« Fermé pour congés payés », il fut un temps où dans un Paris vidé de ses habitants le non aoûtien devait errer de rue en rue pour espérer trouver son pain quotidien. Portes closes : les grandes entreprises nationales, la Régie Renault en tête, les administrations, les professions libérales, les artisans et commerçants, seuls les paysans semblaient bosser mais, comme y’en a jamais eu beaucoup à Paris, la ville ressemblait à une belle endormie. Bref, même sans Paris-plage, notre belle ville capitale, se prélassait dans le farniente et ceux qui y restaient par choix, par obligation ou faute de ronds, en profitaient. Le cliché du mari solitaire alors que madame et la marmaille se doraient sur la plage de St Brévin-les-Pins, est trop connu pour que je vous fasse un dessin ; à noter quand même que sur la plage les beaux CRS, pour une fois aimés, moissonnaient eux-aussi des cœurs et des corps en jachère.
Paris est empli de touristes mais les fameux chassés-croisés de Bison futé montrent qu’entre le 14 juillet et le 15 août l’appel du sud et du soleil draine encore beaucoup de nos concitoyens vers les plages de sable fin. « Les vacances estivales ne sont pas négociables, elles font partie de la norme. Les Français sont attachés à cette trêve, à cette liberté, à ce nettoyage imaginaire du quotidien » explique Jean Viard qui est aux loisirs ce que Robert Parker est au vin. Alors je m’étais dit : sale temps pour mon blog, ça va être un temps de vaches maigres pour l’audience, mes très chers lecteurs vont préférer la crème à bronzer à mes stupidités. Comment ai-je pu douter que je m’adressais à la France qui travaille, laborieuse, celle des vignes et des chais, celle aussi qui sait maintenant manier le Black Berry ? Ce mois de juillet a pulvérisé mes records d’audience :
- journée record : le 2 juillet = 4183 pages vues
- mois record : juillet 2008 = 59 413 pages vues
Bravo et Merci pour votre fidélité.
Ceci étant écrit, comme le dit notre Viard de la Tour d’Aigues – y’a pire comme lieu de travail - entre la Fête Nationale et l’Assomption de la Vierge, même notre Président qui bouge tout le temps s’en est allé se délasser entre le Cap Nègre et le Fort de Brégançon, alors VIN&Cie, sans faire relâche, ni délaisser son nectar chéri, va pendant ce mois d’août batifoler comme l’année passée. Alors sur la plage, à la campagne, à la montagne, au travail aussi, chaque matin vous trouverez mes chroniques d’été pour commencer la journée : le bikini, les bronzés, les tongs du général, le vin de l’île de Ré, la route 66, la grappe de raisin et bien d’autres sujets pour ne pas bronzer idiot. Mais, la grande innovation de ce mois d’août, c’est que ceux d’entre vous qui en feront la demande par les voies habituelles, dont la plus efficace est mon adresse électronique : jberthomeau@hotmail.com, pourront obtenir l’intégralité de mon roman en ligne publié le dimanche, soit 188 pages de lecture dans la continuité. Alors, les nouveaux arrivants, ceux qui ont perdu le fil, ceux qui ne l’ont jamais lu ou ceux qui lui sont fidèle à vos souris et vous recevrez le fichier en PJ.
Bonne lecture, bonnes vacances pour ceux qui en prennent, la rédaction de Vin&Cie l’espace de liberté reste mobilisée pour vous informer, vous faire rire ou réagir sur les sujets d’actualité…
Jacques Berthomeau