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20 mars 2021 6 20 /03 /mars /2021 06:00

 

La guerre de Crimée, le siège de Sébastopol, qui s’en souvient ?

ICI

 

Mac Mahon, alors général, au siège de Malakoff le 8 septembre 1855, y prononça, dit-on, sa phrase passée à la postérité : « J’y suis, j’y reste ! »

 

Le général Mac Mahon avec le 1er Zouaves avant la bataille de Malakoff  Alphonse Aillaud 1855

 

Guerre de Crimée, Français et Anglais côte à côte :

 

Inutile et meurtrière, la guerre de Crimée, est la première occasion pour les Anglais et les Français de combattre côte à côte après sept siècles de conflits, une occasion qui se renouvellera soixante ans plus tard, lors de la Grande Guerre.

 

 

La guerre de Crimée, une péninsule située dans le sud de l'Ukraine, s'est déroulée de 1853 à 1856. Un conflit religieux est à l'origine de cette guerre, qui a opposé l'Empire russe à une coalition formée par la France, le Royaume-Uni, l'Empire ottoman et le royaume de Sardaigne.

 

Grande puissance diplomatique depuis 1815, la Russie veut profiter de l'affaiblissement de l'Empire ottoman pour accroître son influence vers les Balkans par le contrôle des détroits du Bosphore et des Dardanelles.

 

Le refus de Constantinople – soutenue par Londres et Paris – de céder à la Russie la protection des orthodoxes dans l'Empire ottoman déclenche la guerre en 1853. Français et Anglais, aidés par des troupes piémontaises, débarquent en Crimée en 1854 et assiègent la forteresse de Sébastopol. Le choléra et le froid tuent des milliers de soldats. Sébastopol tombe en 1855.

 

 

Napoléon III exulte

Quelques mois plus tard, le tsar demande la paix. Le traité de Paris, le 30 mars 1856, hisse Napoléon III au pinacle, quatre ans à peine après son avènement. Le bonheur de l'empereur est à son comble avec la naissance de son fils Eugène Louis Napoléon, le 16 mars 1856, pendant le congrès !

 

 

Le traité de paix est signé à Paris en mars 1856. La Russie est évincée des Balkans et la défaite poussera le tsar à mettre en œuvre des réformes de modernisation de la société russe. L'intégrité de l'Empire ottoman et des principautés danubiennes est désormais garantie par les puissances européennes. La neutralisation de la mer Noire s'accompagne de la liberté de circulation sur le Danube. La paix est aussi considérée comme une réussite de la diplomatie française : l'ordre européen des traités de 1815 est remis en cause, et la question des nationalités est posée sur la scène internationale.

Ce petit rappel historique afin d’éclairer la faible lanterne de nos petites et petits ignorants en signalant que les bachi-bouzouks furent enrôlés aux côtés des zouaves français et des highlanders anglais lors de la guerre de Crimée.

 

Les Dardanelles ICI

 

 

À la tête de la Marine anglaise, Churchill qui occupe depuis 1911 le poste de premier lord de l'Amirauté, l'équivalent d'un ministre de la Marine imagine en janvier 1915 d'attaquer l'Empire ottoman dans le détroit des Dardanelles. Ce sera l'un des pires désastres de la Première Guerre mondiale.

 

Engagée au printemps 1915, la campagne de Gallipoli reste l'un des désastres militaires les plus retentissants des armées alliées durant la Première Guerre mondiale. Destinée à obtenir le contrôle du détroit des Dardanelles et la capitulation de l'Empire ottoman, allié de l'Allemagne, elle se solde par des pertes militaires très lourdes et une retraite peu glorieuse. Si le rôle de Churchill dans la conception de l'attaque de Gallipoli est bien établi, sa responsabilité dans la mise en oeuvre de l'opération reste beaucoup plus controversée. Retour sur une défaite qui entacha durablement la réputation de Churchill.

 

 

 

Bachi-bouzouk ! ICI

 

Du turc başıbozuk : sa tête ne fonctionne pas

 

Le bachi-bouzouk était un mercenaire employé par l’Empire ottoman, qui, monté à cheval et légèrement équipé, servait dans divers conflits. Ces hommes en armes n’étaient pas des officiels, ils ne bénéficiaient donc pas d’une formation standardisée et ne recevaient aucune solde des autorités. Recrutés parmi les populations bulgares, albanaises, kurdes, circassiennes ou d’Afrique noire, les bachi-bouzouks inspiraient alors tant la bravoure que la crainte. Pour cause, gagnant leur vie au travers du butin, ils pouvaient se montrer d’une violence redoutable. Aussi et surtout, les bachi-bouzouks avaient fini par gagner une réputation de miliciens sans peu de discipline. Dans la langue française, le terme devint d’ailleurs rapidement un sobriquet donné à qui de droit. Le terme rentrait définitivement dans le langage courant lorsque Hergé, dessinateur de la bande dessinée Tintin, le mit régulièrement dans la bouche de l’un de ses personnages, le capitaine Haddock.

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19 mars 2021 5 19 /03 /mars /2021 08:00

 

Étant assigné par le clan des femmes du Bourg-Pailler, à la confession obligatoire, après avoir délivré au curé mes péchés, dont celui qui manifestement l’intéressait au plus haut point : celui de la chair, « seul ou avec d’autres » demandait-il ? Je mentais effrontément pour avoir la paix avant de me battre la coulpe, à genoux, dans la pénombre du confessionnal. Franchement, je ne voyais pas en quoi partager du plaisir, un plaisir bien innocent, se bécoter, se tripoter, mais, jamais, au grand jamais forniquer, avec une fille était un péché méritant contrition puis absolution de la part d’un homme à qui on avait interdit d’y goûter.

 

Mea culpa, mea maxima culpa, c'est ma faute, c'est ma très grande faute extrait du Confiteor  l'acte de contrition de la catholique et romaine où l’on reconnaît devant Dieu avoir péché, en se frappant la poitrine.

 

En dehors des intégristes type Saint Nicolas du Chardonnet plus grand monde ne se bat la coulpe mais en revanche, symboliquement, le sport national est de battre celle des autres.

 

C’est la faute à…

 

À ceux qui décident, tous ceux qui décident en notre lieu et place, rien que des incapables, moi pauvre citoyen je n’y suis pour rien, je subis, je ne suis rien responsable de rien… ce sont toujours les autres, et je ne vais pas vous servir « L'enfer, c'est les autres. » dans Huis clos de Sartre qui prête à contresens, mais me contenter de constater que la responsabilité individuelle du citoyen est une valeur en déshérence.

 

Tout ça c’est la faute à ces hordes de fichus boomers, ces abominables jouisseurs 68 hard qui ont fait éclater les structures traditionnelles de notre vieux pays de terroir, la famille, la religion, l’école, pervertis leurs enfants en les non-élevant, des bêtes de sexe, des qui ne respectent rien, l’armée, la police, les juges, des qui sont devenus des vieux bobos friqués que Macron, qui n’en est pas un, a voulu protéger en priorité, ce sont ces électeurs bordel, au détriment de notre belle jeunesse, sacrifiée sur l’autel des inutiles.

 

« Nous sommes en guerre », déclarait le président de la République, Emmanuel Macron, le 16 mars 2020

 

Drôle de guerre, un an après nous ne l’avons ni gagné, ni perdu, comparaison n’étant pas raison je ne peux quand même m’empêcher de penser que lorsque viendra l’heure des comptes nous aurons droit à des règlements de comptes.

 

Bien sûr, le bon peuple sera convoquer aux urnes afin d’élire son nouveau Roi.

 

Celui en place, notre jeune monarque absolu, sera-t-il comme Napoléon III, dit le petit par le père Hugo, après Sedan, chassé  pour avoir perdu, selon la majorité  des gens, la bataille du  Covid 19 ?

 

Je ne sais, et ce n’est pas mon propos du jour, qui est de rappeler un épisode de notre Histoire que nous n’avons jamais vraiment digérer : la débâcle de 1940.

