28 décembre 2005
3
28
/12
/décembre
/2005
09:56
C'est une chanson de Jacques Dutronc et j'aime Jacques Dutronc...
J'aime Dutronc pour son oeil bleu rieur, sa dérision tendre et sa façon de savoir accueillir un verre à la main et le cigare aux lèvres : très politiquement incorrect !
J'aime Dutronc car il aime Françoise Hardy ; j'aime sa façon de parler d'elle et sa façon de parler d'eux, sans fard, avec le respect du temps et une conception du bonheur transcendant le quotidien. Françoise Hardy, icône de ma génération, même Mick Jeager a été amoureux d'elle, dans les pages de l'éphèmère journal de mon école d'agriculture " le Diapason ", fondé avec un fondu de cinéma Gilbert Vergniaud, j'ai commis un article dithyrambique sur elle, à la sortie de son premier 45 tours " tous les garçons et les filles..." taillant par la même occasion un costard-tailleur à Sylvie Vartan...
J'aime Dutronc car il aime la Corse, et la Corse est un beau pays préservé des promoteurs, avec des viticulteurs et des oléiculteurs qui travaillent bien, j'ai donné deux ans de ma vie au dossier de l'agriculture corse, en pure perte et sans grande conscience des risques physiques que je prenais, mais je ne cultive pas les regrets.
Mes chers collègues c'est un temps où mon grand père allait faire du bois, c'est un temps de vin chaud, c'est un temps où vous pouvez prendre le temps de m'envoyer vos étrennes virtuelles (chronique de lundi dernier 26 décembre) Un pti téfor c'est pour la bonne cause : celle du vin...
Published by JACQUES BERTHOMEAU
-
dans
berthomeau
27 décembre 2005
2
27
/12
/décembre
/2005
10:07
Aux deux entrées du petit parc de mon immeuble, Catherine et Edouard me contemplent ; galant je commence par Catherine viticultrice à Sauternes, jeune femme brune, BCBG sans le collier de perles, on se demande ce qu'elle fait rue de la Santé ; Edouard lui est négociant à Bordeaux, yeux bleus, chemise blanche ouverte, petit détail : porte des boutons de manchettes, désolé mais ça n'est pas très tendance...
Bordeaux et Bordeaux supérieur s'affichent, ils me gâtent, je suis cerné par deux jeunes représentants de l'interprofession. Rassurez-vous je ne vais pas porter de jugement sur la campagne même si la promotion collective, contrairement à ce que pensent beaucoup de viticulteurs et d'élus, n'a que peut d'effets sur l'acte d'achat, elle n'est qu'un produit d'entretien de notoriété pour les consommateurs déjà adeptes de l'appellation.
On parle beaucoup de stratégie en ce moment ; dois-je rappeler qu'il s'agit d'un art militaire et que nos positions s'effritent pour des raisons structurelles sur notre marché domestique, pour cause d'inadaptation d'une partie de notre gamme à l'export. Face à une telle situation les deux choix extrêmes sont : le repli ou la contre-attaque. Que faisons-nous ? Du sur-place, du ni-ni, nous nous refusons à mettre sur la table de l'état-major des options novatrices, qui dérangent le train-train des structures.
Je reprends ce matin l'une des 3 propositions de mon rapport de 2001 (page 73 à 75 ) pour mieux cibler la promotion collective : " communication couplée entre publicité de marques et communication collective" A l'époque j'avais déjà le sentiment d'être politiquement incorrect mais je persiste et je signe.
" D'une manière générale il faut que l'ensemble des intervenants prenne conscience qu'au-dessous d'un certain seuil financier les actions de communication sur les marchés export n'ont qu'un faible impact sur les consommateurs. Il nous faut donc lutter contre l'éparpillement, le saupoudrage, les voyages organisés pour faire plaisir au producteurs. Seule la concentration des moyens liée à des déclinaisons fortes et répétititives peut constituer la réponse la mieux adaptée aux actions massives des vins du Nouveau Monde."
