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22 janvier 2014 3 22 /01 /janvier /2014 00:09

Brel et son dernier repas : « En haut de ma colline/Voir le soir qui chemine/Lentement vers la plaine/Et là, debout encore/J´insulterai les bourgeois/Sans crainte et sans remords/Une dernière fois… »


La référence, incontestée et incontestable, au Grand Jacques denté, dont nul ne pouvait contester la sincérité, par Luc Charlier augure au mieux de la contribution de mes invités sur ou dans mon espace de liberté.


Merci à lui en espérant puisqu’il donne le bon exemple, une fois n’est pas coutume, vous le suivrez comme un  seul homme car, comme chacun sait, la femme est l’avenir de l’homme.


photo696.jpg

 

 

« La juraphobie « Arbois-bashing » sévissante ne me plaît guère. C’est Brel qui chantait « ce vin si joli qu’on buvait en Arbois » et je lui donne raison.

 

J’ai eu l’occasion d’évoquer dans cet espace de liberté – on dirait « sur cet espace » dans le Roussillon – le goût de ma mère pour les voitures rapides (et ostentatoires) et sans doute celui de feu mon père pour les bouteilles un rien acides. Pagnol en avait parlé avant moi dans l’Auto de ma Mère et le Boire de mon Père. La famille conciliait les deux, à une époque où les autoroutes ne reliaient pas Bruxelles à la Savoie, en quittant le Brabant le vendredi en fin de matinée – présence hospitalière oblige, en un temps de faible densité médicale – et en roulant vite, fort vite (années ’60), sur l’axe Charleville-Mézières/Saint-Dizier/Lons-le-Saulnier pour arriver à Arbois, parfois Saint-Amour en Jura, en début de soirée, juste à temps pour le coq au Vin Jaune. Mon frère et moi râlions pendant 600 km, recroquevillés sur les deux petits tape-culs inconfortables à l’arrière du coupé. Mais, « Meninos não têm queixas » comme ne disaient pas mes parents pour qui le portugais était de l’hébreu, mais ils n’en pensaient pas moins.

 

Ces sévices eurent au moins un avantage : ils nous ont ouverts au «goût de jaune» et à celui, plus simple à assimiler, du vin de paille. Oh, je sais, les beaux esprits hiérarchiquement corrects de l’hexagone, Groin-groin et Oquatorze en tête, vous diront que ce ne sont que des succédanés – à Perpignan, M. Alliot dit « ersatz », lui – des liquoreux du Cérons et des « Xérès » (mauvaise orthographe en français dans le texte) mais j’ai un avis différent.

 

Mon Pochtron 1er, le pote à Evin, trône de manière hiératique entre un Château-Chalon 1991 (naissance de la Loute) au goût de jaune très affirmé – on aime ou on n’aime pas – et à l’acidité dominée, dans son joli clavelin de 62 cl, et un Vin de Paille 1998 (début de ma psychanalyse) extrêmement suave.

 

Voilà, Taulier, une réponse au pied levé à tes vœux de vie nonchalante et désœuvrée. Quant à moi, c’est le contenu de ces flacons qui m’a permis depuis deux jours de tenir tête – si je peux m’exprimer ainsi – à la gastro-entérite épidémique qui me condamne à une sédentarité passagère. »



Jacques Brel - Le dernier repas par kiki_75

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8 mars 2011 2 08 /03 /mars /2011 00:09

Ils sont jeunes et beaux, elle surtout, Eva, désolé Antonin avec un nom plein de i et de m, et pratiquent le nouveau slang du Vingt-et-unième siècle : celui des blogueurs, twitteurs et autres Facebookeurs. Je n’ai sur eux que le seul bénéfice de l’âge et de l’antériorité qui permet de présider les noces et les banquets. Mais, rassurez-vous, mon lourd passé d’humeur d’air de liberté et de légèreté d’un mai ensoleillé, millésimé 68, fait que je ne suis pas revenu de tout. Ni jeunisme débridé, ni du « croyez-en ma vieille expérience », rien que le « parler vrai » tété à la mamelle d’un Michel Rocard dont le débit verbal aurait mis en déroute leurs doigts agiles qui jouent du clavier debout en se moquant du qwerty*.

