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26 juin 2007 2 26 /06 /juin /2007 00:03

Au lendemain de mai 68, la Fac de Droit de Nantes, après avoir coupé le cordon ombilical avec celle de Rennes et s'être délestée de ses mandarins, tournait la page en accueillant un jeune universitaire dont elle allait faire son doyen : Yves Prats. L'homme avait une allure austère illuminé par un regard rieur. Précis, exigeant, ouvert au monde sans les concessions de son prédécesseur, d'une intelligence fine et subtile, il ne pouvait que séduire le petit chose que j'étais. Lorsque je suis allé le solliciter pour qu'il soit mon directeur de thèse, Yves Prats me réserva un accueil bienveillant. Avec le sujet que je lui proposais : les interventions de l'Etat dans la filière Porc, je m'attendais de sa part à un soupçon d'ironie. Pas très accadémique, très branché sur le réel, loin de ses préoccupations de grand juriste, et pourtant il me prit tout de suite au sérieux. Au cours des deux années où je me consacrai à ce travail il me reçut des samedi après-midi entiers dans le salon de sa belle maison de Nantes. Je pataugeais grave. Le formalisme de la thèse me cassait les burettes. Il me ramenait dans le droit chemin. Cette thèse, première expérience d'écriture, ressemblait à un gros bloc de pierre mal équarri. Qu'importe, elle a été ma première clé pour m'ouvrir à la vie professionnelle.

 

Entre Yves Prats et moi, un lien s'était créé. Je crois qu'il avait décelé en moi ce goût d'agir, de dénouer les dossiers complexes, de plonger les mains dans le cambouis. Tout le contraire du grand universitaire qu'il était. Pendant mon séjour en Algérie, lui étant alors professeur à Aix-en-Provence, à chaque fois que je revenais en France, il m'accueillait dans sa superbe demeure de la Blaque. Au tout début 1981, Yves Prats nous offrit, à Anne-Cécile et moi, pour des petites vacances, l'hospitalité. Au cours de ce séjour nous sommes allés pique-niquer à la St Victoire. Quelle splendeur ! Un temps superbe, le plaisir du poulet froid et d'un rosé de Provence arrivé au sommet dans sa fraîcheur. Nous nous sommes revus à Paris. Toujours la même attention, et un petit air de dire : si vous en êtes-là c'est un peu grâce à moi. Et c'est vrai. Merci Yves Prats de ce tuteurage ferme et souriant. Votre dignité, dans les épreuves, je le sais, est à l'image de l'homme qui m'a guidé.

 

 

 

La vie a toujours des raccourcis saisissants. En 1980, le directeur de l'ONIVINS, PML, énarque de son état, organisa pour un petit paquet d'entre-eux, promotion Michel de l'Hospital je crois, un séminaire sur la viticulture française, agrémenté de trois visites de vignobles. Bordeaux en était bien sûr. Comme j'étais l'homme de l'intendance c'est moi qui m'occupais de la petite troupe de futurs technocrates. Nous fûmes reçus dans les grands châteaux : Palmer, Laffite et d'autres dont je n'ai plus souvenir, et le soir l'Union des Grands Crus Classés nous recevait à Cos d'Estournel. C'est là où je connus Bruno Prats. La soirée fut somptueuse. Nos énarques un peu gris. La tradition voulant qu'un d'entre-eux fît un discours pour remercier nos hôtes, ce soir-là ce fut Jean-Louis Bourlanges - bien connu des plateaux de TV comme chantre du Bayrou du Béarn, quitté depuis - qui s'y colla. Les effets des grands nectars aidants, notre normalien fut encore plus lyrique que d'ordinaire, limite ironique. Le lendemain matin il s'enquit auprès de moi des effets de ses propos échevelés. Je le rassurai même si, dans mon fors intérieur, je pensais que notre Bourlanges multidiplomé était de l'étoffe de ces énarques qui tombent vite dans la marmite politique. Il y tomba. Le arpport coût des études sur retour sur investissement pour l'administration française se révélait très mince. Par la suite, alors que je gérais la cave du Président de l'AN, Bruno Prats contribua largement à me dégrossir en m'initiant aux charmes des grands châteaux bordelais. Comme la roue tourne, aujourd'hui c'est Jean-Guillaume Prats qui est l'un des membres fondateurs de "Sans Interdit"...

 

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25 juin 2007 1 25 /06 /juin /2007 00:02

J'ai eu une 4L, une 4L immatriculé en TT sur plaque rouge car je m'expatriais en Algérie, à Constantine, pour faire mon service national comme VSNA à l'Université de cette ville. Avec elle j'ai sillonné l'Est algérien, les Aurès, le grand sud : El Oued, Gardhia, la côte : Béjaia... Pas une panne, une vaillante la ptite Renault, vous comprendrez donc que j'ai un faible pour cette boîte à chaussures sur 4 roues, un vrai must d'une beauté saine, sans prétention... Et puis voilà t'y pas que par le courrier je reçois dans une enveloppe une grande affiche et un superbe et sobre 4 pages sur beau papier m'annonçant la naissance des 4 L de la Méditerranée : L'Arjolle, l'Hortus, La Liquière, La Rectorie. La photo très kitch, tendance rural profond, est d'un goût très sûr. Des quatre domaines j'en connaît 3, seule la Liquière manque à mon palmarès.

