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5 janvier 2018 5 05 /01 /janvier /2018 06:00
en 2015 les 2 taulières entourent votre taulier

en 2015 les 2 taulières entourent votre taulier

Au tout début, le Lapin Blanc, dont je fus l’un des premiers piliers du bar, sans faire injure aux deux taulières Claire et Gaëlle, et au taulier tatoué le Stéphane, le Lapin Blanc tenait plus du bouiboui, certes bien tenu, que des bars à vins tendance qui fleurissaient dans Paris.

 

C’est ce qui faisait son charme même si pour s’y rendre, le cycliste que je suis devait se taper la plus belle côte de Paris, celle de la rue de Ménilmontant. Certes ce n’était pas le Mont Ventoux, il me fallait la monter au train à vélo puisqu’elle culmine à 104 m lorsqu’elle atteint la rue des Pyrénées. Longue de 1,230 km la rue de Ménilmontant est l'une des rues les plus abruptes de Paris. On l’enfile dans la prolongation de la rue Oberkampf, au métro Ménilmontant, où l’altitude est de 54 m, puis on la grimpe sans trop de difficulté jusqu’à la petite place de la rue Sorbier où elle atteint 75 m, ensuite la pente est très rude dans le dernier tronçon où se situe la cantine d’altitude qu’est Le Lapin Blanc.

 

 

Aller au Lapin Blanc ça se mérite, y’a pas de voiturier, il faut avoir du cœur et de bons mollets pour y accéder à pied ou à vélo mais, une fois entré dans le terrier, ce n’est que du bonheur à toute heure du jour et de la nuit, ou presque.

 

J’y ai à peu près tout fait à ce fichu Lapin Blanc, portier videur, essuyeur de vaisselle avec Emilie, danseur de rock avec la Claire, la cuisine pour mon anniversaire, pourvoyeur de vaisselle, coursier avec la Claire et Mr Fall pour l’approvisionnement, accoucheur de Barnabé le premier robot-mixeur, servir les clients, couper le pain, animer deux dégustations l’une sur les vieux GCC de Bordeaux extraits de ma cave, l’autre le soir funeste du Bataclan avec les vins de mes amis Alice et Olivier de Moor, Claire Naudin…, participer à des blind-test mémorables où j'étais lamentable, attirer le très chic et épicurien Pax et madame, et à ceux qui me disait « c’est qui le Lapin Blanc ? » je répondais invariablement « si vous saviez ! »

 

Avec le grand Philippe, pourvoyeur de jaja, d'abord en cubi, nous savions ce qu’était la galère des 2 Taulières mais nous ne pipions mots nous contentant d’être présents même les jours où la maison était désespérément vide.

 

Mais les filles n’étaient pas du genre à se lamenter, sur les réseaux sociaux elles inventaient, elles innovaient, reines de la communication la Gaëlle, et petit à petit le joyeux boui-boui est devenu un must parisien, infesté de vins nus, le genre de tripot à donner de l’urticaire au Pousson que nous « adorons » même que, comme dans les pubs anglais, il y a un jeu de fléchettes avec son ego pour cible (je déconne, c’est l’esprit Lapin Blanc).

 

 

Le tripot fermait officiellement à deux heures du mat mais que de fois sommes-nous restés derrière le grand rideau à sucer de la glace ; même qu’un petit matin Emilie voulait que nous allions prendre notre petit déjeuner à Trouville ; nous nous sommes contentés de débarquer à Versailles.

 

Bref, nous avons passé de bons moments au Lapin Blanc, je m’y suis fait une tripotée d’amis, surtout avec un e, mais voilà la roue tourne, les taulières changent de cap, et ce que je savais depuis longtemps arrive : clap de fin pour le Lapin !

 

Fin janvier c’est terminé.

 

Verserons-nous une larme, bien sûr que non, simplement le Vieux Con que je suis voulait dire merci à ces chevalières de l’impossible qui, au tout début, avec des bouts ficelles, un panier de dettes, mais un grand cœur, de l’amour, de la sueur et des éclats de rire, nous donné tout en haut de Ménilmontant des bouffées d’oxygène dans un monde qui en manque fichtrement.

 

Allez les nanas, taillez la route on se retrouvera pour siffler des canons, papoter…

 

Plein de bises sur vos belles joues…et le c'est propre de Stéphane me manquera 

 

Le Lapin Blanc chasseur de beaux vins nus sur les hauts de Ménilmontant : « mais oui madame c'est là que je viens retrouver mon âme, toute ma flamme, tout mon bonheur… » ICI

 

Claire et Gaëlle taulières du Lapin Blanc, ne chalutaient pas dans le Chantal Goya mais plutôt dans le Frank Zappa : Clap de fin !

Le Lapin Blanc et toute son équipe vous souhaite une très belle année 2018 !

