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30 janvier 2021 6 30 /01 /janvier /2021 08:00

 

Ce blé sera reversé à des organismes de bienfaisance du Vermont, a annoncé son épouse Jane O'Meara Sanders.

 

Les ventes de t-shirts et de pulls molletonnés à l'image virale d'un sénateur Bernie Sanders aux jambes croisées et portant des mitaines, emmitouflés pour une froide journée d'inauguration, ont permis de collecter près de 2 millions de dollars pour les organismes de bienfaisance du Vermont, a annoncé sa campagne mercredi.

 

 

 

27 janvier 2021

Journal d’1 soumis au couvre-feu (42) les moufles en laine recyclée de Bernie Sanders enflamment la Toile. ICI 

 

Le tee-shirt «Chairman Sanders» vendu 45 $ dans le magasin de campagne du sénateur, a rapporté 1,8 million de dollars à des organisations comme Meals on Wheels et Feeding Chittenden ainsi qu'à des groupes soutenant les personnes âgées du Vermont, selon la campagne.

 

«Jane et moi avons été surpris par toute la créativité dont ont fait preuve tant de personnes au cours de la semaine dernière», a déclaré Bernie Sanders dans un communiqué.

 

«Nous sommes heureux de pouvoir utiliser ma notoriété sur Internet pour aider les Vermonters dans le besoin.»

 

 

D’autres produits et objets artisanaux inspirés de la photo de Bernie  Sanders ont fait l'objet d'une forte demande. La poupée Bernie Sanders au crochet de Tobey King une groupie du Texas s'est vendue cette semaine pour 20 300 $. (L'argent sera reversé à Meals on Wheels America, a déclaré la femme Tobey King sur Instagram .)

 

 

L'image virale, qui montre Bernie Sanders a été prise la semaine dernière par le photographe Brendan Smialowski. Il est rapidement devenu un mème, se propageant comme une traînée de poudre sur l'Internet. «J'apprécie vraiment le fait que les gens passent un moment léger à partir d'une photo politique», a déclaré M. Smialowski dans une interview accordée au New York Times. «Les choses ont été assez difficiles au cours de la dernière année et la politique peut être assez désagréable, et il y a des gens qui s'amusent

 

Getty Images, qui a autorisé la photo de M. Smialowski pour la marchandise, fera don du produit de la licence à Meals on Wheels America

 

 

Les mitaines en laine marron et crème que M. Sanders portait lors de la cérémonie ont attiré beaucoup l'attention, eIles ont été fabriqués par Jen Ellis, une institutrice du Vermont, qui les avait donnés au sénateur il y a quelques années. Mme Ellis a déclaré qu'elle avait fabriqué trois paires de mitaines et en avait donné une paire chacune aux enchères à Passion 4 Paws Vermont et Outright Vermont. La troisième paire, a-t-elle dit, serait vendue aux enchères sur eBay pour le fonds universitaire de sa fille.

 

Les associations caritatives du Vermont bénéficiant de la vente de «Chairman Sanders» ont déclaré avoir apprécié le cadeau surprise.

 

«Nous sommes époustouflés par le soutien de notre programme de repas à domicile par @SenSanders», a déclaré Age Well Vermont, qui aide la population vieillissante du nord-ouest du Vermont, sur Twitter .

 

Rob Meehan, directeur de Feeding Chittenden , un fournisseur de produits alimentaires d'urgence à Burlington, dans le Vermont, a déclaré jeudi que le groupe était «ravi par ce cadeau».

 

«Le sénateur Sanders a été un champion pour les personnes qui souffrent de la faim», a-t-il déclaré, «et ce cadeau servira directement à acheter de la nourriture à distribuer via notre centre d'accès alimentaire. »

 

SOURCE ICI

 

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30 janvier 2021 6 30 /01 /janvier /2021 06:00

 

Quand les réseaux sociaux font la loi

 

LES CHOIX DE “COURRIER” CLAIRE CARRARD

 

Plus de 20 000 soldats de la garde nationale déployés, Washington barricadée, une cérémonie sous haute tension : l’investiture de Joe Biden, le 20 janvier, s’annonçait hors norme.

 

Nos conditions de bouclage (les pages sont envoyées à l’imprimerie le mardi) ne nous permettant pas de couvrir cet événement, nous avons choisi de revenir sur les événements gravissimes du Capitole, qui risquent de marquer durablement les débuts de la présidence Biden. “Insurrection le 6 janvier, impeachment le 13, investiture le 20” : pour le New York Magazine, “les trois premiers mercredis de l’année 2021 sont autant de marques sur le visage de l’Amérique”.

 

La semaine dernière, nous nous demandions comment Joe Biden allait “réparer” l’Amérique. Cette fois, c’est la censure inédite des réseaux sociaux contre le président sortant et ses partisans que nous avons choisie de décrypter car, là aussi, c’est la démocratie américaine (et pas qu’elle) qui risque d’être un peu plus fragilisée. C’est d’abord Twitter qui a frappé fort en annonçant la suppression du compte de Donald Trump. Un compte aux 88 millions d’abonnés. Puis, dans la foulée, Facebook, TikTok… Par ce geste, les géants de la Silicon Valley ont devancé le Congrès et mis le locataire de la Maison-Blanche hors d’état de nuire, explique The Atlantic. “Donald Trump, célébrité et homme d’affaires, avait promis de purger le marigot qu’est, selon lui, Washington.

 

Il échappera à toute forme de sanction dans cette ville, mais il est rattrapé par la justice du secteur privé”, écrivait le magazine à la veille du vote de la Chambre des représentants en faveur d’une nouvelle procédure de destitution. Le problème, c’est que les Gafam qui censurent aujourd’hui Trump ont largement contribué à la radicalisation de ses partisans. Pourquoi réagir aujourd’hui et pas dès 2016 ?

 

Pourquoi des autocrates comme le président philippin Duterte, le Premier ministre indien Modi… ont-ils encore des comptes, eux, se demande ainsi The Atlantic dans un autre article ? Twitter pratique une politique de “deux poids, deux mesures” en censurant les comptes conservateurs et en tolérant les “incivilités graves, [les messages] d’incitation à la violence et même de haine raciale” émanant d’“individus considérés comme appartenant au bon côté, au camp progressiste”, estime un éditorialiste de UnHerd dans une opinion tranchée traduite sur notre site. Le réseau social Parler – refuge des conservateurs et des complotistes – a été l’autre grande victime du “nettoyage”des géants de la tech. Et même s’il renaîtra sans doute très vite ailleurs, ce bannissement interroge sur la surpuissance d’Amazon et consorts. “Si on cherchait une preuve que ces géants sont des monopoles, qui agissent en violation de la réglementation antitrust et élimineront toute tentative de concurrence, on ne saurait trouver mieux que le fait qu’ils aient employé leur puissance à détruire un concurrent émergent”, analyse sur son blog Substack Glenn Greenwald, le journaliste célèbre pour avoir publié les révélations d’Edward Snowden. Tout le débat est là.