Je vais donc vous parler de l'Arjolle. Plus précisément de Louis-Marie Tesserenc qui, en temps que président du syndicat des vins de pays des Côtes de Thongue, m'a invité au temps de mon rapport à son AG. Ce fut une mini-expédition car mon avion ayant du retard et le suivant de l'avance, le viticulteur devant me réceptionner constatant, que je n'étais pas dans le premier flux d'arrivants, était reparti. Je pris donc un taxi. Chauffeur top, intarissable sur les tarés qui pètent les péages d'autoroute, remonté comme une pendule contre la fine fleur des agités qui passent plus de temps à la chasse que dans leurs vignes. Quand je suis arrivé sur le lieu de l'AG j'avais la tête aussi farcie qu'un poivron. A la tribune, le "bougon des cépages", grand chef charismatique de la contrée, tirait lui une tête de cinq pieds de long. Faut le comprendre, avec mes idées à la con je lui volais la vedette et il n'aimait pas ça le bougre qu'on lui fasse de l'ombre. Je fais dans la révérence polie. J'évoque ce qui nous uni, bref je fais un peu le putassier sous le regard amusé du président Tesserenc.

Bref, l'assemblée se passe aux petits oignons. On se restaure. J'aime bien ces repas avec des gens tout simple. Lorsqu'arrive l'heure d'aller se glisser dans les bernes, Louis-Marie Tesserenc me dit qu'il m'emmène coucher chez lui au domaine de l'Arjolle. C'était la première fois dans ma longue carrière d'errant qu'un président m'offrait l'hospitalité. J'en fus très touché. Il était fort tard lorsque nous sommes arrivés et pourtant nous avons pris tout notre temps pour visiter le chais qui, dans mon souvenir, m'étonna par sa modernité et son souci du geste architectural. Depuis cette petite virée en Côtes de Thongue je garde pour ce vin de pays un petit faible. Alors, vous comprendrez mieux maintenant pourquoi je suis si attaché à créer des liens. Pour faire bouger les lignes, s'adapter sans se renier, il nous faut cultiver les proximités intellectuelles, nourrir la convivialité, sortir des querelles d'appareil, vivre quoi !

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24 juin 2007 7 24 /06 /juin /2007 00:02

A ceux qui arrivent sur ce blog comme à mes fidèles et anciens lecteurs un petit rappel s'impose à propos de mes écrits du samedimanche.
- Depuis le samedi 7 octobre 2006 avec "ne m'appelez pas Benoît" jusqu'au 25 février 2007 avec "c'est encore un de ces fichus poivrots", Benoît, le narrateur de cette histoire écrite en direct sur mon blog pour les jours du WE, se lançait dans le roman de sa vie. C'était le chapitre 1.
- Du 3 mars 2007 avec "c'est le chapitre 2 opus 1" jusqu'au 9 juin 2007 avec "qui se souvient du soleil d'Austerlitz opus 32" il en terminait avec le second chapitre.
- Aujourd'hui, 24 juin, avec l'entame du chapitre 3, Benoît entre brutalement de plain pied dans la part la plus noire ou la plus rouge de sa vie. Bonne lecture chers abonnés...

Je pressentais le pire. La montée de l'étroit escalier au tapis élimé me semblait interminable. A chaque palier son lot d'odeurs, lampées de la misère ordinaire, discrète, cachée même sous le soin des gens de peu. Mes collègues m'encadraient. Devant moi, Dornier, un pataud ventru, boudiné dans un costume en tergal gris lustré, épongeait son cou de taureau avec un grand mouchoir à carreaux pas très net. Il peinait. Au commissariat de la place d'Aligre c'est lui qui m'avait réceptionné sans grand ménagement. Chauve et sans lèvres, imberbe, lardeux et rosé, il me tendait une main molle aux ongles manucurés. "Inspecteur Dornier, c'est moi qui vous ai appelé..." Voix de fausset, regard fuyant, effluves de lavandin, imperceptible trémoussement des hanches et petit doigt levé, une vraie caricature de la tantouse refoulée. Mon indifférence affichée, ma barbe de trois jours, mon costard de luxe froissé et mes pompes cousues Goodyeard lui tiraient une petite moue mauvaise.Il réajustait nerveusement sa cravate graisseuse. Ce geste, d'apparence anodin, ne l'était pas. Ce type réfrénait à peine son envie de me cracher son venin. Ma seule vue l'agressait. La lecture de mon dossier me classait sans recours dans la colonne dangeureux. Comment pouvait-on recruter des types comme moi dans la police ? Tout foutait le camp. Lui empestait Vichy et l'Algérie française. Juifs, bougnoules ou gauchistes, l'essentiel pour ce salopard c'était d'éradiquer la vermine. " On va y aller..." Je le suivais.