 

Pour nous 2018 sera l’année d’un grand tournant : C’est avec un petit pincement au cœur que nous vous annonçons la fermeture prochaine du Lapin Blanc. Nous partons toutes les deux à la découverte de nouveaux horizons.

 

Nous avons passé 5 merveilleuses années à vos cotés : construire cet endroit de nos petites mains et avec tout notre cœur, découvrir un métier passionnant, se dépasser sans cesse, se passionner pour la cuisine, les beaux produits, les vins naturels… rencontrer des gens extraordinaires, VOUS rencontrer ! Devenir un refuge puis une famille.

 

Forcément, nous allons verser une petite larme, mais il nous reste un mois pour célébrer ensemble la fin de cette très belle aventure et nous comptons sur votre présence pour venir faire la fête avec nous, boire tout le stock, jouer au blind test, enflammer le dancefloor ! Le programme ci-dessous :

 

MERCI.

 

Amour à foison.

 

jeudi 4, 11 et 18 janvier, un (copain) chef d’un soir !

On peut déjà vous dire qu’il y aura l’aligot de Philippe Cuq le 18 janvier.

 

vendredi 5, 12 et 19 janvier, la boom !

Le fameux dancefllor du lapin va fumer.

 

samedi 6, 13 et 20 janvier,

Évidement les derniers blind test des titans !

 

---> Closing party le mardi 23 et mercredi 24 janvier <---

Plein d'infos à venir

Claire et Gaëlle taulières du Lapin Blanc, ne chalutaient pas dans le Chantal Goya mais plutôt dans le Frank Zappa : Clap de fin !
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4 janvier 2018 4 04 /01 /janvier /2018 06:00
À propos du grand Monopoly des vignes françaises LeRouge&amp;le Blanc pose-t-il la bonne question ?

Dans son dernier numéro LeRouge&le Blanc, l’édito de Julien Marron, s’interroge sur le devenir des beaux vignobles face à l’appétit des investisseurs extérieurs.

 

En chute de son édito il pose la question de l'avenir de « la philosophie du paysan-vigneron ? »

 

Qu’est-ce donc ce paysan-vigneron qui serait le modèle des vignes françaises ?

 

Est-il majoritaire ?

 

Et ces vignes françaises sont-elles d’une homogénéité telle qu’on puisse s’inquiéter pour leur devenir ?

 

Et les beaux vignobles, ceux qui « suscitent la convoitise », que représentent-ils dans l’océan des vignes françaises ?

 

L’infiniment petit, l’exception, epsilon, le haut d’une pyramide érigée par ce foutu marché qui génère des hauts prix qui font hurler les dit grands amateurs.

 

Faut-il alors faire appel à la vertu vigneronne pour que cette valeur, acquise d’abord par l’appétence des amateurs, puis boosté par le commerce, reste entre des mains vigneronnes ?

 

Sans dénier à la vertu une haute valeur je pense, en foutu juriste que je suis, qu’il vaut mieux s’en remettre à des solutions qui préserve l’avenir, en tenant compte de l’appétit de la parentèle face à un héritage juteux.

 

Ainsi va le monde, et l’image d’Épinal à la française d’une viticulture de petits vignerons artisans ne résiste pas à la réalité de la pauvreté des prix du vin dans les rayons de la GD.

 

Les bons sentiments ne font pas bon ménage avec la réalité économique, si l’on souhaite préserver le noyau dur, ce que je souhaite, d’une viticulture vigneronne, ce que l’on dénommait l’agriculture familiale, il est vital de s’en donner les moyens. Malheureusement, nous vivons dans l’illusion et le grand plan stratégique, qui sera remis à Macron dans le cadre des Assises de l’Alimentation, se gardera bien d’aborder la question.

 

« Quid de la philosophie du paysan-vigneron, de la continuité de son projet, du moment passé en cave avec la pipette, de l’échange sur le vin tiré du fût ? Quid de l’effet millésime, du caractère du vin lorsque les hommes qui étaient aux manettes seront remplacés ? On s’acheminera plutôt vers le désert de la relation commerciale où il faudra probablement même payer d’avance et réserver sur catalogue. Cette tendance est d’autant plus pénalisante que ces rachats sont majoritairement causés par le morcellement du foncier lorsque les ayants droits éloignés, parfois étrangers aux projets du domaine, veulent céder leurs parts aux plus offrants, ou encore l’absence de descendance de certains vignerons. À l’arrivée, c’est la démarche d’approfondissement du terroir de plusieurs générations qui peut partir en fumée, juste par l’appât du gain ou par rancœur tenace du voisinage. Autant les offre sont flatteuses pour le portefeuille, autant elles dépossèdent en réalité les vignerons de ce qu’ils ont de plus précieux : leur identité. »

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1 janvier 2018 1 01 /01 /janvier /2018 06:00
Kiersten Essenpreis NWT

Kiersten Essenpreis NWT

Je suis un homme du milieu, ou presque.