 

Ici, là où j’écris tous les jours, c’est depuis toujours, un pâtis, une prairie naturelle en vieux français, des haies tout autour, pour y pénétrer il faut sauter l’échalier*, mais il n’empêche que c’est un espace de liberté car au-dessus de nos têtes il n’y a que le ciel, le soleil et la nuit la lune et les étoiles. Ni surpâture, ni vaine pâture, chacun y vient avec son balluchon, son boire et son manger, pas de chichis il suffit de poser ses fesses sur l’herbe et belle la vie. Tout ça pour vous dire que ce matin dans mon pré, qui n’est pas un pré-carré, j’accueille Eva Robineau et Antonin Iommi-Amunategui, deux blogueurs bien connus de la Toile du vin, qui vont vous mettre l’eau à la bouche, si je puis dire, pour mieux vous entraîner sur les sentes en descente d’un évènement parisien. Bienvenue à eux, « Moteur » et tout à la fin une promesse d'Eva !

 

                                                            ************************* 

aia eva

Les blogueurs qui se sortent le mieux les doigts du qwerty, ce sont les vignerons eux-mêmes : ceux qui bloguent, mais vont surtout bosser dans leurs vignes, au chai... Le lundi 28 mars, Eva Robineau (www.Oenos.net ) et Antonin Iommi-Amunategui (www.vindicateur.fr ) en mettent une jolie poignée en avant, à déguster avec ou sans pixels ajoutés, à L'Hédoniste (www.lhedoniste.com )

 

 

Eva : Les blogs, Facebook, Twitter, ça goûte bien ?

 

Antonin : C'est grouillant de vignerons, de vins, il y en a forcément de fameux.

 

Eva : Et adorables avec ça. Mais j'ai bien envie de goûter autre chose que leurs pixels...

 

Antonin : Et si on dégustait de la vigneronne blogueuse, du vigneron blogueur...

 

Eva : Alors mets-moi un verre du Sean Connery du Beaujolais, Lilian Bauchet !

 

Antonin : Et les vins d'Iris Rutz-Rudel (Domaine Lisson), d'Isabelle Perraud (Côtes de la Molière), de Céline Beauquel (Clos Romain)... Des bombes !

 

Eva : Et ceux de Mathias Marquet (Château Lestignac), le beau gosse du Sud-Ouest, on les aura ?

 

Antonin : Oui, et encore du Ryan O'Connell (O'Vineyards ) pour mettre l'ambiance ! Et Olivier B, que l'on n’oublie pas. Zob au buzz.

 

Eva : Parfait, on fait ça où ? Je sais, tiens, chez Arthur à L'Hédoniste.

 

Antonin : A 5 petits euros par personne, histoire de remercier Arthur. Mais 5 euros pour 3 vins à goûter, minimum !

 

Eva : Et c'est quand, cette sauterie ?

 

Antonin : Le lundi 28 mars, de 18h à 22h, en plein Paris. L'adresse, c'est sur le site de L'Hédoniste (www.lhedoniste.com ).

 

Eva : Je vais ramener mes copines...

 

Antonin : Et les gens pourront prendre les contacts des vignerons, pour acheter leurs vins s'ils aiment.

 

Eva : Bien sûr qu'ils aimeront ! D'ici là, on va incendier Twitter, que ça jase !

 

Antonin : Dis d'ailleurs, c'est vrai cette histoire, que tu aurais "Twitter" tatoué au bas du dos ?

 

Eva : Je répondrai à ça le 28 mars à L'Hédoniste...