Dans la rue, adossé à une 403 grise, un grand échalas roux sans âge grillait une Gitane maïs qui poudrait de gris sa chemise qui fut blanche. " Mousset, éteins moi cette merde ! La bagnole empeste déjà assez ton jus de chaussettes et le tabac froid..."
- Ca compense ta putain de brillantine, Bib...
- Cesse de m'appeler Bib !
- Ne monte pas sur tes petits ergots nacrés pour impressionner notre collégue, Bib !
- Au lieu de débiter des conneries tu ferais mieux de bouger ta couenne. On est déjà à la bourre...
- Oui ma mémère tes désirs sont des ordres.
Dornier tirait nerveusement sur ses poignets mousquetaires ornés de boutons de manchettes en or jaune pétant. Mon petit sourire rajoutait une dose supplémentaire à sa fureur rentrée. Je serrais la main osseuse de Mousset qui m'avertissait avec une réelle compassion " j'espère que vous avez le coeur bien accroché collégue car j'ai rarement vu un tel carnage..." J'opinai sans grande conviction en esquissant ce qui se voulait une sourire. Ses chicots pourris jaunis par la nicotine comme ses sourcils broussailleux me le rendaient sympathique.
   

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23 juin 2007 6 23 /06 /juin /2007 00:02

Cette chronique est une première. Invité à l'inauguration de la nouvelle cave des coopérateurs d'Embres&Castelmaure, le 4 juin, mais ne pouvant me rendre à leur invitation car étant en vacances, j'ai demandé à Catherine Bernard, autrefois la journaliste et qui est aujourd'hui vigneronne, de tenir la plume. Merci à elle.

 


 

C'était le 4 juin dernier, une fête comme il n'y en a plus. Emmenés par leur président, Patrick de Marien, et leur directeur, Bernard Pueyo, les 12 vignerons d'Embres et Castelmaure, inauguraient leur nouvelle cave coopérative. La date est à marquer d'une pierre blanche. Aujourd'hui les caves coopératives ferment, fusionnent, symptôme de la crise identitaire du vin français. Eux, non. Ancrés dans une nature rude mais somptueuse, ils prennent date avec l'avenir. Les nouveaux murs, dessinés par deux architectes avant-gardistes, Anne Lacaton et Jean-Philippe Vassal, traduisent la clé du succès des vins de Castelmaure : ancrés et modernes. On peut aussi le dire ainsi : les vins de Castelmaure ont la tête de l'endroit où ils sont nés et les tripes de ceux qui les font.

 

Là, dans ce village des Corbières de 150 habitants, protégé par des plateaux calcaires flanqués de coteaux de schistes, les coopérateurs revisitent le vin. Ici, il n'y a pas de bonnes ou de mauvaises parcelles. Chacune a sa fonction. Elles donnent, selon les années, du Vin ouvrier, le petit dernier de la gamme, un Bib culotté comme son président, de la Pompadour, indémodable, du N°3, chic et expressif, de la Buvette, "vin du pauvre bu par les rupins". Toutes ces bouteilles, 1 million et demi précisément, de la plus modeste à la plus grande, portent la même marque de fabrique, celle du fruit issu des vignes.

 

Ici, au creux des montagnes assoupies, millénaires, rien n'est figé. Les étiquettes portant bayadère parlent du vin que l'on boit, sans flonflon, du paysage et du climat. Ce village où l'on ne peut pas arriver par le hasard de la route a été l'un des premiers à bouleverser les codes du packaging et du langage du vin.

 

A la tâche, ils s'y sont mis au détour des années 1980. Modestement, bouteille après bouteille, guidés par la conviction que l'important n'est pas d'aller vite mais de ne pas se tromper de chemin. Ils y sont allés à l'économie, fidèles à la mémoire du premier directeur qui se promenait avec une bobine de fil de fer dans la poche pour maintenir le matériel en l'état. La nouvelle cave porte cette culture de l'économie : des murs fondus dans la pente du terrain, tout d'aluminium qui joue avec les ondulations du soleil et des montagnes.

 

Les coopérateurs de Castelmaure sont hors circuit de la Grande Distribution, sur la table des grands, dans les bistrots et chez les cavistes qui aiment leur métier. Quand on vous dit que le vin est une fête.