 

Est-ce à des entreprises privées de fixer les limites de la liberté d’expression ?

 

Sûrement pas.

 

Mais comment réguler l’information en ligne ?

 

Pour Quartz, il faudrait gérer Internet comme un service public. “Près de quarante ans après la création d’Internet, la question de savoir quand et comment des entreprises privées peuvent utiliser leur puissance pour contrôler le flot d’informations et d’idées n’est pas tranchée. Et les événements récents ont démontré à quel point il est important de réfléchir à des mécanismes de réglementation et de supervision des infrastructures Internet et de réclamer plus de transparence sur les décisions des entreprises qui les gèrent – ou de créer de véritables entreprises d’utilité publique.” Autre question récurrente : comment limiter la propagation des opinions extrémistes en ligne ?

 

Et qui est responsable ?

 

Après avoir reconnu un ex-collègue du site Buzzfeed parmi les manifestants du Capitole, Ben Smith, chroniqueur media du New York Times, prend sa part : “Son évolution me pousse à m’interroger sur la part de responsabilité que nous portons aujourd’hui, nous les pionniers de l’information sur les réseaux sociaux. Avons-nous contribué, ainsi que les créateurs de ces plateformes, à ouvrir une boîte de Pandore ?” Cette question, tous les médias peuvent se la poser

 

 

 

C’est la “big tech” qui a destitué Trump en premier ICI 

 

En privant Donald Trump de ses plateformes préférées, des entreprises privées comme Facebook, Snapchat, Twitter et consorts ont devancé les élus du Congrès et mis le locataire de la Maison-Blanche hors d’état de nuire, constate The Atlantic.

 

 

Gérer Internet comme un service public ICI 

 


QUARTZ - NEW YORK

Publié le 24/01/2021 - 08:32

On ne peut pas abandonner le contrôle des opinions et des informations circulant en ligne à de grands groupes privés, estime ce site américain, qui dresse un parallèle avec la gestion de l’eau ou de l’électricité.

 

 

De l’ivresse du buzz à l’assaut du Capitole

 

Parmi les insurgés du Congrès, le chroniqueur médias du New York Times a reconnu un ex-confrère. Il s’interroge sur la responsabilité des pionniers de l’information virale dans la radicalisation des réseaux sociaux. —

 

The New York Times (extraits) New York

 

Rien ne le distinguait particulièrement, dans notre studio de Los Angeles, des autres personnages iconoclastes, ambitieux et doués d’un talent peu ordinaire qui travaillaient là. Tous avaient un don pour faire des vidéos capables de créer le buzz. Il s’appelait Anthime Joseph Gionet, et sa valeur ajoutée pour BuzzFeed était évidente : il était prêt à tout pour un bon Vine, la plateforme de vidéos qui a brièvement connu la gloire avant d’être écrasée par Instagram et Snapchat en 2017.

 

Un jour, il s’est renversé 3 litres de lait sur la tête et la vidéo de cet exploit a été vue des millions de fois. C’était l’époque où les blagues potaches de ce genre amusaient les internautes américains. En ce sens, il était naturellement fait pour BuzzFeed quand il est arrivé au printemps 2015, alors que j’étais rédacteur en chef du site. Embauché pour gérer le compte Vine, son travail consistait à condenser en six secondes les vidéos les plus drôles et les plus improbables concoctées par ses collègues.

 

À l’époque, nous étions les meilleurs en matière de création de contenus pour les réseaux sociaux, la plupart du temps des listes, des quiz, de courtes vidéos, et à l’occasion des retransmissions en direct, comme celle où deux de mes collègues ont fait exploser une pastèque à grand renfort d’élastiques.

 

Et c’est pourquoi j’ai reconnu le ton de Gionet, aujourd’hui âgé de 33 ans, le mercredi [6 janvier]: “Vous êtes plus de 10 000 à nous suivre en direct, allez, c’est parti!” disait-il avec ferveur. Anthime Joseph Gionet se trouvait alors [au Capitole], dans le bureau dévasté du sénateur de l’Oregon Jeff Merkley, et faisait une vidéo en direct pour l’une des rares plateformes ne l’ayant pas encore banni, lui et d’autres fidèles de Donald Trump. Cela ressemblait à la conclusion logique d’une évolution professionnelle que certains pourraient qualifier de faiseur de farces sur Internet ou de spécialisation en trolls, mais qu’on pourrait décrire plus justement comme de la violence performative.

 

Après avoir vu Gionet, j’ai appelé quelques anciens collègues. Ils se souviennent de lui avec un mélange de dégoût et de perplexité. Ils décrivent un homme susceptible, en perpétuelle quête de popularité, mais qui pouvait aussi se montrer très contrarié si l’on se moquait de sa grosse moustache et de sa coupe de cheveux mulet. Deux de ses amis au bureau avaient d’autres origines ethniques que lui et ne se considéraient pas du même genre, et ils se sentaient parfois unis par le sentiment de ne pas faire partie du clan. L’un d’entre eux évoque un homme triste dont les opinions politiques ne dépassaient guère la culture plutôt rugueuse et sexiste de Vine, et qui était hanté par une enfance très solitaire en Alaska. Il semblait vide à l’intérieur.

 

Pendant la campagne [présidentielle] de 2016, il a commencé à se construire un personnage de militant politique. Il a d’abord posé la photo de Bernie Sanders sur son bureau, puis s’est mis à arborer une casquette MAGA [“Make America great again”, le slogan de Donald Trump] au bureau. Cela n’a pas manqué de faire sourciller certains collègues plus progressistes – bien que relativement apolitiques –, mais c’était encore l’époque où certains pensaient que l’on pouvait être “ironiquement” d’extrême droite.

 

Quelques mois plus tard, quand il a quitté BuzzFeed pour devenir l’“agent” de Milo Yiannopoulos, coqueluche de l’“alt-right” raciste et antisémite, ses collègues sont restés cois. Puis ils ont remonté son fil Twitter et découvert que ses messages de plus en plus nauséabonds étaient retweettés par des personnalités d’extrême droite et que son évolution n’était donc en fait pas si surprenante.