VENDRE !
Published by JACQUES BERTHOMEAU
-
dans
berthomeau
26 décembre 2005
1
26
/12
/décembre
/2005
10:20
Nous entamons la dernière semaine de 2005, dans tous les médias l'heure est aux rétrospectives et aux bilans, nous passerons ensuite au rituel des voeux de bonne année. Pour ma part, dans ce petit espace de liberté, que vous êtes de plus en plus nombreux à fréquenter, je voudrais profiter des connections de la toile Internet pour prendre un peu de votre précieux temps et vous demander en vue des étrennes de nous proposer ou de nous suggérer la bouteille de derrière les fagots que vous aimeriez offrir virtuellement aux visiteurs de ce blog "Vin&Cie"...
Alors chers amis vignerons, faiseurs de vins, vendeurs de vins (pardon José le vin n'est pas une marchandise), causeurs de vins, amateurs de vins, amoureux du vin ou toute personne bien dans ses baskets qui ne se prend pas le chou, à vos claviers, ne soyez pas timides, lâchez-vous et vous ferez notre bonheur.
Vendredi je publierai la liste de vos étrennes virtuelles...
Published by JACQUES BERTHOMEAU
-
dans
berthomeau
23 décembre 2005
5
23
/12
/décembre
/2005
00:00
" Enfin, mais c'est peut-être là le plus important, car nous ne savons pas ce qui se passe après la mort, je dois au vin le fait d'être toujours vivant. Il y a quelques années j'étais en mauvaise santé et plusieurs médecins ont ainsi appris que j'étais complètement accroché au V.O., un whisky canadien qui, certes délicieux, n'en constitue pas moins un substitut déplorable de l'eau ou du vin. J'ai exposé ce sérieux problème à Michael Butler, qui travaille pour ce grand importateur de vins français qu'est Kermit Lynch. Nous avons alors décidé que quelques magnums de châteauneuf-du-pape Vieux Télégraphe pourraient m'aider à affronter l'épreuve terrible qui m'attendait. Un soir, dans notre petite casita, j'ai pris une bouteille de V.O. et je me suis installé dans un fauteuil à bascule en regardant pendant quatre heures cette potion redoutable, ne buvant rien d'autre que l'esprit du reniement. Si je ne pouvais pas arrêter de siroter du whisky, il me faudrait alors renoncer à l'alcool en général, et que deviendraient alors les bouteilles esseulées dans ma cave ? Je me balançais comme un enfant autiste. Les larmes m'ont rempli les yeux, mais j'ai gagné. J'ai vidé la bouteille de whisky dans l'évier, j'ai bu un verre de Vieux Télégraphe, j'ai caressé ma chienne et je suis allé me coucher, un homme nouveau dans une vieille bouteille."
Jim Harrison in "aventures d'un gourmand vagabond" page 341 chez Christian Bourgois éditeur
Chers lecteurs, Joyeux Noël, j'espère que ces quelques lignes contribueront à votre sérénité, ajouteront un petit supplément d'âme, un soupçon de légèreté et de convivialité dans notre monde de brutes...
Jim Harrison est américain de Patagonia Arizona
Published by JACQUES BERTHOMEAU
-
dans
berthomeau
22 décembre 2005
4
22
/12
/décembre
/2005
11:00
La semaine dernière à Apt chez un bouquiniste j'ai feuilleté un bel exemplaire illustré de " L'élixir du révérend père Gaucher " d'Alphonse Daudet et sitôt l'image du frère Bécot, figure haute en couleurs de mon adolescence passée comme pensionnaire, à 500 mètres à vol d'oiseau de la maison familiale, dans cette Ecole d'Agriculture tenue par la congrégation du bienheureux Louis Grignon de Montfort : les frères au rabat bleu...