 

Catherine Bernard  vigneronne

Pour découvrir la coopé des 12 apôtres clicquez sur www.castelmaure.com

 

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22 juin 2007 5 22 /06 /juin /2007 00:24

Rassurez-vous, mon titre ne doit pas vous enduire en erreur, je ne suis pas arrivé, tel un big boss californien ou un bobo de nouillorc, à Vinexpo en hélicoptère mais tout bêtement dans la navette gratuite en provenance de la gare de Bordeaux St Jean. Les travaux du tramway nous ont un peu ralenti mais le temps de trajet est resté dans les limites du raisonnable. Les abords et le plan de circulation du Parc des Expositions gardent toujours une touche proche de la zône industrielle et de la fête à Neu-neu. Pas important me dira-t-on, si quand on a le standing de Vinexpo on se doit d'être attentif aux moindres détails. Me voici dans le hall 1, je salue Pierre Castel, puis un peu plus loin Jean-Claude Boisset, toujours bon pied, bon oeil, les baroudeurs. Ma première heure dans Vinexpo je la passe toujours à serrer des pinces et à prendre mes marques. Tout le monde me félicite pour ma ligne et ma bonne mine. En forme le futur sexagénaire, toujours la gnac, prêt pour de nouvelles aventures. A midi, l'heure de mon Vin d'Honneur, ils arrivent mes lecteurs. Je suis heureux. Les amis de Sieur d'Arques, Pierre Mirc et Alain Gayda, ont bien fait les choses. Merci à eux pour leur accueil chaleureux, la bulle de Blanquette et les canapés aux truffes et au foie gras. Merci aussi à ceux qui ont répondu à mon invitation. Bien sûr Miren était en retard. Quand à Laetitia, entretenant son aura de mystère, elle ne nous a pas fait ni le plaisir et ni l'honneur de se présenter.

Après les réjouissances l'heure est au travail. Je ne vais pas vous conter par le menu mes rencontres. Ce serait fastidieux et sans grand intérêt pour vous. Sans me pousser du col, ma carte de visite me permet de prendre un peu de temps à ceux qui comptent. Prendre le pouls, écouter, humer, déguster aussi, je butine. Sans conteste pour cette édition de Vinexpo l'air est plus léger, le moral des frenchies est en nette hausse, le temps du rebond serait-il venu ? Bien évidemment je ne vais pas ici ressasser mes habituelles antiennes mais simplement souligner que se concentrer sur l'essentiel : les entreprises petites, grandes ou moyennes qui privilégient : l'export, l'innovation et la marque sous toutes ses formes, est la clé. Lundi, madame Lagarde, encore Ministre de l'Agriculture, s'est déclarée en faveur de la création d'un Fonds d'Investissement dédié au secteur du vin. Nous y travaillons à "Sans Interdit " depuis des mois. Je plaide depuis des années pour que cet outil se mette en place. Tout est prêt. Action ! Le nouveau Ministre des Finances saura, j'en suis sûr, être un allié puissant pour qu'enfin nous aboutissions.

Vous devez me trouver bien sérieux aujourd'hui mais, de temps en temps, il faut savoir faire dans le gris sur gris pour que les dossiers avancent. Pour vous dérider un peu, en rentrant de Vinexpo, je vous exhorte à vous reporter à ma chronique de dimanche dernier :
le sondage le plus tendancieux de l'année

clicquez surwww.berthomeau.com/article-6801662.html et répondez aux 5 questions. C'est simple et totalement orienté.
Dans l'après-midi du 20, j'ai retrouvé mon complice de toujours : Robert Skalli. Quel plaisir de se retrouver dans son stand magnifique et de dialoguer avec les membres de sa jeune équipe ! Je suis un sentimental et un fidèle en amitié. Ce fut donc un bon Vinexpo pour ma petite entreprise Vin&Cie. Je suis optimiste pour son devenir. De belles perspectives s'ouvrent à elle. "Sans Interdit " s'est réuni, a acté trois axes de travail. Nous en reparlerons. La vie est belle, donc ! Aujourd'hui c'est la fête de la musique et j'entends tout en écrivant cette chronique les échos du podium de Ricard Live Music stationné sur la place Denfert-Rochereau. Allez, à demain, chers lecteurs fidèles. 

 On teufe en bas de chez moi et clic...

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21 juin 2007 4 21 /06 /juin /2007 00:01

Quand les vignerons Chinon m'ont interpelé sur la toile : " hé gars ! veux-tu goûter notre rosé ? " j'en ai été tout bouleversifié. Moi, qu'en étais encore resté au vermillon de Jean Carmet j'me suis dit dans ma ptite ford'intérieur " c'est bien beau de causer à longueur de journée sur nos nectars, puisqu'on t'offre l'occasion d'en boire, pardon d'en déguster, t'aurais tort de t'en priver..." C'est fait, les bouteilles sont arrivées. Qui vais-je inviter ? Le grand blond avec une chaussure noire en souvenir du père Carmet avec son bonnet ? Ha ! fais-moi le cheval ? Bon, comme ce n'est pas du ciné je vais me contenter de faire un mâchon avec la nouvelle génération. Des gars et des filles qui seront l'avenir du Chinon. Bonne décision, un moment j'me suis dit : on devrait tuer le cochon au pti matin sur le balcon. Chez moi on m'a vite ramené à la raison : pour les rillettes et le saucisson ça sera plus simple de les acheter chez Couenon*

