c'est ma très grande faute extrait du Confiteor  l'acte de contrition de la catholique et romaine où l’on reconnaît devant Dieu avoir péché, en se frappant la poitrine.

 

En dehors des intégristes type Saint Nicolas du Chardonnet plus grand monde ne se bat la coulpe mais en revanche, symboliquement, le sport national est de battre celle des autres.

 

C’est la faute à…

 

À ceux qui décident, tous ceux qui décident en notre lieu et place, rien que des incapables, moi pauvre citoyen je n’y suis pour rien, je subis, je ne suis rien responsable de rien… ce sont toujours les autres, et je ne vais pas vous servir « L'enfer, c'est les autres. » dans Huis clos de Sartre qui prête à contresens, mais me contenter de constater que la responsabilité individuelle du citoyen est une valeur en déshérence.

 

Tout ça c’est la faute à ces hordes de fichus boomers, ces abominables jouisseurs 68 hard qui ont fait éclater les structures traditionnelles de notre vieux pays de terroir, la famille, la religion, l’école, pervertis leurs enfants en les non-élevant, des bêtes de sexe, des qui ne respectent rien, l’armée, la police, les juges, des qui sont devenus des vieux bobos friqués que Macron, qui n’en est pas un, a voulu protéger en priorité, ce sont ces électeurs bordel, au détriment de notre belle jeunesse, sacrifiée sur l’autel des inutiles.

 

« Nous sommes en guerre », déclarait le président de la République, Emmanuel Macron, le 16 mars 2020

 

Drôle de guerre, un an après nous ne l’avons ni gagné, ni perdu, comparaison n’étant pas raison je ne peux quand même m’empêcher de penser que lorsque viendra l’heure des comptes nous aurons droit à des règlements de comptes.

 

Bien sûr, le bon peuple sera convoquer aux urnes afin d’élire son nouveau Roi.

 

Celui en place, notre jeune monarque absolu, sera-t-il comme Napoléon III, dit le petit par le père Hugo, après Sedan, chassé  pour avoir perdu, selon la majorité  des gens, la bataille du  Covid 19 ?

 

Je ne sais, et ce n’est pas mon propos du jour, qui est de rappeler un épisode de notre Histoire que nous n’avons jamais vraiment digérer : la débâcle de 1940.

 

 

Si nous avons perdu cette guerre c’est que la France a péché. Et c’est parce qu’elle a pêché qu’elle a été battue en un mois de combat.

 

Dans l’un de ses premiers messages, le 26 juin, le vieux Pétain donne le ton en dénonçant « l’esprit de jouissance », notre défaite, dit-il, « est venue de nos relâchements. »

 

 

La France coupable et pour cette raison a été abandonnée par la Providence et battue, que cette défaite était méritée.

 

De quoi était-elle donc coupable ?

 

On dénonce pêle-mêle, l’ondulation permanente, les congés payés, le pernod, la traite des Blanches, le régime des partis, les grèves, le jeu, les mauvais films, les maillots de bain, la démocratie bien sûr, la dénatalité, et l’absence de religion.

 

Weygand, commandant en chef, au conseil des Ministres de Bordeaux explique sans rougir que « la France a mérité sa défaite ; elle a été battue parce que ses gouvernements depuis un demi-siècle ont chassé Dieu de l’école »

 

Le député socialiste Spinasse déclare le 6 juillet à Vichy que « le Parlement va se charger des fautes communes. Ce crucifiement est nécessaire pour éviter que le pays sombre dans la violence et l’anarchie… Notre fléchissement moral et intellectuel… fut la cause de notre retard technique, industriel, surtout militaire. La France s’était abandonnée, il faut qu’elle se reprenne »

 

« Nous avons été des décadents, nous avons été des peureux, des velléitaires, nous n’avons pas été des citoyens, nous avons été des tièdes vis-à-vis de la France » déclare un mouvement de jeunes, dont un responsable, Félix Gaillard, écrira en 1941 « La conscience française s’est effondrée avec un bruit de chose pourrie. »  

 

Lucien Rebatet, qui occupe un poste à la radio de Vichy sous la direction de Jean-Louis Tixier-Vignancour, écrira dans Les décombres, en parlant de cette époque : « On se délectait à lire sous la plume de Déat que nous étions militairement cuits et bien cuits pour un bon bout de temps. »

 

Paul Claudel, à Alger, le 27 juin, lors d’un dîner avec Saint-Exupéry, conclut de leur conversation que les instituteurs officiers de réserve ont lâché pied les premiers. Quelques semaines plus tard, rentré en zone sud, il note cependant dans son journal « Les militaires qui sont responsables de notre défaite et qui ont donné l’exemple de la lâcheté et de la débandade essayent de rejeter la faute sur les autres. »              

On jette également l’anathème sur les religieux d’avant-garde : les pères de Lubac, Congar, Teilhard de Chardin, et encore d’une manière générale sur tous les démocrates-chrétiens.  