Le frère Bécot, professeur d'histoire, royaliste (ah la messe du 26 janvier pour la mort de Louis XVI...), l'homme du vignoble vendéen, l'homme du vin, aux yeux rieurs sous son béret à la Dubosc vissé sur la tête, toujours en quête de compagnons pour célébrer la dive bouteille. Les poches de sa soutane étaient le repère de flacons qu'il destinait à la célébration d'anniversaires ou autres prétextes et, sur un vélomoteur poussif, il sillonnait la commune pour rentrer le soir "gai" comme on disait à cette époque. C'était un grand ami de mon père Arsène Berthomeau.
Bien plus tard, alors que j'usais mes pantalons à la Fac, la Congrégation l'exila à Londres dans l'espoir qu'il retrouvât la tempérence. Un samedi je le croisai au village. Il était de passage. Avec un petit air contrit et rigolard, ce cher frère Bécot me conta qu'il avait fondé un club d'oenophiles avec la complicité d'un major so bitrish mais que dorénavant il carburait à la tisane "ça draine..." Homme de grande culture, bon vivant, passionné, le coeur sur la main, une autre époque.
Alors à la veille de Noël, je vais vous compter l'histoire du frère Bécot arrivant au paradis. St Pierre l'accueille avec un demi-sourire : " Frère Bécot vous allez devoir passer une épreuve pour entrer en cette maison car vous avez pris quelques libertés avec la règle... "
Le brave frère opine.
Alors St Pierre lui révèle qu'il va devoir déguster 3 crus, les identifier : appellation et millésimes...
Bécot sourit.
Premier verre, le rituel, et la réponse fuse " Romanée St Vivant 1949 " Bien mon frère.
Deuxième verre, tout va pour le mieux. " Haut-Brion 1928 "
St Pierre sourit.
Le dernier pour la route du ciel et là Bécot cale. Il déploit tous ses talents de dégustateur, fait appel à sa mémoire, implore la Vierge Marie, mange un crouton de pain, et enfin jette l'éponge " Grand St Pierre j'igore quel est ce liquide car avant d'arriver ici je n'en ai jamais bu... "
St Pierre compatissant le prit par les épaules " Normal mon bon ami c'est de l'eau..."
Pour moi Bécot est au ciel en bonne compagnie...
Published by JACQUES BERTHOMEAU
-
dans
berthomeau
21 décembre 2005
3
21
/12
/décembre
/2005
08:42
Ma journée de reprise d'hier s'est terminée sur le plateau du journal de BFM TV la nouvelle chaîne d'info en continu, type LCI et i-Télé, en tant qu'invité du journal de 19h30 pour analyser la crise du vin français. Normal, le Premier Ministre recevait 14 viticulteurs venus " l'informer de la crise de la filière " et le produit devenait porteur pour la journée d'hier.
L'info est un produit avec une DLV très courte : un jour ou deux, ensuite c'est la poubelle de l'oubli jusqu'au prochain accès de fièvre. Je vous avais prévenu dans ma chronique " avis de tempête " après le Chabalier au régime sec viendrait le viticulteur victime de la mondialisation... C'est fait !
Mais sur mon blog j'ai moi aussi de l'ultra frais, des scoops : Daniel Auteuil interprétera Hervé Chabalier, fondateur et directeur de la célèbre (sic) agence Capa dans un film tiré de son livre " Le dernier pour la route "; ce cher "sot d'eau " qui fabrique les reportages de Karl Zéro, qui se voit confier un " rapport " car l'ex-ministre de la Santé ex-ministre de la Culture passé aux Affaires Etrangères était dans son carnet d'adresses, est un expert du surf sur les médias : il ne laisse pas le soufflé redescendre, il entretient le tam-tam : promo du livre, promo du "rapport " et demain promo du film... Voilà du travail de pro, de la belle ouvrage pour médias en quête d'audience larmoyante, " le pauvre homme est à plaindre..."