 

Il ne s’agit pas ici de faire le portrait d’un homme sympathique qui aurait mal tourné. L’histoire parle selon moi d’autre chose, comme si les réseaux sociaux étaient désormais dotés d’une sorte de pouvoir que nous avons contribué à affûter avec BuzzFeed.

 

Pour ceux qui n’ont jamais vu un de leurs contenus littéralement embraser les réseaux sociaux, il est difficile de comprendre l’attrait de cette incroyable montée d’adrénaline. Vous vous retrouvez soudain au centre de la galaxie numérique, observé par une foule de gens inimaginable.

 

Après son renvoi en 2014 de BuzzFeed pour plagiat, il a poursuivi sa carrière en prenant la tête de Turning Point USA, sorte de mouvement de jeunesse trumpiste, et en animant une émission sur Newsmax [un site d’information et d’opinion conservateur]. Il met désormais ses talents de “spécialiste de la narration politique en ligne”, affûtés avec nous à BuzzFeed, au service d’une nouvelle génération de personnalités d’extrême droite comme Lauren Boebert, représentante du Colorado, qui s’est notamment fait connaître en jurant de venir travailler au Congrès avec son arme. (Ni Anthime Joseph Gionet ni Benny Johnson n’ont souhaité répondre à nos sollicitations.) Alors que nous affinions ces nouvelles pratiques des réseaux sociaux chez BuzzFeed, nous avons mis du temps à comprendre que l’extrême droite suivait attentivement notre travail et nous imitait. John Peretti, fondateur du Huffington Post et de BuzzFeed, a été stupéfait d’entendre Steve Bannon, alors responsable du site Breitbart [porte-étendard de la droite radicale], déclarer qu’il s’était inspiré de son travail pour définir la stratégie de campagne de Donald Trump en 2016. Avant les élections, Steve Bannon m’avait d’ailleurs confié son étonnement de voir que nous n’avions pas transformé BuzzFeed en machine de guerre pour Bernie Sanders, ainsi que Breitbart l’était devenu pour Donald Trump. “Certaines des techniques innovantes que nous avons lancées, plus adaptées au fonctionnement des réseaux sociaux et des médias numériques, ont été reprises par des mouvements d’extrême droite, des groupes racistes et les partisans MAGA”, reconnaît mon ancien patron Jonah Peretti [après l’assaut du Capitole]. Optimiste invétéré, Peretti souligne néanmoins que ces mêmes dynamiques ont également joué un rôle crucial dans la mobilisation de mouvements progressistes ces dernières années, comme Black Lives Matter ou #MeToo.

 

J’entends déjà deux théories apparemment divergentes pour expliquer ce qui s’est passé à Washington [le 6 janvier] : pour les uns, cette foule majoritairement blanche et ouvertement raciste est l’incarnation d’un mal américain profondément enraciné et toujours présent; pour les autres, les réseaux sociaux ont radicalisé les identités de base de certains Américains.

 

La trajectoire d’Anthime Joseph Gionet montre que ces deux explications ne s’excluent pas mutuellement. Un homme dont les anciens collègues se souviennent comme d’un être à la dérive s’est construit une identité reflétant de vieux démons de l’Amérique et est devenu ce que de nombreux Américains voulaient qu’il soit.

 

Ben Smith Publié le 10 janvier

 

 

 

 

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29 janvier 2021 5 29 /01 /janvier /2021 08:00
Journal d’1 soumis au couvre-feu (44) Luca de Meo a condamné ma Twingo  née sous Tonton 1er en 1993

Ma Twingo Initiale va devenir un collector !

 

Vingt-neuf ans après sa création, la célèbre Twingo de Renault va s’arrêter. La direction du constructeur automobile français a annoncé mercredi 27 janvier qu’elle n’aurait pas de remplaçante sur le segment des petites citadines non électriques.

 

 

«Les petites voitures thermiques vont disparaître»

 

Le président de la République, François Mitterrand, essaye la Twingo, dans les jardins de l'Elysée, le 1er mars 1993.

Le président de la République, François Mitterrand, essaye la Twingo, dans les jardins de l'Elysée, le 1er mars 1993. POOL via AFP

 

« C’est dommage d’abandonner ce type de véhicules mais les petites voitures thermiques vont disparaître à cause des règles du jeu », a précisé Luca de Meo. Ces « règles du jeu », mises en cause par la direction de Renault, sont celles de la Commission européenne qui pourrait donner un nouveau coup de frein aux véhicules thermiques avec sa future norme Euro 7, à partir de 2025. Le constructeur français s’y prépare : en présentant son plan stratégique pour les prochaines années, le 14 janvier, le nouveau directeur général du groupe a indiqué que Renault visait 65 % d’électriques et d’hybrides dans sa gamme en 2025.

La suite ICI 

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29 janvier 2021 5 29 /01 /janvier /2021 06:00

 

Pour moi Paris-Nice c’était, lorsque j’étais en culotte courte, une course cycliste de début de saison qui ne partait jamais de Paris mais qui arrivait quand même à Nice.

 

En ce temps-là je suis monté à Paris mais je ne suis jamais descendu à Nice l’idée ne m’a même pas effleuré même si j’aimais bien le maillot de l’Olympique Gymnaste Club de Nice qui ressemblait à ceux des clubs sud-américains.

 

 

Plus tard j’ai lu la saga de Max Gallo, l’écrivain qui écrit plus vite que les poules en batterie ne pondent, « La Baie des Anges » en 3 volumes puis, en 1981, j’ai croisé Jean-Hughes Colonna député niçois de la vague rose dans les couloirs du Palais Bourbon.

 

 

Enfin, avec Henri Nallet je suis allé conclure et signer avec Philippo Pandolfi un traité franco-italien sur le vin dans l’ancienne préfecture du vieux Nice.

 

Bref, je n’ai rien contre la ville de Nice et son aéroport gagné sur la mer mais, pour moi, elle est un peu le pendant d’Angoulême : Jacques Médecin et Jean-Michel Boucheron même combat via un petit séjour en Amérique du Sud. 0601527914314_web_tete.jpg

Estrosi et Ciotti, les frères ennemis de la Côte d'Azur ICI 

Christian Estrosi, le maire de Nice, et son ancien poulain Eric Ciotti, député des Alpes-Maritimes, se déchirent aujourd'hui, à neuf mois des municipales. Un duel révélateur des antagonismes personnels et des divergences stratégiques qui minent Les Républicains.