 

1948, à l’aube du milieu du XXe siècle, en juillet, donc juste après le milieu de l’année.

 

 

Baby-boomer je suis chargé de tous les péchés du monde pour avoir dit-on profité outrageusement des soi-disant 30 Glorieuses, d’avoir été cigale, d’avoir gaspillé, jeté l’argent par les fenêtres, dilapidé le capital national…

 

De 1948, je n’ai aucun souvenir.

 

1958 Souvenir de mon père, pas très gaulliste, inquiet de la tournure des évènements et de ma mère espérant que le Général fasse la paix en Algérie, c’est une année de crise pour la France. En avril, le gouvernement Félix Gaillard est mis en minorité. C’est le début de la crise politique, et personne ne souhaite devenir Président du Conseil. Le 13 mai, en réaction à cette instabilité politique - et à l'impuissance de la IVe République face à l'insurrection algérienne depuis 1954 - le général Jacques Massu constitue un Comité de salut public à Alger et exige la création en France d’un gouvernement d’exception. Le général de Gaulle accepte deux semaines plus tard de prendre la tête de l'Etat.

 

Sur le plan économique, la situation est également difficile.  Le Plan Pinay-Rueff d'assainissement financier est mis en oeuvre en décembre. Il s'accompagne d'une dévaluation de 17,5 % - la 7e depuis la Libération - et la création du nouveau franc.

 

J’ai 10 ans lorsque la Constitution de La Ve République entre en vigueur le 4 octobre 58.

 

1968, «  J'avais 20 ans en mai 1968 et que, contrairement à Paul Nizan dans Aden Arabie, aujourd'hui je n'écrirai pas « J'avais vingt ans. Je ne laisserai personne dire que c'est le plus bel âge de la vie » De ce temps je ne suis ni fier, ni repentant, il reste pour moi le moment où la société française, sa jeunesse tout particulièrement, dans l'un de ses spasmes violents dont elle a le secret, explosaient les coutures d'un habit trop étroit. La société de consommation avait besoin qu'on brise les tabous pour prospérer, nous l'avons fait. Que voulez-vous, il faut que jeunesse se passe, et la nôtre fut celle qui osait écrire « nous ne voulons pas d'un monde où la certitude de ne pas mourir de faim s'échange contre le risque de mourir d'ennui. » C'est vrai que nous n'étions guère préoccupés par nos retraites, nous étions des enfants de la Paix et, tout au fond de nous, sous notre couche de connerie verbale, la certitude d'un monde meilleur ne souffrait d'aucun doute. »

 

 

En 1968, nous étions dans la rue mais pas dans les urnes. Pour le vidage peu glorieux du Général, l'apport de la France moisie et revancharde a fait la différence. Pas nous ! Enfin, pour l'élection de Pompidou quelques remarques : avec le pâtissier rondouillard et madré de Jacques Duclos les ex-stal du PCF faisaient leur meilleur score - pauvre Marie-Georges - et surtout étaient à deux doigts d'être au 2ème tour. Dans quelle galère s'était fourré PMF avec Gastounet ? C'est la seule fois où Rocard s'est présenté et je n'ai pas pu voter pour lui - heureusement mémé Marie qui prenait ses consignes de vote auprès de son petit fils préféré l'a fait pour moi. Enfin, l'inconnu Ducatel faisait mieux que Krivine : il vrai que les Troskos n'étaient pas alors branché people, polo noir et belle gueule...

 

1978 mes 30 ans, je m’interroge sur mon avenir : privé ou public, où vais-je travailler ?

 

1988

 

4 mai : libération des 3 otages français enlevés au Liban : Marcel Carton, Marcel Fontaine et Jean-Paul Kauffmann, après 1 138 jours de captivité pour les deux premiers, et 1 077 jours de captivité pour le troisième.

 

5 mai : libération des 22 otages retenus prisonniers sur l’île d'Ouvéa par le FLNKS

 

8 mai : second tour de l'élection présidentielle, François Mitterrand est réélu à la présidence avec 54 % des voix contre 46 % à Jacques Chirac.

 

10 mai : Michel Rocard est nommé premier ministre.

 

Je rejoins dès le lendemain le 78 rue de Varenne en tant Directeur–adjoint du cabinet du Ministre.

 

14 mai : dissolution de l'Assemblée nationale.

 

12 juin : élections législatives : très courte victoire de la gauche et stratégie d'« ouverture ». Le parti socialiste n'a pas la majorité absolue et le gouvernement doit composer avec l'opposition.

 

J’ai 40 ans et je vais vivre les 4 années les plus intenses de ma vie.

 

1998

 

C’est la finale de la Coupe du monde de football qui voit la victoire du pays hôte, la France face au Brésil sur le score de 3 à 0 le 12 juillet 1998 au Stade de France à Saint-Denis devant 80 000 spectateurs.

 

C’est le jour de mon anniversaire : 50 ans.