Le jour des élections on a donc lancé les invitations pour le pink Chinon. Passez donc un soir à la maison les mouflons pour une ptite dégustion. Ce sera sans chichi, à la fortune du pôt, mais ce n'est pas pour autant qu'on jouera du pipo pour le pti nouveau des vignerons de Chinon. Bon, on va faire ça comme si on savait pas. Bien, mais sans nous prendre le choux, ni causer chic, simplement comme de bons gars attablés autour d'un ballon de Chinon. N'empêche qu'on l'a mis en glace notre rosé de l'été. Pas glacé, rafraîchi, juste ce qu'il faut pour que, lorsqu'on le versera dans les verres, il les caresse sans les brusquer. Comme vous vous en doutez, les petits futés que nous sommes avons choisi le 21 juin, jour de l'été, pour publier notre papier sur ce jeune Chinon rosé. Allez, faut que j'arrête de blablater, le temps est venu de vous révéler nos impressions de dégustation.

Pour la robe on laisse la parole aux filles. Elles sont deux. Une belle couleur saumonée pour l'une, framboise pour l'autre. Nous les gars on lui trouve un air de Clairet. Du côté du nez, unanimité, notre rosé a du mal à libérer ses aromes. On va lui laisser un peu de temps. Alors on bavasse sur le résultat des élections. Cédric, toujours pressé, s'envoie sa première gorgée. Agréable en bouche, manque un peu de longueur, mais sur l'ensemble gouleyant. Tout le monde s'y colle. Les filles l'aiment. Elles le trouvent un peu puissant en attaque de bouche mais que son ampleur s'adoucit, se fond en des parfums de bonbons anglais. Moi, je prends des notes. Comme nous ne sommes pas des dégustateurs patentés, nous buvons. Les verres se vident. Bon signe, mais je ne vais pas me dérober à mes obligations. Ce rosé de Chinon est un peu adolescent, plein de promesses mais encore un petit peu trop dur. Il lui faut s'assouplir, se laisser aller à être un peu plus féminin, se donner des rondeurs et une once de légèreté. Pour autant, comme mes convives je lui trouve de belles qualités, de la tenue et, pour accompagner un repas il est un compagnon sympathique. L'important dans cette affaire, par delà le côté réducteur de la dégustation, qui n'est pas ma tasse de thé, c'est le plaisir que nous avons eu à boire ce Chinon rosé.

Confidence : je ne suis pas un bon dégustateur, ça me crispe, ça casse l'ambiance. Moi je suis un gus qui fonctionne au fealing. Le plaisir se ressent, il ne s'exprime pas au travers des mots ; ceux-ci sont soit trop rabougris ou tombent très facilement dans l'enflure. Allergique au vocabulaire utilisé trop fleuri ou inutilement technique mon tempérament me pousse à laisser à chacun son libre-arbitre. A trop enfermer le vin dans la tour d'ivoire des amateurs éclairés on l'isole de la vraie vie. Bon je radote mais ça me fait du bien de dire aux viticulteurs que l'important pour eux, bien plus que les notes des spécialistes, c'est qu'ils soient attentifs à nos envies. Dans un monde où l'on agite les peurs, où certains s'ingénient à nous enfermer dans des interdits, je persiste à croire et à défendre que le vin c'est la convialité, la fête. Merci donc aux vignerons de Chinon de nous avoir donné l'occasion de passer une bonne soirée. De bien boire ! Allez, bon vent et longue vie au rosé d'été de Chinon.  

Ce Chinon rosé 2006 provenait du Domaine de Beauséjour earl Gérard et David CHAUVEAU 37220 Panzoult. 13°  

* Couenon charcutier 30 rue Dauphine Paris 6 ème       

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20 juin 2007 3 20 /06 /juin /2007 00:01

Le 20, le vingt, le vin juin... ça sonne bien... c'est la vieille du 21... la veille de l'été... la veille de la fête de la Musique... Aujourd'hui, 20 juin 2007, notre petit club "Sans Interdit" se réunit, à 10 heures, en catimini, sur un stand de Vinexpo. Nous allons faire assez vite car chacun de nous a du boulot. Depuis le début de l'année nous travaillons en grappes, fourmis discrètes et laborieuses, poussant devant nous les dossiers, que nous jugeons prioritaires, jusque dans les bureaux de ceux qui décident. Nous ne sommes pas une secte, juste un noyau décider à catalyser les énergies. Bref, si le coeur vous en dit vous pouvez venir faire un petit tour vers 11H30 au stand Ginestet Hall 1 BD 290, je vous ferai un debriefing de nos travaux.

