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29 mai 2013 3 29 /05 /mai /2013 00:09

Ma plume a volontairement fourché je pensais écrire les belles quilles des bords de Loire comme le dit notre Eva 100% Ligérienne mais comme elle n’était pas sur la Seine ce lundi après-midi étrangement ensoleillé je me suis dit faut oser. Je n’ai osé tout de même la fillette chère aux licheurs de ma vieille Vendée pour une raison que vous comprendrez aisément ; si tel n’était pas le cas appelez le n° Vert : letaulierN1 sur Twitter (abonnement conseillé)


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Pour m’y rendre j’ai enfourché ma flèche d’argent, grimpé au train vers le sommet de la place d’Italie pour fondre plein pot sur la Seine, viré sur le quai qu’est au pied de la TGB – qui n’est pas le repaire des LGTB – et mettre le cap sur le Batofar. Ma belle enchaînée je me rendis à pied jusqu’à la Seine où défilaient des belles qui ensorcellent sous le soleil d’un été qui s’annonce aussi torride qu’un cachet d’aspirine. Précisions pour les canaillous fort nombreux : primo ma belle enchaînée est ma flèche d’argent qui est anglaise ; secundo les belles qui ensorcellent sont je le rappelle les quilles chères à notre Eva 100% Loire et qui est une belle Tronche de Vin.


Comme le dirait mieux que moi le sémillant Patrick Baudouin, amoureux du Chenin couché sur schiste, il flottait sur ce quai de Seine « une douceur angevine » et, verre à la main, je me sentais prêt à exercer mon art consommé de juge aux élégances. Avant de me lancer, je serrais avec effusion des louches amies. Clap ! Silence on tourne ! Le casting et les prises de vues sont du Taulier pour le scénario prière de s’adresser à celles et ceux qui ont remplis des cahiers entiers de notes. Qui trop embrasse de belles quilles mal étreint…


1-     Plan large sur le ★ DOMAINE DES BÉRIOLES link 

 

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2-     Plan séquence sur le « Clos de Venise » de ★ LA TAILLE AUX LOUPS link 


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3-      Arrêt sur image sur L’Insolite ★ DOMAINE DES ROCHES NEUVES link


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4-      Gros plan sur les Côtes de la Charité ★ ALPHONSE MELLOT link

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5-      Zoom avant sur Le diable rouge de ★ PATRICK BAUDOUIN link


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6-      Plan américain sur le ★ DOMAINE HUET link 


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7-      Contre plongée sur ★ ALAIN MABILLOT link


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8 -     Panoramique sur ★ DOMAINE DES HUARDS link


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9-      Travelling sur ★ JEAN-FRANÇOIS MÉRIEAU link


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10 -   Profondeur de champDomaine Le Clos du Serres link


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28 mai 2013 2 28 /05 /mai /2013 11:00

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À quelques jours de Vinexpo les Limougeauds vont défourailler, y va y avoir de la vaisselle cassée car comme le constatait un grand expert « Dans les situations critiques, quand on parle avec un calibre bien en pogne, personne ne conteste plus. Y’a des statistiques là-dessus.  ». Mais comme il y a belle lurette que l’on boit des canons dans des verres, même à Limoges, ce ne sera pas un blème le samedi 15 juin. Comme vous le savez je suis un ardent défenseur de la santé publique car avec Audiard, grand pourvoyeur de formules assassines  « Je me suis rendu compte que j'avais pris de l'âge le jour où j'ai constaté que je passais plus de temps à bavarder avec les pharmaciens qu'avec les patrons de bistrot.  »


Reste que pour votre Taulier, très attaché à ses connaissances écolières et à son passé sportif, Limoges c’est d’abord la porcelaine mais aussi le basket avec le CSP, un patro, de Richard Dacoury et d’André Buffière (c’est si loin les années 80). Pour faire plus moderne et en revenir au vin je citerai tout de même Dominique Decoster qui après avoir cédé Haviland, la porcelaine toujours, est devenu propriétaire du château Fleur Cardinale, un saint-émilion grand cru classé, conseillé par le Bad boy Jean-Luc Thunevin ex-garagiste et nouveau promu avec le château Valendraud. J'adore la provoc !


