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4 novembre 2005 5 04 /11 /novembre /2005 00:00

Grandes écoles : Polytechnique, Normale Sup, les Mines, les Ponts et Chaussées, Centrale, l'Agro, les Vétos etc... Question : faut-il être Polytechnicien pour gérer les primes à la vache allaitante à la DDAF de la Creuse ? Un concours aussi sélectif que celui des écoles vétérinaires est-il judicieux pour former des docteurs vétérinaires qui vont soigner des chiens et des chats ou contrôler l'abattoir de Guéméné Penfao ?

Grands corps : Inspection des Finances, Conseil d'Etat, Cour des Comptes, Ponts et Chaussées, Génie Rural et Eaux et Forêts... Deux issues pour ces brillants sujets : entrer en politique ou sortir dans le monde des affaires, ça motive ceux qui restent...

Grands crus classés : des grandes et belles choses mais qui s'occupe des Populars ?

Ce matin j'ai du vague à l'âme, je repense à un Premier Ministre qui avait eu le mauvais goût d'évoquer l'intérêt qu'il portait aux cages d'escaliers et aux boîtes aux lettres... Le cambouis ça sali les mains mais c'est le seul moyen de remettre la mécanique en mouvement... Dans ma famille de pensée certains devraient méditer sur les vertus de l'exemplarité...

Bonne fin de semaine chers abonnés...

 

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3 novembre 2005 4 03 /11 /novembre /2005 00:00

Ce matin, comme convenu, je vous livre ce qui m'a interressé dans la saga de Francis Holder. Pour ce faire je pioche dans le livre de Kaplan cité hier.

" Le plus gros défi était sans doute du côté artisanal..."

" Il constate que bien de ses collègues boulangers un peu partout, en optant pour le pain ultra-blanc et un travail accéléré, mal servis par des agriculteurs encore plus productivistes qu'eux et des meuniers pas encore conscients des risques de ce glissando moderniste, n'avaient plus l'exigence de la qualité..."

" Le génie de Holder a été de savoir résister au tout-marketing. Le succès durable, et contagieux, ne pouvait se fonder que sur l'excellence des produits..."

" Toute la filière semblait oublier le consommateur final..."

" D'abord, en amont, F.Holder a cherché à changer la relation entre les boulangers et les agriculteurs..."

" Anticipant les pratiques dites aujourd'hui d'agriculture raisonnée, sensible à la protection de l'environnement et aux impératifs de la traçabilité, il impose des règles et des contrôles concernant les engrais, les produits autorisés pour traiter les grains, le calendrier de la moisson etc..."

" Il voulait amener ses meuniers à ne plus "cuire le blé", à ne plus le réchauffer. Meuniers-agriculteurs, même erreur : un productivisme aveugle..."

" Très tôt, par rapport aux autres artisans, F.Holder rejetait des additifs à sa farine, encore une décision osée, car l'absence de ces "aides" ou "améliorants" rendait le travail plus difficile, dans un milieu où l'on avait déjà du mal à recruter des ouvriers boulangers motivés et fiables..."

" Ce Paul est à l'écoute de ses clients qui sont, eux, de plus en plus exigeants, il sait "sentir leurs goûts"

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2 novembre 2005 3 02 /11 /novembre /2005 00:00

" Pour les artisans, Francis Holder est l'ennemi non seulement parce que c'est un industriel, fournissant des GMS et des terminaux de cuisson, mais parce que c'est un artisan très doué qui opère comme personne d'autre sur une échelle industrielle et ultramoderne, brouillant ainsi la frontière séparant les deux catégories. Comme toute anomalie par transgression taxinomique, il est particulièrement craint et honni. Il étonne par son audace de businessman, mais également par l'excellence de ses produits qui sont omniprésents dans une large partie de l'hexagone.