 

 

Si nous avons perdu cette guerre c’est que la France a péché. Et c’est parce qu’elle a pêché qu’elle a été battue en un mois de combat.

 

Dans l’un de ses premiers messages, le 26 juin, le vieux Pétain donne le ton en dénonçant « l’esprit de jouissance », notre défaite, dit-il, « est venue de nos relâchements. »

 

 

La France coupable et pour cette raison a été abandonnée par la Providence et battue, que cette défaite était méritée.

 

De quoi était-elle donc coupable ?

 

On dénonce pêle-mêle, l’ondulation permanente, les congés payés, le pernod, la traite des Blanches, le régime des partis, les grèves, le jeu, les mauvais films, les maillots de bain, la démocratie bien sûr, la dénatalité, et l’absence de religion.

 

Weygand, commandant en chef, au conseil des Ministres de Bordeaux explique sans rougir que « la France a mérité sa défaite ; elle a été battue parce que ses gouvernements depuis un demi-siècle ont chassé Dieu de l’école »

 

Le député socialiste Spinasse déclare le 6 juillet à Vichy que « le Parlement va se charger des fautes communes. Ce crucifiement est nécessaire pour éviter que le pays sombre dans la violence et l’anarchie… Notre fléchissement moral et intellectuel… fut la cause de notre retard technique, industriel, surtout militaire. La France s’était abandonnée, il faut qu’elle se reprenne »

 

« Nous avons été des décadents, nous avons été des peureux, des velléitaires, nous n’avons pas été des citoyens, nous avons été des tièdes vis-à-vis de la France » déclare un mouvement de jeunes, dont un responsable, Félix Gaillard, écrira en 1941 « La conscience française s’est effondrée avec un bruit de chose pourrie. »  

 

Lucien Rebatet, qui occupe un poste à la radio de Vichy sous la direction de Jean-Louis Tixier-Vignancour, écrira dans Les décombres, en parlant de cette époque : « On se délectait à lire sous la plume de Déat que nous étions militairement cuits et bien cuits pour un bon bout de temps. »

 

Paul Claudel, à Alger, le 27 juin, lors d’un dîner avec Saint-Exupéry, conclut de leur conversation que les instituteurs officiers de réserve ont lâché pied les premiers. Quelques semaines plus tard, rentré en zone sud, il note cependant dans son journal « Les militaires qui sont responsables de notre défaite et qui ont donné l’exemple de la lâcheté et de la débandade essayent de rejeter la faute sur les autres. »              

On jette également l’anathème sur les religieux d’avant-garde : les pères de Lubac, Congar, Teilhard de Chardin, et encore d’une manière générale sur tous les démocrates-chrétiens.  

 

Malgré les exagérations manifestes, la perte du sens civique, du sens moral, de l’énergie vitale, correspond en partie à une réalité. Mais là où le bât blesse, c’est qu’en sous-main ça signifierait que juin 1940 aurait récompensé les vertus d’Hitler et l’asservissement du peuple allemand.

 

Bernanos, mais il est loin, en Amérique latine, et ses écrits ne sont pas connus en France, s’insurge : « Si mon pays doit expier, je souhaite humblement que le souverain pontife veuille bien ne pas réserver à la France seule les mérites et les bénéfices surnaturels de l’expiation. L’Allemagne et l’Italie sont des pays chrétiens comme les autres. Pourquoi les jugerait-on indignes de s’associer à notre pénitence ? »

 

L’Association de la Jeunesse Française qui accueille la JOC, la JEC, la JAC…  déclare « Il faut courageusement regarder en avant, avoir l’audace de penser grand et neuf, et non pas gémir sur le passé écoulé. »   

 

« Il ne s’agit pas de récriminer, de se lamenter, de discuter à perte de vue sur la recherche des responsabilités. Maintenant il faut bâtir une France nouvelle »

 

« Cessons de battre frénétiquement la coulpe de la communauté française. »

 

Quand la CHANSON FRANCAISE se faisait "ROMANCE" en 40 ! - 1940-1945

 

Je sais, je sais, les jeunes louloutes et les jeunes loulous sont me rétorquer que tout ça sent la naphtaline, l’eau bénite, la soutane, la flagellation, et que ça n’a rien à voir avec l’horreur que nous vivons, et que de toute façon tout ça c’est la faute à Macron !

 

En 2022, à qui le tour ?

 

De toute ma vie de citoyen je n’ai jamais voté au 2e tour pour le candidat de mes rêves, j’ai même voté Chirac, alors les vapeurs de certains détenteurs de la vérité, la leur, rien que la leur, à faire front contre l’ex-Front, me les font traiter de branleurs, de bien-assis, de révolutionnaires de pacotille…

 

Ce ne sera pas, après moi le déluge et comme le déclarait sincèrement Édouard Philippe à la tribune de l’AN « Je ne fais face qu’à de mauvais choix, alors je choisi le moins mauvais… »      

 

Moi je voterais bien en 2022 pour lui.

 

Et maintenant je vais, de ce pas, battre ma coulpe dans le bubon du Sacré Cœur de Paris, insulte au sang des communards, pour avoir osé vous infliger mes radoteries de boomer.

 

Consécration au Sacré-Cœur de Jésus | La Question : Actualité Religieuse

 

31 mai 1940. Les troupes allemandes sont alignées sur la Somme. Plus au nord, elles encerclent Dunkerque où le corps expéditionnaire britannique et l’armée française des Flandres tentent d’embarquer à destination de l’Angleterre. Paris baigne dans un soleil éclatant. Le cardinal Suhard a pris l’initiative d’une cérémonie de consécration de la France au Sacré Cœur. Les Parisiens ont accourus. La basilique, dont le chœur est décoré de drapeaux tricolores est comble. Les jardins aussi.

 

Cardinal Emmanuel Suhard - Diocèse de Paris

 

Une fois encore, la France officielle est venue. Il y a là madame Lebrun, l’épouse du Président de la République, le représentant du président du Conseil des Ministres, Albert Sarraut, Louis Marin, Robert Schuman, des parlementaires. Le cardinal Suhard, en « capa magna », lit l’acte de consécration de la France au sacré Cœur. Après le salut du Saint-Sacrement le cardinal prend l’ostensoir, se rend sur le parvis et, d’un grand geste, bénit Paris. La foule chante « Dieu de clémence, ô Dieu sauveur, sauvez, sauvez la France, au nom du  Sacré-Cœur «  et « Aux armes les citoyens, formez vos bataillons »

                                                                                          

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19 mars 2021 5 19 /03 /mars /2021 06:00

 

La famille - La petite vermillon - Table Ronde - Site Gallimard

« Son beau-père, qui est potard à Villegrande, lui a trouvé des besognes sérieuses, qu'on paye »

 Martin du Gard 1933

 

Potard

Le Potard : organe indépendant des aides-pharmaciens | 1907-08-15 | Gallica

Familier et vieux. Pharmacien, préparateur ou étudiant en pharmacie.

 

https://www.courrierinternational.com/sites/ci_master/files/styles/image_original_765/public/assets/images/043_dpa-pa_140785164.jpg?itok=2u-iKOKS

 

C’est le grand souk dans les vaccins, la France, déjà à la traine dans sa campagne de vaccination, vient par la grâce de son Macron de faire un pas de deux en stoppant, à la suite d’Angela et d’autres européens, la piquouse Astra Zeneca.

 

Encore un coup de pied de l’âne rosbif, le groupe pharmaceutique britannique a été publiquement pointé du doigt par la ministre de l’Industrie, Agnès Pannier-Runacher, ce mardi 16 mars, sur France info, a indiqué qu’Astra Zeneca ne devrait livrer que « 25 % des doses [de vaccins contre le Covid-19] prévues » dans le contrat avec l’Union européenne sur les mois de mars-avril.

 

 « Il y a une question de responsabilité des dirigeants du laboratoire et des membres de son conseil d’administration ».