 

Malgré les exagérations manifestes, la perte du sens civique, du sens moral, de l’énergie vitale, correspond en partie à une réalité. Mais là où le bât blesse, c’est qu’en sous-main ça signifierait que juin 1940 aurait récompensé les vertus d’Hitler et l’asservissement du peuple allemand.

 

Bernanos, mais il est loin, en Amérique latine, et ses écrits ne sont pas connus en France, s’insurge : « Si mon pays doit expier, je souhaite humblement que le souverain pontife veuille bien ne pas réserver à la France seule les mérites et les bénéfices surnaturels de l’expiation. L’Allemagne et l’Italie sont des pays chrétiens comme les autres. Pourquoi les jugerait-on indignes de s’associer à notre pénitence ? »

 

L’Association de la Jeunesse Française qui accueille la JOC, la JEC, la JAC…  déclare « Il faut courageusement regarder en avant, avoir l’audace de penser grand et neuf, et non pas gémir sur le passé écoulé. »   

 

« Il ne s’agit pas de récriminer, de se lamenter, de discuter à perte de vue sur la recherche des responsabilités. Maintenant il faut bâtir une France nouvelle »

 

« Cessons de battre frénétiquement la coulpe de la communauté française. »

 

Quand la CHANSON FRANCAISE se faisait "ROMANCE" en 40 ! - 1940-1945

 

Je sais, je sais, les jeunes louloutes et les jeunes loulous sont me rétorquer que tout ça sent la naphtaline, l’eau bénite, la soutane, la flagellation, et que ça n’a rien à voir avec l’horreur que nous vivons, et que de toute façon tout ça c’est la faute à Macron !

 

En 2022, à qui le tour ?

 

De toute ma vie de citoyen je n’ai jamais voté au 2e tour pour le candidat de mes rêves, j’ai même voté Chirac, alors les vapeurs de certains détenteurs de la vérité, la leur, rien que la leur, à faire front contre l’ex-Front, me les font traiter de branleurs, de bien-assis, de révolutionnaires de pacotille…

 

Ce ne sera pas, après moi le déluge et comme le déclarait sincèrement Édouard Philippe à la tribune de l’AN « Je ne fais face qu’à de mauvais choix, alors je choisi le moins mauvais… »      

 

Moi je voterais bien en 2022 pour lui.

 

Et maintenant je vais, de ce pas, battre ma coulpe dans le bubon du Sacré Cœur de Paris, insulte au sang des communards, pour avoir osé vous infliger mes radoteries de boomer.

 

Consécration au Sacré-Cœur de Jésus | La Question : Actualité Religieuse

 

31 mai 1940. Les troupes allemandes sont alignées sur la Somme. Plus au nord, elles encerclent Dunkerque où le corps expéditionnaire britannique et l’armée française des Flandres tentent d’embarquer à destination de l’Angleterre. Paris baigne dans un soleil éclatant. Le cardinal Suhard a pris l’initiative d’une cérémonie de consécration de la France au Sacré Cœur. Les Parisiens ont accourus. La basilique, dont le chœur est décoré de drapeaux tricolores est comble. Les jardins aussi.

 

Cardinal Emmanuel Suhard - Diocèse de Paris

 

Une fois encore, la France officielle est venue. Il y a là madame Lebrun, l’épouse du Président de la République, le représentant du président du Conseil des Ministres, Albert Sarraut, Louis Marin, Robert Schuman, des parlementaires. Le cardinal Suhard, en « capa magna », lit l’acte de consécration de la France au sacré Cœur. Après le salut du Saint-Sacrement le cardinal prend l’ostensoir, se rend sur le parvis et, d’un grand geste, bénit Paris. La foule chante « Dieu de clémence, ô Dieu sauveur, sauvez, sauvez la France, au nom du  Sacré-Cœur «  et « Aux armes les citoyens, formez vos bataillons »

                                                                                          

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19 mars 2021 5 19 /03 /mars /2021 06:00

 

La famille - La petite vermillon - Table Ronde - Site Gallimard

« Son beau-père, qui est potard à Villegrande, lui a trouvé des besognes sérieuses, qu'on paye »

 Martin du Gard 1933

 

Potard

Le Potard : organe indépendant des aides-pharmaciens | 1907-08-15 | Gallica

Familier et vieux. Pharmacien, préparateur ou étudiant en pharmacie.