Bref, c’est un fait acquis le 15 juin Vins et polards vont célébrer un mariage pour tous heureux du côté de Limoges avec la seconde édition des VINS NOIRS. 15 auteurs de polars, 15 vignerons… vous attendront rue Haute-Vienne à Limoges à partir de 10 h 00, pour déguster des vins comme ceux de Luc Lapeyre – le géant du Minervois – ou ceux de Pompilia Guiraud, une séduisante vigneronne qui vous fera apprécier sa cuvée Les Cerises, car ce vin évoque la fraîcheur de ce premier fruit de l’année. D’autres vignerons seront présents, tous atypiques, tous amoureux de leur terroir, de leurs vignes et de leur production le Domaine de la Noblaie (Chinon), le Château d’En Ségur (Côtes du Tarn), le Domaine Pierre Desroches (Saint-Véran), … Les grandes régions viticoles françaises seront représentées : la Loire, le Bordelais, la Champagne, le Languedoc, ... et chacun d’eux sera associé à un écrivain : Jean-Hugues Oppel (éditions Rivages) – le barbu qui aime les chats et les cigares –, Marc Villard (Rivages), Jean-Pierre Alaux dont la série fait l’objet d’une adaptation à la télé : Le sang de la Vigne sur France 3. Mais aussi, Serge Quadruppani, Laurence Biberfeld, Jérôme Leroy, sans oublier les auteurs limougeauds…


Ce sera la fête rue Haute-Vienne avec le groupe Spinning Wheel, musiciens passionnés de folk américain, et avec la compagnie Le fil de l’A20 qui lira des textes des romans des auteurs présents.


Le soir, sur inscription, un repas spécial « Vins Noirs » concocté par Gilles Dudognon sera proposé au restaurant le 27.


Mais dès le vendredi 14, à la BFM de Limoges à partir de 18h00, seront organisées des tables rondes avec les auteurs et les vignerons déjà présents.


Ces deuxièmes « Rencontres du polar et du vin » sont organisées par l’association Les Picrates, le caviste de l’Hydropathe et la librairie Page et Plume.


Le secrétaire-perpétuel autoproclamé de l’ABV, Amicale du Bien Vivre dites des Bons Vivants a octroyé son haut-patronage à cette manifestation et, en accord avec Audiard, comme « Dans la flatterie, aucune précaution à prendre, aucune limite à respecter. On ne va jamais trop loin.  » afin de flatter l’ego surdimensionné de votre Taulier il serait souhaitable que celui-ci, le haut-patronage, fasse l’objet d’une mention sanitaire obligatoire ce qui serait tout de même beaucoup sexy que l’habituel conseil de modération. Mike Hammer de Mickey Spillane ne suçait pas de la glace que je sache !

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28 mai 2013 2 28 /05 /mai /2013 00:09

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« Un homme courtois ne marche pas sur l'ombre de son voisin. » proclame un proverbe chinois.


C’est à la fois mon exaspération face à des agressions verbales à propos du sujet qui fâche certains, le mariage pour tous, et les réponses de l’acteur Jacques Bonnaffé qui m’ont inspiré ce billet. À la question, très Télérama dans sa formulation, « votre motif d’énervement le plus récurrent ? », répondait du tac au tac « Le manque total de courtoisie des Parisiens ». En amont de cette interview, il donnait l’une des clés de cet état de fait : « L’odeur de Paris c’est… celle de l’ego »


Oui, ici, à Paris, et sans doute aussi ailleurs mais, comme j’y vis je me réfère à ce que je vis et ce que je vois, plus ça va moins ça va car, dans l’espace public, la règle comme c’est chacun pour sa pomme, je suis le plus beau, le plus fort, le féminin s’impose aussi, range-toi que je m’y mette, que je passe, que je te bouscule, que je fonce au rouge : automobiliste, motocycliste, vélocipédiste et aussi piéton, jamais un soupçon de pardon ou de politesse dans les transports en commun. Renfrognés ou agressifs, arrogants ou menaçants, grossiers ou mal léchés, incivils, irrespectueux, mal ou trop à l’aise dans leur ego, l’insulte toujours prête au bord des lèvres, règnent en maître. Les sauvageons, chers au Che, ne se recrutent pas exclusivement chez les capuchés mais aussi dans toutes les catégories sociales sans aucune exception.