 

Le patron du groupe pharmaceutique « est sur la sellette et il le sait parfaitement », a-t-elle déclaré, ajoutant vouloir « une plus grande transparence de la part d’Astra Zeneca » sur les doses. 

 

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Et, le coup de poignard dans le dos, genre 5e colonne c’est que le patron est un frenchie, picard comme Macron, un pur produit de l’excellence de nos grandes écoles.

 

Né en 1959 en Picardie, issu d’un milieu modeste, ce passionné de chevaux est devenu vétérinaire après des études à l’École nationale vétérinaire d’Alfort (1984), avant d’obtenir un Master of business administration (MBA) à HEC (1986)

 

Le grand ballet des groupes pharmaceutiques

 

Il commence sa carrière au sein du laboratoire Roussel-Uclaf, en Nouvelle-Zélande puis en Australie, pays pour lequel il gardera toujours une affection particulière. Le groupe est absorbé ensuite par l’allemand Hoechst et devient en 1995 Hoechst Marion Roussel. Pascal Soriot en sera le directeur général en 1996, avant de s’installer au Japon un an plus tard.

 

Nouvelle fusion pour le groupe avec le français Rhône-Poulenc en 1999, pour devenir Aventis, puis Sanofi-Aventis en 2004. Au cours de cette période, Pascal Soriot travaille alors aux États-Unis.

 

Il rejoint par la suite le laboratoire suisse Roche en 2006 et devient le directeur d’exploitation de l’entreprise en 2010. Débauché par Astra Zeneca en 2012, il prend ses fonctions en tant que PDG du groupe le 1er octobre de la même année.

 

« Il possède toutes les qualités dont le groupe a besoin », avait salué un analyste financier de DZ Bank à sa nomination.

 

« Une grande capacité d’écoute »

 

Soriot est doté « d’une grande capacité d’écoute », confie Patrick Biecheler, ​expert de l’industrie pharmaceutique, aux Échos.

 

À son arrivée, l’entreprise est moribonde. Il échange alors avec les équipes, organise des tables rondes… Le nouveau PDG remet de l’argent dans la « recherche et développement », recentre les activités d’Astra Zeneca mais supprime aussi des milliers d’emplois.

 

En 2014, Pascal Soriot réussit à déjouer une offre publique d’achat (OPA) « hostile » menée par le concurrent américain Pfizer. Un bon moyen pour mettre en lumière les médicaments d’Astra Zeneca, explique-t-il à l’époque.

 

« Pascal, c’est un mec qui n’a peur de rien », confie un de ses anciens lieutenants aux Échos.

 

Son bilan à la tête de l’entreprise ?

 

Astra Zeneca valait un peu moins de 37 milliards de livres en Bourse quand il est arrivé, et aujourd’hui, le laboratoire pèse près de 96 milliards de livres.

 

« C’est l’un des plus grands patrons de la pharmacie de ces quinze dernières années », estime un professionnel auprès du quotidien économique.

 

Fermez le ban !

 

Et si Macron le récupérait dans sa dream-team ?

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18 mars 2021 4 18 /03 /mars /2021 08:00

Le PCF ne se remettra jamais de Mai | Le Club de Mediapart

Ça se bouscule au portillon, même si y’a plus de portillon dans le métro, du côté gauche, la sinistra frenchie regorge de candidats, en tête y’a bien sûr le Mélenchon  qui se rêve en Tonton gagnant au 3e essai, y’a un certain Piolle avec ses JPP (jeunes pour Piolle) très Verts-Rouges, y’a bien sûr le Jadot de la pétroleuse, qui en rêve la nuit, mais on peut faire confiance à ses camarades pour lui couper les jarrets, y’a notre maire, Anne Hidalgo qui, dans son petit marigot parisien couve des rouges-verts, mais qui, passé le périphérique, n’a guère la cote chez les ploucs, et puis on peut faire confiance aux héritiers de l’Arlette Laguiller pour présenter une travailleurs-travailleuses.

 

Reste, sur le Titanic de la place du colonel Fabien, un certain Fabien Roussel qui déclare au Monde que pour la Présidentielle 2022  qu’il ira jusqu’au bout.

 

Au bout de quoi ?

 

D’un ralliement ?

 

à qui ?

 

Candidat, il serait candidat à une dégelée, même pas une veste, un caleçon, même si faire mieux que Marie-George Buffet, en 2007 où, la secrétaire nationale d’alors avait brigué l’Elysée. Elle avait obtenu 1,93 % des voix, mieux que la verte Dominique Voynet  1,57%, le José Bové 1,32%, l’Arlette Laguiller 6e et dernière mouture 1,33% mais moins bien que le facteur Besancenot 4,08%

 

Discours du centenaire du PCF – jeudi 17 décembre 2020 – Moissac au Coeur

Présidentielle 2022 : Fabien Roussel veut « aller au bout »

Le secrétaire national du PCF a proposé sa candidature à l’investiture communiste. La gauche de gouvernement aura potentiellement quatre candidats en 2022.

Par Abel Mestre

 

C’était attendu. Le Conseil national du Parti communiste français (CN, le « parlement » du PCF) a décidé de présenter une candidature autonome pour l’élection présidentielle de 2022. Cela n’était pas arrivé depuis 2007, puisque, en 2012 et en 2017, les communistes avaient soutenu Jean-Luc Mélenchon dès le premier tour.

 

Trois candidats briguent l’investiture : le secrétaire national Fabien Roussel, Emmanuel Dang Tran (militant « orthodoxe » parisien du 15e) et Grégoire Munck (de la fédération du Val-de-Marne). « Nous refusons de nous résigner à ce que 2022 soit un nouveau rendez-vous manqué pour notre pays. Nous agirons pour créer les conditions d’un changement de politique dans la vie quotidienne et pour sortir de la crise, peut-on lire dans le texte du CN. Comme des millions de nos concitoyen·ne·s, nous ne voulons pas être enfermé·e·s dans le piège du duo Macron-Le Pen. »

 

Ce texte va maintenant être amendé par les militants communistes avant d’être débattu lors d’une conférence nationale les 10 et 11 avril. Ensuite, ils voteront du 7 au 9 mai pour l’adopter (ou non) et désigner leur candidat.

 

« Il faut donner envie »

 

Parallèlement au lancement de leur candidature, le PCF veut également s’adresser à ses partenaires de gauche, afin de mettre en place un « pacte » pour les élections législatives. « Nous allons associer la présidentielle et les législatives. Nous voulons des propositions communes à défendre à l’Assemblée nationale », explique Fabien Roussel au Monde. Le plus important est, en effet, pour les communistes, de sauver leur groupe parlementaire. C’est un élément essentiel sur lequel ils s’appuient pour peser dans le jeu politique malgré l’érosion des votes en leur faveur.

 

Il y a quelque chose de contradictoire dans la position communiste : affirmer vouloir faire gagner la gauche à la présidentielle, tout en contribuant à son émiettement – Jean-Luc Mélenchon est déjà candidat, Europe Ecologie-Les Verts (EELV) devrait se présenter sous ses propres couleurs, et les socialistes sont aussi tentés – alors même que cette famille politique est historiquement faible. Mais pour M. Roussel, cet argument n’a pas de sens.

 

« Ce n’est pas de ma faute si Jean-Luc Mélenchon est tombé à 11 % dans les sondages, que le Parti socialiste a déçu les électeurs ou qu’EELV n’arrive pas à retrouver sa dynamique des élections européennes de 2009 ! On doit tous s’interroger. » A l’écouter, la pluralité des candidatures pourrait même parvenir à convaincre des abstentionnistes de venir voter. « Je veux qu’il y ait un candidat communiste, Mélenchon, un ou une écologiste, un ou une socialiste. Il faut donner envie. »

 

La vaine séduction de LFI

 

Fabien Roussel n’a jamais caché sa volonté d’être candidat. Il a accédé à la tête du parti en 2018 sur la promesse d’une autonomie du PCF lors des élections, notamment vis-à-vis de La France insoumise (LFI). Les mélenchonistes auraient, eux, bien vu leurs frères ennemis de la place du Colonel-Fabien les soutenir une troisième fois. Mais les communistes estiment avoir été trop mal traités par les « insoumis » depuis dix ans.