 

https://www.courrierinternational.com/sites/ci_master/files/styles/image_original_765/public/assets/images/043_dpa-pa_140785164.jpg?itok=2u-iKOKS

 

C’est le grand souk dans les vaccins, la France, déjà à la traine dans sa campagne de vaccination, vient par la grâce de son Macron de faire un pas de deux en stoppant, à la suite d’Angela et d’autres européens, la piquouse Astra Zeneca.

 

Encore un coup de pied de l’âne rosbif, le groupe pharmaceutique britannique a été publiquement pointé du doigt par la ministre de l’Industrie, Agnès Pannier-Runacher, ce mardi 16 mars, sur France info, a indiqué qu’Astra Zeneca ne devrait livrer que « 25 % des doses [de vaccins contre le Covid-19] prévues » dans le contrat avec l’Union européenne sur les mois de mars-avril.

 

 « Il y a une question de responsabilité des dirigeants du laboratoire et des membres de son conseil d’administration ».

 

Le patron du groupe pharmaceutique « est sur la sellette et il le sait parfaitement », a-t-elle déclaré, ajoutant vouloir « une plus grande transparence de la part d’Astra Zeneca » sur les doses. 

 

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Et, le coup de poignard dans le dos, genre 5e colonne c’est que le patron est un frenchie, picard comme Macron, un pur produit de l’excellence de nos grandes écoles.

 

Né en 1959 en Picardie, issu d’un milieu modeste, ce passionné de chevaux est devenu vétérinaire après des études à l’École nationale vétérinaire d’Alfort (1984), avant d’obtenir un Master of business administration (MBA) à HEC (1986)

 

Le grand ballet des groupes pharmaceutiques

 

Il commence sa carrière au sein du laboratoire Roussel-Uclaf, en Nouvelle-Zélande puis en Australie, pays pour lequel il gardera toujours une affection particulière. Le groupe est absorbé ensuite par l’allemand Hoechst et devient en 1995 Hoechst Marion Roussel. Pascal Soriot en sera le directeur général en 1996, avant de s’installer au Japon un an plus tard.

 

Nouvelle fusion pour le groupe avec le français Rhône-Poulenc en 1999, pour devenir Aventis, puis Sanofi-Aventis en 2004. Au cours de cette période, Pascal Soriot travaille alors aux États-Unis.

 

Il rejoint par la suite le laboratoire suisse Roche en 2006 et devient le directeur d’exploitation de l’entreprise en 2010. Débauché par Astra Zeneca en 2012, il prend ses fonctions en tant que PDG du groupe le 1er octobre de la même année.

 

« Il possède toutes les qualités dont le groupe a besoin », avait salué un analyste financier de DZ Bank à sa nomination.

 

« Une grande capacité d’écoute »

 

Soriot est doté « d’une grande capacité d’écoute », confie Patrick Biecheler, ​expert de l’industrie pharmaceutique, aux Échos.

 

À son arrivée, l’entreprise est moribonde. Il échange alors avec les équipes, organise des tables rondes… Le nouveau PDG remet de l’argent dans la « recherche et développement », recentre les activités d’Astra Zeneca mais supprime aussi des milliers d’emplois.

 

En 2014, Pascal Soriot réussit à déjouer une offre publique d’achat (OPA) « hostile » menée par le concurrent américain Pfizer. Un bon moyen pour mettre en lumière les médicaments d’Astra Zeneca, explique-t-il à l’époque.

 

« Pascal, c’est un mec qui n’a peur de rien », confie un de ses anciens lieutenants aux Échos.

 

Son bilan à la tête de l’entreprise ?

 

Astra Zeneca valait un peu moins de 37 milliards de livres en Bourse quand il est arrivé, et aujourd’hui, le laboratoire pèse près de 96 milliards de livres.

 

« C’est l’un des plus grands patrons de la pharmacie de ces quinze dernières années », estime un professionnel auprès du quotidien économique.

 

Fermez le ban !

 

Et si Macron le récupérait dans sa dream-team ?

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18 mars 2021 4 18 /03 /mars /2021 08:00

Le PCF ne se remettra jamais de Mai | Le Club de Mediapart

Ça se bouscule au portillon, même si y’a plus de portillon dans le métro, du côté gauche, la sinistra frenchie regorge de candidats, en tête y’a bien sûr le Mélenchon  qui se rêve en Tonton gagnant au 3e essai, y’a un certain Piolle avec ses JPP (jeunes pour Piolle) très Verts-Rouges, y’a bien sûr le Jadot de la pétroleuse, qui en rêve la nuit, mais on peut faire confiance à ses camarades pour lui couper les jarrets, y’a notre maire, Anne Hidalgo qui, dans son petit marigot parisien couve des rouges-verts, mais qui, passé le périphérique, n’a guère la cote chez les ploucs, et puis on peut faire confiance aux héritiers de l’Arlette Laguiller pour présenter une travailleurs-travailleuses.