Objection votre Honneur, va-t-on me rétorquer, la courtoisie c’est ringard, c’est coincé, c’est vieux jeu, nous, nous sommes cools, décontractés, à l’aise, alors ta politesse avec un petit zeste d’élégance et un soupçon de générosité c’est bon pour le placard poussiéreux des accessoires inutiles. Entendez-moi bien, je ne pratique pas le baisemain et je ne consulte jamais le Guide du protocole et des usages de l’ex-préfet Jacques Gandouin car la courtoisie n’a rien à voir avec l’hypocrisie du « bonjour cher ami »  à l’attention  de son pire ennemi ou l’obséquiosité des flatteurs qui pratiquent la brosse à reluire ou le léchage de bottes. Pratiquant journellement un espace de liberté je ne vais pas m’enliser    dans un tissu élimé de vieilles règles conventionnelles et guindées qui m’empêcherait d’exprimer ce que je pense avec franchise. La transgression, le langage vert, la discussion animée mais argumentée, même parfois les noms d’oiseaux peuvent voler, mais sans volonté de piétiner son ou ses contradicteurs, relève d’une forme de courtoisie proche de celle d’une pratique sportive sans concession mais respectueuse des règles du jeu et des autres compétiteurs.


Je laisse volontairement de côté la Toile où, pour certains, en règle générale sous le couvert de l’anonymat, tous les coups, les bas et les mauvais surtout, sont permis. Sur les fameux réseaux sociaux, et surtout avec l’irruption de Twitter, des échanges confus, décousus, s’installent. Ça fuse. Ça dégouline. Ça regorge d’une insolence érigée en principe d’expression pour atteindre l’overdose de l’ironie facile. Ça perd toute saveur. Ça ne présente et ne suscite que l’intérêt d’un petit cercle sauf à être repris par les grands médias. C’est lourd, indigeste, lassant. C’est le bal des ego où certains personnages publics se vautrent dans la vulgarité en espérant se distinguer, où des journalistes se marquent à la culotte, papillonnent, se mettent en scène, pour tenter d’exister, où des quidams se défoulent, se laissent aller, bavent, dénoncent, se prennent pour le centre du monde, tous les je pensent que, les qui ne savent même pas de quoi ils parlent, les qui prennent le sens du vent, les ouvriers de la 25e heure…  Aucune tenue, aucune élégance morale, aucune hauteur de vue, c’est une forme revisitée du  café du commerce sans la saveur des brèves de comptoir car c’est fardé, insincère. Nous sommes face à une forme de pornographie de l’esprit.


Cependant, comme ce n’est qu’un petit monde clos qu’il est possible d’ignorer, ça ne pourri pas vraiment ma vie, il suffit de me déconnecter. En revanche, dans l’espace public, avec l’émergence d’une droite stalinienne, dixit Jean-François Khan (lire ci-dessous), il est monnaie courante de se faire agresser sur le sujet qui fâche en ce moment, le mariage pour tous, alors que l’on ne l’a ni évoqué ni même effleuré. Ça m’arrive régulièrement dans les lieux où je croise des « confrères du monde du vin » si je puis m’exprimer ainsi. Des dames et messieurs d’un certain âge, qui se disent journalistes du vin, me tombent dessus à bras raccourcis comme si j’étais le délégué syndical des LGBT. Ma tête de métèque étiqueté de gauche sans doute. J’ai droit à des logorrhées confuses et interminables face auxquelles je ne réplique pas. Je reste courtois. Pourquoi argumenterais-je ? Tout ce que je pourrais dire serait retenu contre moi. Enfant de 68 je suis bien évidemment l’un des responsables de la décadence de notre civilisation occidentale,  l’un des ardents fossoyeurs de la famille Française et l’un des partisans de la fin de la fête des mères et des pères puisque cher monsieur un enfant pourra en avoir deux. C’est indécent, inconvenant, c’est un manque de courtoisie et de savoir-vivre évident. Et pourtant, ces gens bien-pensants, se vivent comme étant les représentants d’un monde policé, la France des convenances alors que, comme le note Jean-François Khan ils s’expriment comme les staliniens de ma jeunesse. Si tu n’es pas avec nous tu es contre nous. Ils n’ont même pas conscience de la valeur des mots qu’ils utilisent dans leurs slogans. Des mots qui font pourtant parti  de l’ADN d’une droite peu glorieuse et d’une gauche dévoyée, celle de Marcel Déat et de Jacques Doriot, qui ont collaboré avec l’occupant.


En conséquence, M.M. chers collègues du vin attachés à la valeur sacré du mariage civil et de la filiation, non je ne suis pas le délégué syndical des LGBT prière de rester courtois et de me lâcher la grappe. Merci par avance, sinon je sors ma sulfateuse et j’arrose large.


