Madame la pédégère de l'Institut National de la Recherche Agronomique,
Par la présente, comme on l'écrivait au temps où l'on s'écrivait, permettez-moi, et je sais que je le peux au nom de parcours professionnels qui se sont croisés et appréciés au sein du Ministère de l'Agriculture, de solliciter votre aide et votre appui, auprès de la communauté scientifique dont l'INRA fait partie, pour venir en aide à la réflexion dont nous avons besoin dans notre secteur du vin.
Cherchons chercheurs ! tel pourrait-être l'objet de ma requête. C'est un peu provocateur, mais vous me connaissez, chère Marion, j'ai toujours été un disciple du parler vrai, même si cela dérange les conformismes, les conservatismes de tout poils, l'important est d'aborder sans tabou les questions difficiles, de tenter d'y répondre, de donner les éléments de choix porteurs d'avenir. Alors sur beaucoup de sujets, qu'ils soient techniques : les pesticides entre autres; économiques : les modes de régulation du marché par exemple; sociaux : le modèle vigneron, la coopérative... les chercheurs, je me suis bien gardé d'écrire vos chercheurs, devraient pouvoir se joindre à nous pour apporter leur éclairage sur la grande mutation que nous vivons.
Quand j'écris nous, il s'agit de notre club " Sans Interdit " qui ambitionne d'être un incubateur de projets susceptibles de donner à notre viticulture les outils de son renouveau. Vaste programme aurait dit le Général ! Certes, mais le désarroi et une certaine forme de désespérance, d'une partie de nos viticulteurs, ne doivent pas nous empêcher d'avoir une ambition de reconquête et de la matérialiser en ouvrant les chantiers qui n'ont que trop attendu.
A partir de ce blog j'ai déjà essayé des approches, tentant d'abonner certains chercheurs connus de votre belle institution, afin de créer des liens avec eux, mais en pure perte. Ces liens, nous les souhaitons et, ma démarche de ce lundi matin va dans ce sens. C'est une demande sociale que je porte : celle d'une communauté d'hommes et de femmes qui ne veut pas baisser les bras et s'adonner au "déclinisme".
Par avance, chère Marion, merci de ce que vous pourrez faire pour que se nouent ces liens entre la communauté de recherche et les membres de " Sans Interdit". Dans cette attente, je vous prie d'agréer l'expression de mon amical souvenir.
Jacques BERTHOMEAU
18, rue d'Aguesseau 75008 PARIS 01 42 68 82 46 et jberthomeau@hotmail.com