 

* « Le QWERTY est une disposition des touches de clavier de machine à écrire breveté en 1868 par Christopher Latham Sholes. Il tire son nom des six premières touches de la rangée alphabétique supérieure. La configuration des claviers d'ordinateurs en QWERTY a été copiée sur le modèle des claviers des machines à écrire, elle-même créée pour répondre aux contraintes mécaniques de la première machine à écrire de Sholes. Les touches correspondant aux paires de lettres les plus usitées dans la langue anglaise sont réparties de manière à éloigner le plus possible les marteaux qui lui correspondent, ce qui limite les risques de blocage des tiges. En raison des usages établis, le choix a été fait de dupliquer le clavier de la machine à écrire dans l'informatique. » Quasiment toutes les autres dispositions latine de clavier généralement utilisées sont dérivées du QWERTY par permutation de quelques signes (comme l'AZERTY familier des francophones européens) in Wikipédia

 

* «De la Bretagne au Chalonnais, double échelle rustique, barrière de bois fixe, le plus souvent en forme d’escalier, d’une hauteur d’un mètre environ, qui sert à fermer l’entrée d’un champ entouré de haies » Marcel Lachiver les mots du passé.

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11 janvier 2011 2 11 /01 /janvier /2011 08:00

Pour une fois je vais faire preuve de charité chrétienne en évitant de pratiquer une forme de « vacherie virile » qui me vaudrait les foudres d’Iris. Pour ce faire au lieu de d’attribuer le prix de la citation la plus naze sur une carte de vœux – seul le sieur Charlier, eut égard à ses prédispositions pour la mise en boîte vacharde mais argumentée, a eu l’exclusivité de la carte qui aurait du recevoir ce trophée – je vais décerner à l’unanimité de moi-même – ce qui est fort représentatif – le prix de la citation bouche d’or.

 

Ce qui est remarquable sur le Net c’est la capacité de beaucoup à péter plus haut que leur cul, à faire genre comme dit la fine gâchette d’Arbot, à ne pas avoir les moyens de leur politique. Alors, comme nous sommes du pays de l’exception culturelle, pour eux il est de bon ton d’étaler une culture piochée dans les citations glanées sur la Toile. Par bonheur, dans cet univers de culture en kit, parfois une exception illumine la grisaille, troue le vide sidéral des baby-glougueur, m’enchante, me remplit d’aise et facilite mon choix.

 

Pour l’ensemble de l’œuvre texte, citations et illustration pleine d’humour je décerne mon trophée à Marc Parcé de La Rectorie...

 

 

2011...

 

« Quand on va jusqu'au bout de la nuit, on rencontre une autre aurore. »*

 

«Nous traversons une crise planétaire. Elle est économique, sociale, globale : c'est une crise de civilisation...Une crise offre risque et chance : risque de régression, chance de trouver des solutions nouvelles. L'humanité n'arrive pas à devenir l'humanité: c'est peut-être ça la crise fondamentale que nous vivons...Si l'on considère la course du monde, on voit qu'on va vers une aggravation des phénomènes, la multiplication des armes, les manichéismes ethnico-nationalo-religieux, etc. Les probabilités sont très catastrophiques mais l'improbable peut arriver !

 

...Le poète Hölderlin a écrit:

« Là où croît le péril croît aussi ce qui sauve. »

 

ça veut dire que plus le péril sera lisible, plus nous serons capables de nous mobiliser et de trouver des solutions.

 

«L'idée d'improbabilité rend possible l'espérance. »

Edgar Morin

 

En DEUX MIL ONZE

comme l'espoir ne suffit plus,

découvrons l'espérance !

bonne année à tous

Jocelyne, marc & leurs enfants

ainsi que tous les membres des domaines

 

*Bernanos

 

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7 janvier 2011 5 07 /01 /janvier /2011 08:00

Ce que j’aime dans le premier mois de l’année c’est de pouvoir embrasser en toute sérénité, je n’ose écrire sécurité, plein de jolies femmes que tout au long de l’année je dois me contenter de saluer. Plus sérieusement, autant les vœux en routage et les discours interminables me gonflent, ce rituel un peu désuet du « bonne année » me plaît. Prendre le temps d’envoyer un petit mot, de téléphoner, d’échanger des sms, de renouer avec une parcelle de chaleur des liens un peu distendus c’est un « peu de douceur dans un monde de brutes ». Pour ne rien vous cacher chers lecteurs j’aurais été sensible à cette chaleur qui fut bien frêle et bien vacillante en ce début d’année... Merci à ceux qui ont pris le temps. Je leur répondrai personnellement. Pour les autres, même si ce n’est pas très commercial de morigéner ses lecteurs, je leur propose de lire cette chronique de mes vœux 2006 qui illustre mon petit propos matinal.