Manif pour tous: Découvrez ce qui caractérise ce nouveau mouvement politique par JF Khan


« C’était du temps de ma jeunesse. Dans les années 50 la vie politique française était dominée par un Parti Communiste puissant, fort, affichant plusieurs centaines de milliers d’adhérents, regroupant un quart des électeurs et affichant sans complexe son allégeance stalinienne.


Véritable France dans la France, il avait créé son propre monde, son propre univers. Il était le peuple. Il était la classe ouvrière. Ses exigences étaient celles des masses. S’y opposer constituait un affront à la démocratie. Quand il faisait défiler 30.000 personnes, il en annonçait 300.000. Parfois plus. La soi-disant démocratie bourgeoise n’était à ses yeux qu’une dictature. Les socialistes étaient des socio-traîtres (ce qui, entre parenthèses, n’était pas totalement faux) et les conservateurs libéraux des fascistes. Il affichait un patriotisme d’exclusion et s’était concocté sa propre langue, structuré par ses propres mots et ses propres formules; s’était confectionné, à l’aide de ses propres références, sa propre culture (qui valait bien, au demeurant, la sous-culture de la gauche bobo). Ancré dans ses propres certitudes portées par ses propres dogmes nourris par ses propres vérités confortées par ses propres informations diffusées par sa propre presse, il offrait à ses militants et sympathisants une famille–patrie de substitution qui leur tenait chaud l’hiver.


Eh bien, toutes ces spécificités et particularités on les retrouve, aujourd’hui, dans ce grand parti virtuel qui s’est constitué dans le combat contre le mariage gay et autour des « manifestations pour tous ». Ecoutez bien leurs porte-paroles et leurs activistes: ils sont le peuple, ils représentent la France réelle, même quand les sondages indiquent qu’ils sont minoritaires, lorsque 300.000 d’entre eux défilent – ce qui est beaucoup – ils affirment qu’ils étaient 1 million et demi. A les entendre, le pays vit sous une dictature socialiste, protégée par une police gestapiste, Hollande est un tyran et Valls une sorte de Beria. Les modérés sont des traîtres. Ils se sont confectionnés un langage à eux, arrosé par une idéologie à eux que cimente leur dogme à eux. Ils ne prêtent foi qu’aux informations qu’ils se sont eux-mêmes concoctés et que crédibilise leur propre presse, y compris Le Figaro. »

 

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27 mai 2013 1 27 /05 /mai /2013 14:29

Cher Guy,

 

Suite à ton départ inopiné, c’est tout à fait toi ça, tu ne fais jamais rien comme tout le monde Guy, les mots me manquent pour parler de toi au passé alors je suis allé les puiser dans une chronique ancienne.  

 

« Guy et moi nous nous sommes rencontrés à la buvette de l'Assemblée Nationale en juin 1981, lui étant conseiller du président du groupe rose, Pierre Joxe, et moi conseiller du Président de l' l'Assemblée Nationale, Louis Mermaz. Nous étions fous, non du chocolat Lanvin, mais des macarons de la buvette. Par la suite, en 1983, nous nous sommes retrouvés voisins dans la galerie Sully au 78 rue de Varenne, lui conseillant le Ministre de l’Agriculture sur les questions d’enseignement agricole, loi Rocard sur l'enseignement privé agricole votée à l'unanimité, moi pataugeant déjà dans le marigot viticole, accords de Dublin. Guy est un ami, un grand juriste agrégé de droit constitutionnel, il chronique dans le Point, c'est un type original, sapé décalé, doté d'un humour corrosif… »


Je déteste les départs et les adieux Guy alors je t’embrasse affectueusement comme un grand frère et j’espère que tu n’as pas oublié ton paquet de « Bidies ».

 

Sans aucun doute à bientôt, pas trop vite je l’espère.

 

Jacques

Ces textes sont extrait d'un article « Typologie des cabinets » publié dans la revue Pouvoirs en 1986 par Guy Carcassonne.