Et puis, même si ça gonfle ceux qui me trouvent gonflant, le 20, le 20 juin, c'est pour moi le :

" Mercredi 20 juin 2001 : de retour d'une journée entière passée à arpenter les allées de Vinexpo...

L'Australie, la Nouvelle-Zélande, les USA, le Chili, l'Argentine, l'Afrique du Sud, la déferlante des vins du Nouveau Monde va-t-elle naufrager la viticulture du Vieux Continent ? A Vinexpo, à en croire certains, la France vinicole, sûre d'elle et dominatrice, en serait la première victime. Déjà, sur le marché anglais, face à la coalition des pays du Nouveau Monde conduite par les australiens, sa part de marché s'effrite inexorablement.
Alors faut-il, comme le préconisent certains, nous délester de notre règlementation contraignante, faire des vins à la carte pour plaire aux nouveaux consommateurs, entrer de plain pied dans l'univers impitoyable des marques mondiales, gérer notre viticulture pour qu'elle devienne pourvoyeuse d'une matière première standard pour winerie?
Poser le problème en ces termes est le meilleur moyen d'éviter d'aborder les vrais problèmes de notre viticulture, et bien évidemment de s'atteler à la recherche des solutions.
Pour ma part je crois que nous sommes en train de récolter ce que nous avons semé, nos échecs à l'exportation trouvent principalmenet leur source dans un manque de rigueur.
En effet, depuis toujours nous sommes, et nous restons encore, la référence dans le domaine du vin. Une telle position, doublée de celle de leader mondial sur le marché des vins et spiritueux, nous oblige à maintenir notre niveau d'excellence sur tous les segments du marché du vin.
Sous les grandes ombrelles que sont nos appellations d'origine contrôlée, surtout sosu celles qui jouissent de la plus grande notoriété, s'abritent des vins moyens, voire indignes de l'appellation. Succès aidant, ou pression d'une demande momentanée, une grande part de nos vins de pays, petits nouveaux dans la cour, se sont laissés aller, comme certains de leurs grands frères AOC, à confondre rendement administré, moyenne arithmétique, et qualité du produit. On optimisait la déclaration de récolte. Nous étions sur notre petit nuage, grisés, insoucieux telle la cigale de la fable, alors qu'il eut fallu capitaliser les dividendes de cette embellie en investissements commerciaux, en un pilotage fin de chacun de nos vignobles - quel que soit son statut juridique, sa notoriété - par les metteurs en marché.
Nous ne sommes restés, pour la part volumique de certaines appellations génériques et beaucoup de nos vins de pays, à une conduite approxiomative du vignoble : le viticulteur, la cave coopérative produisent du vin et attendent le courtier pour que les assembleurs que sont nos négociants généralistes, nos embouteilleurs-distributeurs, nos embouteilleurs pourvoyeurs de premiers prix pour la grande distribution et les hard discounteurs, l'écoulent. On ne peut espérer être forts sur les marchés extérieurs avec ces vins d'entrée de gamme si on les traite ainsi sur son marché domestique (...)

Désolé... c'est encore signé :

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19 juin 2007 2 19 /06 /juin /2007 00:29

C'est encore Nicolas qui m'a mis la puce à l'oreille. Je sais, vous allez me dire que je deviens lourd, mais qui puis-je ? L'affiche m'a sauté aux yeux : " Les seconds vins la fierté des grands domaines " à petits prix. J'ai pilé et je suis descendu de mon fier destrier, bouche bée face à un gros peloton de 21 Poupou des châteaux. Comme d'hab chez nous, tout n°2 qu'ils fussent y'avait des n°2 plus chics que les autres, ceux issus de la cuisse de Jupiter : Clos Canon, Moulin de la Lagune, La Fleur de Haut-Bages Libéral, Ségla... munis de gros braquets et de belles tuniques. Pour les autres, roturiers : Le Relais de la Patache d'Aux, ou issus du fin fond de la France profonde (en langage bordelais : hors de la noblesse pur sucre des GCC) : Château Chevaliers Lagrezette de Cahors et ce Marquis de Pennautier qui n'est qu'un misérable vin de pays. Alors mon cher Nicolas on mélange les torchons et les serviettes ! L'ouverture c'est bien mais faut pas pousser le bouchon trop loin.