Il est dommage de réduire, en code journalistique, ce parcours tout à fait exceptionnel - sans doute la plus belle histoire de réussite dans la boulangerie française avec celle de L.Poilâne - à un chiffre d'affaires, même si un milliard et demi de francs, peu ou prou, est fort impressionnant. C'est un vrai self-made man, itinéraire socialement plus valorisant aux Etats-Unis qu'en France (il est le petit-fils d'un immigré polono-ukrainien du côté paternel, et son ascension aurait pu démarer dans le lower east side de New York, au début du XXième siècle, mais pas du côté du fournil) fils de pâtissier-boulanger, petit-fils et arrière-petit-fils de boulanger du côté maternel, Francis Holder, homme du Nord, grande pépinière de l'entreprise entreprenante en France, préside le groupe Holder, employant plus de 4000 personnes. Celui-ci regroupe l'enseigne Paul (67% du CA), joyau de l'affaire, avec 22 boutiques dans 43 départements en France en 2000 et plus d'une vingtaine à l'étranger; le Moulin Bleu, la division industrielle (24% du CA); la nouvelle chaîne en franchise Saint-Preux (2%); Ladurée (7%), élégants pâtisseries-salons de thé-restaurants, reprise habile d'une enseigne prestigieuse, un peu comme Paul d'ailleurs, "maison de qualité fondée en 1889"; et Panétude, un bureau ingeneering chargé de concevoir et d'entretenir les magasins..."

in " Le retour du bon pain " Steven L. Kaplan page 220 publié chez Perrin

Pourquoi parler du pain sur un bloc-notes dédié au vin ? Vous le saurez demain si vous voulez bien me lire. Suspense insoutenable chers lecteurs ! 

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31 octobre 2005 1 31 /10 /octobre /2005 00:00

Dans mon charmant village de Vendée, la Mothe-Achard, le basket ball, la Vaillante Mothaise, était sous la férule du curé et le football, le FCM, entre les mains des laïcs. Mes copains jouaient au foot, moi j'étais le capitaine de la Vaillante, et comme au basket nous jouions souvent le dimanche matin, j'allais voir jouer les footeux l'après-midi.

 

Le capitaine du FCM, le gros Arnaud, qui jouait demi-centre, était surnommé : "dégage !" car pour lui, même s'il était maçon, son seul souci était se débarasser du ballon et non de construire du jeu. Alors le cuir s'envolait, se perdait parfois dans le champ de choux voisin, mais ça plaisait aux supporters car le gros Arnaud mouillait le maillot. Les plus experts disaient que le FCM jouait à l'anglaise. Moi, admirateur du FC Nantes et de son jeu léché, je m'en donnais à coeur joie dans les lazzis vachards...

  

Alors, quand en ce moment, j'entends certains proclamer qu'il faut " dégager le marché du vin de quelques millions d'hectolitres... " je repense à Coco Arnaud et à son" kick and run ". Subir, se défausser, se défendre, surtout ne jamais construire, éviter soigneusement d'anticiper, s'attribuer des victoires qui ne doivent rien à une stratégie, chercher des boucs émissaires pour justifier ses défaites, voilà le spectacle qu'a produit une partie du club France viticole au cours des dernières années.

 

Pour feu le FCM - la Vaillante et le FCM se sont regroupés en l'Union Sportive Mothaise, et ce sont les filles du basket qui ont porté au plus haut le club - ce n'était pas grave, il végétait dans les profondeurs du championnat départemental, pour notre viticulture c'est plus dramatique car elle dit vouloir jouer dans la cour des grands... 

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28 octobre 2005 5 28 /10 /octobre /2005 00:00

Dans ma série des Antoine, j'aurais pu vous parler d'Antoine Doinel le personnage favori de François Truffaut mais je me suis dit que s'eut été de ma part faire le cinéphile pédant. Comme je suis un type sérieux tout de même c'est d'Antoine Riboud que je vais vous causer ce matin.

L'homme était séduisant, audacieux : auteur de la première OPA inamicale de BSN sur StGobain, certes perdue, mais qui allait le pousser à construire un groupe agro-alimentaire : ça a fait à l'époque ricaner beaucoup de ses pairs au CNPF : les nouilles, les gâteaux secs et les petits suisses pour un industriel du verre issu d'une lignée lyonnaise ça ne faisait pas sérieux.