Vanessa Massé, le 19 janvier 2021 dans son restaurant Pure&V à NiceVanessa Massé, le 19 janvier 2021 dans son restaurant Pure&V à Nice — F. Binacchi / ANP / 20 Minutes

Nice : La « meilleure sommelière de l’année » veut « constituer la plus grande cave de vins nature »

INTERVIEW

 

Vanessa Massé, 30 ans et à la tête de son propre restaurant, vient de rafler le titre de « meilleur sommelier de l’année » décerné par le Guide Michelin

Propos recueillis par Fabien Binacchi

Publié le 20/01/21

 

Dès qu’il pourra rouvrir, le restaurant Pure & V, lancé par Vanessa Massé en 2018 à Nice, ne devrait pas avoir trop de mal à faire le plein. Après une première étoile obtenue l’an dernier, la propriétaire des lieux vient, en plus, de décrocher le titre de « meilleur sommelier » décerné par le Guide Michelin.

 

Et la Franco-portugaise âgée de seulement 30 ans, passée par les plus grandes maisons et spécialiste des « vins nature », compte sur ce nouvel éclairage pour faire également fructifier son entreprise de conseil et de négoce, créée récemment.

 

  • Les critiques ont à nouveau choisi de vous distinguer. Qu’est-ce qui a fait la différence selon vous ?

 

Je crois que c’est peut-être grâce à mon caractère assez affirmé qui me permet de m’adapter à chaque client. J’essaie de trouver un vin qui peut s’associer à chaque plat mais surtout à la personne que j’ai en face de moi. Avec toujours l’idée de mettre en avant le produit, en l’occurrence les vins nature…

 

La suite ICI ​​​​​​​

 

Nice. Pure & V ou l’énigme de la rue Bottero ICI

 

11 janvier 2019

Ni le lieu, à l’ouest, loin de l’épicentre entre Port et Vieux Nice, car on file souvent à bride abattue vers adresses bien plus égarées. Le décor ? Le dépouillé est copain des tables nouvelles et convient à celle-ci, née en mai 2018 : baies vitrées (une ex épicerie), six tables rondes de bois clair, espacées, sans nappes et, partout, la compagnie des vins.

 

En cuisine, l’école scandinave avec Mathias Silberbauer, ex Relae à Copenhague, est ardente rigueur du produit, jeu d’associations et proche terroir. La Méditerranée revue sous l’angle nordique, après tout rien d’étonnant depuis qu’existe le stockfish.

 

[…]

 

Parfait, avec, en fraîcheur, un Love and Pif  2015, aligoté minéral de Yann Durieux, pure valeur de Bourgogne, enfin un cidre bon, bio, breton de Marc Abel (Hoops, La Cidrerie du Golfe). Car l’autre point fort est le jeu de quilles. Quel vin, quel style, quel vigneron… Vanessa Massé, passée notamment par le mythique In De Wulf, en Belgique, vibre, collectionne et plaide avec flamme pour les vins nature, dont ceux du pionnier jurassien Pierre Overnoy, à Pupillin, près d’Arbois. Julien Courtois, Jean-Pierre Robinot (Loire), Pierre Beauger (Auvergne), Daniel Sage (Ardèche), Emmanuel Lassaigne (Champagne)… comme celle de Sébastien Perinetti, au Canon, voilà la cave ultra personnelle d’un fort tempérament forgé au plus près des vignobles mais peu sensible à l’or et la cote médiatique des domaines. Là encore, la recherche du produit avec passion et méthode et un credo vigneron plus à l’oral qu’à l’écrit (oubliez la carte !).

 
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28 janvier 2021 4 28 /01 /janvier /2021 08:00

Photo d’archive du 18 mai 1981, lorsque François Mitterrand fraîchement élu président de la République quitte son domicile en compagnie de son épouse Danielle et de son frère Robert.

 

La bièvre - Lézarts de la bièvre

Pour les mitterrandolâtres la Bièvre c’est la rue de Bièvre Ve arrondissement, à deux pas de l’Ile Saint-Louis et de Notre-Dame de Paris, où Tonton logeait avec Danielle sa légitime au 22. C’est en 1971, que le couple Mitterrand acquiert cet ancien relais de poste alors en piteux état doté d’un escalier en fer forgé du XVIIe siècle. Leur ami Stéphane Jouanneau, avocat à Grenoble, que j’ai bien connu, qui cherche un logement pour sa fille étudiante, devient également propriétaire de cet appartement. Après deux ans de travaux pour le remettre en état et le diviser en appartements, François et Danielle Mitterrand s’installent.

 

Vue du porche du 22, rue de Bièvre dans le 5e arrondissement de Paris.

 

Le rez-de-chaussée, donnant sur la cour intérieure, est occupé par la cuisine/salle à manger, un séjour avec tomettes et un débarras. Au premier étage, on y trouve une grande chambre occupée en son temps par Danielle Mitterrand avec une salle de bains et un petit dressing. Le futur chef de l’État dormait au second et possédait au grenier un bureau avoisinant une bibliothèque. Danielle Mitterrand logea dans cet appartement jusqu’à sa mort en 2011.

 

L’appartement se compose de deux niveaux: 42 m² au rez-de-chaussée et 37 m² au 1er étage.L’annonce précise qu’il est possible de diviser le logement en deux appartements.Dans sa configuration actuelle, le logement ne comprend qu’une chambre avec sa salle de bains.L’acquéreur devra prévoir d’effectuer des travaux.

 

Cet appartement de 79 m² a été proposé à la vente e 2019 pour 1,375 million d’euros (dont un peu plus de 65.000 euros de frais d’agence) par l’agence de Philippe Ménager et Nicolas Hug.

 

Dans les années 80 j’allais, avec mon patron de l’époque, déjeuner rue de Bièvre, pour déguster « Le couscous président » – il se disait que Tonton y venait avec Roger Hanin, son beauf, en catimini (pas évident avec le Roger). Pas de chichis, tout était dans le couscous, la graine fine et onctueuse, succulent et le patron ne profitait pas de la proximité présidentielle pour alourdir la douloureuse.

 

 

La Bièvre était une rivière normale avant de disparaître sous le macadam, son histoire tourmentée est indissociable de l’industrie et de la pollution.

