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9 octobre 2010 6 09 /10 /octobre /2010 00:09

mimolette30mois.jpg

 

C'est la semaine du Goût je crois... Alors, loin de la communication officielle  je verse au dossier un produit de notre terroir profond acccompagné de son histoire. La mimolette est un fromage du Nord, si, si, si, je ne décoconne pas, même qu’on la dénomme aussi « Boule de Lille » et comme vous le savez Charles de Gaulle est né à Lille le 22 novembre 1890, alors rien de plus normal que ce fut son fromage préféré.

 

Entre son « ennemi » intime Winston Churchill et lui nos fromages ont tenu une place gravée dans l’Histoire puisque pendant la seconde guerre mondiale Winston Churchill affirmait, à propos de la  France, avec son humour britannique, qu’«Un pays capable de donner au monde trois cents fromages ne peut pas mourir», ce à quoi le Général de Gaulle rétorquait : «On ne peut pas gouverner un pays qui possède 365 variétés de fromages»

 

Mais revenons à la mimolette dont l’histoire devrait arracher à notre « tambour major » national Périco des accents patriotiques. En effet, si nous produisons ce fromage d’origine hollandaise c’est grâce à Colbert contrôleur général des finances de Louis XIV, qui a interdit, entre autres, l'importation des fromages de Hollande, car nous étions en guerre avec elle, et qui a demandé aux fermiers du Nord de fabriquer de L’Edam et de la Mimolette. Il faudra attendre 1935 pour que la guerre des fromages se termine grâce à un traité de paix autorisant la France à produire de la Mimolette. Certes la mimolette n’est pas l’un de ces fromages au lait cru chers au cœur du père Périco mais rien qu’un fromage à pâte pressée exclusivement fabriqué avec du lait de vache.

 

Notre mimolette nationale, que l'on désigne aussi sous le nom de vieux Hollande dans la région lilloise, a la forme d’une sphère de 20 cm de diamètre environ, qui pèse de 2,5 à 4 kg. Mais attention, en dépit de ce nom la nôtre, avec sa croûte, sèche et dure, de couleur gris à brun, et sa pâte de couleur orangée (couleur du au rocou colorant naturel), avec de rares trous, c’est du naturel ce chez naturel alors que la mimolette hollandaise, elle, est dotée d’une croûte, plastifiée ou paraffinée, de couleur orange. Quelle horreur ! Cocorico Périco !

 

Un seul mauvais point, aux yeux de notre irréductible terroiriste, pour notre brave mimolette ch’ti c’est qu’elle n’est quasiment plus fabriquée dans le Nord-Pas de Calais ; mais en revanche, me dit-on, elle y est toujours affinée. L’un des fabricants de Mimolette française est la Coopérative d’Isigny Sainte-Mère en Normandie.

 

Dans le titanesque combat pour les fromages au lait cru il faut noter :

 

1)     que cette coopérative, ainsi que Lactalis (Lanquetot) face au refus de l’INAO d’autoriser le lait thermisé ou micro-filtré pour fabriquer le camembert AOC de Normandie, ont quitté l’AOC. Comme quoi Périco l’INAO fait aussi son boulot. Comme les 2 fabriquaient 80% des volumes vendus ça laisse aux Jort, Moulin de Carel, La Perelle, ou encore Gillot, petites productions vendues dans les crémeries normandes et parisiennes, une place bien identifiée.

 

2)     Qu’avec les AOC brie de Meaux et de Melun, le camembert de Normandie reste aujourd'hui le seul fromage à pâte molle fabriqué exclusivement au lait cru, alors que pour les livarots, pont-l'évêque, neufchâtels, ou encore l'époisses, le munster ou le maroilles, son utilisation est en option.

 

Mais revenons à notre mimolette pour vous préciser que son affinage peut aller jusqu’à 24 mois pour un « vieux cassant ». Les mimolettes sont testées, entre 8 et 12 semaines, par le maître caviste qui va alors frapper chaque boule d'un coup de en bois pour déterminer sa qualité. Maintenant que les âmes sensibles, les « zirous », ferment les yeux. En effet, un acarien de taille microscopique, le ciron, est alors pulvérisé sur la mimolette. La « bestiole » va grignoter la croûte naturelle et ainsi transpercé sur toute sa circonférence le fromage peut alors respirer. Afin d’éviter que les cirons attaquent toujours au même endroit, la croûte est brossée et la boule est retournée régulièrement, pendant deux mois pour une mimolette française  « jeune » et 18 mois pour une « vieille extra ». C’est une tradition centenaire qui est une véritable déclaration de guerre à Baygon Vert. C’est l’affinage qui confère à ces boules un arôme délicat, légèrement fruité et noiseté.

 

Amateurs de fromage gouteux essayez la mimolette « vieux cassant» et vous m’en direz des nouvelles !

 

Reste pour terminer la grande question : que boire ?

 

Moi j’ai ma petite idée mais comme je suis fatigué je ne vais pas vous la dévoiler.

 

J’ouvre donc la boîte aux grands amateurs « que boire sur une mimolette « vieux cassant» ?

 

En bonus une recette de blinis de pommes de terre à la mimolette...


Blinis de pomme de terre à la mimolette vieille
envoyé par atelier_des_Chefs. - Découvrez plus de vidéos de mode.

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8 octobre 2010 5 08 /10 /octobre /2010 00:09

« Le vin cherche ses marques » beau titre pour un débat récurent et très représentatif de notre goût national pour des interrogations qui cachent une certaine forme d’impuissance à faire des choix. Mon ironie ne s’adresse en rien aux organisateurs du débat, les journalistes de l’Association de la Presse du Vin, qui ne faisaient là que leur métier.

Mon bonheur était grand de me retrouver à une adresse que j’ai fréquentée pendant plus d’une année, celle de la naissance de mon espace de liberté.

Au risque de vous surprendre je vais être très bref ce matin.

Pourquoi ?

Parce je suis las.

Fatigué quoi, et je dis tout de go que si le vin français cherche ses marques il ferait bien de les trouver, vite !

Explication de texte :

- le vin français = les vins anonymes en grands volumes.

- marques = les marques de grande consommation internationalisables.

Alors que faire ?

Faire !

Sinon arrachons nos vignes !

Alors pourquoi ne fait-on pas ?

Soit on ne peut pas (moyens), soit on ne veut pas (volonté) ou les 2.

Là où j’étais placé j’ai mouillé le maillot, en pure perte !

Fin de ma chronique.

 

Ce qui suit n’est que de la veille soupe dans un vieux pot... Vous n’êtes pas obligé de consommer...   Caillou-3616.JPG

« 2° faire piloter nos vignobles génériques – ceux qui dégagent des gros volumes d’AOC ou de vin de pays – par les entreprises d’aval en capacité de développer des marques fortes.