Bref, moi j'ai eu la chance de voir en tête à tête pendant plus d'une heure, Antoine Riboud lors de l'affaire Perrier. Le bougre d'homme voulait Volvic. Je passe sur les détails car le secret est important dans les affaires. Dans son bureau de la rue de Téhéran, où il m'avait demandé de venir le voir, j'ai eu droit en toute simplicité et convivialité à sa vision du devenir de l'univers des eaux minérales. Il était passionné et passionnant et moi je n'étais pas peu fier de me retrouver à un tel niveau de stratégie mondiale.

Tout ça pour vous dire que, pour bâtir des vaisseaux capables d'affronter les grands espaces, il faut des capitaines d'industrie, des aventuriers, des visionnaires et non, comme dans notre beau secteur du vin, des petits féodaux qui ne voient pas plus loin que le bout de leur syndicat de défense et qui brassent des discours d'un autre âge...

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26 octobre 2005 3 26 /10 /octobre /2005 00:00

Antoine, celui de la pub d'ATOLL l'opticien, toujours les mêmes cheveux longs, avec ses chemises à fleurs, sa dégaine de beatniks en 2005, soit 40 ans après Les Elucubrations, une sacrée longévité... Pourquoi ?

Pour répondre à cette question j'ai ouvert ma bible : "Les baby-boomers" une génération 1945-1969 de Jean-François Sirinelli chez Fayard. Qu'y lis-je : en 1965, une nouvelle étoile apparaît au firmament des idoles, le chanteur Antoine avec son porte-harmonica et sa guitare sèche qui renvoient à Bob Dylan et Joan Baez, des contestataires, et une chanson où il est question de vendre la pillule dans les Monoprix...

La charge est d'autant plus révélatrice qu'Antoine est un baby-boomer alors que Françoise Hardy, Eddy Mitchell, Johnny Halliday sont des enfants de la guerre (1940, 42 et 43) ; il appartient lui à la vague montante de l'après-guerre. Il est de surcroît Centralien au moment où le nombre d'étudiants a doublé en une demi-décennie. Et puis "un jour, racontera Antoine, devant la Samaritaine, je suis tombé sur des gens qui grattaient une guitare. Ils revenaient de Suède. Les vacances venues, je suis parti à mon tour..."

Et depuis, ce cher Antoine vit sur son bateau, au soleil,  de ses droits d'auteur, disques et livres, et l'âge venu, comme les baby-boomers ont la vue qui baisse, ATOLL l'opticien, leur sert l'un des symboles du temps de leur âge tendre, un doux contestataire qui a réussi...  " O Yeah ! "

A vous de tirer les conclusions que vous voulez sur mes élucubrations, mais parfois j'ai l'impression que le monde du vin en est resté à une civilisation rurale engloutie...

 

 

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24 octobre 2005 1 24 /10 /octobre /2005 00:00

" Le président national des caves coopératives, Antoine Verdale, issu de la Cité de Carcassonne (...) était une figure pittoresque, passionné comme il se doit par le vin et le rugby dont il était un des dirigeants chevronnés. La Confédération et la Sopexa tenaient bi-annuellement un salon du vin à Londres, à la veille de France-Angleterre (...) Dans l'après-midi, toujours dans un grand hôtel de classe, on voyait passer et faire halte devant les stands Albert Ferrasse et les grands du rugby, Rives, Paparemborde, les ardéchois Fouroux ou Camberabero(...)

Au Mondial du vin à Bruxelles, il tenait le stand de la cave coopérative de Trèbes (sa cave). J'allais le saluer à chaque fois. Il me disait : " à midi, viens sur mon stand, je reçois les grands fonctionnaires du Marché Commun et je cuisine pour eux quelques confits de canard. Ils apprécient et cela facilite l'instruction des dossiers viticoles européens."