 

Reste, sur le Titanic de la place du colonel Fabien, un certain Fabien Roussel qui déclare au Monde que pour la Présidentielle 2022  qu’il ira jusqu’au bout.

 

Au bout de quoi ?

 

D’un ralliement ?

 

à qui ?

 

Candidat, il serait candidat à une dégelée, même pas une veste, un caleçon, même si faire mieux que Marie-George Buffet, en 2007 où, la secrétaire nationale d’alors avait brigué l’Elysée. Elle avait obtenu 1,93 % des voix, mieux que la verte Dominique Voynet  1,57%, le José Bové 1,32%, l’Arlette Laguiller 6e et dernière mouture 1,33% mais moins bien que le facteur Besancenot 4,08%

 

Discours du centenaire du PCF – jeudi 17 décembre 2020 – Moissac au Coeur

Présidentielle 2022 : Fabien Roussel veut « aller au bout »

Le secrétaire national du PCF a proposé sa candidature à l’investiture communiste. La gauche de gouvernement aura potentiellement quatre candidats en 2022.

Par Abel Mestre

 

C’était attendu. Le Conseil national du Parti communiste français (CN, le « parlement » du PCF) a décidé de présenter une candidature autonome pour l’élection présidentielle de 2022. Cela n’était pas arrivé depuis 2007, puisque, en 2012 et en 2017, les communistes avaient soutenu Jean-Luc Mélenchon dès le premier tour.

 

Trois candidats briguent l’investiture : le secrétaire national Fabien Roussel, Emmanuel Dang Tran (militant « orthodoxe » parisien du 15e) et Grégoire Munck (de la fédération du Val-de-Marne). « Nous refusons de nous résigner à ce que 2022 soit un nouveau rendez-vous manqué pour notre pays. Nous agirons pour créer les conditions d’un changement de politique dans la vie quotidienne et pour sortir de la crise, peut-on lire dans le texte du CN. Comme des millions de nos concitoyen·ne·s, nous ne voulons pas être enfermé·e·s dans le piège du duo Macron-Le Pen. »

 

Ce texte va maintenant être amendé par les militants communistes avant d’être débattu lors d’une conférence nationale les 10 et 11 avril. Ensuite, ils voteront du 7 au 9 mai pour l’adopter (ou non) et désigner leur candidat.

 

« Il faut donner envie »

 

Parallèlement au lancement de leur candidature, le PCF veut également s’adresser à ses partenaires de gauche, afin de mettre en place un « pacte » pour les élections législatives. « Nous allons associer la présidentielle et les législatives. Nous voulons des propositions communes à défendre à l’Assemblée nationale », explique Fabien Roussel au Monde. Le plus important est, en effet, pour les communistes, de sauver leur groupe parlementaire. C’est un élément essentiel sur lequel ils s’appuient pour peser dans le jeu politique malgré l’érosion des votes en leur faveur.

 

Il y a quelque chose de contradictoire dans la position communiste : affirmer vouloir faire gagner la gauche à la présidentielle, tout en contribuant à son émiettement – Jean-Luc Mélenchon est déjà candidat, Europe Ecologie-Les Verts (EELV) devrait se présenter sous ses propres couleurs, et les socialistes sont aussi tentés – alors même que cette famille politique est historiquement faible. Mais pour M. Roussel, cet argument n’a pas de sens.

 

« Ce n’est pas de ma faute si Jean-Luc Mélenchon est tombé à 11 % dans les sondages, que le Parti socialiste a déçu les électeurs ou qu’EELV n’arrive pas à retrouver sa dynamique des élections européennes de 2009 ! On doit tous s’interroger. » A l’écouter, la pluralité des candidatures pourrait même parvenir à convaincre des abstentionnistes de venir voter. « Je veux qu’il y ait un candidat communiste, Mélenchon, un ou une écologiste, un ou une socialiste. Il faut donner envie. »

 

La vaine séduction de LFI

 

Fabien Roussel n’a jamais caché sa volonté d’être candidat. Il a accédé à la tête du parti en 2018 sur la promesse d’une autonomie du PCF lors des élections, notamment vis-à-vis de La France insoumise (LFI). Les mélenchonistes auraient, eux, bien vu leurs frères ennemis de la place du Colonel-Fabien les soutenir une troisième fois. Mais les communistes estiment avoir été trop mal traités par les « insoumis » depuis dix ans.