 

« Chers lecteurs, chers abonnés, ou vous qui êtes de passage, connus ou inconnus, ce matin loin de sacrifier à un rituel c'est avec plaisir que je saisis ma plume électronique pour vous souhaiter à vous et à ceux qui vous sont chers :

 

Une Bonne et Heureuse Année 2006

 

Chaque jour ou presque je m'adresse à vous, je tente plus ou moins adroitement de renouer les fils, de faire bouger les lignes, de créer les conditions du dialogue, de la discussion ; s'écouter, s'entendre, s'élever, s'accepter, vivre en société, vaincre nos peurs, être des hommes de paix résolument, refuser le fatalisme, croire en notre capacité de dépasser nos égoïsmes, travailler avec passion dans un monde dangereux et dur, si opulent et si démuni, oui chers amis vivre ensemble tout simplement...

 

Les mots écrits ont un poids et permettez-moi brièvement de vous conter une chose de la vie, de ma vie au temps où j'occupais le bureau ovale de l'Hôtel de Villeroy au 78 rue de Varenne. Chaque soir, la pile des parapheurs, lire, signer tout ce courrier en réponse aux lettres adressées au Ministre. La froideur et l'inhumanité du courrier administratif, lettres argumentées, la sécheresse du style, la chute brutale : en conséquence nous ne pouvons pas faire droit à votre requête... Un soir, en vis à vis d'un de ces courriers, un appel au secours d'une dame pour son fils empêtré dans les absurdités de l'attribution de la dotation jeunes agriculteurs, pour d'obscures raisons l'administration disait non après avoir indiqué que ce serait oui.

 

Je n'avais pas envie de signer ce torchon gris. Alors je pris ma plume et j'écrivis à madame Chadozeau de Cellefrouin 16260. Je n'ai plus souvenir de ce que lui écrivis mais par la suite, à chaque nouvel an, sur une petite carte naïve je reçus les voeux de cette dame avec en final cette phrase « encore merci d'avoir bien voulu perdre votre temps pour nous répondre (et pas une lettre « tapée machine ») Merci...  Vous comprendrez donc que les voeux sur papier glacé n'auront jamais la valeur de ceux de madame Chadozeau. Encore une fois tous mes bons voeux... 

 

images voeux

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1 janvier 2011 6 01 /01 /janvier /2011 09:00

Retrouvé un enregistrement au fond d’un tiroir… C'était en 1980, il y a 30 ans. Bernard Pivot recevait, en compagnie de quelques figures du monde gourmand de l'époque, Alexis Lichine et Émile Peynaud. Deux personnages qui ont laissé une trace durable dans l'histoire du vin. À cette époque, ils étaient mes héros, chacun dans son domaine. J’ai eu la chance de bien les connaître.  

 

Émile Peynaud fut notre conseil à Lynch-Bages dans les années 70. Il nous aida à comprendre et à maîtriser la vinification, à modifier le style de nos vins, à en améliorer la qualité et à moderniser nos installations, qui en avaient bien besoin.  

 

Alexis Lichine, qui fut un ami proche, était un promoteur infatigable et inventif des vins de France. Il parlait un nouveau langage et ouvrit à nos vins les portes du marché américain. A ces deux champions, le bordeaux d’aujourd’hui doit beaucoup. Ils ont bâti les fondations de la bonne santé actuelle du vignoble.  

 

J'ai réduit l'enregistrement à l’essentiel, une douzaine de minutes. Alexis y évoque la mondialisation du vin, phénomène qu’il était un des rares à percevoir à cette époque. Quand à Emile Peynaud, après un savant cours de dégustation comme il savait si bien les donner, sa performance « à l’aveugle et en direct » nous rappelle que le dégustateur se doit d’être prudent. Il nous permet aussi de vérifier le vieil adage , qui veut qu’ « en matière de dégustation, un rapide coup d’œil sur l’étiquette est plus utile que 40 ans d’expérience » !

 

J’espère que prendrez plaisir à revoir ces images, autant que j’en ai pris moi-même.