Donc, à midi, nous nous retrouvions trois ou quatre commerciaux du vin, en bonne compagnie, et parmi eux Gérard Raffarin, fondateur et directeur de la Cave du Haut-Poitou, à Neuville-du-Poitou. La cave du Haut-Poitou vers les années 1990, était la référence et recevait bien des groupes d'administrateurs de caves du sud ou d'ailleurs. Un jour que le président Verdale nous régalait, je dis à Gérard Raffarin que j'avais relevé dans les journeaux l'émergence en Poitou-Charentes d'un jeune homme politique qui portait le même nom que lui. Il me répondit sans autre forme : "C'est mon petit frère, Jean-Pierre !"

René Champetier Président de l'UCOVA in " Le renouveau du vignoble en Ardèche " de Guy Boyer et Jacky Reyne qui m'ont offert et dédicacé leur livre. Merci pour cette aimable attention.

Antoine Verdale ou le lobbying à l'ancienne. J'en témoigne : précurseur sur le marché britannique et dans la perception de l'importance des décideurs européens ; croyez-moi,  partager un cassoulet de Castelnaudary ou un confit avec Frantz Andriessen commissaire européen, Claude Villain Directeur Général de l'Agriculture, autour d'une table minuscule, dans un stand, ça créait " assez curieusement d'ailleurs " - expression favorite du président - des liens...

Et maintenant que faisons-nous ?

Quant au SAUVIGNON de la cave du Haut Poitou c'était, à mon arrivée à Paris en 1975, le vin à la mode dans les "cantines branchées" comme le Petit Zinc rue de Bucci et JPR n'était encore que le petit frère de Gérard, un inconnu...  

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21 octobre 2005 5 21 /10 /octobre /2005 00:00

Notre Antoine de ce matin, c'est Antoine Gallimard, le patron de la prestigieuse maison de la rue Sébastien-Bottin, 226 millions d'euros de chiffre d'affaires, dont 10% sont générés par une Ecossaise J.K. Rowling, et son héros Harry Potter. Une vraie mine d'or, à 28 euros l'unité, le double du prix habituel, "HP" contribue encore plus largement aux profits de l'éditeur de la "collection blanche".

Fort bien me direz-vous, et le vin dans tout ça ?  Comme le livre c'est un produit culturel dit-on, alors ça me permet de m'interroger comment ça se vend et à qui on le vend...

Une interrogation : pourquoi en dehors de Mouton-Rothchild, grâce au génie du baron Philippe, et une réelle politique de marque, avec son Mouton-Cadet, tant décrié par les plumitifs, aucune de nos maisons prestigieuses, tout particulièrement les Champenoises, LVMH par exemple, n'ont-elles pas anticipé sur le marché des vins de cépages français ? Pourquoi Pernod-Ricard a-t-il du aller en Australie pour générer une marque mondiale de vin de cépage : Jacob Creek's ?

Au lieu de gloser depuis plus de trois ans sur la compatibilité de notre merveilleux  système d'AOC avec des marques, faux débat par excellence, n'aurait-il pas été plus important d'étudier sérieusement les voies et moyens pour que nos locomotives mondiales puissent être intéressées par notre ressource vin , là où elle est produite en des volumes importants ? Cétypa mieux kededistiller !

Enfin, un petit mot sur ceux qui ouvrent leur porte-monnaie, comme le disait un libraire à propos d'Harry Potter, ça fait lire nos chers enfants, et même à 28 euros c'est trois fois moins cher qu'une paire de Nike.  La collection blanche, Modiano et belles plumes pour les vieux baby boomers et  "HP" pour leurs enfants et petits enfants... C'est tout bon...    