 

Les tentatives de séduction récentes ne les ont pas du tout convaincus. Le fait que LFI ait scellé un accord avec EELV dans les Hauts-de-France alors qu’ils étaient supposés soutenir la candidature de M. Roussel n’a fait que renforcer le PCF dans sa volonté d’indépendance.

 

Pour l’instant, le secrétaire national du PCF veut croire en ses chances. « J’ai envie, je suis prêt. J’irai au bout », promet-il. « On veut bousculer les pronostics et faire le score le plus important possible. On porte les valeurs de la gauche authentique et sincère. On mettra en avant un candidat normal, nouveau et qui ressemble aux Français. Ce sont des atouts », avance-t-il encore.

 

Mais avant de partir « à l’assaut du ciel » élyséen, M. Roussel doit forcément avoir en tête le scénario de 2007 où la secrétaire nationale d’alors, Marie-George Buffet, avait brigué l’Elysée. Elle avait obtenu 1,93 % des voix.

 

Abel Mestre

 

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17 mars 2021 3 17 /03 /mars /2021 08:00

 

Va-t-il  se pointer à Paris en débarquant à la gare Montparnasse ?

 

Est-ce dû à la dangerosité du breton Vincent Bolloré patron de Canal+

 

Est-ce dû à la réélection du Guingampais  Noël Le Graët avec un score nord-coréen de à la tête de la FFF pour 4 ans ?

 

Est-ce dû au retour de l’exilé de Crémone ?

 

Est-ce dû à la promotion de l’Astra Zeneca dans un pays de beurre salé ?

 

Est-ce la faute aux bobos licheurs de chouchen nu ?

 

Est-ce la faute à Macron qui n’a pas de chapeau rond ?

 

Il va m’être reproché de plaisanter à propos de notre Santé Publique ?

 

Mais que voulez-vous déconner sur son écran ne fait pas circuler le fameux virus alors que les ducons qui refusent le masque, se tapent la cloche dans des rades clandestins, eux sont des criminels.

 

 

Bref, un nouveau variant du SARS-CoV2 a été détecté à l'hôpital de Lannion dans les Côtes d'Armor. Des investigations sont en cours pour évaluer la transmissibilité et la dangerosité de ce « variant breton ».

 

Un cluster à l'hôpital de Lannion.

 

La Direction générale de la santé a annoncé lundi qu'un nouveau variant du SARS-CoV2 avait été détecté en Bretagne, quelques jours après les premières informations révélées par le "Télégramme". L'alerte est donnée à l'Agence régionale de santé fin février par le centre hospitalier de Lannion : un cluster est apparu dans l'établissement, mais certains patients présentant des symptômes réalisent plusieurs tests PCR qui reviennent tous négatifs. « Ce qui nous a préoccupés, c’est le fait que des malades ont fait jusqu’à quatre tests PCR négatifs. Nous avons donc suspecté un nouveau variant, dont la spécificité semblait se traduire par une quasi-absence du virus dans la zone naso-pharyngée, ce qui le rendait donc indétectable… », affirmait le 10 mars au quotidien régional breton une source hospitalière. Le journal précise que plusieurs malades avaient déjà contracté le virus par le passé. L'ARS Bretagne a donc fait remonter ces préoccupations à la Direction générale de la Santé. Trois semaines plus tard, 79 cas de Covid-19 sont identifiés, chez des patients et des soignants, dont huit sont porteurs d’un variant non répertorié, confirmé après séquençage.

 

Pas d'information sur une plus forte sévérité ou transmissibilité.

 

La DGS a pu livrer lundi de nouvelles informations suite aux premières analyses menées par l'institut Pasteur. Ce nouveau variant serait porteur de « 9 mutations dans la région codant pour la protéine S mais également dans d’autres régions virales », a-t-elle écrit dans un message adressé aux professionnels de santé. Selon l'agence sanitaire, rien ne permet pour l'instant de conclure à une gravité ou à une transmissibilité accrue. Elle attend désormais des études supplémentaires pour évaluer la transmissibilité, la sévérité et le risque éventuel d'échappement immunitaire. L'hôpital de Lannion a pour sa part pris des mesures en isolant l'ensemble des cas positifs au Covid-19 ainsi que leurs contacts. Cette quarantaine imposée aux soignants réduit les effectifs disponibles et a entraîné la suspension des admissions dans les services concernés. "Les patients sont réorientés vers les autres établissements du territoire", précise l'ARS.

 

Des milliers de variants à suivre.

 

L'apparition de variants du virus est un processus naturel puisque ce-dernier acquiert des mutations au fil du temps, pour assurer sa survie. A ce stade, 3 variants dans le monde sont considérés comme particulièrement préoccupants :

 

  • les variants détectés en Angleterre, en Afrique du Sud et au Japon (communément appelé variant brésilien car présent chez des voyageurs venus du Brésil.