 

 Et acceptez tous mes vœux pour une excellente année 2011…

 

 Jean-Michel

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30 décembre 2010 4 30 /12 /décembre /2010 00:09

La vie des grands prédateurs du monde du vin n’est pas un long fleuve tranquille, à force de vouloir tout bouffer ils transforment les poules aux œufs d’or en vulgaires nids de pertes alors ils régurgitent en nous servant de belles explications qui ont bien de la peine à masquer leur échec. Je n’aurai pas le mauvais esprit de vous resservir les grands discours qu’ils nous assénaient au temps de leur résistible ascension.

 

Je vous propose donc :

 

- soit de lire   en langue originale (VO) Constellation Brands Enters Agreement to Sell Its Australian and U.K. Business to CHAMP Private Equity | Constellation Brandshttp://www.cbrands.com/news-media/constellation-brands-enters-agreement-sell-its-australian-and-uk-business-champ-private-e

 

- soit de lire la traduction de Luc Charlier (qu’il soit remercié pour ce travail amical et bénévole)

 

Victor, Etat de New York, le 23 déc. 2010 : la société Constellation Brands (CWAE, Constellation Wines Australia and Europe), leader mondial dans le domaine des vins haut de gamme, a annoncé aujourd’hui un accord visant à céder ses activités en Australie et au Royaume-Uni à CHAMP Private Equity, de Sydney, Australie. On estime le montant de la transaction à environ 290 millions de dollars australiens (A$). La compagnie gardera une participation de 20 % environ et percevra 230 millions A$, sujets à une légère réévaluation au moment de la signature. Cette transaction, attendue vers la fin janvier 2011, est sujette aux clauses de finalisation en usage. Elle inclut virtuellement toutes les marques, unités de vinification et vignobles appartenant à Constellation en Australie, au Royaume-Uni et en Afrique du Sud, ainsi que sa participation de 50 % à Matthew Clarke, la « joint venture » qui s’occupe des grossistes au Royaume-Uni. Tous les salariés de CWAE seront transférés en même temps que les activités.

 

«  Au cours de ces deux dernières années, Constellation a mis en oeuvre une stratégie visant à favoriser une croissance interne bénéficiaire par le biais d’une optimisation de son portefeuille de classe mondiale et d’une amélioration des marges, du retour sur investissements et du flux de trésorerie disponible. » a dit Rob Sands, son président et CEO.

« Les activités de CWAE consistent à vendre du vin de qualité provenant de l’importante zone d’appellation Australie et ont atteint une taille considérable, mais elles se voient aux prises avec des conditions de marché difficiles. Pour cette raison, CWAE n’est plus en phase avec la stratégie de Constellation. Nous pensons que CHAMP a la compétence requise et la motivation nécessaire pour arriver à accélérer le succès du groupe CWAE. »

 

Constellation continue à s’appliquer à développer ses activités internationales et à investir et à soutenir son portefeuille de vins haut de gamme de par le monde. En plus de ses filiales au Canada et en Nelle Zélande, l’organisation Constellation Wine International va intensifier son effort de commercialisation de son portefeuille de vins haut de gamme dans le monde. Constellation and CHAMP vont collaborer à la distribution et la livraison de leurs produits respectifs, internationalement.

 

Constellation espère que le produit net dégagé par cette cession va diminuer sa charge d’emprunts. Tout gain ou perte  (après impôts) attribuable à cette transaction sera exclu de la base de calcul des dividendes. L’influence de cette transaction sur les dividendes devrait rester neutre sur l’exercice fiscal 2011, et neutre ou légèrement défavorable sur l’exercice 2012.

 

« CHAMP a pris l’engagement de soutenir l’équipe dirigeante dans le but de développer une activité compétitive et bénéficiaire sur les marchés en Australie et au Royaume-Uni, et investira pour l’augmenter », selon John Haddock, Directeur Général chez CHAMP.

 

« Et j’adresse mes félicitations les plus sincères au talentueux personnel de CWAE pour ses efforts remarquables au fil des ans, arrivant en particulier à produire quelques-uns des meilleurs vins australiens et à maintenir une position de leader au Royaume-Uni, le numéro un des marchés d’importation du vin », a conclu Sands.