 

2008

 

La crise de 2008 a débuté avec les difficultés rencontrées par les ménages américains à faible revenu pour rembourser les crédits qui leur avaient été consentis pour l’achat de leur logement.

 

Ces crédits étaient destinés à des emprunteurs qui ne présentaient pas les garanties suffisantes pour bénéficier des taux d’intérêt préférentiels (en anglais « prime rate »), mais seulement à des taux moins préférentiels (« subprime »).

 

L’endettement des ménages américains a pu s’appuyer sur les taux d’intérêt extrêmement bas pratiqués pendant des années par la Banque centrale des États-Unis (la « FED ») à partir de 2001 après la crise boursière sur les valeurs « Internet ». En outre, les crédits étaient rechargeables, c’est-à-dire que régulièrement, on prenait en compte la hausse de la valeur du bien, et on autorisait l’emprunteur à se réendetter du montant de la progression de la valeur de son patrimoine. Cela a soutenu la forte croissance des États-Unis.

 

Les crédits « subprime » ont été gagés par une hypothèque sur le logement acheté, l’idée étant que les prix de l’immobilier aux États-Unis ne pouvaient que grimper. Dans ces conditions, une défaillance de l’emprunteur devait être plus que compensée par la vente du bien hypothéqué.

 

Autre caractéristique, ces crédits ont souvent été accordés avec des taux variables. Plus précisément, les charges financières de remboursement étaient au démarrage très allégées pour attirer l’emprunteur. Elles augmentaient au bout de 2 ou 3 ans et le taux d’emprunt était indexé sur le taux directeur de la FED.

 

Ce qui s’est passé est finalement assez facile à comprendre :

 

La Banque Centrale américaine a progressivement relevé ses taux de 1 % en 2004 à plus de 5 % en 2006 pour tenir compte de l’évolution de l’inflation et de la croissance américaine. Les charges financières des emprunts se sont considérablement alourdies. Un nombre croissant de ménages n’a pu faire face.

 

« Les arbres ne sont pas montés jusqu’au ciel » et les prix de l’immobilier ont fini par se retourner à la baisse dans l’ensemble des États-Unis.Résultat : la valeur des habitations est devenue inférieure à la valeur des crédits qu’elles étaient supposées garantir. L’afflux des défaillances des emprunteurs et des reventes de leurs maisons hypothéquées a accéléré la baisse des prix de l’immobilier. Les pertes se sont donc accumulées également du côté des prêteurs. Des établissements de crédit spécialisés se sont, les premiers, retrouvés en difficulté.

 

A l’été 2007 le taux de non remboursement sur les crédits « subprime » dépassait 15 % contre 5 % en moyenne à la même époque pour l’ensemble des crédits hypothécaires aux Etats-Unis, chiffre lui-même record depuis 1986. Certes les défauts de paiement ne conduisent pas tous à la faillite de l’emprunteur et à la vente du bien hypothéqué. Mais on estimait, fin août 2007, que près d’1 million d’emprunteurs avaient perdu leur logement.

 

Sur la base d’un taux de défaillance de 15 %, l’évaluation initiale du coût financier de la crise des « subprime » était de 160 milliards de dollars. Important certes, mais pas de quoi provoquer une crise financière mondiale.

J’ai 60 ans mais je ne prendrai ma retraite qu’à 67 ans.

 

2018 nous y sommes, premier jour, BONNE ANNÉE à vous tous, sera-ce l’année de mes 70 ans, âge canonique, comme on le dit « Dieu seul le sait… », le sait-il d'ailleurs...

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28 décembre 2017 4 28 /12 /décembre /2017 06:00
Conte alsacien du vin : la cigogne et le renard, le long col et l’étroite embouchure des magnums alsaciens

Sur mon balcon il y a des cigognes, voir ci-dessus

 

Dans ma maison il y a des cigognes, voir ci-dessous.

 

 

La cigogne c’est pour moi l’Alsace : un oiseau de carte postale popularisé par l’illustrateur Hansi.

 

Oiseau sacré et porte bonheur la cigogne blanche est le symbole emblématique de l’Alsace où elle tient une place traditionnelle dans la vie locale de la région. Il fut un temps où voir la cigogne en Alsace devenait exceptionnel. Un temps menacé d’extinction en Alsace, le grand échassier au long bec est de retour à chaque printemps sur les clochers et les toits des villes et villages alsaciens.

 

De toutes les fables de la Fontaine Le Renard et la Cigogne faisait partie de mes favorites :

 

 

Compère le Renard se mit un jour en frais,

et retint à dîner commère la Cigogne.

Le régal fût petit et sans beaucoup d'apprêts :

Le galant pour toute besogne,

Avait un brouet clair ; il vivait chichement.

Ce brouet fut par lui servi sur une assiette :

La Cigogne au long bec n'en put attraper miette ;

Et le drôle eut lapé le tout en un moment.

Pour se venger de cette tromperie,

A quelque temps de là, la Cigogne le prie.