 

A la question : Qu'est-ce qu'un second vin ? Nicolas répond :
" La grande majorité des châteaux ou grands domaines propose depuis quelques années un second vin. Issus des vignes les plus jeunes et des parcelles les moins exposées des vignobles, ils bénéficient des mêmes soins et du même savoir-faire qu'un premier vin. Ils sont rn quelque sorte "les petits frères" de ces grands crus.
Un peu moins concentrés et aptes au vieillissement, ils constituent cependant de très bonnes bouteilles bien connues des amateurs éclairés à un prix vraiment accessible."
Pour en savoir plus : www.secondsvins.com et lire l'interview de Pierre Lurton, Directeur général du Château Cheval Blanc et du Château d'Yquem, sur son second vin Le Petit Cheval

 

 

Je connaissais les "grands frères" voilà que je découvre les "petits frères" qui, si je comprends bien, resteront toujours de braves zados en culottes courtes et games boys. Du bon marketing, comme le souligne l'édito du site "Les seconds des plus grands " : ce sont des produits d'appel pour les premiers (la GD fait des émules). Tout ça et bel et beau, mais que voulez-vous, même si j'avais de la sympathie pour Raymond Poulidor, je n'ai jamais apprécié son ambition limitée. Pour moi, qui suis furieusement pour l'authentique, l'original, j'ai du mal avec un second choix qui entend le rester. Mon boucher de la rue Mouton-Duvernet, qui sert les étoilés, l'Archestrate par exemple, pour me convaincre de manger du 1er choix ne m'a jamais proposé de commencer par du second. D'accord, j'admets de ma part une certaine dose de mauvaise foi, mais ce que je souligne c'est que ces vins, sans doute excellents, plus que des "petits frères" ne sont des cousins germains qui portent un bout du nom du château. Est-on si sûr qu'ils constituent les prémices des délices des GCC ? Ce sont des vins rares car ils ne représentent qu'une faible part de la surface du vignoble lié au GCC. Le petit gars ou la poufette qui s'offrent " La Chapelle d'Ausone " ou " Les Forts de Latour " ne seront pas, because pognon, de futurs acheteurs d'un Ausone ou d'un Latour. C'est le porte-monnaie de l'acheteur qui créé les seconds vins de GCC. Comme la piétaille des autres vins, et je ne leur reproche pas, ils segmentent leur offre nos icônes. Le modèle économique est valable pour tout le monde et les seconds vins vont croître et se multiplier avec, bien sûr, l'irruption des troisièmes : les Darrigade du peloton, cousins issus de germain. De grâce qu'on ne me taxe pas d'être un éternel ronchon, j'essaie simplement de me mettre à la place du consommateur lambda qui ne passe pas ses loisirs à potasser la littérature des es-spécialistes. L'effet auberge espagnole existe, alors il faut savoir raison garder...

Vous l'avez tous noté : le VIN d'HONNEUR pour les 2 ans de " Vin&Cie" c'est aujourd'hui 19 juin, à midi, à Vinexpo, sur le stand d'Aimery Sieur d'Arques Hall 1 D111
A vous voir nombreux et joyeux...
 

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18 juin 2007 1 18 /06 /juin /2007 00:02

Vinexpo 2007 est ouvert, face à nos concurrents aux dents longues où en sommes-nous ? Le mercredi 20 juin 2001 j'écrivais " de retour d'une journée à arpenter les allées de Vinexpo..." et j'embrayais sur l'écriture d'un rapport qui allait me coller aux baskets : " L'Australie, la Nouvelle-Zélande, les USA, le Chili, l'Argentine, l'Afrique du Sud, la déferlante du Nouveau Monde va-t-elle naufrager la viticulture du Vieux Continent ?" Pour répondre à ma question initiale appuyons-nous sur des éléments chiffrés. Depuis 1998, l'ex-Onivins publie, tous les ans, les résultats d'une veille stratégique assortie d'un scoring concernant la France et 14 pays concurrents. Afin d'opérer une synthèse des éléments qui contribuent à déterminer les atouts et le faiblesses des secteurs viticoles dans leur conquête de parts de marché, il a été procédé à une notation de nombreux facteurs regroupés en 6 pôles de compétitivité : le potentiel de production (250 pts), l'environnement pédoclimatique des vignobles (150pts), la capacité des opérateurs à conquérir les marchés (250pts), le portefeuille des marchés (250pts), le degré d'organisation des filières (50pts), l'environnement macro-économique (50pts). Le potentiel maximum de points est donc de 1000 points. La collecte d'informations est confiée à UBIFRANCE.

Les positions par groupe pour 2006 sont les suivantes :
- un groupe des 600 dans un mouchoir de poche : Espagne, USA, France,Italie.
- un groupe des 500 en peloton à quelques longueurs : Australie, Chili, Argentine, Afrique du Sud.
- un groupe des 400 pénalisé par son potentiel limité : Chine, Allemagne, Hongrie, Portugal, Brésil.

Le podium 2006 :
- La veille 2005 avait placé pour la première fois l'Espagne en tête, cette position est confirmée mais l'écart se resserre avec ses poursuivants.
- Les USA font un retour en force et sont candidats à la première place pour 2007.
- La France est rétrogradée à la troisième place et est menacée par l'Italie.

Que dire ?