Et pendant ce temps-là la viticulture française, comme au temps des Actualités Pathé, va en délégation à l'Hôtel de Matignon, avec ses cahiers de doléances. Je n'ironise pas, la situation est grave ! Mais en me rendant aux studios sur mon vélo j'ai croisé de belles affiches vantant les mérites de " Mouton Cadet " pour les fêtes et avant d'entrer sur le plateau j'ai regardé et écouté les déclarations de certains participants à la rencontre avec le Premier Ministre, dont M.Granier Président de la Chambre d'Agriculture du Gard qui a dit " l'avenir du vin français est à l'exportation... "
Dont acte ! J'espère que puisque le Premier Ministre a promis une stratégie nouvelle aux viticulteurs présents, le Président Granier lui a remis la note d'orientation stratégique Cap 2010 le défi des vins français juin 2002 signée par Aguilas, Chadronnier, Mirc, Piton, Skalli et Vallet des gens qui font du vin et le vendent ici et à l'exportation... Des professionnels car exporter du vin ce n'est pas comme vendre du blé au prix mondial alors les 250 professionnels qui avaient participé à la réflexion stratégique me semblent dignes d'être entendus. Merci à mes lecteurs du Gard de transmettre ma bouteille à la mer au président Granier que je connais bien...
Published by JACQUES BERTHOMEAU
-
dans
berthomeau
20 décembre 2005
2
20
/12
/décembre
/2005
11:08
L'autre soir à la veillée sur le plateau des Claparèdes j'ai revu sur Arte, en VF, Vingt milles lieues sous les mers avec James Mason en capitaine Némo et Kirk Douglas en harponneur mauvaise tête qui pour se sortir du Nautilus, appeler à l'aide, ne trouve d'autre solution que de jeter des bouteilles à la mer; et bien sûr il réussit...
C'est du cinémascope, comme au REX de la Mothe-Achard où j'ai vu ce film pour la première fois, et je me dis que plutôt que d'épandre mes écrits sur la toile, si je souhaite être efficace, ne vaudrait-il pas mieux que je jetasse des bouteilles à la mer...
Des bouteilles de vin bien sûr, avec message de santé publique incorporé bien sûr, avec idées vivaces sous le bouchon bien sûr, avec mon meilleur souvenir juste avant la Noël...
Published by JACQUES BERTHOMEAU
-
dans
berthomeau
16 décembre 2005
5
16
/12
/décembre
/2005
09:30
Au petit matin me voilà de nouveau face à un écran, je ne peux vraiment pas me passer de vous, la réciproque est-elle aussi forte ? L'air est vif, la gelée blanche argente le paysage, le Mont Ventoux porte son bonnet immaculé et le soir face à une belle flambée je lis. Alors pourquoi ne pas vous faire partager mon bonheur en vous livrant mes notes de lecture.
" Maurice des Ombiaux a été, en 1928, un des six membres fondateurs de l'Académie des Gastronomes... (celle de Curnonsky) Et c'est fort de ce titre qu'il a eu un jour l'idée saugrenue de se rendre au Vatican afin de demander au pape que la gourmandise soit purement et simplement radiée des sept péchés capitaux...
Dans son Petit bréviaire de la gourmandise 1921, il a du reste eu des paroles plus explicites : " La gourmandise doit être remplacée parmi les sept péchés capitaux, que ce soit par la tristesse ou par tout autre vice qu'il ne nous appartient pas de rechercher ici. Se bien nourrir n'a jamais été un péché; N.S. Jésus-Christ n'a-t-il pas fait la multiplication des pains, la pêche miraculeuse et n'a-t-il pas changé l'eau en vin pour répandre la joie dans un festin? Si celui qui est le principe de toutes choses nous a par son exemple prouvé que le vin est préférable à l'eau claire, nous aurions bien tort de nous muer en grenouilles pour suivre les observations de quelques esprits mal tournés et des ennemis du genre humain parlant au nom d'on ne sait quelle science illusoire."