« Volontiers, lui dit-il ; car avec mes amis

Je ne fais point cérémonie. »

À l'heure dite, il courut au logis

De la Cigogne son hôtesse ;

Loua très fort la politesse ;

Trouva le dîner cuit à point :

Bon appétit surtout ; Renards n'en manquent point.

Il se réjouissait à l'odeur de la viande

Mise en menus morceaux, et qu'il croyait friande.

On servit, pour l'embarrasser,

En un vase à long col et d'étroite embouchure.

Le bec de la Cigogne y pouvait bien passer ;

Mais le museau du sire était d'autre mesure.

Il lui fallut à jeun retourner au logis,

Honteux comme un Renard qu'une Poule aurait pris,

Serrant la queue, et portant bas l'oreille.

Trompeurs, c'est pour vous que j'écris :

Attendez-vous à la pareille.

 

Le vase au long col et d’étroite embouchure me séduisait, je trouvais ça élégant, raffiné et vous comprenez alors aisément que les magnums de vin d’Alsace au long col et d’étroite embouchure me plaisent. Ils ont un parfum d’enfance.

 

 

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27 décembre 2017 3 27 /12 /décembre /2017 06:00
Illustration n’ayant rien à voir avec le schmilblick mais c’est l’esprit de Noël

Illustration n’ayant rien à voir avec le schmilblick mais c’est l’esprit de Noël

L’un de mes amis, à la fois vigneronne et vigneron, m’a transmis ce courrier qu’il venait de recevoir.

 

Bonjour,

 

 

Dans le cadre du prochain supplément vin du quotidien (…) nous organisons une dégustation de vins issus de l'agriculture biologique.

 

Si vous souhaitez y participer, merci de nous faire parvenir un exemplaire de votre cuvée « emblématique » à l'adresse suivante (Ndlr. que je ne mentionnerais pas) avant le vendredi 5 janvier et de nous préciser par retour email que vous participez à cette session.

 

Notez qu'il n'y a pas de contraintes de millésimes.

 

Les vins seront dégustés par X, Y et Z. Le supplément paraîtra le 26 janvier daté 27.

 

Vous trouverez en pièce jointe la fiche technique à nous retourner par email de préférence.

 

Nous sommes à votre disposition.

 

Cordialement.

 

Tartanpion

 

Pourquoi m’émeus-je de ce courrier me dire-vous ?

 

Tout bêtement parce qu’à aucun moment il n’est proposé à la vigneronne ou au vigneron, ou aux deux à la fois, de prendre en charge les frais de port de cet envoi.

 

C’est peanuts me direz-vous, quelques euros pour avoir l’extrême honneur de voir leur cuvée emblématique dégustée par un trio de composé de 2 dégustatrices et d’1 dégustateur.

 

Moi ça me choque que l’auteur de ce courrier n’ait pris la peine de le faire. C’eut été la moindre des politesses, une forme de respect qui trancherait avec l’habituelle désinvolture des auto-proclamés journalistes du vin trop habitués à se faire rincer par les zinzins interprofessionnels ou les propriétaires à gros budget.

 

Il est fort à parier que vigneronne et vigneron, s’ils étaient intéressés par ce genre de dégustation, auraient apprécié cette prévenance et expédié gratos leur flacon emblématique.

 

Faut le servir à domicile ces dégustateurs hors-sol, pour eux c’est temps perdu que d’aller poser leurs belles fesses chez vigneronne et vigneron pour exercer leur activité. Ils préfèrent aller s’asseoir à de belles tables en des banquets offerts par des propriétaires qui ne leur veulent que du bien.

 

Le vin des gueux, lui, vient à eux par la Poste…

 

Ainsi va le Monde, faut-il pour autant s’en satisfaire ou faire un bras d’honneur aux petits marquis et marquises, féminin oblige…

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26 décembre 2017 2 26 /12 /décembre /2017 06:00
David Nutt (L) and David Orren (R) will soon be courting investors IBTimesUK

David Nutt (L) and David Orren (R) will soon be courting investors IBTimesUK

Quant à Jacques Dupont il  a déclaré la guerre à la perfide Albion, foi de bas-bourguignon !

 

Les sociétés occidentales s'apprêtent-elles à tirer un trait définitif sur l'alcool? Oui, répond David Nutt, professeur au prestigieux Imperial College de Londres. Et ce, bien plus tôt qu'on ne pourrait le croire. «D'ici 10 ou 20 ans, les gens ne boiront plus d'alcool à part lors de rares occasions», affirmait-il au IBTimes  le 14 décembre dernier. La prochaine génération aurait donc l'honneur de signer, selon lui, l'arrêt de mort de la boisson.

 

Bon vous me direz c’est un anglais qui le dit, après nous avoir envahi avec leur whiskies à 2 balles les voilà qu’ils voudraient éradiquer notre boisson nationale : le vin !