 

Les tentatives de séduction récentes ne les ont pas du tout convaincus. Le fait que LFI ait scellé un accord avec EELV dans les Hauts-de-France alors qu’ils étaient supposés soutenir la candidature de M. Roussel n’a fait que renforcer le PCF dans sa volonté d’indépendance.

 

Pour l’instant, le secrétaire national du PCF veut croire en ses chances. « J’ai envie, je suis prêt. J’irai au bout », promet-il. « On veut bousculer les pronostics et faire le score le plus important possible. On porte les valeurs de la gauche authentique et sincère. On mettra en avant un candidat normal, nouveau et qui ressemble aux Français. Ce sont des atouts », avance-t-il encore.

 

Mais avant de partir « à l’assaut du ciel » élyséen, M. Roussel doit forcément avoir en tête le scénario de 2007 où la secrétaire nationale d’alors, Marie-George Buffet, avait brigué l’Elysée. Elle avait obtenu 1,93 % des voix.

 

Abel Mestre

 

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18 mars 2021 4 18 /03 /mars /2021 06:00

 

Marre d’être, en tant que baby-boomer, la tête de turc d’un jeune branleur de 22 ans, Maxime Lledo, qui parle la bouche pleine, enfant trop choyé, pleurnicheur, collaborateur du Front populaire, la revue de « tous les souverainismes », chroniqueur régulier aux « Grandes Gueules » sur RMC, contempteur  des « vieux » dont « la vie est davantage derrière eux que devant eux », ces baby-boomers qui ont connu le meilleur, souligne l’auteur, sans se soucier de ce qu’ils laisseront derrière eux : « Ils ont voyagé, ils ont pollué, ils ont endetté le pays, ils ont ruiné l’économie. (…) Ils ont profité, ils ont vécu, ils ont joui. Ils ont interdit d’interdire, mais ne peuvent s’empêcher désormais de supprimer. »

 

Petit retour en arrière pour ce jeune homme sûr de lui :

 

  • Louis Berthomeau mon grand-père : 7 ans sous les drapeaux, 3 de service militaire + les tranchées de la boucherie de 14/18

 

  • Arsène Berthomeau mon père : blessé dès le début de l’offensive allemande, hôpital à l’arrière dans le casino de Royan, même pas un rond de pension, ne s’est jamais plaint.

 

  • Alain Berthomeau mon frère aînée : 24 mois sur la ligne Morice à la frontière algéro-tunisienne, revenu traumatisé par les horreurs de cette guerre sans nom…

 

Alors, mon gars, génération quoi ?

 

Certes, moi, je n’ai pas tenu de fusil, pas de guerre pour moi, simplement pour payer mes études j’ai commencé les petits boulots à 18 ans, mangé des nouilles, ramé, mais bien sûr je suis un privilégié, j’ai profité, profité de quoi ? De rien, j’ai vécu dans un monde que je souhaitais changer mais que les citoyens n’ont pas voulu changer : ils ont voté pour les immobilistes. Qu’aurais-je pu pour qu’il n’en soit pas ainsi ? Pas grand-chose monsieur le caqueteur des Grandes Gueules, profiteur d’une société du paraître.

 

T’es content parce qu’Isabelle Saporta a publié « Génération fracassée », un coup de gueule contre les baby-boomers

 

Dans un livre coup de poing, « Génération fracassée », Maxime Lledo, étudiant âgé de 22 ans, alerte sur le mal de la jeunesse depuis le début de la crise sanitaire. Et lance un cri de colère contre les mesures de restrictions qui sont prises pour protéger les « vieux ».

 

Tant mieux pour toi tu as la vie devant toi et je ne serai pas là pour voir ce que tu en feras…

 

J’ai un petit-fils de ton âge, en prépa, et je suis très conscient de la détresse de certains étudiants mais je ne te donne pas le droit de t’ériger en porte-parole, commence par te mettre en question avant de me donner des leçons.

 

Je n’écris pas ce qui plaît aux gens en place, je suis vacciné, mis au placard par le pouvoir pour écrits politiquement incorrect, et demande à ton éditrice chérie qui est  allé témoigner à la barre de la 7e chambre ?

 

 

Je suis un vieux con de 73 ans, 53 ans de cotisations, à la retraite, 40 ans de vélo à Paris, rocardien non-révisé, passeur pour les générations futures, et je suis exaspéré par la facilité, l’absence de recul, l’incapacité à dépasser l’émotionnel, ce goût immodéré du buzz.

 

Mais comme je suis aussi un grand lecteur de livres, la présentation du tien me le fais tomber des mains, j’espère que tu verseras tes droits d’auteur aux Restos du Cœur du défunt Coluche, je t’offre la promotion de la BD de l’année : RHAPSODIE EN BLEU.

 

Que la vie soit douce et belle pour toi... 

 

Rhapsodie en bleu

 

Lis-là, c’est de la vraie littérature, ça t’évitera de te prendre au sérieux, ça relativisera la portée de ton petit pamphlet.

 

Trois cousins juifs, Andrea, Martino et Cati, sont persécutés par les lois raciales de Mussolini à l’aube de la seconde guerre mondiale. Forcé de quitter Trieste pour New York, Andrea essaiera de retrouver une vie normale, hanté par les fantômes du passé.

 

À travers le destin d’Andrea Goldstein, jeune homme juif, Andrea Serio nous fait percevoir avec douceur et empathie, l’intensité, la violence, la bêtise crasse et innommable de cette sombre époque, comme les prémisses mortifères de ce qu’à nos portes, certains de nos contemporains vivent aujourd’hui.

 

«À dater du jour du 15 octobre 1938, Victor Emmanuel III, par la grâce de Dieu et par la volonté de la nation, roi d’Italie, empereur d’Éthiopie, ayant entendu le Conseil des ministres, décrète que tous les enseignants de race juive seront suspendus de leur service, et ne pourront être inscrits les élèves de race juive.

 

Sont considérées comme de race juive les personnes nées de parents tous deux de race juive, quand bien même elles professeraient une autre religion que la religion juive…»

 

L’immigration et le racisme sont au cœur de ce récit subtil et contemplatif. Rhapsodie en bleu est un authentique choc esthétique. Andrea Serio retrace toutes les nuances des émotions qui nous portent à la lecture du livre par la grâce et la variété de ses couleurs pastel qui rappellent celles de Lorenzo Mattotti.

 

Rhapsodie en bleu est l’adaptation libre du roman de Silvia Cuttin, inédit en France, (Ci sarebbe bastato) qui s’est inspirée de l’histoire douloureuse de sa famille pour écrire ce récit.

Rhapsodie en bleu de Andrea Serio - BDfugue.comEditions Futuropolis - Bande dessinée - Rhapsodie en bleu (Andrea Serio)Rhapsodie en bleu de Andrea Serio - BDfugue.com

Rhapsodie en bleu, unique et éclatant ICI

 

C’est un titre qui est aussi celui d’une œuvre majeure de l’un des plus grands compositeurs américains Georges Gershwin. Rhapsodie en bleu est désormais celui d’un album unique au charme et à la puissance évocatrice incomparable signé par Andrea Serio. Y’a-t-il un lien ? Peut-être à travers le roman Ci sarebbe bastato de Silvia Cuttin inédit en France que Serio a librement adapté. L’Amérique est la destination d’évasion vitale pour Andrea Goldstein, un jeune juif italien parti de son pays à cause des lois raciales fascistes en 1938 promulguées par Mussolini. ​On se retrouvera donc à New York, comme Gershwin, avec Andrea Goldstein pris au piège d’un retour au pays pour cause de guerre. Une dénonciation à la foi subtile et violente du racisme, de l’antisémitisme à travers le destin authentique d’Andrea et de sa famille sur des pages au charme et au talent graphique qui en font autant de tableaux évocateurs, émouvants et éclatants.