 

Non navigable à cause de sa faible largeur, le cours d’eau a d’abord alimenté en eau les jardins et les terrains de communautés ecclésiastiques. Au XIIe siècle, un canal est ainsi creusé dans Paris pour dévier la Bièvre jusqu’à l’abbaye Saint-Victor, dans le centre de la ville.

 

 

Un affluent très pollué

 

Assez vite, le cours d’eau fait aussi tourner des moulins et sert à des blanchisseries. « Son usage bascule vraiment à la fin du XVIIe siècle », analyse l’historien Thomas Le Roux, spécialiste de l’industrie à Paris et coauteur de La Contamination du monde (Seuil, 2017). En 1672 et en 1673, les autorités ordonnent de déplacer les tanneries, mégisseries et teintureries situées au bord de la Seine. Elles polluent trop. « L’objectif est de donner à Paris le lustre d’une capitale administrative et monumentale, embellie, débarrassée des artisans les plus voyants, note Thomas Le Roux. La qualité de l’eau doit y être préservée. »

 

Où délocaliser ces industries jugées inopportunes sur les berges de la Seine ?

 

La solution est vite trouvée : sur la Bièvre. En particulier au faubourg Saint-Marcel, un quartier alors situé près de la ville, donc des clients, sans être pour autant intégrés à Paris.

 

C’est ici qu’est déjà implantée l’ancienne teinturerie des Gobelins, devenue manufacture royale. Elle vient d’expérimenter un nouveau procédé de teinture en rouge à base de cochenille qui fait fureur. Au fil des ans, tout ce faubourg devient ainsi un centre économique clé, et la Bièvre, une véritable rivière industrielle, gérée par les tanneurs, teinturiers et mégissiers qui utilisent son eau.

 

Mais, en transférant les activités polluantes du fleuve vers son petit affluent, les autorités n’ont fait que repousser le problème. Au XVIIIe siècle, puis, surtout, au XIXe, l’insalubrité de la Bièvre devient un énorme sujet de préoccupation. Les brasseries, boucheries, tanneries, etc., transforment la rivière en égout à ciel ouvert et empuantissent l’air. En 1777, Buffon se plaint déjà de l’odeur puissante et « fort incommode » pour tous ceux qui fréquentent son Jardin des plantes. « La rue Croulebarbe est devenue la rue Croule-Peste ! », s’émeut Le Petit Parisien un siècle plus tard, lors d’un été dont la chaleur transforme le secteur en cloaque. Les germes véhiculés par la rivière ne risquent-ils pas d’atteindre les quartiers bourgeois ?

 

Ces mêmes années, l’écrivain et critique Joris-Karl Huysmans dépeint la Bièvre en « fille de la campagne » tombée aux mains d’« âpres négociants qui se la repassent » et l’emprisonnent à tour de rôle : « Jour et nuit, elle lave l’ordure des peaux écorchées, macère les toisons épargnées et les cuirs bruts, subit les pinces de l’alun, les morsures de la chaux et des caustiques. » 

 

Le résultat ? 

 

« Globulée de crachats, épaissie de craie, délayée de suie, elle roule des amas de feuilles mortes et ­d’indescriptibles résidus qui la glacent.»

 

Le verdict, lui, est limpide : la Bièvre doit disparaître.

 

Les ­tentatives pour améliorer son débit et empêcher la stagnation des eaux qui aggrave les pollutions n’ont pas suffi. Concilier l’industrie et la pureté des eaux semble impossible. C’est ainsi que, à partir de 1875, le « ruisseau infect » dépeint par le préfet Haussmann est enterré, canalisé. A Paris, la ­dernière portion est couverte en 1935. En proche banlieue, dans les années 1950. Ultime clou dans le cercueil de béton.

 

Et au milieu de Paris recoulera peut-être la Bièvre ICI 

Par Denis Cosnard

Publié le 22 janvier 2021 

REPORTAGE

Alors que plusieurs communes de la grande couronne ont remis cet affluent de la Seine à l’air, Anne Hidalgo en a aussi fait la promesse. Symbole d’une capitale qui cherche à retrouver la nature sous le béton.

 

La Bièvre à l'air libre à Arcueil et Gentilly ICI
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28 janvier 2021 4 28 /01 /janvier /2021 06:00

 

Mon premier job, en 1975, chargé de mission auprès  du nouveau directeur de la production et des échanges, le sémillant Bernard Auberger, premier inspecteur des finances nommé par le déplumé de Chamalières chez les ploucs, se situait Rive Gauche, très précisément rue Barbet de Jouy, la rue du domicile de Romy Schneider et de Bertrand Poireau-Delpech, critique littéraire au Monde. Le bâtiment voisin du 78 rue de Varenne où le Ministère de l’Agriculture, la Centrale, nichait ses autres services autour de l’hôtel de Villeroy.

 

 

À Barbet nous partagions le bâtiment avec l’Industrie, nous ne nous mélangions pas, sauf à la cantine et au bar du rez-de-chaussée, où tout le monde, petits et grands fonctionnaires, prenaient le temps du café pour refaire le monde. Entre le 78 et Barbet, sous la rue de Varenne, passait un tunnel bordé de cellules où s’entassaient des archives poussiéreuses ; celui-ci fut fermé pour cause de pause de 5 à 7 pour les adeptes de galipettes.

 

Ce fut un temps heureux, nous logions à 3 dans un 30 m2, rue Mazarine, je pouvais me rendre à pied au boulot après avoir déposé ma fille à la maternelle rue du Jardinet. Mon seul souci, la paye, simple contractuel je ne disposais que peu de beurre à mettre dans les épinards.

 

Et puis un jour une nouvelle : dans le tout nouvel office des vins de table (ONIVIT) créé par Chirac, alors 1er Ministre, suite aux évènements de Montredon, le poste de secrétaire-général était vacant, le titulaire Jacques Graindorge partant sous d’autres cieux. Autour du café matinal, Jean-Louis Blanc, jeune énarque tout fraîchement nommé chef de bureau de la viticulture, me dit « candidate ! », je lui réponds « un petit contractuel postulant à la succession d’un énarque, c’est chronique d’un râteau annoncé » et puis, réflexion faites, je me jette à l’eau.

 

Et je suis choisi. Beau bureau, paye plus conséquente, je traverse la Seine, me retrouve Rive Droite, au 232 rue de Rivoli, dans les locaux de l’ancien siège d’Air Inter.

 

 

Tout ça pour vous dire :

 

  • Que je ne pouvais plus aller au boulot à pied, j’ai donc acheté mon premier vélo.