 

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20 octobre 2005 4 20 /10 /octobre /2005 00:00

« Et puis il y a le serveur français. Il est sans concurrent en ce bas monde, à condition d'exercer ses talents dans un grand restaurant. En reportage à Dijon pour couvrir une course de F1, j'ai voulu dîner dans un endroit renommé. Guère expert en vins, je choisis un Sauternes pour accompagner une viande rouge. Légère hésitation du garçon : « C'est un vin doux, monsieur. » En bon barbare, je ne voyais pas où était le problème et confirmai mon choix. Embarrassé, le garçon se retira, mais il n'a jamais apporté la bouteille qui n'a d'ailleurs pas figuré sur l'addition. Un excellent repas, mais à l'eau... »

 

Signé Ted Stanger dans un livre plein d'humour « Sacrés Français! » Ce journaliste vit à Paris et aime la France.

Remarques en vrac :

1- en Bourgogne on boit un Bourgogne, ça va de soit;

2- le garçon devait être le sommelier, crime de lèse-majesté;

3- un liquoreux pas un vin doux barbare d'américain !

4- l'accord mets vin, grand classique, m'a toujours ravi, dans les journaux féminins ça ramène les femmes à la cuisine, pas très féministe tout ça;

5- les français sont des conseilleurs-nés, hier je suis tombé en arrêt comme un vieil épagneul breton devant la vitrine d'un « repaire de Bacchus » où une étiquette de conseil accolée à un cabernet-merlot Sarabande de Delphine de Margon 4,90 euros - très prout prout ma chère – indiquait » vin à boire légèrement frais et surtout entre amis " Ce surtout me troue... Et les autres on les boit avec qui ? Demain vin à boire surtout avec son patron ou avec sa belle-mère...

6- Lisez Ted Stanger ça fait du bien à notre orgueil national.

 

 

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19 octobre 2005 3 19 /10 /octobre /2005 00:00

" Regardant son tailleur de serge dans la glace de l'armoire, un matin Pauline eut envie de robes légères. Elle mit un canotier de paille blanche, une voilette de dentelle à grands dessins opaques et prit son ombrelle foncée à long manche. Elle voulait voir madame Corbeau, la couturière et s'arrêta au bureau pour demander de l'argent.

Elle sortit par l'écurie après avoir frôlé d'un petit coup des doigts les naseaux de son cheval et le cou soyeux, puis elle suivit les quais.

Les caisses de sapin rosé s'entassent au bord de la Charente, des barriques neuves roulent sur les rails de bois vers une gabare, et les laveuses agenouillées parmi les roseaux battent le linge; la rivière brille dans la lumière, glisse et se perd entre les prairies sous un ciel bleu, traversé de petits nuages effilés et ambrés qui portent encore des reflets de la côte marine. Devant une rangée d'ormes, les maisons d'un gris délicat, en pierres grenues, simples, solides, sans mystère, des persiennes blanches, un balcon en fer en corbeille, ont toutes leurs fenêtres ouvertes au soleil.

Pour s'abriter du sol étincelant, Pauline traversa le quartier des chais, par des ruelles ombreuses, entre des murs noirs, percés de larges portes basses, toujours ouvertes, qui lui soufflaient au visage une fraîcheur de cave. Les coups de marteau des tonneliers retentissaient sur les barriques sonores; on respirait une odeur vineuse, chaude, subtile "

Ce matin je vous propose ce texte de Jacques Chardonne, l'un des auteurs favoris du petit François de Jarnac, fils d'un vinaigrier charentais pour rappeler que le grand vignoble des Charentes - désolé d'être aussi terre à terre - produit du vin, certes pour élaborer une eau-de-vie prestigieuse, le Cognac, mais aussi avec le raisin des jus, avec le moût et le Cognac du Pineau, des vins de base pour mousseux, du vinaigre et autres destinations industrielles...

J'ai passé des mois dans la Charente profonde, ainsi que dans le Gers pays de l'Armagnac, pour tenter de faire évoluer les esprits, faire prendre en compte la réalité du vignoble et des marchés. Le Syndicat Général des Vignerons est né sous mon impulsion. L'INAO semble sortir de sa pure vision vinicole. On parle d'affectation des hectares. On essaie de gérer le bassin de production. On sort  petit à petit d'une logique purement malthusienne.

Il n'y a pas de honte à fabriquer du vinaigre, en Charente ou ailleurs...  

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