Chers lecteurs et, pour ceux qui veulent bien, chers amis,
Les bonnes choses ont une fin dit-on, j'avoue que je ne comprends pas pourquoi, moi j'aime ce qui est bon alors pourquoi se priver des bonheurs simples. Ceci étant écrit je suis rentré au bercail. Avant le départ de Tiuccia, monsieur Bianchi, notre logeur, m'a offert du Clos d'Alzeto, une bouteille de chaque couleur. Heureux présage : le bagagiste de Campo del Oro, pour le surpoids des bagages, était sympa, l'avion à l'heure, le soleil sur Paris au rendez-vous et le chauffeur de taxi, un homme courtois et souriant, écoutait de la musique classique, de l'opéra précisément. Après 4 semaines de congés, un record et une première fort agréable, un atterrissage en douceur c'est appréciable. Je vais passer le restant du mois d'août à Paris. Pendant ces trop courtes mais si longues vacances toutes mes chroniques avaient été écrites et stockées avant mon départ et je me contentais de vous envoyer chaque matin votre petit message quotidien en regardant la mer. A ma grande surprise, en dépit de mes dérives et de mes élucubrations, vous m'avez beaucoup lu : un peu plus que le mois de juin qui fut un déjà record. Merci pour votre fidélité. Un grand merci aussi à celles et ceux qui m'ont envoyé un petit sms pour mon anniversaire. Nous arroserons à l'occasion (important l'arrosage surtout l'été).
Comme vous le constatez je suis comblé, noir comme un maure et dans une forme olympique (dopé au vin corse seulement) et je vais profiter du mois d'août pour vous gratifier de chroniques hot sur notre cher nectar : que "vache qui rit " se rassure la réforme de l'OCM me verra prendre ma plume pour adresser à la Mariann Fichteball une lettre comme je les aime : une missive de totale mauvaise foi. Comme j'ai l'esprit d'escalier je me permets de vous faire remarquer lourdement mon remarquable esprit d'à propos : en publiant en juillet les écrits de l'ami Guy Carcassonne sur les cabinets ministériels j'ai ouvert la voie à notre Président de la République qui l'a nommé dans la Commission Balladur sur la réforme de nos institutions ( Guy, avec son à propos habituel, propose de sucrer les indemnités des députés qui préfèrent la belote du club du troisième âge aux bancs de l'hémicycle...) Surveillez bien mes futures chroniques je vous réserve une belle surprise à propos de Guy. Bref, pour en revenir à ce Paris au mois d'août, il me verra travailler du chapeau intensément. Croyez-moi : ça va bouillir (comme le vin de pépé Louis) Bien sûr je vous ferai aussi profiter de quelques bonnes adresses corses : restaurants et vins et, comme il se doit de mes lectures estivales. Alors que nos gouvernants se reposent, moi je prends le relais de l'ouverture (j'suis né le même jour que Gareth Edwards tout de même) Enfin, et je suis sûr que mes fidèles l'attendent avec délices, mon cher Benoît, mon héros du week-end, va enfin se jeter dans l'écriture de la part la plus sombre de sa vie.
J'oubliais, et même si vous vous en tamponnez la coquillette, lors de la reprise du championnat de foot-ball, avec une affiche à faire rêver les papys : Nantes-Reims, les Canaris qui besognent maintenant en deuxième division (l'appellation officelle m'énerve) ont retrouvé le chemin des filets et un repreneur dont on me dit qu'il est conseillé par un certain Claude Robin, ce qui ne vous dit rien bien sûr, mais pour moi ex-petit vendéen ce Robin-là, qu'est pas des bois mais des Sables d'Olonne, m'a fait rêver au temps de mes culottes courtes car, après avoir joué demi avec le grand Reims finissant, avait terminé sa carrière avec le FC Nantes de José Arribas. Du côté de la Chaume on se souvient et moi je retrouve le sourire. Je le retrouve d'autant plus qu'une des voyantes, que j'avais consulté pour mes bougies (voir chronique Lady D and me) me poursuit en m'annonçant les 60 jours les plus fous de ma vie. Le pied quoi ! Vous allez me retrouver achetant un chateau à Bordeaux (la tête de certains dont l'écrivain du CIVB...) Bon, chers lecteurs et amis, je suis fatigué comme dirait Doumé et, sans doute vous aussi de mes insanités, alors je m'arrête de taper sur mon clavier chéri..
Les illustration sont pleines de sens...