 

  • Que je ne pouvais plus aller à la cantine, y’en avait pas à l’ONIVIT, nous allions donc déjeuner dans un petit bouiboui rue du Mont Thabor.

 

Et, jouxtant le bouiboui Le Soufflé ICI, 36, rue du Mont-Thabor, Paris (Ier), 01-42-60-27-19. .

 

C’était un must, ça l’est toujours je crois, j’y suis allé avec mon directeur et son adjoint, c’était la première fois de ma vie que je posais mes fesses dans un lieu aussi sélect.

 

Dernier détail, mon cordon bleu de mère, savait faire gonfler des soufflés, plutôt des sucrés.

 

Bon sang ne saurais menteur : je sais faire monter les soufflés.

 

L’autre soir je me suis dit mon gars fait monter le soufflé !

 

 

 

Un mystère plane sur l'inventeur de ce plat.

 

On l'imagine soupant avec Louis XV, au milieu de marquises coiffées en ballon. Monsieur Soufflé serait Antoine Beauvilliers, ex-cuisinier du Roi-Soleil. Sa création aurait inspiré l'ascension des frères Montgolfier. Après quoi, le chef Antonin Carême aurait inventé, dans les années 1820, le soufflé Rothschild (glacé, avec kirsch et fruits confits) dont raffolera la cour d'Angleterre. "Légendes", assure Patrick Rambourg, auteur d'un tout récent L'Art et la table (Citadelles & Mazenod). Pour cet historien, « le soufflé n'apparaît de façon sûre qu'au milieu du XIXe siècle, dans le Livre de cuisine, de Jules Gouffé (1867). Il est contemporain de l'invention du four moderne, indispensable à ce plat très technique. » 

 

 

 

Sitôt connu, c'est l'engouement. En 1873, le Grand Dictionnaire de cuisine, d'Alexandre Dumas, recense au moins huit soufflés: au faisan, aux mandarines, au désir, à la reine... Avant de s'incruster chez les ménagères, ce gonflé parade dans les banquets et sur les tables des palaces, des deux côtés de l'Atlantique et de la Manche. Étonnant, lorsqu'on connaît ses humeurs de coquette, toujours prêt à planter là sa précieuse assistance...

 

Eh bien, non: « Laissé au bain-marie, dit Patrick Rambourg, le soufflé peut attendre.  Et, s'il est à demi-monté, connaître même un nouveau départ. »

 

 

Le soufflé retrouve un second souffle

 

 

ICI

 

Par Jacques Brunel et Jordan Moilimpublié le 17/01/2017

 

Histoire de soufflés

Longtemps, les cuisiniers ont pensé que « l’œuf fait souffler ».

La « preuve » ?

Les soufflés contiennent de l’œuf (pour les références à des « recettes », voir par exemple [2]), et ils soufflent (dans les bons cas) ; les choux et leurs dérivés, telles les gougères, soufflent également, et ils contiennent de l’œuf ; nombre de gâteaux, des biscuits à la cuiller jusqu’au quatre quarts, soufflent, et ils contiennent de l’œuf.

L’œuf aurait-il donc une « vertu soufflante » ?

Le chimiste, lui, a de quoi être sceptique, car il a réussi à se dégager de la gangue des croyances pour atteindre le ciel des théories établies par la méthode hypothético-déductive et, sachant que le blanc d’œuf est d’environ 90 % d’eau et 10 % de protéines [3], que le jaune est fait de 50 % d’eau, 15 % de protéines et 35 % de lipides, il comprend mal pourquoi l’œuf aurait des vertus soufflantes en tant qu’œuf.

D’autant que le pain ou les pommes de terre gonflent aussi à la cuisson, alors qu’ils ne contiennent pas d’œuf [4] !

La suite ICI 

 

Le soufflé au gruyère

 

Publié le 7 février 2014à 14h50

 

Qui dit Suisse dit montagnes, dit alpages, dit vaches, dit fromages… !

 

Qu’il s’agisse de pâtes molles et crémeuses à souhait ou, au contraire, non cuites, fermes et pressées, fabriquées à base de lait le plus souvent cru, le bonheur est dans les prés helvètes. Comptent parmi ses trésors l’emmentaler, le tilsiter alémanique aux racines prussiennes, le sbrinz de Brienz (l’ancêtre du parmesan), la tomme et l’etivaz vaudois, les vacherins Mont-d’or et du Fribourg, la tête de moine. Et enfin, évidemment, le gruyère.

 

Une longue histoire commencée au Moyen Âge

 

Originaire du village de Gruyères auquel il a donné son nom, ce dernier se distingue de ses jumeaux français savoyard et franc-comtois par l’absence de trous dans sa pâte. Héritiers d’une longue histoire commencée au Moyen Âge, le gruyère helvète et ses concurrents ont été l’objet de plus d’un siècle de querelles, les Suisses accusant les Français d’usurper l’appellation « gruyère ». Il a fallu attendre 2013 pour qu’une double décision européenne y mette fin : désormais, le gruyère suisse bénéficie d’une AOP (appellation d’origine protégée), le gruyère dit « français » se contentant d’une IGP (indication géographique protégée).

 

Laissant à d’autres les polémiques, Olivier Samson, chef étoilé de La Gourmandière, à Vannes (1), rend hommage à ces fromages en undélicieux petit livre qu’il leur a consacré (2). Voici sa recette de soufflé.

 

Soufflé au gruyère AOP suisse ICI 

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27 janvier 2021 3 27 /01 /janvier /2021 08:00

 

Lors de la cérémonie d'investiture de Joe Biden, mercredi 20 janvier à Washington, Bernie Sanders l’ancien candidat à l’investiture démocrate est photographié par Brendan Smialowski, de l'agence Getty Images: il est assis, tout seul, masqué, visage fermé, jambes et les bras croisés.

 

 

Et surtout ses moufles, en laine recyclée, ce motif chamarré qui emballent les médias américains qui enquêtent et le Washington Post débusque Jen Ellis, enseignante dans une école du Vermont. Fan du sénateur, elle lui avait envoyé une paire de moufles après sa défaite contre Hillary Clinton à la primaire démocrate pour la présidentielle 2016, pour le consoler. Elle savait, par une connaissance commune, qu’il les aimait bien, rien de plus,

 

Sa femme, Jane O'Meara Sanders, l'a soutenu sur Twitter: « Doudoune du Vermont, moufles du Vermont, bon sens du Vermont ». Effectivement, la parka du politicien américain ainsi que ses moufles ont été fabriquées dans ce même Etat.