 

  • Le variant anglais a par exemple mis le système hospitalier anglais à rude épreuve de par sa contagiosité environ 50 % plus élevée. Il a progressivement remplacé la souche originelle du SARS-CoV2 : entre septembre 2020 et janvier 2021, il a prospéré pour représenter 60% des nouvelles contaminations. 

 

  • A côté de ces trois variants, il existe une deuxième catégorie de variants « à suivre », surveillés par la communauté scientifique internationale à cause de leurs caractéristiques génétiques potentiellement problématiques mais qui ne circulent encore qu'à moindre échelle. Le « variant breton » a été classé dans cette catégorie qui regroupe déjà des milliers de variants qui apparaissent à travers le monde.

 

Pourquoi le « variant breton » est sous surveillance sans être inquiétant

Marcus Dupont-Besnard ICI

16 mars 2021 - Médecine

 

 

Le nouveau variant apparu en Bretagne n'est ni plus grave ni plus transmissible, il semble en revanche être plus difficile à détecter par un test RT-PCR.

 

Il est naturel pour un virus de muter, d’autant plus lorsqu’il circule activement. Le coronavirus SARS-CoV-2 a connu des milliers de mutations, mais la plupart n’ont causé aucun changement majeur. En revanche, c’est lorsque certaines mutations provoquent une vraie modification génétique que l’on parle de « variant ». Dans le langage courant, on nomme alors ces variants par leur région d’apparition. Le « variant anglais » (VOC2020 ou B.1.1.7), par exemple, est préoccupant car il est plus transmissible. Tous les variants ne déclenchent pas le même niveau d’inquiétude, il existe différents niveaux de surveillance

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17 mars 2021 3 17 /03 /mars /2021 06:00

 

Le Montana est l’incarnation du Grand Ouest américain, avec son vaste paysage intact qui ne demande qu’à être exploré. Avec seulement un million d’habitants et plus d’animaux sauvages que d’êtres humains, le Montana donne un nouveau sens à la notion de « grands espaces ». Depuis les sommets vertigineux des Rocheuses à l’ouest, avec leurs lacs et leurs prairies alpines vierges, jusqu’aux plaines vallonnées et aux badlands spectaculaires à l’est, le Montana regorge de possibilités infinies pour découvrir ses paysages époustouflants, sa faune envoûtante, son riche patrimoine culturel ainsi que le charme de ses petites villes.

 

En 1998, Robert Redford tourne L'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux. Adapté du best-seller de Nicholas Evans, il raconte l'histoire vraie de Buck Brannaman, un soigneur "chuchoteur" qui dialogue avec les chevaux…

 

 

Il s'agit du cinquième film en tant que réalisateur de l'acteur américain. Avec cette adaptation tirée d'une histoire vraie, ce passionné d'environnement livre une ode à la nature et l’écologie. Les magnifiques paysages du Montana apportent un charme indéniable à ce film humaniste.

 

Robert Redford évoque Buck Brannaman, l'homme qui a inspiré le héros de son film : « C'est un cowboy qui vit au milieu des chevaux, il les connait bien. Mais il passe le plus clair de son temps à animer des stages pour apprendre aux gens à se comporter différemment avec leurs chevaux. Les gens peuvent se connecter et communiquer avec leur animal, à ne plus les battre ou les attacher, à ne plus en faire des esclaves ».

 

Buck Brannaman décrit ainsi sa pratique : « C'est un mode de communication entre l'homme et le cheval, plus subtil, plus fin. Ils ont tous deux un rôle : le cheval suit, l'homme est le leader mais ça ne rend pas l'homme meilleur que le cheval pour autant ».

 

 

Kristin Scott-Thomas, en français, évoque ainsi sa rencontre avec Redford : « Quand je suis arrivée à Los Angeles pour le rencontrer, je me suis trouvée comme toute midinette, complètement idiote avec les genoux qui tremblaient… en train de glousser. Épouvantable. Il m'a sauvé – parce qu'il a l'habitude de voir des femmes un peu gags devant lui – il m'a remonté… Mais c'était surtout le metteur en scène qui m'intéressait. »

 

L'Homme Qui Murmurait À L'Oreille Des Chevaux (1998), un film de Robert  Redford | Premiere.fr | news, date de sortie, critique, bande-annonce, VO,  VF, VOST, streaming légal

 

À noter : L'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux marque également le premier grand rôle, à tout juste quatorze  ans en 1998, de la jeune Scarlett Johansson.