Pour moi, sans un bon substrat, un terreau adapté à ce que l’on souhaite récolter, nos entreprises commerciales ne pourront développer des stratégies durables de positionnement de nos vins. En économie monétaire on dit que la mauvaise monnaie chasse la bonne, pour la ressource vinaire c’est la même chose. Bien évidemment, dans cette optique le partage de la valeur ajoutée ne se fera pas de façon identique selon les segments de marché visés. C’est sur le segment des vins de milieu de gamme que le partenariat doit se concrétiser. On peut comprendre que ce chantier est du seul ressort des opérateurs producteurs et négociants de la filière et qu’il est grand temps d’amplifier le travail de certains précurseurs. Générer une ressource vin adaptée est une condition nécessaire pour fonder un bon positionnement de nos vins mais ce n’est pas une condition suffisante. Nos entreprises commerciales doivent pouvoir dégager des moyens pour développer des politiques de vente qui soutiennent la comparaison avec celles de la concurrence. Là, comme pour le vignoble et ses règles de production, il est illusoire de croire que d’un seul coup d’un seul nous pourrions par des politiques publiques incitatives fortes faire changer la dimension de nos entreprises exportatrices et leur permettre d’adopter des stratégies identiques à celle des Gallo, Southcorp et consorts. »

 

« Tous nos grands vignobles sont concernés. Si nous voulons continuer de progresser, profiter de la croissance de certains marchés, résister sur d’autres, rester la référence du vin dans le monde, c’est toute la structure de notre ressource vin que nous devons fortifier. Pour tenir nos promesses, ne pas décevoir les anciens et les nouveaux consommateurs de vin français, nous devons faire preuve d’une rigueur accrue, cesser nos petits arrangements, faire appliquer nos disciplines de production, être professionnel à chaque stade quelle que soit la catégorie de vin en cause, appréhender les consommateurs dans leur mode de vie essentiellement urbain, abandonner les vieilles antiennes qui font plaisir aux vignerons mais qui donnent une image ringarde du vin, accepter des approches nouvelles du produit par des consommateurs immatures, ne pas raisonner les marchés extérieurs avec les méthodes hexagonales… »

 

« Une telle approche constitue une première réponse aux effets de la mondialisation du vignoble. En effet, la bataille ne se fera pas Etat contre Etat mais grande région contre grande région aux travers d’entreprises fortement impliquées dans le vignoble de ces grandes régions. A l’intégration verticale des entreprises du Nouveau Monde – phénomène qui trouve son équivalent en France dans le secteur de la volaille – il nous faut opposer un partenariat fort et structuré entre les entreprises de production, individuelles ou coopératives, et les entreprises de commerce du vin. Le ramassage aléatoire du vrac pour des assemblages indistincts, substituables, dictés prioritairement par des impératifs de prix subsistera, mais ce n’est pas sur  cette base que nous pourrons rester compétitif dans le coeur du marché. C’est une véritable révolution culturelle qui ne pourra se mettre en oeuvre que si l’on apporte des réponses économiques claires à la mise en oeuvre de ce partenariat.

Parler de pilotage du vignoble peu paraître incongru, mécanicien, comme une sorte d’injure au beau métier de vigneron, homme de l’art, attentif à ses vignes, soucieux de la santé de son raisin, vinificateur talentueux, bichonnant ses vins, les habillant avec amour, les vendant avec talent après les avoir raconté à ses clients au cul des barriques une pipette à la main. Quelle robe ! Et ce nez de fruits rouges ! Un millésime d’exception ! Un nectar qui, même mécréant, vous ferait croire en Dieu ! Je l’emploie à dessein car il s’adresse en priorité à ces grands ensembles vinicoles qui se sont développés au cours du dernier quart de siècle. Ce sont des porte-avions, pas des bateaux de plaisance ou des yachts, alors ils nécessitent une approche plus collective, plus encadrée, des modes de gestion plus tournés vers les méthodes appliquées dans les entreprises de grande dimension. C’est d’autant plus vrai que l’on souhaite tenir tête à une armada concurrente appliquant ces méthodes sans aucun état d’âme. A nous de trouver, d’adapter avec notre génie propre des méthodes de pilotage de nos grands ensembles viticoles pour qu’ils puissent passer d’une navigation à vue, de l’à peu près à une gestion concertée, pragmatique, économiquement efficace et acceptable socialement. »

 

« Pour ma part je pense que la marque est d’abord une porte d’entrée simple, rassurante pour le non initié habitué à ce type de confort dans ses autres actes d’achat alimentaire ; c’est aussi le moyen privilégié de l’amener par un produit basique dans un univers où il sera plus facile, avec le temps de le guider dans notre subtile diversité par le biais de gammes regroupant des familles de produits : Bordeaux, du générique jusqu’au grand cru en passant par les appellations régionales; Vins du Languedoc : cépages, Oc, AOC du Languedoc… en une hiérarchie maîtrisée, une segmentation par les prix simple. Entre-nous cette approche appliquée aux linéaires de nos distributeurs faciliterait la tâche d’une grande masse des consommateurs français tout aussi peu connaisseurs que leurs homologues britanniques.

Cette politique de marques, de gamme, pour la partie la plus volumique de nos vins n’a rien d’antinomique avec notre modèle vigneron. Elle le complète, elle le défend en lui donnant tout son sens. Bien sûr elle doit être mise en oeuvre par des entreprises à l’identité forte, ayant les pieds dans les vignobles qui lui fournissent les vins qu’elles assemblent. Nos concurrents, surtout les américains, ne se privent pas de jouer sur des images familiales fortes, sur leurs arpents de vignobles, pourquoi nos grandes entreprises de négoce (certaines le font déjà avec bonheur) en resserrant leurs liens, via un partenariat fort, avec la viticulture ne s’emploient elles pas à se départir de l’image ancienne de marchands de vins. »

 

« De tout ce qui précède il nous faut tirer un enseignement fort : nous n’avons pas su anticiper, forts de nos succès nous ne nous sommes pas donné la peine d’en analyser les raisons, nous avons vécu sur nos acquis, nous avons raté le coche. Ceci étant dit, rien ne serait pire que de céder au « syndrome nouvelle économie » c’est-à-dire jeter par dessus bord nos fondamentaux, céder aux sirènes du vin banalisé, faire barre toute sur des stratégies de type industriel alors que nous ne sommes pas en capacité de dégager les moyens correspondants. Car si on pousse le modèle industriel jusqu’à sa logique extrême rien n’interdit d’imaginer qu’un jour on puisse embouteiller des cépages internationaux dans une usine implantée à Rotterdam et que des marques françaises vendent du vin d’Argentine ou du Brésil. On retrouverait le modèle alimentation du bétail qui a si bien réussi à la filière viande bovine… »

 

Je suis conscient de la difficulté d’une politique plus recentrée, plus directive mais comme il en va de la survie d’une part de notre viticulture, nous ne pouvons plus nous permettre de rester dans l’approximation sinon nous continuerons de nous affaiblir, nous resterons scotchés sur des marchés de matières premières ou de premiers prix, nous serons dans l’incapacité de faire de vrais arbitrages entre investissements matériels et investissements commerciaux. Il faut avoir le courage de dire que tout franc gagné à ce niveau est un franc qui peut être investi dans le soutien d’une marque que ce soit en partenariat avec le négoce, soit dans une démarche intégrée contrôlant le produit jusqu’à sa vente. De plus, si l’on souhaite, comme je l’ai proposé, piloter plus finement le vignoble, il faut être en capacité d’investir dans de la ressource humaine capable de définir et de maîtriser chaque stade de l’élaboration du produit du cep à la bouteille. Sur ce point les financeurs publics se devront d’accompagner les efforts des structures qui auront fait ce choix. En effet, dans la crise actuelle, l’étroitesse des capacités financières des entreprises de vinification (caves particulières et coopératives) ne leur permet pas de mobiliser les moyens suffisants. Une grande part de notre capacité de rebond se joue d’abord à ce niveau. C’est un goulet d’étranglement. Si l’on veut générer une ressource vin adapté tant sur le plan de sa qualité, que de son coût, il nous faut rompre avec nos mauvaises habitudes.