-          Drôles de cabinets link 


-          Drôles de cabinets les copains d’abord link 


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-          Drôles de cabinets les valets, les enfants et les lieutenants link

 

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27 mai 2013 1 27 /05 /mai /2013 11:00

Samedi dernier, à l’heure du déjeuner, je suis allé du côté de la Bourse de Paris qui, depuis le « soulèvement des machines »*, a un petit côté Gois de Noirmoutier, inoccupé comme échoué à tout jamais. Alors, de temps à autre, l’ex-temple du capitalisme accueille, non plus des aboyeurs, mais des grands amateurs venus spéculer sur les Grands Vins. C’est, dit-on, le Salon de la RVF. Bon, sans vouloir être mauvaise langue, le plan d’occupation des sols est plus qu’optimisé et faut jouer des coudes pour circuler. Normal, le boss Jean-Paul Lubot c’est un gars qui sait compter, il a une calculette à la place de son double cœur (pour ceux qui ne comprendraient pas prière de s’adresser au Cercle Vendéen)

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J’y suis allé deux fois, la première vendredi pour licher le vin de mes copains, la seconde samedi pour tirer le portrait de belles tronches de vin. Lors de ces deux passages j’ai croisé le considérable Jean-Paul Lubot qui, lors de ma sortie le samedi, m’a fusillé du regard. Franchement je me demande bien pourquoi : que lui ai-je fait pour qu’il me toise ainsi ? Comprenne qui pourra ! link 

 

Le Taulier s’est donc offert une séance de shooting express dans les travées de Brongniart. Voici le résultat. Comme votre Taulier est aussi doué pour faire des clichés que pour déguster y’a eu beaucoup de photos ratés et je suis désolé de ne pouvoir mettre dans ma galerie de Tronches de Vie tous ceux que j’ai tenté de photographier. Ce n’est que partie remise.

 

* le soulèvement des machines fera l'objet d'une chronique un de ces 4 chez le Taulier


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27 mai 2013 1 27 /05 /mai /2013 00:09

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Avec un temps où nous nous caillons sérieux les glaouis à la veille d’un été qui, selon les gens de la météo, risque de passer à l’as, j’imagine qu’il en est un qui doit bicher grave en une forme d’extase c’est notre Mammouth national l’Allègre grand pourfendeur des défenseurs du réchauffement climatique. Avec son sens aigu de la formule provocatrice il balance « Le réchauffement climatique, tout le monde s'en fout » et lorsqu’on lui objecte, en 2012, que « tout de même, le réchauffement climatique est un phénomène qui s'accélère et la fonte de la banquise s'est aggravée cet été... Il rétorque « Mais on est là dans des variations normales. L'année prochaine, ce sera différent. Quand il y a une sécheresse en Europe, on a des inondations en Inde. La température moyenne n'augmente plus. Pour moi, ce n'est plus un problème et tout le monde s'en fout désormais. D'ailleurs, vous avez vu, le sommet de Rio a été un véritable fiasco. Et dans ce domaine, les écologistes ne jouent pas franc jeu. Il existe des techniques pour capturer le C02 et elles ne les intéressent. Mais tout cela est derrière moi désormais »


Votre Taulier lui, plutôt que d’entrer dans la polémique, préfère en ces temps mouillés rendre un hommage appuyé à Albert Simon. Pour ce faire je cite un blogueur de Clermont-Ferrand  « Je me souviens de ces jours de fin de printemps, mai et juin, où à l’affut d’une prédiction de beau temps, nous tendions l’oreille à ses premières paroles dans le poste de radio en espérant que nous aurions l’autorisation de porter nos belles chaussures de sport toutes neuves. Celles qu’on avait attendues et espérées si longtemps avec mon frère, les blanches, en cuir, avec les trois fameuses bandes noires de chaque côté. Je me rappelle la fierté de les enfiler, de les nouer et de partir avec sur le chemin de l’école, savourant à l’avance les exploits de vitesse que nous serions capables d’accomplir une fois dans la cour d’école. Le trajet était court, trop court parfois, tellement nous avions la sensation de voler et de rebondir, surtout lorsque nous rentrions le soir et où il fallait les nettoyer et les ranger avec l’espoir qu’Albert Simon nous dirait encore du beau temps pour le lendemain. » Si vous souhaitez, pour ceux qui l’ont connu réentendre sa voix si particulière  c’est ICI link  

 

Mais revenons au sujet du jour, celui qui occupe une large de nos conversations : le mauvais temps, qui, si l’on en croit la météo, semble bien mieux installé que le fameux anticyclone des Açores.

 

« Alors que le printemps est d’ores et déjà considéré comme l’un des plus frais et des plus maussades de ces 30 dernières années en France, l’actualisation de nos prévisions saisonnières laisse peu d’espoir d’avoir un été digne de ce nom. Le spectre d’une « année sans été » semble plausible sur l’Europe de l’ouest.

Après avoir connu un hiver froid et long, l’Europe de l’ouest s’apprête-t-elle à subir un été frais et humide ? Il semblerait désormais que ce soit un scénario probable à 70%, y compris sur la France, particulièrement défavorisée depuis le début du printemps… »

 

Les explications ICI link

 

Une année sans été ?