L'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux

1998 américain Réalisé par Robert Redford 2h43 avec Robert RedfordKristin Scott ThomasSam Neill

Drame

On aime beaucoup

 

Télérama

Critique par Pierre Murat

 

Un cheval blessé. Une adolescente. Un guérisseur sage. L’étonnant, c’est que Robert Redford ait métamorphosé ce roman-photo vaguement new age en drame au lyrisme tranquille, à la manière d’un John Ford, par exemple, avec son sens de l’espace et la beauté des sentiments. De toute évidence, le personnage principal, c’est Annie, la mère, qui va chercher ce mec bizarre qui a la réputation de « murmurer à l’oreille des chevaux » pour mieux les guérir. Parce que Annie est interprétée par Kristin Scott Thomas et le guérisseur par Robert Redford, on devine bien que ces deux-là seront attirés l’un par l’autre. Mais la naissance du sentiment amoureux entre cette New-Yorkaise snob et ce solitaire un peu triste est filmée avec sensibilité et drôlerie. C’est cette fragilité qui séduit. Cette capacité à saisir au vol, entre deux moments contemplatifs, des instants apparemment insignifiants mais pourtant intenses.

L'homme qui sait parler aux chevaux » de Monty Roberts - Mémoires : plongez  dans l'intime avec notre sélection de livres - Elle

Voici l'homme qui murmure à l'oreille des chevaux

Par Sébastien Morelli 

Le 2 mars 2007

 

IL EST L'HOMME qui a inspiré le best-seller de Nicholas Evans, « L'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux », adapté au cinéma par Robert Redford. Monty Roberts, le célèbre chuchoteur américain, créé l'événement en venant pour la première fois en France, et c'est le haras des Grands-Champs à Bois-le-Roi qu'il a choisi. « Je suis très flatté, savoure Marcel Rozier, le propriétaire du haras. Je ne connais pas ce type, mais il a une cote incroyable, je suis vraiment curieux de le voir travailler.»

 

Il déchiffre le langage des mustangs sauvages

 

Ce n'est pas la première fois que Marcel Rozier accueille un chuchoteur. « Avant, je n'y croyais pas spécialement. Chacun a sa manière d'aborder un cheval. Mais eux, ils en prennent un qu'ils ne connaissent pas, ils l'étudient avec des gestes... c'est impressionnant. J'en ai vu un s'occuper d'un cheval qui refusait de monter dans un van. Au bout d'une heure, le problème était réglé. »

 

Monty Roberts est né en 1935 à Salinas, une petite bourgade de Californie. Ses parents tiennent un ranch et le petit Monty apprend très tôt à monter à cheval. Il débutera sa carrière en doublant des stars de cinéma dans des westerns, ou James Dean dans « A l'est d'Eden ».

 

Mais c'est pour sa méthode de dressage qu'il est aujourd'hui mondialement reconnu. Son père, dresseur, traitait les chevaux à la rude en soumettant l'animal à l'homme par la peur, raconte Monty dans sa biographie. Il va prendre le contre-pied de cette méthode.

 

En étudiant des mustangs sauvages, il déchiffre leur langage, qu'il baptise « Equus » et fonde sa méthode de dressage et de débourrage sur la confiance entre l'homme et l'animal. Cette façon de faire, le « join up » (la rencontre), est exempte de brutalité, faite de gestes doux, de chuchotements... En quelques heures, Monty Roberts vient ainsi à bout des chevaux les plus récalcitrants.

 

 

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16 mars 2021 2 16 /03 /mars /2021 08:00

 

Un commentateur masqué sous le pseudo de Séraphin Varga, le genre Séraphin Lampion l’assureur de Tintin combinée  avec  l’admiratrice de Battesti aux mains rouges Fred Vargas, idole des fans de Télérama, me sert du vinaigre :

 

« Des vins nus, aussi nus que quand je vais à la plage nudiste en caleçon ... »

 

https://www.leparisien.fr/resizer/zap7h4lKkR9XMcmdtVve4KDQCSY=/932x582/arc-anglerfish-eu-central-1-prod-leparisien.s3.amazonaws.com/public/EG5UKV6IVLHG3C5HMSBN3JGELY.jpg

 

La France, malade des Parisiens ?

 

Par Marion Messina publié le 14/03/2021 dans Marianne, l’hebdo du marchand de charbon polonais, c’est plus chic que le plombier, drivé par le couple que le monde entier nous envie : Natacha Polony&Périco Légasse.

 

Privilégiés, méprisants et opportunistes, les “Parisiens” cristallisent les névroses d’un pays centralisé qui a longtemps fait de sa capitale son unique étendard pour mieux imposer son rayonnement sur le monde.