Nous sommes dans un univers d’entreprise : on ne peut espérer défendre des positions à l’exportation avec un catalogue de bonnes intentions. Il faut se donner des marges de manœuvre pour investir dans ce qui garantira au vigneron de vivre au pays. Alors est-ce que la question de savoir si son raisin sera vinifié dans la cave de son grand-père est plus importante que sa valorisation optimale ? »

Caillou-3859.JPG 

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7 octobre 2010 4 07 /10 /octobre /2010 00:09

Prénom : Clément, nom Maraud, ça sonne bien pour un écrivain de bord de zinc né me dit-on « dans les marais de l’Aunis. « Têtes de Zinc » est l’un de ses livres découvert au hasard d’une conversation avec France Dumas illustratrice dans la presse et l’édition lors du festival des arts rue Raymond Losserand dans le XIVe arrondissement.

Une douzaine de récits ciselés, plein d’humanité, de « voyageurs sans bagages qui jettent l’ancre dans des rades de hasard dont la clientèle constitue, bien souvent, leur seule famille. » font de ce « Têtes de Zinc » publié par Les éditions de Paris Max Chaleil www.leseditionsdeparis.com une plongée dans les « vies en panne sèche » des gens de peu.

Ce matin j’ai choisi de vous proposer, non un récit au coin du zinc, mais la découverte d’un marchand de vins, plus exactement d’un caviste comme on n’en fait plus. Ce récit a pour titre « Le secret du vin ». Je ne vais pas vous le déflorer dans son intégralité, ce serait à la fois un peu long et contraire aux usages qui n’autorisent que les citations.

Mon découpage restera respectueux du texte tout en vous en proposant l’essentiel. Mon but n’étant que de vous donner envie de lire  « Têtes de Zinc ».

maraud02b.jpg 

Mise en situation : Une femme rentre chez elle à l’heure du dîner. Son homme est un homme au foyer. Elle a la « satisfaction d’avoir un homme à la cuisine, à la plonge, et puis dans son lit. Beau menu « Huîtres, palourdes, amandes, filets de barbue à la crème avec un vin d’Arbois de chez Tissot !... » Lorsqu’arrive le plateau de fromages « elle plongea une main dans son sac-foutoir pour en extraire du premier coup une bouteille de château-ausone 1961. » Effet de surprise, dialogue express, elle lui dit « Je viens de rencontrer un homme qui te plairait. » Il s’agit du marchand de vins de la belle bouteille.

Quelque temps après, il se rend à cette fameuse boutique dans une petite rue au centre de la ville « il s’agissait d’un petit bout de voie ancienne à usage résidentiel sans nulle enseigne de marchand... ». Impression de l’extérieur « cette boutique avait de la bouteille ». Alors il « poussa la porte, qui n’était pas close ; des tiges métalliques s’entrechoquèrent en un tintement menu et clair. » Notre homme découvre le décor d’une échoppe où les casiers en plastique de vins capsulés occupent une place centrale. « Ce monument involontaire pouvait toutefois décourager un amateur éclairé de château-ausone ou de haut-batailley qui en serait resté à ce premier coup d’œil. »

 

1ier extrait : « L’arrivée du caviste le rasséréna d’un coup.

« Bonjour, cher monsieur, comment allez-vous ?

-         Et vous-même ?

-         Je finissais d’écosser des petits pois, vous comprenez...

-         Si une chose n’attend pas c’est bien celle-là !

-         C’est une occasion que j’ai eue, confia-t-il.

-         Il ne faut rien laisser passer.

-         Un maraîcher qui m’a pris du vin... Il m’a juré sur la tête de son chien, qui était présent, qu’il me fournirait des petits pois juste cueillis, qui n’auraient pas vingt-quatre heures de cageot. Autrement, ce n’est pas la peine...

-         Vous avez des petits cailloux dans votre assiette !

-         Vous l’avez constaté ?

-         Hélas !

-         Avec un pigeon et un côtes-du-rhône que je vous recommande...

-         Joseph Delteil* conseillait de les cueillir avant le lever du jour, de les écosser dans la pénombre et de les faire cuire pour le déjeuner.

-         L’homme avait raison !... Je ne connais pas ce Delteil ajouta-t-il.

-         Il n’a pas écrit que de bons livres mais, en cuisine, il avait des idées saines et radicales !

-         Il avait saisi l’esprit du petit pois ! »

 

* voir chronique http://www.berthomeau.com/article-la-cuisine-emoustille-l-ame-je-choisis-mon-pain-entre-cent-a-des-lieues-et-je-foule-mon-vin-moi-meme-53330320.html

 

Intermède : Suit ensuite la description du caviste dont la chute est des plus expressive « Il fallait avoir connu, en son enfance, gens de cette sorte pour interpréter cette bonne figure : c’était un visage d’avant la Sécurité Sociale. »

Le vieil homme, « son âge [...] devait se situer entre soixante-quinze et quatre-vingt-cinq ans. », bien sûr s’enquiert auprès de son visiteur de l’objet de sa visite. Le dialogue qui suit est savoureux. Des bribes rien que pour le plaisir :

« Le soleil répéta le vieux, le soleil doit étreindre amoureusement la vigne. Le vin est le résultat priapique d’un acte de nature. »

« Je suis fort loin, continua-t-il d’un ton ferme et amène, de me conformer à l’opinion commun qui ne voit plus loin que bourgogne et bordeaux. »

Et à propos des vins de la vallée du Rhône, ses préférés, « Dire qu’à mon âge je ne les connais pas tous... »

 

2ième Extrait : « Connaissez-vous, s’enquit-il avec émotion, le secret du vin ?

- Hélas, non. Je n’ai que deux pieds sur la terre et, quoi qu’en répandent certains malveillants, ce ne sont que des pieds de vigne !

- Je ne le révèlerai pas à n’importe qui, mais vous me paraissez avoir tout votre temps... signe incontestable de sagesse.

- Elle m’aura rejoint doucement.

- Et puis, que voulez-vous, il faut que je pense à ma succession... oh, pas dans l’immédiat, se reprit-il, mais comme il y a une fin à tout. Le secret, continua-t-il en baissant la voix tient aux années noires.

- 1929 pour les uns, 1936 pour les autres ?

- Rien à voir avec les évènements économiques ou sociaux, mon cher. Les années où le vin devient noir. Il y faut, bien sûr, les meilleurs cépages, et un soleil du diable. Avez-vous déjà bu du vin noir ? Cela ne m’étonnerait pas.

- Je le confesse, ce plaisir ne m’a pas trompé.

- J’en aurais parié la petite pièce de vieille syrah de ma cave ! se réjouit-il en battant le ciment de sa pantoufle. Que le diable m’emporte si je ne mets pas la main pour vous sur une vraie bouteille de vin noir ! »

 

Si vous souhaitez connaître la fin de cette histoire et croiser « Paul, Gus, Benoît, Julot, Chico, Alice... d’autres encore... » il ne vous reste plus qu’à aller sur les lignes de « Têtes de Zinc » Bonne lecture !