 

A propos de Constellation Brands

 

Constellation Brands est le leader mondial des sociétés de vins de haut de gamme, ayant bâti son succès grâce à une connaissance inégalée des consommateurs de vin, grâce à des marques réputées satisfaisant différents modes de vies et différents types de goûts, grâce à des collaborateurs compétents partout dans le monde. Possédant un large portefeuille de produits haut de gamme, largement respectés dans toutes les catégories du secteur du vin, de la bière et des spiritueux, elle détient des marques comme Mondavi, Hardys, Clos du Bois, Blackstone, Arbor Mist Estancia, Ravenswood, Jackson-Triggs, Kim Crawford, Corona Extra, le whisky canadien Black Velvet et la vodka Svedka.

 

Constellation Brands fait partie des sociétés reprises dans le S&P 500 Index et au Fortune 1000, avec plus de 100 marques dans la gamme, des ventes dans 150 pays et plus de 40 sites d’activités. La société pense que sa position dominante nécessite une implication dans ses marques, dans sa branche, dans son pays, auprès de ses investisseurs, et envers les différentes personnes dans le monde qui portent leur choix sur nos produits pour célébrer les grands instants de leur vie ou savourer leurs moments de quiétude. Nous traduisons cette implication dans notre vision : améliorer la vie à chaque verre que nous levons.

 

A propos de CHAMP Private Equity

 

Le groupe CHAMP possède  des bureaux à Sydney et Brisbane, Australie, et des filiales à Singapour et New York, qui lui confèrent une zone d’influence inégalée chez ses compétiteurs basés en Australie. Ceci lui permet d’identifier des possibilités d’investissement, tant en Australie qu’au-delà des frontières, et également de rechercher des opportunités de croissance pour des sociétés existantes d’investisseurs.

 

Depuis sa fondation en 1987, CHAMP et le fonds qui l’a précédée ont réalisé des placements dans plus de 70 sociétés privées de placement en actions dans toute une série de secteurs : les media, les transports, l’activité industrielle, l’éducation, la vente au détail, l’agro-alimentaire, la santé et le financement. Des investissements parfaitement couronnés de succès ont notamment été obtenus avec .... (liste de compagnies)

 

La stratégie d’investissement chez CHAMP est la création de richesse au départ de la croissance des gains. Une utilisation prudente des leviers fait partie intégrante de notre mode d’action ; néanmoins, le vrai moteur de la création de richesse est une augmentation durable des gains s’appuyant sur une gestion irréprochable et des investissements portant sur des initiatives de croissance.

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28 décembre 2010 2 28 /12 /décembre /2010 09:00

Pourquoi le « Made in China » est plus cher ?

 

« C'est devenu une tendance pour les Chinois de voyager à l'étranger pour acheter des produits comme les IPads, les ordinateurs portables et les appareils-photo. Et les fêtes de Noël et du Nouvel An vont voir davantage encore de Chinois du continent chercher les bonnes affaires à Hong Kong, Macao ou autres endroits.

 

Ironie du sort, la plupart de ces produits sont faits sur le continent. Alors pourquoi cette folie des voyages, me direz-vous ? Tout simplement parce que, ironie du sort encore, ils coûtent plus cher sur le continent.

 

Prenez l’IPad 16 giga, assemblé à Shenzhen, dans la province du Guangdong, par exemple. Son prix de lancement était de 499 Dollars US (3 326 Yuans) pièce aux Etats-Unis, et de 3 888 Dollars HK (3 336 Yuans) à Hong Kong. Mais quand il a été lancé sur le continent un an plus tard, il coûtait 3 988 Yuans, soit au moins 650 Yuans de plus qu'à l'étranger.

 

Et cette différence de prix serait plus grande encore si on prenait en considération le revenu par tête en Chine et aux Etats-Unis. Le revenu par tête en Chine représente un treizième de celui des Etats-Unis.

 

En théorie, les produits faits sur le continent devraient coûter moins cher sur le marché local. Mais alors pourquoi coûtent-ils donc plus cher ?

 

Les rabais à l'exportation sur les produits chinois sont la principale raison qui explique pourquoi les produits exportés du continent sont moins chers à l'étranger.