Pour la France la formule de " belle endormie sur un trésor inexploité " lui va comme un gant. Qui sera le Prince Charmant qui l'enlèvera à ses rêves ? Sans aucun doute un aristocrate en rupture de ban, un forban frotté au Nouveau Monde qui, sans souci des conventions, à la hussarde, avec quelques compères décidés, bousculera l'ordre établi, étonnera son monde, donnera le bon cap face à un establishment qui, comme tous les establishment, sentant le vent tourner, se ralliera à lui. Le bon peuple applaudira. Bref, la France millénaire qui aime tant se faire bousculer pour agir s'étonnera d'avoir réussi là où l'on ne l'attendait plus. Moi qui revient d'Espagne et, qui ait reçu en ce pays tant d'échos favorables à mes écrits, je vois bien où se situe notre faiblesse : l'absence sur les marchés domestiques en expansion de champions de taille mondiale. Il en existe certes, Pernod-Ricard n°1 en Espagne ou Grands Chais de France, mais il nous faut convaincre le 1er que la viticulture française est capable de produire une ressource stable support de marques mondiales, renforcer le 2d et faire émerger autour de lui des challengers : l'émulation est le gage des réussites futures.

Pour les détails de l'étude allez sur le site de Viniflhor www.onivins.fr ou adressez-vous à the Françoise (la the nana chic et choc de la photo de ma chronique du 22 mai Le loup dans la bergerie...) 

Le VIN d'HONNEUR pour les 2 ans du blog c'est demain 19, à midi, à Vinexpo, sur le stand d'Aimery Sieur d'Arques Hall 1 D111. Venez nombreux prendre le verre de l'amitié. Appelez-moi sur le 06 80 17 78 25 ! A vous voir demain...

 

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17 juin 2007 7 17 /06 /juin /2007 00:02

Succombant à l'air du temps, à la frénésie sondagière, j'ai décidé de débusquer votre moi profond avec 5 questions à la con - pardon, je prie les femmes honnêtes de me pardonner ce langage de charretier - mais bon, comme un train peut en cacher un autre, y répondre n'est peut-être pas une déraison.

Comme de bien entendu c'est un sondage à mon image, sans queue ni tête, sans rime ni raison, de oufs, totalement à l'ouest, qui devrait me valoir un carton rouge. Bref, il est réservé aux officionados de cet espace de liberté, aux vieux lecteurs, aux fidèles,  à ceux qui lisent tout même mes écrits du samedimanche, la crème quoi...

Comme c'est dimanche, un dimanche de 4 ième tour d'élections, vous avez un peu de temps, sauf ceux qui sont à Vinexpo, alors vos réponses où vous voulez : en commentaires, par contact en bas du blog ou sur jberthomeau@hotmail.com

 

1ère Question : le blog Berthomeau vous l'aimez
                        ¤ un peu mais je me soigne
                        ¤ beaucoup
                        ¤ passionnement
                        ¤ à la folie
                        ¤ pas du tout mais je suis en thérapie 

 

2ème Question : Chantal (chron. 28 octobre 2006) pour vous c'est
                        ¤ la pureté
                        ¤ la beauté  
                        ¤ l'amour
                        ¤ Sodome et Gomorrhe
                        ¤ Houellebecq

3ème Question : un mouvement harmonique simple (chron.13 mars 2007) c'est
                         ¤ l'esthétique
                         ¤ les mathématiques
                         ¤ pathétique
                         ¤ érotique
                         ¤ de la gymnastique

4ème QuestionMarie (chron. 23 décembre 2006) pour vous c'est
                         ¤ la Place Royale
                         ¤ le beurre de sardines
                         ¤ la stade Marcel Saupin
                         ¤ l'Ile d'Yeu
                         ¤ le grand amour

5ème Questionqui préférez-vous dans cette liste ?
                         ¤ Hervé Chabalier
                         ¤ Perrico Légasse
                         ¤ Claude Evin
                         ¤ Me Vergès
                         ¤ Moi

Pour ceux qui suivent mon petit roman, qu'ils se rassurent, Benoît, le narrateur continue d'écrire. Les deux premiers chapitres de sa vie vous ont été livrés. A partir de samedi prochain c'est un autre versant de son histoire qui s'ouvre et, avec la période estivale qui commence, j'espère que mes écrits vous tiendront en haleine. A bientôt.   
Et toujours le VIN d'HONNEUR pour les 2 ans du blog Vin&Cie l'espace de liberté le 19, à midi, à Vinexpo. Nous sommes déjà une bonne dizaine.
Joignez-vous à nous soit en me téléphonant ou un SMS au 06 80 17 78 25, soit en m'écrivant sur jberthomeau@hotmail.com

Le lieu est fixé : le stand d'Aimery Sieur d'Arques Hall 1 D111. Pierre Mirc et Alain Gayda m'offrent l'hospitalité qu'ils en soient remercié.

Venez nombreux, dites-le à vos amis, vous bouteilles, serez bien accueillis. 

A pluche O plézir de vous voir.

   

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