 

L'expert britannique en addictologie prédit l'avènement de l'«alcosynth», un alcool synthétique qui procurerait les sensations agréables de la boisson, sans ses effets indésirables. Autrement dit, fini la gueule de bois. Les maux de tête et nausées de lendemain de cuite ne seront prochainement que de lointains souvenirs.

 

«Remplacer les boissons alcoolisées par une substance inoffensive» serait alors, pour David Nutt, «l'une des plus grandes avancées en matière de santé publique de toute l'histoire».

 

 

Ma prédiction :

 

Pernod-Ricard créé une filiale, Lady D., pour distribuer l’alcosynth exclusivement en pharmacie, c’est mieux pour les prix.

 

Comme pour la sidérurgie, face au désastre économique : plus de vignes, plus d’œnologues, plus de winemakers, plus de RVF, de B&D, de cavistes, plus de bars, plus de taxes, ... plus rien un véritable désastre national, le gouvernement ressuscite la vignette Ramadier pour indemniser tous les sinistrés.

 

L’alcoolisme, les dépressions ayant fait un énorme bond en avant, les croisés de l’ANPAA réclament le triplement de leurs subventions.

 

L’armée française étudie la possibilité d’envahir l’Angleterre afin de venger enfin Jeanne d’Arc et mettre David Nutt aux fers…

 

Bref, tout ça ce ne sont que des conneries : vive le Brexit !

 

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25 décembre 2017 1 25 /12 /décembre /2017 06:00
Comme c’est bizarre à la Mothe-Achard j’n’ai jamais cru au Père Noël dois-je l’avouer à mes petits-enfants ?

Dans ma Vendée, pour le clan des femmes qui m’a élevé en âge et en sagesse : ma sainte mère, la mémé Marie et sa sœur la tante Valentine, la nuit de Noël c’était la nuit du petit Jésus. Dans la crèche, la grotte en papier rocher, de la vrai mousse, Marie et Joseph à genoux, le bœuf et l’âne debout, les bergers avec leurs moutons et sur son lit de paille fraîche le petit Jésus. Et, horreur il y avait un brave noir qui présentait sa besace et lorsqu’on y glissait un sou, approuvait de la tête.

 

Nous allions à la messe de Minuit, au retour nous mangions un bout de brioche du P’tit Louis avec un bol de chocolat chaud et avant d’aller nous mettre au lit nous posions nos chaussons devant la crèche.

 

 

Le lendemain matin nous réceptionnions nos cadeaux bien évidemment déposé là par le Petit Jésus.

 

Le Père Noël était une invention satanique venu de la ville corruptrice.

 

Donc je n’ai jamais cru au Père Noël mais pire encore au Petit Jésus ( sauf pendant la courte période où j'étais pur comme saint Tartitius) : comment ce gamin juste né pouvait-il apporter des jouets ? Sur la cours de récré je commis l’irréparable je révélai à mes copains les Remaud qu’en fait nos parents allaient les acheter chez Decré à Nantes. En effet, je les avais entendus un soir dans la cuisine en parler.

 

Bref, j’étais de la tendance Dutronc.

C'était la fille du Père Noël

J'étais le fils du Père Fouettard

Elle s'appelait Marie Noël

Je m'appelais Jean Baltazar

 

Ma fille a cru au Père Noël et mes petits-enfants aussi mais de nos jours beaucoup de parents se pose la question : faut-il laisser croire au Père Noël à leurs enfants ?

 

Selon des spécialistes du développement, les parents devraient laisser leur enfant croire au père Noël aussi longtemps qu'ils le désirent. ... Malgré tout, il arrive souvent que les enfants qui ne croient plus au père Noël ont envie de revivre la magie de ces moments avec les tout-petits de leur entourage.

ICI 

 

Ces parents anti-Père Noël

 

Faire croire au Père Noël à ses enfants : une évidence ? Pas tant que cela à en juger vos nombreux témoignages. Pour des raisons morales, des croyances religieuses ou des considérations matérielles, certains parents décident de ne pas jouer le jeu du Père Noël. Décryptage de leurs motivations avec Dominique Tourrès-Gobert, psychiatre et psychanalyste, auteur de Il était une fois le bon dieu, le père Noël et les fées.

ICI

 

J’ai toujours été de la première tendance et comme lorsqu’on devient vieux on retourne en enfance dit-on : pour la première fois de ma vie je crois au Père Noël.

 

 

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24 décembre 2017 7 24 /12 /décembre /2017 07:00
Oui je l’avoue contrairement aux Macron j’ai souvent couché dans le château de Chambord au temps où j’étais Monsieur Vin du Loir-et-Cher

En 1978, pendant mes week-end je suis « monsieur vin du Loir et Cher » et si vous ne me croyez pas demandez au président Coutoux. Ce premier contact de terrain m'amène à postuler à l'Office National des Vins de Table où je deviens le SG. » (Chronique du 21 mars 2006 Encore un bout de ma vie).