 

La Chine dispose d'un avantage comparatif s'agissant de la fabrication et de l'assemblage des produits, mais, en plus de cela, elle octroie des rabais sur les taxes pour les produits qui sont exportés afin de favoriser la croissance économique et de résoudre le problème du chômage.

 

C'est cette politique qui est devenue la source de profits supplémentaires pour de nombreuses entreprises étrangères. Et compte tenu de la concurrence féroce sur le marché mondial, cette politique a aussi pour conséquence d'abaisser le niveau des bénéfices des exportateurs chinois.

 

Les rabais sur les taxes frappant les produits chinois non seulement donnent des subventions indirectes aux pays développés et aident les gens du monde développé à maintenir leur haut niveau de consommation, mais ils abaissent aussi le prix des produits chinois vendus à l'étranger et les rendent plus chers sur le marché intérieur. Ainsi, un rabais de 17% sur la TVA a pour conséquence qu'un produit coûtera au moins 17% de plus sur le marché intérieur qu'à l'étranger.

 

La concurrence sur les marchés des pays développés est féroce. De nombreuses marques européennes, américaines ou japonaises disposent plus ou moins d'une base de consommateurs fixe. Par conséquent, ils ne peuvent conquérir de nouveaux consommateurs dans l'environnement de marché existant des pays développés en affichant leurs produits à un prix plus élevé. De plus, dans ces pays, la logistique est relativement bien construite, ce qui permet plus aisément aux marques internationales d'être vendues avec des coûts intermédiaires faibles.

 

Mais quand les mêmes produits Made in China sont réexportés vers la Chine, ils sont frappés par des droits de douane, la TVA et la taxe à la consommation.

 

En Chine, le coût de distribution des produits est très élevé parce que le réseau de vente du pays n'est pas complètement développé. Les distributeurs doivent payer des frais de transport et de location de leurs boutiques relativement plus élevés. Ils doivent aussi payer une certaine somme à des agents situés à différents niveaux de la chaîne des ventes. Tout cela s'ajoute au prix des produits Made in China qui sont réexportés et vendus dans le pays.

 

Les coûts logistiques des produits chinois locaux représentent entre 20 et 40% de leur prix. Même aux Etats-Unis, où le coût du travail est relativement élevé, ce pourcentage est bien inférieur. En fait, lors de la dernière décennie, il est tombé à environ 10%, et il était de 8,7% seulement en 2002.

 

Les coûts parallèles sont plus élevés en Chine que dans les pays développés pour des raisons institutionnelles. Par exemple, le transport par voie ferrée, par route et par avion est loin d'être complètement marketisés en Chine. Avec pour résultat que les coûts logistiques sont élevés et les services comparativement médiocres. Les statistiques montrent que les coûts logistiques représentent environ 21,3% du PIB de la Chine tandis qu'ils ne comptent que pour 10% du PIB dans le monde développé.

 

De plus, la plupart des marques internationales disposent de puissants réseaux de distribution, ce qui leur donne l'avantage de pouvoir fixer les prix de leurs produits, alors que les marques chinoises ne peuvent pas encore le faire. Et du fait du manque de marques chinoises réellement de classe mondiale, les marques internationales célèbres tiennent toujours le haut du pavé sur le marché haut de gamme en Chine. Ce qui fait que les marques internationales peuvent tirer profit de cet avantage pour y vendre leurs produits à des prix beaucoup plus élevés que dans les pays développés pour faire le maximum de bénéfices.

 

Il reste un fait, celui que le coût de production des produits Made in China reste le même, qu'ils soient vendus localement ou à l'étranger. Les produits de marque coûtent plus cher en Chine pour des raisons logistiques. Si la Chine pouvait intensifier sa réforme et réduire ses coûts, les marques internationales faites en Chine coûteraient beaucoup moins cher sur le marché intérieur, et moins de Chinois iraient les acheter à l'étranger ou les passer en fraude à la frontière. Et plus important encore, cela stimulerait la consommation intérieure. »

 

L'auteur est Han Qi, professeur d'économie à l'Université d'Economie et des Affaires Internationales

 

Source: le Quotidien du Peuple en ligne

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