 

La conjonction d’un hiver long et tardif ayant entraîné un refroidissement des eaux des mers et une activité solaire devenue bien faible depuis plusieurs mois peut avoir une conséquence directe sur la météo de notre été : certains calculs envisagent une anomalie de –2° à –3° sur la France avec des cumuls pluviométriques deux fois supérieurs à la normale. Ce scénario nous paraît cependant assez extrême : nous optons donc pour un été restant maussade, ponctué de coups de chaleur de peu de durée suivis d’orages violents. L’on pourrait observer néanmoins une certaine amélioration globale avec un retour à la normale en fin de saison (fin août et septembre), avec un gommage progressive de l’anomalie froide.

C’est en septembre et octobre qu’il pourrait donc faire le plus beau et le plus chaud sur notre pays… »

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26 mai 2013 7 26 /05 /mai /2013 08:30

La pluie a eu raison de mon exil dans les bois, je suis rentré à Paris où je passe mon temps à faire des flambées emmitouflé dans mon vieux peignoir. Avoir une vraie cheminée à Paris, avoir le droit d’y faire du feu, ce qui est notre cas, est un luxe extraordinaire. Comme je suis un garçon né à la campagne, et que je sais qu’il faut des belles buches pour faire un beau feu, pas des buchettes minables vendues au prix du caviar, je suis allé, avant de revenir à Paris, chez mon vieux copain Paulo, qui fait du bois à Plailly et nous avons ramené dans sa vieille camionnette Ford un stère de bois sec que j’ai stocké sous une bâche sur mon balcon. Mes voisins, très « manif pour tous » coincés du col et du bas, vont me prendre, plus encore, pour un gitan infréquentable après l’épisode montée des buches dans l’ascenseur. Nous avons pourtant fait ça très proprement mais nos dégaines, pantalon de velours, vestes Adolphe Laffont et pataugas, ça faisait vraiment mauvais genre dans notre immeuble si convenable. Seule notre concierge portugaise nous a gratifié de grands sourires et, sans que je ne le lui demande elle a balayé la cour sitôt notre dernier remontage effectué. Pour la remercier, mon copain Paulo, qui ne voyage jamais sans carburant, lui a proposé une petite prune qu’il distille lui-même dans son fourbi de Plailly. Madame Goncalves nous a sorti des petits verres et nous sommes restés un long moment à bavasser. Plus exactement, Paulo, propriétaire d’une véritable meute pacifique dans sa forêt de Plailly, a prodigué des conseils à la brave madame Goncalves pour qu’elle puisse soigner, avec des remèdes de bonne femme, l’arthrose de son bâtard qui pue et qui bave.


Paulo est resté dîner. J’avais, bien sûr, lancé mon premier feu dans la cheminée et, au tout début, comme le conduit était froid, ça fumait un peu. Mathias fut fasciné par l’embrasement du petit bois sous les bûches, il battait des mains, et lorsque les flammèches commencèrent à lécher le bois fendu, stupéfait, il ne perdit pas une miette du  spectacle. Mon art du feu me propulsa auprès de lui dans un statut de héros des temps modernes et lorsque Jasmine nous rejoignit, il lui raconta mes exploits avec force de détails. Comme Paulo adore le champagne je débouchai un magnum de la cuvée Vénus de mon ami Pascal Agrapart et devant mon feu qui maintenant crépitait Jasmine l’informa de sa future maternité. J’eus beau préciser que c’était peut-être un peu prématuré comme annonce vu que notre accouplement datait de tout juste huit jours, Paulo et Jasmine entamaient déjà le débat sur le choix d’un prénom qui se limitait au sexe masculin. Tout en tisonnant j’ironisais « à mon avis nous allons avoir des jumeaux, des filles j’espère, comme cela vous pourrez choisir chacun votre prénom. » Ça tombait à plat, ils ne relevaient même pas. Un peu vexé je fis diversion en branchant mon Paulo sur la victoire de Yannick Noah à Rolland Garros. Gagné, notre futur moutard passait aux oubliettes, notre Paulo je le savais allait raconter à Jasmine sa finale. Il y était, dans une loge au bord du cours, avec une place que lui avait filée la femme d’un grossium de la BNP qui était sa maîtresse. Je connaissais l’histoire par cœur mais j’adorais. Pour le désoiffer je tenais sa flute de champagne constamment pleine. Jasmine l’écoutait religieusement. Mathias, qui avait récupéré son nounours, lui racontait que son père, moi en l’occurrence, était un grand sorcier. Tout à la fin du récit épique de Paulo, afin qu’il reprenne son souffle, je plaçai la réponse de Yannick à la question posée par les journalistes du Monde – ce n’est pas dans l’Equipe qu’on ferait ça – « En France, le politiquement correct, en ce moment, c'est le « Hollande bashing ». Vous aviez soutenu sa candidature pendant la campagne présidentielle. Un an plus tard, faites-vous partie des électeurs déçus ? »