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6 octobre 2010 3 06 /10 /octobre /2010 00:09

«Moi, j'ai dit Zarb, bizarre, comme c'est étrange ! Pourquoi aurais-je dit Zarb, bizarre ? ... » Si vous avez compris où je souhaite en venir ce matin : Champagne pour tout le monde ! En toute logique il n’y aurait rien d’anormal que vous n’ayez rien compris puisque comme je suis un peu zarbi c’est à lui que je veux en venir, au champagne bien sûr...

 

J’aurais pu aussi vous le faire dans la veine Boris Vian « J’suis Zarb, encor plus Zarb que tout à l'heure... j’bois du champagne dans l’escarpin de ma compagne... » mais qui connaît aujourd’hui Boris Vian ?

Plus grand monde alors que le monologue de Louis Jouvet dans « Drôle de drame » grâce à la télé presque tout le monde, ou presque le connaît : «Moi, j'ai dit bizarre, bizarre, comme c'est étrange ! Pourquoi aurais-je dit bizarre, bizarre ? ... »

 

J’ai découvert Zarb dans Lyon’ ne le supplément filles de Lyon Capitale de septembre (voir photo ci-dessous) sous le titre « Bullez » avec ces 3 interrogations :

-         au mariage de son ex ?

-         en attendant le bus ?

-         pendant une confession ?

Je maintiens le suspense, même s’il est soutenable, afin de prendre le temps d’éclairer la lanterne à propos de ce Zarb.

 

1° Zarb donc comme Zarbi « ou zarb. Verlan de bizarre. Zarbi figure parmi les verlans les mieux installés dans le langage courant... » Pierre Merle « Dictionnaire du français qui se cause »

 

Zarb encore « O Dieu, donne aux musiciens des doigts de sucre et pour le Zarb, une main de fer ! ». Citation du poète mystique, Djalâl-ud-Dîn Rumî (XIII ème siècle)


« Le Zarb ou Tombak est un tambour en forme de calice (comme un bouchon de champagne ). Celui-ci est creusé dans la masse d’un mûrier ou d'un noyer et parfois fabriqué en terre cuite (Tombak de Zoukhâneh). Sa forme cylindrique s'achève en un pied légèrement évasé en une seule et même pièce.


Ce tambour membranophone est recouvert généralement d'une peau d'agneau ou de chèvre, collée sur le pourtour de l'orifice. Les finitions de cet instrument sont souvent parfaites et dont pour certaines recouvertes de fines marqueteries Perses.


Principal instrument à percussion digitale utilisé dans la musique classique Iranienne dite musique savante de Perse, le Zarb est actuellement aussi bien une percussion d'accompagnement « tombak-é ghrouhnavâzi », qu'un instrument solo « tombak-é taknavâzi ».

 

3° Zarb enfin c’est un Champagne qui se veut décalé, anticonformiste, selon les dires de ses inventeurs néerlandais (voir leur site www.zarbchampagne.com )

Avec le champagne Zarb les vers de Musset « Aimer est le grand point, qu'importe la maîtresse? Qu'importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse. » s’avèrent obsolète puisque le flacon se veut aux dires de ses promoteurs unique :

-         « par son design : il est habillé par des artistes et seront disponibles sous la forme de « collections » La première série a été créée en collaboration avec le photographe Cornelie Tollens.

-         Par sa confection : les bouteilles Zarb sont artisanales. »  img165-A.gif

Des flacons originaux certes mais le « jus », au sens noble des parfumeurs, compte aussi pour l’amateur. Qu’en est-il ?

 

Réponse des créateurs de Zarb : « Ce Champagne est récolté et élaboré dans les caves de la famille Baron à Charly-sur-Marne » Renseignement pris, il y a 2 Baron à Charly-sur-Marne : le premier, les Baron tout court m’a déclaré que Zarb était inconnu au bataillon, j’en déduis donc que ce sont les Baron-Fuenté. Je cite leur site :

 

« Dès, le 17ème siècle, la famille BARON  possède et cultive la vigne à Charly sur Marne, dans l’ouest du vignoble de Champagne.

C’est en 1966 que Gabriel BARON reçoit de son père, 1 ha de vigne, à l’occasion de son mariage avec Dolorès FUENTE. En 1967, en mémoire de leur union, Gabriel  BARON et Dolores FUENTE fondent la Maison BARON-FUENTE.

 

Les premières bouteilles sont alors produites et commercialisées en directe au caveau. Depuis, notre maison familiale ne cesse de se développer.

 

 Aujourd’hui, Champagne Baron-Fuenté est propriétaire de 35 ha de vigne. La marque Baron-Fuenté est la propriété de la famille Baron-Fuenté, à Charly-sur-Marne et notre  vignoble  est  implanté sur les magnifiques coteaux de la Marne. 

 

Le caractère du Meunier, qui se trouve majoritaire dans nos assemblages, confère une typicité remarquable à l’ensemble de nos cuvées, complétées par la puissance du Pinot Noir et la finesse du Chardonnay. »

 

Pour avoir plus de renseignements j’ai contacté l’agence WelcoMm. J’attends toujours ce qui me permet de vous délivrer son message tel qu'il est imprimé sur la fiche que j'ai sous les yeux :

 

« Champagne Zarb bouleverse, inverse les tendances, change les modes de consommation. Il rompt avec nos habitudes pour mieux correspondre aux attentes actuelles. Le Champagne Zarb n’est plus un lien entre le passé et l’avenir mais entre l’avenir et le passé... »

 

Étant sous le choc de cette chute je ne suis pas en mesure de faire un commentaire. Si ça vous chante faites-le à ma place...

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5 octobre 2010 2 05 /10 /octobre /2010 00:09

FAV2010-39.jpg

 

« Etre bête à manger du foin ! » l’expression attestée en 1774 n’est pas à mon goût car elle trouve son origine dans l’idiotie supposée, la bêtise d’un animal domestique que j’aime : l’âne.

 

 

 

Lorsqu’au temps d’Henri Nallet, Ministre de l’Agriculture, nous décidâmes de mettre le focus de la présidence française de l’UE sur les AOC et que le dépoussiérage des textes législatifs devint une nécessité, nous découvrîmes, sous la houlette de Marie-Hélène Bienaymé de l’INAO,  dans les mille-feuilles de l’ensemble des AO autres que vinicoles des produits aussi exotiques que le foin de la Crau et la porcelaine de Limoges par exemple.

 

 

 

De plus, la reconnaissance d’une AOC pouvait prendre la forme d’une simple reconnaissance judiciaire : ainsi en 1942, les syndicats de vignerons de Chusclan et de Laudun demandèrent au tribunal d'Uzès une reconnaissance judiciaire de la qualité et de la valeur originales de leurs vins des côtes-du-rhône gardoises. Le procès ayant traîné, les responsables vignerons demandèrent alors de bénéficier des dispositions du décret du 13 juillet 1951 ou législative : la première AOC fromagère française a vu le jour par une loi du 26 Juillet 1925 : il s’agit du Roquefort. La loi du 2 juillet 1990 a généralisé le système des AOC et a consacré la voie unique de reconnaissance : par décret sur proposition de l'INAO.