 

C’est le Préfet Gérard Belorgey, grand visiteur des caves, qui m’a confié la mission d’aider la viticulture départementale à passer des vins de table à des vins, comme on disait en ce temps-là, de qualité.

 

C’était le Conseil Général qui me prenait en charge, président Kléber Lousteau, je m’y rendais en train et le directeur de cabinet du Préfet, Jacques Lambert, celui qui organisa la Coupe du Monde de 1998, me prêtait sa voiture privée pour sillonner le département.

 

Gérard Belorgey, en dehors de son goût pour le vin, adorait le château de Chambord, il avait écrit le scénario du Spectacle nocturne de Chambord 1977-1992 ICI il me proposa de loger dans un appartement de l’aile gauche du château qui était occupé en semaine par un fonctionnaire des Affaires Culturelles.

 

C’était très spartiate, aucun confort, mais se lever le matin et contempler le spectacle de Chambord fut un plaisir inoubliable. Ma fille Anne-Cécile, qui m’accompagna un week-end, coucha dans un lit à baldaquin et, revenant à Paris, déclara à ses copines « j’ai dormis dans un lit de princesse »

 

Je partageais mes soirées avec une poignée de troufions effectuant leur service militaire à Chambord, ils patrouillaient à cheval dans la forêt. C’étaient la belle vie. Ils me firent découvrir un des secrets bien gardé de la République : les appartements qu’avait fait aménager le Président Pompe dans l’aile gauche pour accueillir les chasseurs et qui n’avaient jamais servis. L’équivalent de ce qui se faisait de mieux dans l’hostellerie de luxe.

 

Bien plus tard, sous Nallet, je suis allé présider un dîner de chasse en ses lieux et place mais cette fois-ci dans le château lui-même.

 

Je garde de ce court épisode de ma vie professionnelle un excellent souvenir, j’en extrais 2 : les dégustations de vins et fromages de chèvre à Selles-sur-Cher (les fromages surtout) et la présidence du banquet des 50 ans de la coopérative de Saint-Romain-sur-Cher où le capitaine des pompiers m’accueillit au garde-à-vous, où les agapes commencèrent vers 15 heures, 7 ou 8 discours, une longue litanie de plats, à 18 heures nous en étions pas encore au dessert. Je revins à Paris plus fatigué que si j’avais couru un marathon.

 

Bien évidemment je ne peux que clore cette chronique qu’avec feu Michel Delpech.

 

 

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22 décembre 2017 5 22 /12 /décembre /2017 06:00
J’en appelle au ban et à l’arrière-ban des goûteurs gaulois Jacques Dupont en tête : existe-t-il un goût du champagne ?

Dans un arrêt du mercredi 20 décembre 2017, la Cour de justice de l'UE (CJUE) considère que la vente par le hard-discounteur allemand Aldi Süd d'un « Champagner Sorbet » ne « tire pas indûment profit (et n'exploite donc pas illicitement la réputation) de l'AOP Champagne si le produit en cause a, comme caractéristique essentielle, un goût généré principalement par le champagne. »

 

Comme vous vous en doutez la plainte avait été déposée en Allemagne par le sourcilleux Comité interprofessionnel du Vin de Champagne (CIVC) contre Aldi et son sorbet au champagne, proposé à la vente à partir de fin 2012 et qui contient 12% de champagne. Le CIVC assurait que la dénomination viole l'appellation d'origine protégée Champagne.

 

Saisie en dernier recours, la Cour fédérale de justice allemande a demandé son avis à la CJUE. « Il incombe à la juridiction nationale d'apprécier » si le sorbet a suffisamment un goût de champagne, a précisé la CJUE, ajoutant que « la quantité de champagne contenue dans le sorbet constitue un critère important, mais non suffisant ».

 

Après ça on est guère avancer et ma question est tout à fait pertinente car est-ce qu’un "extra-brut", un "brut nature", un "brut", un "extra-dry", un "sec", un "demi-sec", ou un "doux" ont le même goût ?

 

En effet, la "liqueur d’expédition" ou "liqueur de dosage" mélange de sucre de canne très pur et de vins de réserve, diffère :

 

extra-brut : entre 0 et 6 g/l de sucre

brut nature : moins de 3 g/l

brut : moins de 12 g/l

extra dry : de 12 à 17 g/l

sec (ou dry) : de 17 à 32 g/l

demi-sec : de 32 à 50 g/l

doux : plus de 50 g/l

 

Enfin, certains vins ne font l’objet d’aucun dosage complémentaire. Le vide dû au dégorgement est alors complété par l’ajout d’un vin identique à celui contenu dans la bouteille. Ces vins sont dits totalement bruts et portent plusieurs noms : brut 100 %, brut 0, brut intégral, brut sauvage, ultra brut, etc.