 

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17 mars 2021 3 17 /03 /mars /2021 08:00

 

Va-t-il  se pointer à Paris en débarquant à la gare Montparnasse ?

 

Est-ce dû à la dangerosité du breton Vincent Bolloré patron de Canal+

 

Est-ce dû à la réélection du Guingampais  Noël Le Graët avec un score nord-coréen de à la tête de la FFF pour 4 ans ?

 

Est-ce dû au retour de l’exilé de Crémone ?

 

Est-ce dû à la promotion de l’Astra Zeneca dans un pays de beurre salé ?

 

Est-ce la faute aux bobos licheurs de chouchen nu ?

 

Est-ce la faute à Macron qui n’a pas de chapeau rond ?

 

Il va m’être reproché de plaisanter à propos de notre Santé Publique ?

 

Mais que voulez-vous déconner sur son écran ne fait pas circuler le fameux virus alors que les ducons qui refusent le masque, se tapent la cloche dans des rades clandestins, eux sont des criminels.

 

 

Bref, un nouveau variant du SARS-CoV2 a été détecté à l'hôpital de Lannion dans les Côtes d'Armor. Des investigations sont en cours pour évaluer la transmissibilité et la dangerosité de ce « variant breton ».

 

Un cluster à l'hôpital de Lannion.

 

La Direction générale de la santé a annoncé lundi qu'un nouveau variant du SARS-CoV2 avait été détecté en Bretagne, quelques jours après les premières informations révélées par le "Télégramme". L'alerte est donnée à l'Agence régionale de santé fin février par le centre hospitalier de Lannion : un cluster est apparu dans l'établissement, mais certains patients présentant des symptômes réalisent plusieurs tests PCR qui reviennent tous négatifs. « Ce qui nous a préoccupés, c’est le fait que des malades ont fait jusqu’à quatre tests PCR négatifs. Nous avons donc suspecté un nouveau variant, dont la spécificité semblait se traduire par une quasi-absence du virus dans la zone naso-pharyngée, ce qui le rendait donc indétectable… », affirmait le 10 mars au quotidien régional breton une source hospitalière. Le journal précise que plusieurs malades avaient déjà contracté le virus par le passé. L'ARS Bretagne a donc fait remonter ces préoccupations à la Direction générale de la Santé. Trois semaines plus tard, 79 cas de Covid-19 sont identifiés, chez des patients et des soignants, dont huit sont porteurs d’un variant non répertorié, confirmé après séquençage.

 

Pas d'information sur une plus forte sévérité ou transmissibilité.

 

La DGS a pu livrer lundi de nouvelles informations suite aux premières analyses menées par l'institut Pasteur. Ce nouveau variant serait porteur de « 9 mutations dans la région codant pour la protéine S mais également dans d’autres régions virales », a-t-elle écrit dans un message adressé aux professionnels de santé. Selon l'agence sanitaire, rien ne permet pour l'instant de conclure à une gravité ou à une transmissibilité accrue. Elle attend désormais des études supplémentaires pour évaluer la transmissibilité, la sévérité et le risque éventuel d'échappement immunitaire. L'hôpital de Lannion a pour sa part pris des mesures en isolant l'ensemble des cas positifs au Covid-19 ainsi que leurs contacts. Cette quarantaine imposée aux soignants réduit les effectifs disponibles et a entraîné la suspension des admissions dans les services concernés. "Les patients sont réorientés vers les autres établissements du territoire", précise l'ARS.

 

Des milliers de variants à suivre.

 

L'apparition de variants du virus est un processus naturel puisque ce-dernier acquiert des mutations au fil du temps, pour assurer sa survie. A ce stade, 3 variants dans le monde sont considérés comme particulièrement préoccupants :

 

  • les variants détectés en Angleterre, en Afrique du Sud et au Japon (communément appelé variant brésilien car présent chez des voyageurs venus du Brésil.

 

  • Le variant anglais a par exemple mis le système hospitalier anglais à rude épreuve de par sa contagiosité environ 50 % plus élevée. Il a progressivement remplacé la souche originelle du SARS-CoV2 : entre septembre 2020 et janvier 2021, il a prospéré pour représenter 60% des nouvelles contaminations. 

 

  • A côté de ces trois variants, il existe une deuxième catégorie de variants « à suivre », surveillés par la communauté scientifique internationale à cause de leurs caractéristiques génétiques potentiellement problématiques mais qui ne circulent encore qu'à moindre échelle. Le « variant breton » a été classé dans cette catégorie qui regroupe déjà des milliers de variants qui apparaissent à travers le monde.

 

Pourquoi le « variant breton » est sous surveillance sans être inquiétant

Marcus Dupont-Besnard ICI

16 mars 2021 - Médecine

 

 

Le nouveau variant apparu en Bretagne n'est ni plus grave ni plus transmissible, il semble en revanche être plus difficile à détecter par un test RT-PCR.

 

Il est naturel pour un virus de muter, d’autant plus lorsqu’il circule activement. Le coronavirus SARS-CoV-2 a connu des milliers de mutations, mais la plupart n’ont causé aucun changement majeur. En revanche, c’est lorsque certaines mutations provoquent une vraie modification génétique que l’on parle de « variant ». Dans le langage courant, on nomme alors ces variants par leur région d’apparition. Le « variant anglais » (VOC2020 ou B.1.1.7), par exemple, est préoccupant car il est plus transmissible. Tous les variants ne déclenchent pas le même niveau d’inquiétude, il existe différents niveaux de surveillance

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17 mars 2021 3 17 /03 /mars /2021 06:00

 

Le Montana est l’incarnation du Grand Ouest américain, avec son vaste paysage intact qui ne demande qu’à être exploré. Avec seulement un million d’habitants et plus d’animaux sauvages que d’êtres humains, le Montana donne un nouveau sens à la notion de « grands espaces ». Depuis les sommets vertigineux des Rocheuses à l’ouest, avec leurs lacs et leurs prairies alpines vierges, jusqu’aux plaines vallonnées et aux badlands spectaculaires à l’est, le Montana regorge de possibilités infinies pour découvrir ses paysages époustouflants, sa faune envoûtante, son riche patrimoine culturel ainsi que le charme de ses petites villes.

 

En 1998, Robert Redford tourne L'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux. Adapté du best-seller de Nicholas Evans, il raconte l'histoire vraie de Buck Brannaman, un soigneur "chuchoteur" qui dialogue avec les chevaux…

 

 

Il s'agit du cinquième film en tant que réalisateur de l'acteur américain. Avec cette adaptation tirée d'une histoire vraie, ce passionné d'environnement livre une ode à la nature et l’écologie. Les magnifiques paysages du Montana apportent un charme indéniable à ce film humaniste.

 

Robert Redford évoque Buck Brannaman, l'homme qui a inspiré le héros de son film : « C'est un cowboy qui vit au milieu des chevaux, il les connait bien. Mais il passe le plus clair de son temps à animer des stages pour apprendre aux gens à se comporter différemment avec leurs chevaux. Les gens peuvent se connecter et communiquer avec leur animal, à ne plus les battre ou les attacher, à ne plus en faire des esclaves ».

 

Buck Brannaman décrit ainsi sa pratique : « C'est un mode de communication entre l'homme et le cheval, plus subtil, plus fin. Ils ont tous deux un rôle : le cheval suit, l'homme est le leader mais ça ne rend pas l'homme meilleur que le cheval pour autant ».

 

 

Kristin Scott-Thomas, en français, évoque ainsi sa rencontre avec Redford : « Quand je suis arrivée à Los Angeles pour le rencontrer, je me suis trouvée comme toute midinette, complètement idiote avec les genoux qui tremblaient… en train de glousser. Épouvantable. Il m'a sauvé – parce qu'il a l'habitude de voir des femmes un peu gags devant lui – il m'a remonté… Mais c'était surtout le metteur en scène qui m'intéressait. »

 

L'Homme Qui Murmurait À L'Oreille Des Chevaux (1998), un film de Robert  Redford | Premiere.fr | news, date de sortie, critique, bande-annonce, VO,  VF, VOST, streaming légal

 

À noter : L'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux marque également le premier grand rôle, à tout juste quatorze  ans en 1998, de la jeune Scarlett Johansson.