 

 

 

Rassurez-vous je ne vais pas vous prendre la tête avec mes histoires d’AOC, même si la philosophie de la réforme de 1990 s’est embourbée dans les chemins de traverse des adorateurs des normes, mais vous offrir l’accès a un mets hors-norme : le gigot d’agneau de Christophe, de la Contre-Etiquette, au foin AOC de la Crau. Celui-ci, en vertu du Décret du 31 mai 1997 : modifié le 23 septembre 1999 est devenue une AOC. Pour plus de détails voir sur ICI 

 

 

 

Recette :

 

 

1-     acheter un gigot d’agneau chez votre boucher préféré ;

 

2-   acquérir une balle de foin de la Crau AOC

 

3-    faire revenir dans une sauteuse et dans un fond d’huile le gigot sur toutes ses faces

 

4-   utiliser une cocotte à fond épais type « Le Creuset », y verser un fond d’eau pour pouvoir lancer la cuisson sans accroche, tapisser le fond de la cocotte de foin, y déposer le gigot tel quel, pas de sel ou de condiments, rajouter du foin tout autour et au-dessus pour le recouvrir entièrement ;

 

5-    lancer la cuisson sur un feu très doux pour une durée de 4 heures ;

 

6-   la cuisson peut se faire aussi dans un four à thermostat 5 ;

 

7-    en fin de cuisson, le jus mélange de celui du foin et du fond d’agneau est utilisable mais comme il est très concentré il faut le déglacer au vin rouge ou blanc (celui qui accompagnera le gigot) et l’épaissir un petit peu avec de la Maïzena.

 

 

 

Pour le vin, Christophe confie qu’il avait un petit peu peur, car les parfums du foin sont très exacerbés... mais comme ils le sont dans leur contexte « herbacé », un vin Blanc assez racé, bien « élevé » en fût, et déjà axé sur des notes torréfiées, pourra se marier agréablement avec l'ensemble très fondant...

 

 

-         un Meursault « charmes » 2007 de Fanny Sabre,

 

 

-         ou bien un Pouilly Fumé mademoiselle « M » 2008 d'Alexandre Bain,

 

 

-         ou un Chignin Bergeron « Les Filles » 2008 de Gilles Berlioz seront parfait...

 

 

-         et pourquoi pas en rouge le vin de Catherine Bernard en 2009, ou bien un 1ier  cru de Morey Saint Denis « Aux Cheszeaux » 2007 du domaine Arlaud, ou bien un Fixin 1ier  cru « Les Hervelets » 2007 de Jérôme Galeyrand.... les fruits rouges et bleus s'accordent bien avec l'aspect herbacé et fondant de la viande du gigot d’agneau

 

 

 

Les Photos :

 

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4 octobre 2010 1 04 /10 /octobre /2010 00:02

« La Civilisation de la Vigne » par Armand Perrin chez Gallimard dans la fameuse nrf. Que voulez-vous moi je trouve ça très classe, bien plus que tous nos revues papier glacé étalées à la Maison de la Presse de Bénodet  ou chez le marchand de journaux de la Porte Championnet.

Tout ce lisse, sur lequel mon regard glisse, a la froideur du marbre, sa pompe et sa raideur. Le côté art officiel revisité m’ennuie. Comme me le disait un ami à propos de certains peintres contemporains qui se contentent de reproduire à l’infini, avec d'infimes variantes, le même tableau, celui qui a fondé leur notoriété, pourvoyeur de revenus confortables, « leurs tableaux finiront leur vie sur les murs des salles d’attente...». Toujours ce  « faire genre » pour satisfaire un public qui consomme de la notoriété comme des antidépresseurs afin de combler le manque de reconnaissance sociale.

 

J’exagère à peine.

Je généralise un tout petit peu.

La « peopolisation » me gonfle, cette mise en avant systématique d’individus présentés comme des petites stars, des « génies » de ceci ou de cela, des concepteurs de vins châtelains ou furieusement chers ça me saoule un peu beaucoup. 

C’est le temps qui veut cela me rétorquera-t-on, «on n’attrape pas les mouches avec du vinaigre», il faut séduire. Plaire. J’en conviens aisément mais, toutes ces images, mises bout à bout, me donnent le sentiment d’un esthétisme chichiteux, très « je pète plus haut que mon cul »,  forme bien léchée du vide sidéral, d’absence de profondeur sauf celui du trou de notre propre nombril...

 

Je m’égare sans doute mais ce doit être l'âge... 

  

Bref, « La Civilisation de la Vigne » publiée en 1938 est un ouvrage d’une collection de Géographie Humaine. Comme le dit la 4ième de couverture, cette école de la géographie française aborde « la bataille que les hommes ont menée et mènent encore contre les éléments pour améliorer leur sort et limiter leurs aléas. »

 

Lorsque je lis que le Prince Charles met en cause Galilée, en déclarant « La nature a été totalement objectivée, avec pour conséquence que nous sommes poussés à nous concentrer sur l’aspect matériel de la réalité qui correspond à la vision de Galilée... » les bras m’en tombent. L’intérêt de cette approche c’est qu’elle cherche à montrer « la mécanique de la vie des hommes gravitant autour d’un produit. Cette mécanique entraîne une hiérarchie sociale et même une psychologie : elle est donc un des principaux éléments de distinction entre les hommes. »

 

Alors, ce matin, je ne puis résister à l’envie de proposer à votre lecture le tableau ci-dessous. Comme moi sans doute, vous n’en saisirez pas toutes les subtilités, mais je lui trouve une forme d’aridité poétique, un étrange exotisme, un parfum de cartes postales sépia... qui vaut qu’on le parcours en flânant. Où trouverez-vous ailleurs évoqué le Vignoble de snobisme de l’ancienne Russie.

 

I. Vignobles directs

- Vignobles américains de l’est et du centre

- Vignobles de l’Egée et de l’Egypte anciennes.

- Vignobles du Cachemire.

- Vignobles embryons de Chine et du Japon.

II. Vignobles de conquête et de colonisation

a) directs

-         Vignobles russes du Turkestan et du Don

b) consécutifs

-         Vignobles méditerranéens : grec, romain, vignobles français, suisse, rhénan.

-         Vignoble subcarpathique de l’ouest.

-         Madère.

-         Vignoble péruvien.

-         Vignobles des dominions austraux.

III. Vignobles religieux

-         Vignobles de Californie (1ière étape)

-         Vignobles de Madras.

-         Vignobles du Cap (1ière étape)

-         Vignobles rhénan et plus orientaux.

-         Vignobles ibériques de la « reconquête »

IV. Vignobles dirigés

a)     intervention de l’Etat

-         Vignoble Uruguayen

-         Vignobles californiens (3ième étape)

-         Vignoble impérial mosellan

-         Vignobles du limes romain après Probus (Autriche, Yougo-slavie, Bulgarie, Roumanie)

-         Vignoble roumain de Bessarabie

b)     direction capitaliste : Vignobles algériens, tunisien, marocain ; grands vignobles du midi de la France.

c)      Vignoble de snobisme : vignoble de l’ancienne Russie.