 

Rajouter à ça les différentes variétés de champagne

 

Il existe divers types de champagne. Ils sont présentés ci-après, étant entendu que plusieurs particularités peuvent se cumuler dans un même champagne, comme par exemple dans un crémant blanc de blancs 1973.

 

Voir ICI 

 

Il va donc falloir éclairer la lanterne des juges allemands qui ne sont pas forcément des experts en dégustation de champagne même si le champagne a toujours été apprécié par eux. Hermann Göring qui l’aimait, avait nommé des « weinführer », le corps des marchands de vins en uniforme allemand, pour « négocier » les ventes de vins avec les Français occupés. La délimitation de la zone occupée suit la carte des meilleurs vignobles. Otto Klaebisch, qui a travaillé pour une grande maison, est désigné pour la Champagne.

 

 

Alors sieur Saverot, au-lieu de pomper des dépêches AFP vous feriez mieux de convoquer le ban et l’arrière-ban des goûteurs gaulois Jacques Dupont en tête, suivi de vos ennemis héréditaires B&D qui ont décidé de ne pas se pacser avec le Figaro de Dassault, même le JM Deiss qui vous la fera géo-sensoriel, votre ex Antoine Gerbelle, la célèbre caviste belge, l’ex miss Gouglou et pourquoi pas quelques vignerons champenois qui ont donné des coups de pieds dans la fourmilière, pour aider l’impérial CIVC à triompher de l’Aldi des caddies…

 

 

 

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20 décembre 2017 3 20 /12 /décembre /2017 06:00
J’aime le vol au vent à la financière car en même temps ça excite les insoumis et ravit mon amie Isabelle Spiri.

Les vol-au-vent sont des bouchées à la reine de grande taille.

 

Créés par le cuisinier-auteur Marie-Antoine Carême (1784-1833), ce sont des cylindres de pâte feuilletée légère (d'où le nom), servis chauds, garnis de poisson, de quenelles, de ris de veau, le tout lié par une sauce à la crème.

 

Si vous ne vous sentez pas en capacité de d’en faire un de vos petites mains, et si vous êtes parisiens, vous allez chez le charcutier vedette Gilles Vérot 3, rue Notre-Dame-des-Champs, Paris (VIe), 01-45-48-83-32.

 

Il propose un vol-au-vent à la financière: ris de veau, cervelles d'agneau, crêtes de coq, petites quenelles de volailles, lamelles de truffe sur commande uniquement).

 

C’est Guillaume Nicolas-Brion qui va être content, il est dingo de Vérot.  

 

C’est tout près de chez moi mais moi j’ai décidé de me lancer dans le Vol au vent à la financière pour les raisons indiquées dans le titre.

 

Comme je n’ai pas la main pâtissière, pour le réceptacle en pâte feuilletée je passe commande à Mario Goettle tenancière et excellente pâtissière du café Mirabelle 16 Rue la Vacquerie, 75011 Paris.

 

Pour la garniture

 

1 ris de veau

12 quenelles de volaille

2 tasses de vin

2 cervelles

100 g de rognons de veau

100 g de lard gras

100 g de beurre

50 g de crêtes de coqs

25 g de pelures de truffes

Sel

Pain

2 cuillerées à soupe de farine de blé

1 jaune d’œuf

 

Recette

 

1. Je fais dégorger le ris de veau 12 heures dans de l'eau froide.

 

2. J’enlève les parties dures du ris de veau puis je le plonge 5 minutes dans de l'eau en ébullition. Je l’égoutte et je le coupe en dés, ainsi que le rognon et les cervelles.

 

Je préchauffe mon four (thermostat 7).

 

3. Je prépare la garniture : dans une cocotte je fais fondre le lard à feu doux. J’ajoute 40 grammes de beurre, puis le ris de veau, le rognon, la cervelle, les crêtes de coq, les quenelles, les truffes escalopées. Je sale et poivre. Fait revenir une dizaine de minutes et je réserve dans un plat.

 

4. Dans la même cocotte, je fais fondre le reste du beurre, j’ajoute la farine, je tourne vivement, puis je mouille avec le bouillon froid et le vin de Madère. Je laisse épaissir, puis j’ajoute la garniture. Hors du feu, j’incorpore le jaune d'œuf.

 

Je place la garniture dans un bain-marie.

 

Je réchauffe mon réceptacle dans mon four.

 

Je le remplis de la garniture et je sers.

 

Et je bois quoi avec mon Vol au vent à la financière ?

 

Isabelle Spiri dit « Un Meursault de Fanny Sabre bien sûr ! »

 

 

 

 

Moi je penche, après consultation, pour un Marsannay 2014 Chardonnay de Sylvain Pataille

 

 

Comme je joue cartes sur table, je n’ai pas mis mes mains dans le Vol au Vent car il va me falloir trouver des convives qui apprécient les abats qui sont dedans.

 

Crêtes de coq

 

 

Préparation de la recette

 

ICI 

 

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