 

« Dans le Vermont, nous connaissons le froid et nous ne sommes pas tellement préoccupés par la mode », a déclaré le sénateur américain à CBS News. « Nous voulons rester au chaud. »

 

 

 

 

https://www.presse-citron.net/app/uploads/2021/01/bernie-sanders-1000x600.jpg

Les meilleurs détournements de la photo de Bernie Sanders en moufles (30 images) ICI

 

 

 

LA CRÉATRICE DES MOUFLES DE BERNIE SANDERS A REÇU 13.000 COMMANDES... MAIS ELLE N'Y RÉPONDRA PAS ICI

Cette enseignante de 42 ans menait, jusqu'à mercredi, "une vie tranquille" dans sa petite ville d'Essex Junction, dans le Vermont, a-t-elle raconté à l'Agence France-Presse (AFP) dans un entretien vidéo. Elle faisait classe, en ligne, à ses élèves de CE1, lorsque son téléphone s'est mis à émettre une série de "ding". Inquiète, elle s'interrompt pour consulter les messages: "Bernie Sanders porte tes moufles à l'investiture", lui annonçaient-ils en substance.

 
B.P. avec AFP
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27 janvier 2021 3 27 /01 /janvier /2021 06:00

 

Le sieur Stéphane Davet du Monde embarqué sur le Fury Breizh affirme qu’à Saint-Quay-Portrieux, la saint-jacques sort de sa coquille ICI 

 

Alors moi aussi je sors de la mienne : lire plus bas

 

… Les Français restent les plus grands consommateurs mondiaux de pectinidés (2,5 kg par personne et par an, incluant les saint-jacques, mais aussi les ersatz que sont les gros pétoncles congelés au Pérou, au Chili ou au Canada)…

 

Jonathan Thomas, le jeune patron-armateur du Fury Breizh et ses matelots, Nicolas Boette et Cézembre Kerdenanec, vante les mérites de la saint-jacques de la baie de Saint-Brieuc.

 

« Elle est légèrement plus petite et beaucoup moins coraillée, en hiver, que la normande, explique-t-il. Sa noix a un petit goût de noisette qui fait la différence.»

 

Sur l’arrière-pont du bateau, on ouvre la saint-jacques tout juste sortie de l’eau, en glissant le gros Opinel, prêté par l’un des pêcheurs, le long de l’éventail plat de la valve supérieure. Après avoir dégagé d’un geste le manteau de barbes et le corail en passant la lame sous la petite poche noire située à la charnière du coquillage, ne reste plus que la noix au fond de la valve bombée. A un coup de canif du plaisir brut d’un sashimi de pleine mer. Délicieuse sensation d’une chair à la fois ferme et fondante, légèrement salée et subtilement sucrée. Une bouchée sauvage et voluptueuse qui se suffit à elle-même.

 

Lui la préfère crue, mais se régale aussi des recettes de Nicolas Boette, ancien cuisinier professionnel qui, à bord, tient les casseroles. « J’aime les griller dans leur coquille, au barbecue, les servir en tartare mélangées à du saumon fumé, ou poêlées avec des tranches d’andouille de Guéménée, puis flambées au whisky et crémées », nous confie celui qui, la veille, avait servi à ses compagnons des « encornets farcis à la vietnamienne ».

 

 

18 octobre 2012

Qui mieux que moi peut faire la promo de la coquille Saint-Jacques et de ce qui se boit avec ? ICI 

À mon palmarès un tiercé gagnant :

 

-         Mon prénom Jacques par la grâce de mon parrain Alain,

 

-         Le Saint patron de la paroisse où je fus baptisé : St Jacques le majeur, de Compostelle à la coquille,

 

-         Le lieu où je réside : le boulevard Saint-Jacques.

 

 Qui dit mieux ?

 

 

 

17 décembre 2013

 

«Confondre la pétoncle et la coquille Saint-Jacques dans une même appellation revient à autoriser la dénomination caviar pour les œufs de lump» ICI 

 

Les pétoncles seraient-elles des petites sœurs des coquilles Saint-Jacques ?

 

La réponse est non même si elles ont un petit air de famille. Sur ce sujet je ne vais pas vous embrouiller dans les méandres des classifications des naturalistes. L'histoire de la dénomination du pétoncle est complexe. « Jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, il a servi pour nommer une grande diversité de coquillages avant que Jean-Baptiste de Lamarck n'en fasse un genre précis (Pectunculus). Les pétoncles de Lamarck et des naturalistes du XIXe siècle ne correspondent toutefois pas du tout aux coquillages que nous connaissons aujourd'hui sous ce nom. »

 

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26 janvier 2021 2 26 /01 /janvier /2021 08:00

 

DVD toujours, revu avec grand intérêt la Vie des autres Florian Henckel von Donnersmarck

 

 

C’est un film à projeter dans les écoles.

 

« Avant tout, La Vie des Autres est un drame humain traitant de la capacité des gens à faire le Bien, peu importe tout le mal qu’ils ont fait au cour de leur vie. » indique le réalisateur Florian Henckel von Donnersmarck.

 

La scène clé du film, qui marque un véritable tournant dans la vie du personnage principal Wiesler alias «HGW XX/7» officier froid et discipliné de la Stasi (Ulrich Mühe)

 

Quand Dreyman (le metteur en scène espionné) apprend le suicide d’un de ses amis chers Jerska, il se met alors au piano et joue la «Sonate pour un homme bon», œuvre composée par Jerska.

 

« Est-il possible que quelqu’un ayant écouté cette musique, je veux dire en l’ayant véritablement écoutée, puisse être une mauvaise personne ? » dit alors Dreyman.

 

Le cœur de La vie des autres est un morceau de musique. Appelé « Sonate pour un homme bon » et composé spécialement pour le film par Gabriel Yared, ce morceau joue un grand rôle dans le développement de l’intrigue et des personnages  ICI 

 

. La scène commence quand Dreyman (le metteur en scène espionné) apprend le suicide d’un de ses amis chers (Jerska). Dreyman se met alors au piano et joue la « Sonate de l’Homme bon », œuvre composée par Jerska.

 

Pour camper Gerd Wiesler, alias «HGW XX/7» - cet officier froid et discipliné chargé d'espionner un dramaturge dans le Berlin-est des années 1980, mais dont les convictions vont s'effriter à cette occasion -, Ulrich Mühe avait indiqué avoir simplement fait appel à ses souvenirs.