L'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux

1998 américain Réalisé par Robert Redford 2h43 avec Robert RedfordKristin Scott ThomasSam Neill

Drame

On aime beaucoup

 

Télérama

Critique par Pierre Murat

 

Un cheval blessé. Une adolescente. Un guérisseur sage. L’étonnant, c’est que Robert Redford ait métamorphosé ce roman-photo vaguement new age en drame au lyrisme tranquille, à la manière d’un John Ford, par exemple, avec son sens de l’espace et la beauté des sentiments. De toute évidence, le personnage principal, c’est Annie, la mère, qui va chercher ce mec bizarre qui a la réputation de « murmurer à l’oreille des chevaux » pour mieux les guérir. Parce que Annie est interprétée par Kristin Scott Thomas et le guérisseur par Robert Redford, on devine bien que ces deux-là seront attirés l’un par l’autre. Mais la naissance du sentiment amoureux entre cette New-Yorkaise snob et ce solitaire un peu triste est filmée avec sensibilité et drôlerie. C’est cette fragilité qui séduit. Cette capacité à saisir au vol, entre deux moments contemplatifs, des instants apparemment insignifiants mais pourtant intenses.

L'homme qui sait parler aux chevaux » de Monty Roberts - Mémoires : plongez  dans l'intime avec notre sélection de livres - Elle

Voici l'homme qui murmure à l'oreille des chevaux

Par Sébastien Morelli 

Le 2 mars 2007

 

IL EST L'HOMME qui a inspiré le best-seller de Nicholas Evans, « L'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux », adapté au cinéma par Robert Redford. Monty Roberts, le célèbre chuchoteur américain, créé l'événement en venant pour la première fois en France, et c'est le haras des Grands-Champs à Bois-le-Roi qu'il a choisi. « Je suis très flatté, savoure Marcel Rozier, le propriétaire du haras. Je ne connais pas ce type, mais il a une cote incroyable, je suis vraiment curieux de le voir travailler.»

 

Il déchiffre le langage des mustangs sauvages

 

Ce n'est pas la première fois que Marcel Rozier accueille un chuchoteur. « Avant, je n'y croyais pas spécialement. Chacun a sa manière d'aborder un cheval. Mais eux, ils en prennent un qu'ils ne connaissent pas, ils l'étudient avec des gestes... c'est impressionnant. J'en ai vu un s'occuper d'un cheval qui refusait de monter dans un van. Au bout d'une heure, le problème était réglé. »

 

Monty Roberts est né en 1935 à Salinas, une petite bourgade de Californie. Ses parents tiennent un ranch et le petit Monty apprend très tôt à monter à cheval. Il débutera sa carrière en doublant des stars de cinéma dans des westerns, ou James Dean dans « A l'est d'Eden ».

 

Mais c'est pour sa méthode de dressage qu'il est aujourd'hui mondialement reconnu. Son père, dresseur, traitait les chevaux à la rude en soumettant l'animal à l'homme par la peur, raconte Monty dans sa biographie. Il va prendre le contre-pied de cette méthode.

 

En étudiant des mustangs sauvages, il déchiffre leur langage, qu'il baptise « Equus » et fonde sa méthode de dressage et de débourrage sur la confiance entre l'homme et l'animal. Cette façon de faire, le « join up » (la rencontre), est exempte de brutalité, faite de gestes doux, de chuchotements... En quelques heures, Monty Roberts vient ainsi à bout des chevaux les plus récalcitrants.

 

 

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16 mars 2021 2 16 /03 /mars /2021 15:00

 

Né à Saint-Nazaire en 1939, cet ancien gardien avait remporté les 2 premiers titres de champion de France du club, en 1965 et 1966, sous les ordres de José Arribas. Il a gardé le but du FC Nantes pendant 12 saisons, de 1956 à 1968, participant à 144 matches sous le maillot jaune et vert.

 

Nous ne sabrerons pas le champagne : le «football sans vedettes» de José  Arribas contre le «football des lopettes» de Raymond Domenech - Le blog de  JACQUES BERTHOMEAU

 

Daniel Eon a été international français à trois reprises, étant même capitaine contre la Roumanie (1-2) et l'URSS (2-4) en 1967. Il devait participer au Mondial 1966 mais il s'était rompu le tendon d'Achille lors de la 38e et dernière journée du Championnat contre Cannes (5-1). Il s'était blessé en sautant de joie pour célébrer le 36e but de Philippe Gondet.

 

Destins brisés (6/10) : Daniel Éon, une joie éphémère ICI 

Pressenti pour garder le but des Bleus à la Coupe du monde 1966, le Nantais se rompt le tendon d'achille en fêtant le but de son partenaire Gondet.

C'est un moment de joie et de communion, comme seules les fins de saison peuvent en réserver, parfois, aux équipes en pleine réussite. Il y a quelques secondes, Philippe Gondet, l'avant-centre du FC Nantes, a inscrit son troisième but personnel du jour contre l'AS Cannes. On joue la 38e et dernière journée, le score est alors de 5-1. Les Canaris, sacrés champions de France depuis quelques semaines déjà, paraissent irrésistibles au soir de ce 11 juin 1966.
«Quand les gars reprirent leur calme pour regagner leur place afin d'engager au centre du terrain, on constata que Daniel demeurait à terre...»
Dans son but, le gardien Daniel Éon n'y tient plus, il veut participer aux réjouissances. Sans que ses coéquipiers y prêtent attention, il se précipite hors de sa surface de réparation pour fêter Gondet qui atteint à ce moment précis le total de 36 buts, le record absolu sur une saison en D1 ! Arrivé près de ses coéquipiers, Éon saute en l'air pour célébrer son ami buteur. Patatras, le tendon d'Achille de sa cheville droite cède. Douleur, stupeur, il s'effondre. Catastrophe ! «On ne s'en est même pas aperçu, racontera plus tard François Magny, le milieu nantais. Mais quand les gars reprirent leur calme pour regagner leur place afin d'engager au centre du terrain, on constata que Daniel demeurait à terre...»

à gauche : Eduard Streltsov / à droite : Jean-Jacques Marcel /  France - URSS le 21/10/1956 à Colombes (L'Equipe/L'Equipe)

14 janvier 2007

Nantes-Rennes à Marcel Saupin en mai 68 ICI 

 

 

Avec Marie, en cette fin de journée, nous sommes assis dans les tribunes du vieux Stade Marcel Saupin, au bord de la Loire, tout près de l'usine LU pour assister au match de solidarité en faveur des grévistes, entre le FC Nantes et le Stade Rennais. En ce temps-là, les footeux, parties intégrantes de la vie des couches populaires venant les supporter match après match, osaient mouiller le maillot, prendre parti  pour eux. José Arribas, l'entraîneur des Canaris, républicain espagnol émigré, à lui tout seul personnifiait cette éthique.

 

 

Le stade semblait abasourdi, comme si on venait de lui faire le coup du lapin. Les Gondet, Blanchet, Budzinsky, Le Chénadec, Suaudeau, Simon, Boukhalfa, Robin, Eon, conscients de la gravité du moment, nous offraient un récital de jeu bien léché, à la nantaise comme le dirait bien plus tard, un Thierry Rolland revenu de ses déboires de mai. Il fera partie de la charrette de l'ORTF.

 

 

Comme quoi, mai, ne fut pas, contrairement à ce nous serine l'iconographie officielle, seulement un mouvement de chevelus surpolitisés. Marie, ignare des subtilités de la balle ronde, applaudissait à tout rompre. A la mi-temps, en croquant notre hot-dog, dans la chaleur de la foule, sans avoir besoin de nous le dire, nous savions que ce temps suspendu que nous venions de vivre marquerait notre vie. Nous ne serions plus comme avant. Lorsque l'arbitre siffla la fin du match, l'ovation des spectateurs, surtout ceux des populaires, sembla ne jamais vouloir s'éteindre. C'était poignant. La fête était finie, personne n'avait envie de retrouver la routine du quotidien. Dans la longue chenille qui se déversait sur le quai, le cœur serré je m'accrochais à la taille de Marie comme à une bouée.