 

V. Vignobles économiques

a) résultants d’émigration

- Vignoble algérien type 1870-75

- Vignoble Rio Grande do Sul

b) résultants de remplacements en crise

- Economique

1- Vignoble californien (2ième stade)

2- Vignoble de Sao Paulo

3 – Vignoble de Sable de Hongrie

- Politique : vignoble chilien

c) par liaisons économiques

- Vignoble argentin

- Vignobles austraux à préférence impériale

- Vignoble autrichien.

d) résultant d’un plan : Vignobles de l’URSS  

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3 octobre 2010 7 03 /10 /octobre /2010 02:09

-         Pourquoi veux-tu me jeter entre les cuisses de ce glaçon ?

-         Nécessité de service mon beau légionnaire !

-         N’importe quoi mante religieuse, tu me pousses vers une rivale potentielle pour mieux la neutraliser...

-         Elle te plaît sale gosse ?

-         Non !

-         Menteur !

-         Faux, mais je te concède que la dégeler me procurerait un réel plaisir...

-         Alors baise-là comme une chienne, humilie-là, fais-moi ce plaisir !

-         Comme tu y vas ma belle. C’est de la rage. Un bémol tout de même à ta furia : si j’en suis tu en es !

-         Tu places la barre un peu haut mon grand...

-         Non ma belle je pense que c’est une lesbienne refoulée et nous allons lui administrer une thérapie de choc...

-         Je crois que son psy ne va pas s’en remettre.

-         Banco, je l’invite illico !

 

Nous ne pûmes mettre notre projet à exécution car Eva, après avoir accepté de dîner avec moi et m’avoir rejoins au bar du Windsor Palace, du se retirer précipitamment alors que nous en étions au dessert suite à un appel de l’ambassade. Elle devait rentrer d’urgence à Washington pour une raison qu’elle se garda bien de me préciser. Dire que ce fut un regret serait exagéré mais la banquise manifestement ne demandait qu’à fondre. D’ailleurs elle avait entamé un beau dégel dès son arrivée lorsqu’elle s’était hissée sur le tabouret du bar, son croisement de jambes dans l’étroit tube de sa jupe fendue faisait grimper d’un paquet de degrés mon excitation. Pour autant elle gardait ses distances, s’en tenait à des propos convenus, ingurgitait son champagne par petites lampées avec des airs de suffragette. Je me gardais bien de la brusquer. Dans la salle du restaurant elle retirait son caraco de soie noire laissant apparaître des épaules puissantes et une poitrine dure et ferme. En m’asseyant face à elle je me disais « Comment vais-je l’amener à accepter ma proposition indécente ? »  et je lui souriais d’un air que je voulais avenant. Mon sourire se figea très vite car, à peine avions nous commandé, je sentais la pointe de son pied déchaussé s’immiscer dans mon entrecuisses pour entreprendre un massage en règle. Sans sourciller je la laissais faire tout en lui faisant des compliments sur sa coiffure. Sa réponse me fit avaler de travers mon Corton Charlemagne « Cessez, comme vous le dites vous les français, votre marivaudage, c’est mon cul qui vous intéresse. Donnant-donnant, moi c’est ce que vous avez entre les cuisses qui m’intéresse. Au premier contact vous me semblez bien appareillé. Comme pour les cigares j’aime les gros modules... » La suite fut du même tonneau, la Harriman s’offrait un goûteux amuse-bouche avec un satané petit freenchie.

 

Ce qui suivi cette déclaration sans équivoque est resté un secret absolu depuis cette époque, je n’en ai jamais parlé à qui que ce soit, et bien sûr jamais à Chloé. Rompre ce silence de plus de 30 ans ce serait porter atteinte à la réputation d’Eva Harriman devenue par la suite l’épouse légitime d’un sénateur du Kansas qui a occupé un poste de Secrétaire au Département d’Etat sous Bush Jr. Je plaisante à peine lorsque j’écris ces lignes car si je me lançais dans la description de ce qu’elle exigea de moi vous porterait à croire que je profite de mon privilège d’auteur pour vous conter des fariboles à haute teneur en exploits sexuels. En tout et pour tout quinze petites minutes de ma vie qui me parurent une éternité, non qu’elles fussent désagréables, bien au contraire, mais parce que j’ignorais jusqu’où l’accomplissement des fantasmes de l’insatiable Eva allait me mener. Dans ce genre de situation, et qui plus est dans un lieu public, en l’occurrence un ascenseur, plus précisément un monte-charge, ce qui s’avère très stressant c’est pour les mecs le ridicule du pantalon sur les chevilles, alors que pour ces dames une jupe relevée et une petite culotte escamotée relève de la plus pure esthétique. Eva Harriman ajoutait à ce tableau déjà trash l’exigence que je la délestasse de son bustier. La splendeur de sa poitrine ferme, loin des canons actuels de dureté silicone figé, aimantait mes mains et me précipitait dans un abandon indigne de mon statut de mâle dominant. Je perdis une bataille en gagnant la guerre qu’elle m’avait déclarée.

 

 

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3 octobre 2010 7 03 /10 /octobre /2010 02:00

 

Les Vendanges se terminent dans le Grand Sud, elles commencent ailleurs... alors pour vous détendre je vous offre ce dimanche «Les Vendanges de l’amour »

 

Mais pourquoi diable me direz-vous ce soudain radoucissement de mes sentiments ?

 

Parce que, en ces temps de réchauffement climatique, où la mâturité du raisin rime un peu trop souvent avec lourdeur du vin, une pointe d’acidité, un soupçon de légèreté ne saurait nuire à leur amabilité. Léger et parfois acide, mes écrits le sont parfois j’en conviens, mais la vivacité s’accommode fort bien avec l’alacrité des sentiments que l’on peut éprouver même pour ceux dont on vendange les mots avec un peu de virilité.  

 

Mon ambassadrice est née dans le Médoc, à Soulac-sur-Mer, c’est « La fille aux yeux d’or » Marie Laforêt qui chante «Les Vendanges de l’amour » et oui, n’en déplaise à certains, ici c’est toujours et encore un peu de douceur dans ce monde de brute...

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2 octobre 2010 6 02 /10 /octobre /2010 14:50

Voilà, c’est fait, j’ai engrangé vos réponses au Grand Concours de l’été. Elles sont numérotées par ordre d’arrivée. Je ne les ai pas consultées encore. Pour le tirage au sort je vous demande un peu de patience (je vous ferai une proposition la semaine prochaine). Voici en attendant les bonnes réponses et, en annexe, les liens pour ceux qui voudraient lire ou relire le texte dont elles sont tirées. Merci aux participants. J’espère qu’ils se sont divertis en attendant mieux

 

1ière Question : Trilogie d’interdits de nos terroirs viticoles plus connus sous des patronymes célèbres :  

Mon premier défraya la chronique et frôla l’«Impeachment »  

Mon second, son Roland en poche, chanta « saga Africa »  

Mon troisième est « the Moor of Venice » de William puis de Guiseppe...

Réponse 1 : le Clinton –  le Noa – l'Otello

 

2ième Question : Quel est donc ce truc néo-zélandais, le meilleur sauvignon du monde, à dix-huit quatre vingt-dix neuf la bouteille

Réponse 2 : Cloudy Bay

 

3ième Question : 1° le nom du vigneron 2° le nom de la cuvée avec son millésime

Réponse 3 : Gérard Depardieu, « Le Bien Décidé » 2003

 

4ième Question : Nom, prénoms et jour/mois/année de naissance de cette célèbre Veuve ?