Extrait d'un merveilleux petit livre La légende du Vin Petit essai d'oenophilie sentimentale de Jean-Baptiste Baronian chez l'éditeur Le Temps Qu'il Fait à Cognac. Achetez-le, offrez-le pour les fêtes c'est un bijou d'humour et d'érudition non pédante. J'y reviendrai en vous parlant des oeuvres de notre "Sot d'eau" ce cher et médiatique Chabalier.
Published by JACQUES BERTHOMEAU
-
dans
berthomeau
14 décembre 2005
3
14
/12
/décembre
/2005
00:00
suite de la chronique Champagne déjà mise en ligne le 31 mai 2005
" Les fraudeurs fabriquaient du Champagne avec n'importe quoi, des rebuts d'Anjou ou de Meuse, des piquettes achetées au comptant sur le quai des gares à des intermédiaires sans visage, et avec du cidre s'il le fallait. L'argent rentrait.
Les vignerons doutaient de tout, et même du ciel. Qu'est-ce qui leur restait ? Le front bas, la hargne, les hymnes provisoires, les drapeaux rouges qu'ils pendaient aux frontons des mairies. La fraude leur donnait le tournis. L'agitation seule arrivait à calmer leur souffrance du travail nié et insulté..."
C'est extrait d'un beau roman de Daniel RONDEAU " Dans la marche du temps " pages 126-127 chez Grasset.
Et alors me direz-vous ?
Ressasser le passé ? Non, en tirer des enseignements pour bâtir la prospérité sur le contrat, sur des rapports de force économiques maîtrisés, générer de la valeur pour que le travail du viticulteur soit reconnu et valorisé, pour que le produit trouve son consommateur... Comparaison n'est pas raison, beaucoup aujourd'hui ignorent que la Champagne a eu son lot de misère, on la cite en exemple, on l'envie, mais en ces temps difficiles, plutôt que de lancer les viticulteurs sur les routes départementales ou autres chemins de traverse sans issue, ne vaudrait-il pas le coup pour ceux estampillés " responsables professionnels " de faire de responsabilité...
Published by JACQUES BERTHOMEAU
-
dans
berthomeau
12 décembre 2005
1
12
/12
/décembre
/2005
00:00
Chronique déjà mise en ligne le 31mai 2005
Samedi matin sur France Inter, JP Coffe et ses invités dissertaient doctement sur la crise phyloxérique du début du 20ième siècle. J'apporte ma contribution, non pour brasser de l'histoire, mais pour éclairer les débats actuels (si tant est qu'il y ai débat) sur le devenir de notre viticulture.
" Révolution dans le secteur, oui. Détonations, chant de refus, les vieux airs de carmagnoles paysannes. Pas compliqué à comprendre : le vigneron crevait de faim. La fin du siècle avait été atroce. La maladie gagnait, une lèpre. Le phyloxéra qui prenait la vigne à la racine, jusqu'à la mort du cep. Il avait fallu arracher les souches, défoncer à la pioche les terrains sinistrés, replanter. Travail de fossoyeur, de forçat, non rémunéré. Les vignes restaient sans rapport. Et pour finir, pendant quatre ans, pas une seule récolte pour se mettre le moral d'aplomb.
1907 : le raisin ne valait rien. 1908 : vendanges de nains. 1909 : la pourriture partout, des fumées grises, infectes, planaient sur les plateaux des pressoirs. 1910 : rien ne manqua, orages, gel, grêle, mildiou. On n'aurait pas fait une tarte avec tous les raisins de Champagne, tant la vendange était transparente. Il suffisait que la maladie entre dans un ménage pour que la ruine soit complète. Des terres qu'on se disputait autrefois comme on se dispute la vie ne trouvaient plus d'acquéreurs. Des vignerons quittaient leurs maisons, laissaient leurs terres aux friches. Mais le négoce se sucrait sur cette misère. "
à suivre
Published by JACQUES BERTHOMEAU
-
dans
berthomeau