 

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16 mars 2021 2 16 /03 /mars /2021 08:00

 

Un commentateur masqué sous le pseudo de Séraphin Varga, le genre Séraphin Lampion l’assureur de Tintin combinée  avec  l’admiratrice de Battesti aux mains rouges Fred Vargas, idole des fans de Télérama, me sert du vinaigre :

 

« Des vins nus, aussi nus que quand je vais à la plage nudiste en caleçon ... »

 

https://www.leparisien.fr/resizer/zap7h4lKkR9XMcmdtVve4KDQCSY=/932x582/arc-anglerfish-eu-central-1-prod-leparisien.s3.amazonaws.com/public/EG5UKV6IVLHG3C5HMSBN3JGELY.jpg

 

La France, malade des Parisiens ?

 

Par Marion Messina publié le 14/03/2021 dans Marianne, l’hebdo du marchand de charbon polonais, c’est plus chic que le plombier, drivé par le couple que le monde entier nous envie : Natacha Polony&Périco Légasse.

 

Privilégiés, méprisants et opportunistes, les “Parisiens” cristallisent les névroses d’un pays centralisé qui a longtemps fait de sa capitale son unique étendard pour mieux imposer son rayonnement sur le monde.

 

Fatalité ? (n’étant point abonné à ce torchon, je n’ai pu aller au-delà)

 

En résumé, selon tous les parigots sont des bobos qui ont des goûts de chiottes, ils se shootent au vinaigre, lichent des vins d’évier, parole de l’astre du Sud, le Pousson.

 

Moi je veux bien, cela m’en touche une sans faire bouger l’autre, parole du grand Jacques qui serait bien triste d’être privé de son salon où il pelotait le cul des vaches, je m’en tamponne le coquillard, je ne demande à qui que ce soit de partager mes goûts indignes.

 

Je n’ai pas fui Paris lors du premier confinement, ni du second, j’y suis, j’y reste comme disait Mac Mahon, et j’y vis, n’en déplaise à ceux qui nous fourrent tous dans le même sac.

 

Peut être une image de Jacques Berthomeau, cheveux, barbe et vêtements d’extérieur

 

Pourquoi y suis-je ?

 

Parce que c’est la capitale, avide de pouvoir j’y suis monté, je m’y suis installé, j’ai piétiné tous ceux qui se plaçaient sur mon chemin, à moi la gloire, surtout ne leur dites pas que je suis vendéen, un ex-plouc crotté du pays du charmant Philippe de Villiers, tel le Pierre de Jésus je renie, le coq pattes dans le fumier chantera 3 fois, bien sûr j’ai gardé les vaches du pépé Louis, suis même allé à l’école d’agriculture chez les bons frères, j’ai commis une thèse sur le cochon, fui par deux fois l’ENA, j’ai sucé la roue d’Hamster érudit qui n’a pas su se hisser jusqu’à l’Élysée, suis tombé un jour dans le vin, la bibine du Christian Bonnet, j’ai fait le bonheur des bordelais en alignant des méchancetés sur leur nectar de château, je me suis même occupé des quotas laitiers qui, comme chacun le sait, sont le soucis des éleveurs parisiens, on m’a placardisé, alors j’ai erré dans Paris, à vélo, et je suis un beau jour tombé amoureux, mais ça c’est une autre histoire qui a beaucoup à voir avec les vins nu, mais seul Pax le sait !

 

Hamster Jovial- Hamster Jovial et ses louveteaux

 

N’étant qu’un graphomane compulsif, j’ai choisi comme porte-parole : CIORAN, qui « avouait au temps béni des trente Glorieuses : « Je ne peux vivre qu’à Paris et j’envie tous ceux qui n’y vivent pas. »

 

 

Je ne vous présente pas Cioran.

 

Emil Cioran (1911-1995) Le plaisir d'en finir

 

Quelques photos seulement.

 

 

 

 

Emil Cioran et Patrice Reytier, « On ne peut vivre qu'à Paris » (Rivages) : Les comprimés du Docteur Cioran

L'illustrateur Patrice Reytier a mis en comic strips quatre-vingts aphorismes inédits d'Emil Cioran.

Par Jean-Claude Perrier,
Créé le 28.02.2021 à 08h00,

C'est Pierre Alechinsky qui, en 1978, avait eu l'idée de demander à son ami Cioran, l'un des grands solitaires du XXe siècle avec Michaux ou Beckett, quatre aphorismes, comme des « petits comprimés », pour un ouvrage de bibliophilie. Ce fut Schismes, paru chez  Maeght. Mais l'écrivain, poète, moraliste, philosophe, avait livré quinze textes, au choix du peintre. Celui-ci, plus tard, les a confiés à l'illustrateur Patrice Reytier, lequel les a mis en comic strips, en ajoutant soixante-cinq autres, inédits, tirés des archives Cioran déposées au CNL ou de deux de ses correspondances. Le résultat a été prépublié en 2017 dans La Nouvelle Quinzaine littéraire, en feuilleton. La ligne claire de Reytier, dans le droit fil d'Hergé, fait merveille avec les phrases de Cioran, ciselées, lapidaires, comme un haïku parfois : « Se figurer... le monologue d'une hyène. »Installé à Paris depuis 1937, écrivant toute son œuvre en français à partir de 1949 et de Précis de décomposition, mais demeuré apatride jamais naturalisé, le Roumain d'origine Cioran (1911-1995) entretenait avec sa ville d'adoption des rapports ambigus. Peu de choses trouvaient grâce aux yeux de ce misanthrope de la rive gauche, que Reytier promène au Luxembourg, le long des quais de la Seine, à Notre-Dame et même, à la fin, à Montmartre, où il lui donne un compagnon. Serait-ce un autoportrait, l'artiste entrant dans son livre ? Mystère.

Emil Cioran, Patrice Reytier
On ne peut vivre qu'à Paris
Rivages
Tirage: 3 500 ex.
Prix: 12 € ; 96 p.
ISBN: 9782743652326
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16 mars 2021 2 16 /03 /mars /2021 06:00

ANCIEN CHAUFFE PIEDS À  CHARBON

Envié et redouté, dédaigné et sollicité, parfois célèbre et aussitôt oublié, tel est le journaliste. « Si le Français aime son journal, il n'aime pas les journalistes », a écrit un jour Louis Gabriel-Robinet.

 

Il est même allé plus loin, et on a pu lire sous sa plume, dans un livre de souvenirs, une page douce-amère de variations sur cette malsonnante épithète de « Robinet d'eau tiède » dont il fut souvent gratifié. Ce médiocre calembour, exposait-il, en s'interrogeant sur les avantages comparés des robinets d'eau brûlante et d'eau glacée, traduit l'ironie que s'attire l'homme du juste milieu qu'il avait toujours voulu être.

 

Signé PIERRE VIANSSON-PONTÉ ICI 

 

En mes jeunes années je lisais le Figaro-littéraire. Le Figaro était la propriété de Jean Prouvost. En 1975, le journal est racheté par Robert Hersant, un copain de Mitterrand. Le supplément du week-end Le Figaro Magazine, est lancé en 1978, Le Canard enchaîné l'appelle Le gai FroMage nazi, anagramme très polémique, en raison de la présence de nombreuses plumes proches de l'extrême droite intellectuelle. Robert Hersant rachète dans ce début des années 1980 ce qui subsiste du groupe Boussac : le quotidien L'Aurore. Le nom de ce journal, puissant dans les années 1950-1970, figure toujours associé à celui du Figaro. En 1985, L'Aurore est en effet complètement intégrée dans Le Figaro. Ce titre survit un temps dans celui de l'édition sans supplément du samedi Le Figaro - L'Aurore. Ce second titre disparaît pour cette édition en  2012. En juin 2004, le groupe Dassault (GIMD) est autorisé à prendre le contrôle de la Socpresse, maison mère du Figaro  FOG, transfuge du Nouvel-Observateur en mal de notoriété et de blé, devient de 1998 à 2000, directeur des rédactions et membre du directoire du Figaro. Il quitte ses fonctions en septembre 2000, et entre à l'hebdomadaire Le Point en tant que directeur. Depuis, une indépendance éditoriale qui suscite un débat.