Réponse4 : Barbe Nicole Clicquot née Ponsardin née le 16 décembre 1777 

 

5ième Question : Nom et prénom et nationalité de l’acquéreur de la pièce de charité Pommard 1er Cru « Dames de la charité », montant de l’enchère et les noms et prénoms des deux parrains de la vente des Hospices 2008. En tout donc 8 éléments de réponse.

Réponse 5 :  Thomson, James, écossais, 50.000 €, Jean-Pierre Marielle et Michel Blanc.

 

6ième Question : Quel est le nom et le prénom de l’érecteur – surnommé « le maharadjah de Saint-Estèphe » pour son amour des voyages, notamment aux Indes – de ce célèbre château. Et quel est le nom et le prénom de l'architecte qui a revisité récemment le chai de ce château ?

Réponse 6 : Louis Gaspard d’Estournel, Jean-Michel Wilmotte. (Louis Gaspard Lacoste de Maniban, Marquis d’Estournel)

 

7ième question : Quel est le nom et le prénom de ce grand écrivain voyageur né le 13 novembre 1850 à Édimbourg et mort le 3 décembre 1894 à Vailima (Samoa). Le texte cité ci-dessus est de quel auteur né à Replonges ?

Réponse 7 : Robert Louis Stevenson et Raymond Dumay

 

8ième Question : le village de naissance de Pierre Abélard est une toute nouvelle appellation communale d’une grande appellation un peu malade. Précisez le nom de celle-ci et celui de la commune en question.

Réponse 8 : Muscadet – Le Pallet

 

9ième  Question : Quel est le nom de ce Pape et le nom du vin du bain des genitalia ?  

Réponse 9 : Paul III, le vin de Crète

 

10ième Question : Les ... remplacent deux villes et une région, indiquez les noms de ces 2 villes et de la région alors province qui deviendra une appellation.

Réponse 10 : Reims, Aÿ, Champagne

 

11ième Question : Quel est le titre du livre préfacé par Jean-Paul Kauffmann et le nom de l’auteur et quel roman de cette auteur a reçu le prix Goncourt, en quelle année ?

Réponse 11 : « L’Âme du Vin », Maurice Constantin-Weyer, « Un homme se penche sur son    passé », 1928

 

12ième question : Quel est le titre du roman dont est tiré cet extrait et le nom et prénom (j’insiste sur le prénom) de l’auteur ?  

Réponse 12 : « La Terre Qui Meurt », René Bazin.

 

 

13ième Question : Nom, prénom et titre de l’homme qui présida ce 1ier Congrès de l’Origine ? Quelle était son origine plus exactement l'appellation d'origine où se situaient ses vignes ?  

Réponse 13 : Baron Pierre Le Roy de Boiseaumarié, Châteauneuf-du-Pape.

 

13ième Question bis: C’est un prix Goncourt qui a défrayé la chronique quel est son titre et le nom de son auteur ?  

Réponse 13bis : Les Bienveillantes, Jonathan Littell

 

14ième question : Quel est le nom de ce bon docteur ? En fouillant mes archives c’est facile. 

Réponse 14 : Docteur Geneti

 

15ième question Quelle est le nom de cette dame et de son château ? Comme toujours un petit voyage dans les archives de mes chroniques vous facilitera la tâche. 

Réponse 15 : Madame de Lacaussade, Château de L’Hospital

 

16ième Question : Quel est le nom et le prénom de l’auteur de ces lignes ?

Réponse 16 : Yvan Audouard

 

17ième question : Nom et prénom de ce charmant garçon ?

Réponse 17 : Jonathan Nossiter

 

18ième Question : Quel est l’auteur de ces lignes. Pour trouver toujours chercher dans la cave de mon blog.  

Réponse 18 : François Simon

 

19ième Question : Quel est le nom et le prénom de ce Président de la République et quel était son vin préféré selon Corinne Lefort et de Karine Valentin : « Grands Palais 2500 ans de passion du vin » ?

Réponse 19 : Georges Pompidou, Château Poujeaux

 

20ième Question : Quel le nom et le prénom de l’auteur de ces lignes et dans quel livre les a-t-il écrit ?

Réponse 20 : Éric Orsenna, « L’Avenir de l’Eau 

                                                               

 

1-                  Ne vous prenez pas le cigare répondez à la 1ière Question du Grand Concours de l’été http://www.berthomeau.com/article-ne-vous-prenez-pas-le-cigare-repondez-a-la-1iere-question-du-grand-concours-de-l-ete-54348609.html

2-                  « Beth s'envoyait en l'air avec un oenologue plein aux as » l’énigme de la 2ième Question du Grand concours de l’été. http://www.berthomeau.com/article-ne-vous-prenez-pas-le-cigare-repondez-a-la-1iere-question-du-grand-concours-de-l-ete-54350638.html

3-                  C’était le genre de chose que l’on attendait de lui, un gros vin poussif et pompeux, la 3ième Question du Grand concours de l’été vanne sec ! http://www.berthomeau.com/article-c-etait-le-genre-de-chose-que-l-on-attendait-de-lui-un-gros-vin-poussif-et-pompeux-la-3ieme-question-du-grand-concours-de-l-ete-vanne-sec-54351648.html

4-                  « Une seule qualité, la première », telle est ma devise depuis le premier jour. Honneur aux femmes pour la 4ième Question du Grand concours de l’été http://www.berthomeau.com/article-une-seule-qualite-la-premiere-telle-est-ma-devise-depuis-le-premier-jour-honneur-aux-femmes-pour-la-4ieme-question-du-grand-concours-de-l-ete-54352448.html

5-                   Qui c’est qui a acheté la pièce de charité Pommard 1er Cru « Dames de la charité » ? La 5ième question du Grand concours de l'été est bourguignonne     http://www.berthomeau.com/article-qui-c-est-qui-a-achete-la-piece-de-charite-pommard-1er-cru-dames-de-la-charite-la-5ieme-question-est-bourguignonne-54354130.html

6 - «Rien ne lui a semblé trop beau pour ses bœufs et pour son vin...» puisqu'il leur a bâti un château à Bordeaux… la 6ième question fait dans l’exotisme

http://www.berthomeau.com/article-rien-ne-lui-a-semble-trop-beau-pour-ses-boeufs-et-pour-son-vin-puisqu-il-leur-a-bati-un-chateau-a-bordeaux-la-6ieme-question-fait-dans-l-exotisme-54357397.html

7 - « Ce fut le coup de foudre réciproque, aidé peut-être par la qualité du Bourgogne » la 7ième question fait dans le road-movie

http://www.berthomeau.com/article-ce-fut-le-coup-de-foudre-reciproque-aide-peut-etre-par-la-qualite-du-bourgogne-la-7ieme-question-fait-dans-le-road-movie-54358254.html

8 - Oser l’extase au pays de naissance de Pierre Abélard : des vignerons polissons donnent matière à ma 8ième Question

http://www.berthomeau.com/article-oser-l-extase-au-pays-de-naissance-de-pierre-abelard-des-vignerons-polissons-donnent-matiere-a-ma-8ieme-question-54359491.html

