Ça suffit, la coupe est pleine après la folie domestique du couple Thévenoud link voilà t’y pas que le répudié, comme une vulgaire Trierweiler, Aquilino Morelle, s’épanche sur le divan de madame Cabana du Point. Reliant son départ et celui de son ami Arnaud Montebourg, il affirme (« en privé », écrit Le Point): « la logique qui est en œuvre est une logique de purification ethnique. C'est les Hutus et les Tutsis. Tout cela est limpide. Cela a commencé par moi et maintenant Arnaud. Là ils ont signé leur crime. C'est d'une pureté ! ».
On rêve, on se frotte les yeux, pas de honte ce petit mec là !
L’amnésique devrait demander à ses obligés des laboratoires pharmaceutiques de lui prescrire pour services rendus un médoc susceptible de lui rafraîchir sa mémoire défaillante.
Notre bel Arnaud, tombeur de ces dames, couvaient dans son beau sein de beaux spécimens de petits prédateurs pressés, par bonheur piégés par leur inconséquence pour le Thévenoud et son incommensurable arrogance pour le Morelle.
De grâce politiques de tout poil débarrassez-vous de cette engeance vous n’en avez nul besoin.
Philippe Noiret link
Souvenir d’un Ministre qui voulait à tout prix recruter pour son cabinet un brillant élément de la Cour des Comptes, il l’eut, puis déchanta ; souvenir d’un autre me demandant d’arbitrer entre ses proches conseillers, dont l’un par la suite s’illustra comme un préfet chargé de recouvrer des contraventions et qui ne payait pas les siennes ; souvenir toujours de ce garçon qui portait beau, maire de la ville nouvelle L'Isle d'Abeau, exigeant d’être le premier nommé dans la liste du cabinet en tant que conseiller auprès du Ministre et qui finira, après un passage calamiteux à la Sopexa dans le style Aquilino Morelle, dans les bras de Longueurs&Pointes en virant sa cuti ; j’en ai vu défiler des membres de cabinet au 78 rue de Varenne, de droite comme de gauche, avec son contingent du premier cercle du Ministre à l’affut de la première circonscription venue ou d’un beau parachute. Des bons, des compétents, des sympathiques mais aussi des grandes ratiches rayant le parquet pas forcément les meilleurs. Rue de Solferino aussi, se côtoyaient, le meilleur et le pire.
La nouveauté du moment c’est que le petit peuple des cabinets ministériels, comme celui des soupentes des partis politiques est de plus en plus jeune, de plus en plus pressé, de plus en plus déconnecté de la réalité. Ils savent se rendre utiles, indispensables, auprès des nouvelles éminences qui découvrent avec horreur l’ampleur de leur tâche ministérielle, ils pallient aux manques, font écran, ne vivent que pour et par la politique. Ce n’est pas nouveau mais comme face à eux c’est morne plaine, c’est la Cour du Ministre, plus personne pour allumer des contre-feux, dire on se calme, on redescend sur terre, vous n’êtes que des CDD, rien ne vous est dû, c’est vous qui, là où vous êtes, n’avez que des devoirs. Ça fait vieux con, je sais, mais lorsque je fus en charge de la direction du cabinet du Ministre aucun de mes collaborateurs, ni moi-même, n’avons fait l’objet d’une nomination à un poste de direction. C’est simple, c’est sain, facile à mettre en œuvre.
Aux actes !