 

Paris-Match, le poids des mots, le choc des photos, un rédac-chef Bruno Jeudy sponsorisé par ses godasses de coureur à pied, grand amateur de plateaux télé, celui du dénommé Gilles Martin-Chauffier qui en 1980 y est entré comme journaliste, y gravissant peu à peu les échelons de la rédaction. Depuis plusieurs années, il est le responsable du cahier « Culture » et l'un des rédacteurs en chef de l'hebdomadaire.

 

En décembre 1973, la baisse du tirage de Paris-Match est telle que Jean Prouvost fait acheter par la société propriétaire du Figaro les parts (49 %) que détenait encore Ferdinand Béghin dans Paris-Match et Marie-Claire, pour 35 millions de francs. Hachette rachète en juin 1976 Télé 7 jours et Paris-Match, cédé ensuite à Daniel Filipacchi, qui fut photographe à Paris Match au début de sa carrière, pour 20 millions de francs. En 1980, Matra présidée par Jean-Luc Lagardère prend le contrôle de Hachette et du groupe de presse de Daniel Filipacchi, donnant naissance à Matra Hachette. En 2019, Paris Match intègre le pôle news du groupe Lagardère nommé « Lagardère News » rejoignant ainsi Le Journal du dimanche et Europe 1.

 

Les destins d’Europe 1, de « Paris Match » et du « JDD » et les tractations entre Lagardère, Arnault et Bolloré ICI 

 

Arnaud Lagardère n’exclut pas de vendre son pôle médias. A l’approche de la présidentielle de 2022, le sort de ces médias intéresse et inquiète, jusqu’à l’Elysée.

 

Et pendant ce temps-là, le pépère LMC, le petit réchaud, verse dans la petite provocation à 2 balles contre le vélo et, bien sûr Anne Hidalgo.


 

 

Une urgence : interdire le vélo à Paris ICI 

Paris Match | Publié le 15/03/2021

 

La chronique de Gilles Martin-Chauffier

 

« L'air du temps », la chronique hebdomadaire de Gilles Martin-Chauffier dans notre magazine.

 

Vous devriez venir faire un tour à la Bastille. Je vous préviens : c’est à vos risques et périls. Ce n’est plus une place, c’est devenu un vélodrome. Casqués et profilés vert fluo, des courants d’air à écouteurs filent en tous sens. Franchement, il leur faudrait des Klaxon. Mais sauraient-ils seulement s’en servir ? Je me demande si leur QI atteint vraiment deux chiffres. Les règles de la vie en ville sont pourtant simples : trottoirs pour les piétons et chaussée pour les autres. Tout le monde l’a compris, sauf les cyclistes. Les environs sont nervurés de pistes à leur intention mais les vélos les négligent. Naturellement, personne ne dit rien. On a bien compris que remonter les rues en sens interdits, envahir les trottoirs, griller les feux et affoler les grands-mères rend service à la planète. On ne s’attaque pas à des bienfaiteurs de l’humanité. Surtout qu’ils ont l’air d’être en pleine forme. Ils n’ont plus de jambes, ils ont des roues et ils font des « rides ». Seraient-ils dopés à l’EPO ? Sans doute pas. Je dirais plutôt à l’air du temps.

 

La suite ICI 

 

En tant que vieux cycliste, 40 ans au compteur, celui que loue le chauffe-pied « La bonne vieille bicyclette a vécu. Des objets roulants non identifiés parcourent les rues. » Je concède à l’outré des beaux quartiers :

 

 

1- Que c’est depuis l’irruption des néo-cyclistes du Covid 19, les Vélibistes avaient ouvert le bal, sur les pistes cyclables concoctées à la hâte par les nuls des services de la ville : l’enfilade Bastille-rue de Rivoli est plus qu’une caricature, c’est le grand foutoir, le chacun pour soi, l’incivilité portée à sa quintessence, quand je les emprunte je planque mes abattis.

 

2- En dépit de mon lourd passé de boomers-68 hard-socialo-communiste tendance Rocard, je n’ai guère d’atomes crochus avec l’équipe verts-rouges-socialos de notre maire et je ne manque aucune occasion de le l’écrire.

 

 

En revanche, le redresseur de torts LMC est pour moi totalement discrédité et ce pour 5 raisons :

 

  • Les bagnoles dans Paris sont une calamité, les SUV en particulier (rien à voir avec une aigreur de classe), leurs spécialités : klaxon à tous les étages, passer à fond la caisse lorsque l’orange a viré au rouge (en moyenne 3 ou 4 autos, je les compte, portière ouverte sans s’aviser si je vais la prendre dans la gueule, stationnement en double-file ou pire carrément sur la piste cyclable lorsqu’elle est non protégée, rouler à fond les ballons dans des rues 30 km, ignorer la priorité à droite pour les cons de cyclistes… j’en passe et des pires, certains sont des meurtriers en puissance ! Qu’en dit notre ulcéré ? Rien !

 

  • Les gros scoots, montés par des gros lards, genre je suis bon du poignet pour mettre les gaz, qui vous double à droite, passe eux aussi au rouge, empruntent, comme certains cyclistes, les trottoirs qu’ils encombrent de leur stationnement sauvage, leur boucan infernal, leurs doigts d’honneur, qu’en dit le chauffe-pied ? Rien !

 

 

  • Les piétons, scotchés à leurs Smartphones, traversant fièrement les passages alors que le petit bonhomme est rouge, se baladant au milieu des pistes cyclables, sont aussi cons que les cyclistes qui traversent les grands carrefours au péril de leur vie. En effet, dans Paris piétons et cyclistes ne bénéficient d’aucune protection carénée.

 

  • Beaucoup de chauffeurs de VTC, comme de taxis, et certains chauffeurs de la RATP, vouent je ne sais pourquoi une haine pour les cyclistes, ça ne date pas d’aujourd’hui. Sans doute enrage-t-ils de nous voir rouler en toute liberté en prenant soin de nos abattis.

 

  • Quant aux forces dites de l’ordre, les gardiens de la paix, elles sont bien loin les hirondelles à vélo, leur inertie face aux incivilités de toutes natures, de la part de tous les usagers de la chaussée, est stupéfiante. Verbaliser, bordel ! Les parigots comme les franchouillards y’a que la peur des pandores qui les calme.
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https://www.leparisien.fr/resizer/aTIHrgY76tzeKm3-pShe6Du1LA0=/932x582/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/leparisien/LO7K2DTRMY3GZXME66IVZBNTGU.jpg

 

Voilà, sieur Chauffier, moi cycliste par tous les temps, 40 ans, longtemps en costard, 73 balais, pas Vert pour 2 sous, vous me faites chier, vos vapeurs du plus pur style bourgeois de NAP ne valent pas mieux, à mes yeux, que celles des bouffeurs de carottes et de navets, ces bobos que vous exécrez, vous feriez mieux de vous inquiéter du sort des pauvres cyclistes de Deliveroo, qui suent sang et eau, pour livrer la bectance à des biens lotis, oui mais, m’objecterez –vous ce sont des autoentrepreneurs, la nouvelle économie  qui les extrait de leurs banlieues pourries. Et comme vous faites dans la page CULTURE, au lieu de nous gonfler avec vos petits mots sur les vélos, je vous recommande la lecture de Tous complices de Benoît Marchisio Éditeur : LES ARÈNES (06/01/2021)

 

Tous complices par Marchisio

 

Allez à 8 ième minute de la vidéo !

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