 

Non pas que cet ancien ouvrier en bâtiment, devenu un acteur de théâtre et de télévision respecté en RDA, avait lui-même été victime de la Stasi

 

 

Ulrich Mühe nous a quittés ICI    

Samedi 28 Juillet 2007

Jean-Paul Piérot L’Humanité

 

Originaire de l'ex-RDA, le comédien allemand Ulrich Mühe, emporté dimanche 22 juillet par un cancer à 54 ans, aura connu une tardive consécration internationale pour son rôle dans La vie des autres, où il interprétait un espion désabusé au service de la Stasi, la police politique de la dictature communiste d'Allemagne de l'Est.

 

Pour camper Gerd Wiesler, alias «HGW XX/7» - cet officier froid et discipliné chargé d'espionner un dramaturge dans le Berlin-est des années 1980, mais dont les convictions vont s'effriter à cette occasion -, Ulrich Mühe avait indiqué avoir simplement fait appel à ses souvenirs.

 

Non pas que cet ancien ouvrier en bâtiment, devenu un acteur de théâtre et de télévision respecté en RDA, avait lui-même été victime de la Stasi.

 

Mais le film de Florian Henckel von Donnersmarck, récompensé à Hollywood par l'Oscar du meilleur film en langue étrangère, avait réussi «à faire revivre de manière très précise, sans l'exagérer, le climat de répression» dans la dictature communiste, dont le comédien affirmait se souvenir encore très bien, des années plus tard.

 

 

Estampillé comme un «acteur de la RDA»

 

Né en 1953 à Grimma, une petite ville entre Chemnitz (à l'époque Karl-Marx-Stadt) et Leipzig, Ulrich Mühe apprend son métier de comédien à Leipzig, puis se fait rapidement connaître dans le milieu foisonnant du théâtre est-allemand. Il joue Johann Wolfgang von Goethe, Henrik Ibsen, intègre la prestigieuse Volksbühne de Berlin-est et travaille également pour le cinéma et la télévision.

ICI

 

 

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26 janvier 2021 2 26 /01 /janvier /2021 06:00

 

Etienne Daho lui consacra une chanson dans son album La Notte, la Notte. Elle fut le premier coup de foudre de cinéma du jeune cinéphile Claude Chabrol, et si le réalisateur Barbet Schroeder a prénommé sa fille Laura, ce n’est pas un hasard… Visage de porcelaine aux pommettes saillantes, bouche subtilement ourlée, avec ce petit défaut qui fait les grandes beautés : des dents très légèrement en avant car Gene Tierney avait refusé tout net de se les faire refaire, même sous la pression des studios. Et, surtout, ce regard bleu transparent, légèrement bridé, qui fige le temps, qu’elle soit douce ou vénéneuse à l’écran.

 

ICI 

Tel un moissonneur infatigable – normal je ne fiche rien – vautré dans mon fauteuil, j’entasse des gerbes de DVD de ciné.

 

Je complète ma culture du 7e Art

 

Gene Tierney pour moi se résumait à :

 

 

  • 1944 Laura d’Otto Preminger

 

 

  • 1947 L'aventure de Madame Muir de Joseph Mankiewicz

 

Dans ma moisson, après avoir revu Laura, j’ai aligné sans souci de chronologie :

 

  • 1949 Le mystérieux docteur Korvo  de Preminger

 

 

  • 1950 Les forbans de la nuit  de Jules Dassin puis  Mark Dixon, détective de Preminger

 

 

Et pour terminer 1946 Le château du dragon  de Mankiewicz

 

Dans les DVD se nichent des BONUS que je ne visionne jamais, mais pour Le château du dragon  je lis sur la pochette : Gene Tierney, une vie tourmentée 9 mn.

 

Curieux comme je suis, je visionne et je découvre :

 

Sur le plateau du Château du dragon, son regard, se portant vers la caméra, plonge "dans les plus beaux yeux bleus" que la comédienne ait pu voir. Le visiteur du film de Mankiewicz est un lieutenant de vaisseau, célibataire et catholique, répondant au nom de John Fitzgerald Kennedy. Lequel présente la comédienne à sa famille et l'entraîne, un soir, à un concert d'Édith Piaf. Mais Kennedy a l'âme d'un politicien, et un futur Président américain ne peut épouser une star, aussi sublime soit-elle. Gene, en miroir de Marilyn...

 

 

Embrassée par une admiratrice lors d'un gala pour l'effort de guerre, l'actrice, alors enceinte, contracte la rubéole. Née huit mois plus tard, la petite Daria en portera à jamais les stigmates, à la fois sourde, aveugle et attardée mentale. Malgré la naissance d'une autre fille, Christina, le couple formé avec Oleg ne s'en remettra pas. Une longue dérive, psychique et sentimentale, attend alors Gene. 

 

Déprimes et angoisses

 

Pour guérir, mais sans trop y croire, elle se noie dans les tournages, y gagne le surnom de "One-take Tierney" pour son professionnalisme et confie, le coeur brisé, sa petite Daria à une institution spécialisée. Histoire de faire le tour du malheur, et tandis qu'Oleg l'a abandonnée pour Grace Kelly, Gene joue dans d'ultimes diamants noirs signés Preminger et vit d'insatisfaisantes liaisons avec Kirk Douglas et Spencer Tracy. 

 

 

C'est alors qu'elle rencontre, à Paris, le prince Ali Khan, aimable jet setter tout juste remis de son divorce avec Rita Hayworth. Ils s'éprennent l'un de l'autre et entament une liaison de dix-huit mois. "À une période où j'en avais besoin, confessera Gene, Ali ramena la joie dans ma vie." Leur séparation est une nouvelle déchirure qui plonge l'actrice dans l'affliction. Aux déprimes succèdent l'angoisse, les troubles de la mémoire, la dépression. 

 

Gene Tierney dans Laura, d’Otto Preminger (1944), avec Dana Andrews. 

Gene Tierney dans Laura, d’Otto Preminger (1944), avec Dana Andrews.

© Collection Christophel/Twentieth Century Fox Film

 

Lire ICI Gene Tierney, belle à pleurer 

 

Lire aussi Elle était « la plus belle femme de l’histoire du cinéma », selon Darryl F. Zanuck, le fondateur du studio 20th Century Fox. Le célèbre producteur ne s’y trompera pas en la repérant sur les planches de Broadway : son visage, l’un des plus mémorables de l’âge d’or de Hollywood, envoûtera d’Ernst Lubitsch à Otto Preminger. ICI 

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