 

Fatalité ? (n’étant point abonné à ce torchon, je n’ai pu aller au-delà)

 

En résumé, selon tous les parigots sont des bobos qui ont des goûts de chiottes, ils se shootent au vinaigre, lichent des vins d’évier, parole de l’astre du Sud, le Pousson.

 

Moi je veux bien, cela m’en touche une sans faire bouger l’autre, parole du grand Jacques qui serait bien triste d’être privé de son salon où il pelotait le cul des vaches, je m’en tamponne le coquillard, je ne demande à qui que ce soit de partager mes goûts indignes.

 

Je n’ai pas fui Paris lors du premier confinement, ni du second, j’y suis, j’y reste comme disait Mac Mahon, et j’y vis, n’en déplaise à ceux qui nous fourrent tous dans le même sac.

 

Peut être une image de Jacques Berthomeau, cheveux, barbe et vêtements d’extérieur

 

Pourquoi y suis-je ?

 

Parce que c’est la capitale, avide de pouvoir j’y suis monté, je m’y suis installé, j’ai piétiné tous ceux qui se plaçaient sur mon chemin, à moi la gloire, surtout ne leur dites pas que je suis vendéen, un ex-plouc crotté du pays du charmant Philippe de Villiers, tel le Pierre de Jésus je renie, le coq pattes dans le fumier chantera 3 fois, bien sûr j’ai gardé les vaches du pépé Louis, suis même allé à l’école d’agriculture chez les bons frères, j’ai commis une thèse sur le cochon, fui par deux fois l’ENA, j’ai sucé la roue d’Hamster érudit qui n’a pas su se hisser jusqu’à l’Élysée, suis tombé un jour dans le vin, la bibine du Christian Bonnet, j’ai fait le bonheur des bordelais en alignant des méchancetés sur leur nectar de château, je me suis même occupé des quotas laitiers qui, comme chacun le sait, sont le soucis des éleveurs parisiens, on m’a placardisé, alors j’ai erré dans Paris, à vélo, et je suis un beau jour tombé amoureux, mais ça c’est une autre histoire qui a beaucoup à voir avec les vins nu, mais seul Pax le sait !

 

Hamster Jovial- Hamster Jovial et ses louveteaux

 

N’étant qu’un graphomane compulsif, j’ai choisi comme porte-parole : CIORAN, qui « avouait au temps béni des trente Glorieuses : « Je ne peux vivre qu’à Paris et j’envie tous ceux qui n’y vivent pas. »

 

 

Je ne vous présente pas Cioran.

 

Emil Cioran (1911-1995) Le plaisir d'en finir

 

Quelques photos seulement.

 

 

 

 

Emil Cioran et Patrice Reytier, « On ne peut vivre qu'à Paris » (Rivages) : Les comprimés du Docteur Cioran

L'illustrateur Patrice Reytier a mis en comic strips quatre-vingts aphorismes inédits d'Emil Cioran.

Par Jean-Claude Perrier,
Créé le 28.02.2021 à 08h00,

C'est Pierre Alechinsky qui, en 1978, avait eu l'idée de demander à son ami Cioran, l'un des grands solitaires du XXe siècle avec Michaux ou Beckett, quatre aphorismes, comme des « petits comprimés », pour un ouvrage de bibliophilie. Ce fut Schismes, paru chez  Maeght. Mais l'écrivain, poète, moraliste, philosophe, avait livré quinze textes, au choix du peintre. Celui-ci, plus tard, les a confiés à l'illustrateur Patrice Reytier, lequel les a mis en comic strips, en ajoutant soixante-cinq autres, inédits, tirés des archives Cioran déposées au CNL ou de deux de ses correspondances. Le résultat a été prépublié en 2017 dans La Nouvelle Quinzaine littéraire, en feuilleton. La ligne claire de Reytier, dans le droit fil d'Hergé, fait merveille avec les phrases de Cioran, ciselées, lapidaires, comme un haïku parfois : « Se figurer... le monologue d'une hyène. »Installé à Paris depuis 1937, écrivant toute son œuvre en français à partir de 1949 et de Précis de décomposition, mais demeuré apatride jamais naturalisé, le Roumain d'origine Cioran (1911-1995) entretenait avec sa ville d'adoption des rapports ambigus. Peu de choses trouvaient grâce aux yeux de ce misanthrope de la rive gauche, que Reytier promène au Luxembourg, le long des quais de la Seine, à Notre-Dame et même, à la fin, à Montmartre, où il lui donne un compagnon. Serait-ce un autoportrait, l'artiste entrant dans son livre ? Mystère.

Emil Cioran, Patrice Reytier
On ne peut vivre qu'à Paris
Rivages
Tirage: 3 500 ex.
Prix: 12 € ; 96 p.
ISBN: 9782743652326
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