« Déçu de quoi ? Je ne m'attendais pas à ce que, du jour au lendemain, tout le monde ait du boulot et se mette à danser Saga Africa. Hollande a été élu largement, et le lendemain de son élection les gens râlaient déjà. C'est la crise. Il faut qu'on se serre la ceinture et qu'on y aille tous ensemble. Sincèrement, je ne pense pas que la situation du pays soit la faute de Hollande. Personne ne pourrait faire mieux à sa place. Il arrive, le match est pourri, les balles sont pourries, le court est pourri, les arbitres sont corrompus, et le public a envie qu'il paume. » Ensuite nous sommes passés à table et très vite la conversation s’est orientée vers les « néo-branleurs cathos » qui proclament à qui veut l’entendre qu’ils vont nous faire un contre-Mai 68. J’adore le verbiage de ses petiots et petiotes propres sur eux, une petite poignée de la génération Y des beaux quartiers, qui rêvent « de combattre le système culturel dominant en changeant notre société « libertaire, gangrenée par l'individualisme et le relativisme ». Des petits rejetons des JMJ, des enfants nourris au lait de Jean-Paul II « Une démocratie sans valeur peut se transformer en totalitarisme sournois. » C’est tellement risible que nous portons un toast aux « Hommen » qui ont manifesté, masqué de blanc, torse nu couvert de slogans du type « Hollande, fais ton sac ! Fais comme Cahuzac ! » « Hollande, ta loi, on n'en veut pas ! » « CRS, serre les fesses, Pierre Bergé te tient en laisse ! » Paulo et moi ça nous émoustille sec. Aller faire le coup de poing, y compris américain, avec ces lopettes nous votons pour. Jasmine, un peu inquiète, nous demande si nous sommes sérieux. Notre réponse positive de concert la plonge dans un abime de perplexité. Paulo la rassure « t’en fait pas ma belle nous en ferons du petit bois sans même nous écorcher les mains… »

 

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26 mai 2013 7 26 /05 /mai /2013 00:09

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Il pleut, il mouille, c’est la fête à la grenouille, je fais contre mauvaise fortune bon cœur, sans pour autant chanter pas sous la pluie « Singing In The Rain » en faisant des claquettes, tel Gene Kelly, mais j’ai vraiment une forte envie de foutre des tapettes à une catégorie de faiseurs qui me cassent les couilles et, de guerre lasse, je me dis qu’à force de subir sans broncher la débilité de certaines publicités apposées sur nos murs, un mur des cons s’imposent.


Que Rivoire&Carret, marque culte de mon enfance, un peu tombée dans l’oubli link en arrive à ce degré zéro de la publicité pour des ravioles en sachet « Si Mozart avait fait des ravioles il n’aurait pas fait mieux » me désole sans pour autant me plonger dans l’affliction, en revanche, en ce dimanche ventée de giboulée de mai, je dépose un recours auprès des vignerons qui nous délèguent, via les belles interprofessions qu’ils nourrissent de leurs cotisations, des petits génies du marketing qui nous bassinent d’un savoir mal digéré, débranchez-les !


Dernier exploit en date de cette engeance caquetante : une présentation des vins d’une charmante et sympathique appellation, plus précisément deux voisines, de deux couleurs, avec 2 poids lourds, l’un coopératif et l’autre vigneron indépendant, suivie d’un déjeuner placé. Seule ma bonne vieille éducation, par respect pour les vignerons et l’excellent restaurateur, m’a retenu à la table. Me faire prendre la tête tout le long du déjeuner sur le thème « nous allons faire du marketing pour extraire cette brave appellation des affres d’une notoriété terroiriste lourde et d’un autre âge… » m’a exaspéré. Je regrette de n’avoir pas pointé le nombre de fois où le mot marketing fut placé. L’overdose, le déni absolu de ce qui fonde l’échange : l’écoute et la capacité à ne pas fourguer un discours formaté.