9 - Lorsque mon espace de liberté se voulait libertin il parlait du vin Papal, c’est la 9ième Question qui vaut excommunication

http://www.berthomeau.com/article-lorsque-mon-espace-de-liberte-se-voulait-libertin-il-parlait-du-vin-papal-c-est-la-9ieme-question-qui-vaut-excommunication-54360159.html

10 - « La soif wallonne n’a jamais été dédaignable » nos amis belges ont toujours aimé les vins français pour preuve la 10ième Question

http://www.berthomeau.com/article-la-soif-wallonne-n-a-jamais-ete-dedaignable-nos-amis-belges-ont-toujours-aime-les-vins-francais-pour-preuve-la-10ieme-question-54360948.html

11 « Le vin a-t-il encore une âme ? Tout est dans la 11ième Question du grand concours de l’été »

http://www.berthomeau.com/article-le-vin-a-t-il-encore-une-ame-tout-est-dans-la-11ieme-question-du-grand-concours-de-l-ete-54362869.html

12 -  « La Vigne arrachée » la 12ième question puise ses racines dans mon petit terroir maraîchin

http://www.berthomeau.com/article-la-vigne-arrachee-la-12ieme-question-puise-ses-racines-dans-mon-petit-terroir-maraichin-55294778.html

13 -  Le 1ier Congrès de l'Origine, qui le présida ? À vous de répondre à la 13ième Question du Grand Concours de l’été

http://www.berthomeau.com/article-le-1ier-congres-de-l-origine-qui-le-presida-a-vous-de-repondre-a-la-12ieme-question-du-grand-concours-de-l-ete-54368090.html

13 bis - Un bien étrange amateur de grands crus classés... la 13ième Question bis n’est pas pour les « âmes sensibles »

http://www.berthomeau.com/article-un-bien-etrange-amateur-de-grands-crus-classes-la-13ieme-question-n-est-pas-pur-les-ames-sensibles-54368166.html

14- Un spécialiste de médecine sportive comme on en fait plus, la 14ième question plonge dans les archives de l’INA

http://www.berthomeau.com/article-un-specialiste-de-medecine-sportive-comme-on-en-fait-plus-la-14ieme-question-plonge-dans-les-archives-de-l-ina-54368239.html

15 - Le courrier commercial d'une propriétaire très vieille France... une 15ième question à contre-courant du bling bling

http://www.berthomeau.com/article-le-courrier-commercial-d-une-proprietaire-tres-vieille-france-une-15ieme-question-a-contre-courant-du-bling-bling-54368358.html

16 - Au « Canard Enchaîné » : on ne boit pas, on se désaltère... la 16ième Question donne la plume à une vieille gloire du Canard aujourd’hui disparue

http://www.berthomeau.com/article-au-canard-enchaine-on-ne-boit-pas-on-se-desaltere-la-16ieme-question-donne-la-plume-a-une-vieille-gloire-du-canard-aujourd-hui-disparue-54368442.html

17- « Les notes de Robert Parker, sont parmi les plus grosses conneries de la planète » dit-il, la 17ième question vous permettra de lever le voile sur son identité.

http://www.berthomeau.com/article-les-notes-de-robert-parker-sont-parmi-les-plus-grosses-conneries-de-la-planete-dit-il-la-17ieme-question-vous-permettra-de-lever-le-voile-sur-son-identite-54368507.html

18 - «Condrieu il y a plus malheureux comme nom de ville » la 18ième Question fait une incursion dans la critique gastronomique.

http://www.berthomeau.com/article-condrieu-il-y-a-plus-malheureux-comme-nom-de-ville-la-18ieme-question-fait-une-incursion-dans-la-critique-gastronomique-54368600.html

19 - « Qui sait boire sait régner *» la 19ième Question s’attaque au vin présidentiel

http://www.berthomeau.com/article-qui-sait-boire-sait-regner-la-19ieme-question-s-attaque-au-vin-presidentiel-54368676.html

20 - Escapade à la Romanée Conti d’un académicien avec la 20ième Question le Grand Concours de l’été finit en beauté

http://www.berthomeau.com/article-escapade-a-la-romanee-conti-d-un-academicien-avec-la-20ieme-question-le-grand-concours-de-l-ete-fini-en-beaute-54368752.html

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2 octobre 2010 6 02 /10 /octobre /2010 00:09

Sur la Toile, où tout va si vite, trop diront certains, coller à l’actualité peut comporter dans le feu de l’action le risque de faire faute au sens sportif du terme. Un tacle trop appuyé, un tirage de maillot, une bousculade, un mot de trop... une ironie facile sur des propos de Michel Rolland que je trouve mal à propos – lui aussi d’ailleurs, ce qui fait qu’en l’occurrence nous étions lui et moi d’accord – et dans les tribunes la tension monte. Les supporters s’échauffent. Des mots volent parfois un peu bas. Comment ramener de la sérénité sur l’aire de jeu et tout autour ? Comment instiller le fair-play, le serrez-vous la main ? Je pense avoir trouvé la solution.

 

En effet, plutôt que de me prêter de viles intentions, me balancer des horions, pourquoi ne pas envisager d’ouvrir une surface de réparation sur mon « Espace de Liberté » ?

 

Laissons de côté la faute légère passible d’un simple coup-franc, la virilité n’est pas la brutalité, pour évoquer celles qui peuvent valoir un carton jaune ou plus grave un carton rouge significatif d’exclusion et surtout celles qui sont commises, au football, dans la surface de réparation.  Caillou-9168.JPG

Le concept de « Surface de Réparation » me plaît.

 

En effet, le coup de pied de réparation (penalty kick) offre à l’équipe lésée la possibilité de réparer à l’instant le préjudice qui lui est fait. Bien évidemment, en football c’est l’attaquant qui en bénéficie alors que sur mon « Espace de Liberté » c’est l’attaqué qui disposera de cette opportunité.

 

Pour la petite histoire, même si le premier penalty de l'histoire du football fut transformé le 2 juin 1891, par John Heath joueur des Wolverhampton Wanderers, au cours d'un match du championnat d'Angleterre (le penalty pouvait être tiré de n'importe où, à condition que le tireur place sa balle à 11 mètres du but ) ce n'est qu'en 1902 que fut créée la surface de réparation telle qu'on la connaît aujourd'hui (16,5 mètres à partir de la ligne de but pour 40 mètres de largeur). D’où la différence de terminologie entre un pénalty et le tir-au-but après prolongations, celui-ci n’est pas une punition mais le moyen de départager deux équipes.

Caillou-9166.JPG 

Le point de pénalty, la solitude du gardien de but face au tireur, le tir et tout reste possible : l’arrêt, la balle repoussée, reprise ou la voilà de suite au fond des filets. Chacun a pu s’exprimer. Le jeu reprend.

 

Reste le problème du coup de sifflet de l’arbitre !

Qui arbitre ?

Simple les arbitres c’est vous.

À tout instant vous pouvez intervenir pour demander réparation.

Qu’en pensez-vous ?

 

Pour info à lire sur le blog de Vindicateur : Miss GlouGlou et Jacques Berthomeau crachent le morceau http://www.vindicateur.fr/article.php?id=2510

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