Souvenir de mes bons vieux commerciaux de la SVF, des gars formés sur le tas à la bonne vieille école du terrain, me racontant comment faire pour convaincre le client, de l’épicier de quartier à l’acheteur de GD, de changer une part de son assortiment, d’essayer une nouvelle appellation moins connue ou un petit vin de pays ayant un bon rapport qualité/prix. Travail patient, liens de confiance, force de conviction, capacité à utiliser le langage de son interlocuteur, de le comprendre, d’éviter de le rouler dans la farine… pour vendre ce qui est difficile à vendre. Autre temps, autre mœurs, le temps est maintenant au positionnement prix, aux conditions commerciales négociées à la machette, remises, dégradation du prix, achat de linéaire et autres joyeusetés.


À qui va-t-on faire accroire, sauf aux braves vignerons en mal de notoriété, que c’est par une politique de marque que l’on va promouvoir une petite appellation. Pour faire bref, pour jouer cette carte il faudrait du pognon, beaucoup  de pognon et du pognon y’en a pas ou peu, et surtout les perspectives d’en gagner pour alimenter la noria du financement d’une marque sont inexistantes. Alors, merci chers amis vignerons de nos appellation de débrancher le haut-parleur des apprenti(e)s marqueteurs. Tout un repas, je vous assure ça lasse et, en parodiant l'empereur Joseph II après la première représentation au Burgtheater de Vienne de « L'enlèvement au sérail » de Mozart, premier opéra en allemand, et non plus en italien, vraiment «Trop de notes, mon cher M… ! ». N’est pas Mozart qui veut que l’on soit dans la nouille ou dans le cépage qu’on ne trouve pas beaucoup ailleurs…


Ceci écrit nul n’est tenu d’inviter un vieux con de blogueur qui ramène toujours sa fraise à tout bout de champ alors qu’il ne prend jamais de notes avant, pendant et après les repas…

 

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25 mai 2013 6 25 /05 /mai /2013 11:00

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En marge d’une dégustation des vins du Liban j’ai croisé l’ami Philippe Faure-Brac et je lui ai demandé s’il avait reçu un jour la visite à son excellent Bistro du Sommelier 97 Boulevard Haussmann, 75008 Paris link de la bande des 3. Bien sûr, j’ai été plus précis, citant le nom du chef de la bande. Philippe m’a répondu qu’en effet, assez récemment, il avait vu débarquer chez lui ces cloportes avant d’ajouter qu’une étrange proposition lui avait été faite par le meneur et qu’il avait refusé.


Et puis hier, au retour de mon périple mouillé au Macéo pour déguster la très belle de vins de la maison Bizeul, Claudine et Hervé, puis à la Bourse pour le salon de la RVF où j’ai pu pénétrer grâce à la complicité de l’ami Pascal Agrapart, et où j’ai bien sûr croisé mon grand ami vendéen Jean-Paul Lubot très bien protégé par le service de sécurité, allez savoir pourquoi, je lis un papier très intéressant de Luc Charlier sur le sujet link


Entre, deux dégustations dans la région de Lirac Christine et Luc, se sont attablés dans le « bistrot » Le Papet de Saint Laurent des Arbres, sur le rond-point du village, au hasard et un peu pour le large parking à proximité. Il était un poil avant 13 heures. Je vous invite à lire ce qu’en dit Luc qui conclue avec sa franchise habituelle «  on a fait un lunch tout à fait savoureux, bien arrosé (un peu trop même pour le midi) et équilibré. « Non licet omnibus quotidie edere apud Bocusum Aureum », dit le sage. »


Bref, revenu à Corneilla, Christine intriguée par ce que leur avait confié la patronne, voir ci-dessous, est allé surfer sur la Toile et il y a fait une découverte très intéressante. Cliquez sur le VOICI de Luc et, comme moi, vous ferez le lien.


Que leur avait confié la patronne du Papet ?


« Or, la patronne, que nous complimentions sur le service, nous avait indiqué qu’un groupe de trois personnes, se présentant comme « critiques gastronomiques », lui avait proposé une insertion contre une somme que j’avais jugée rondelette (entre 500 et 1000 €, je ne me souviens plus). Devant son refus, on lui avait offert en alternative un billet sur le blog en échange du repas pour trois ce jour-là. Et l’affaire fut conclue. On lui a reproché de ne pas accepter d’animaux à l’intérieur et, effectivement, que le menu seul soit servi à midi, et non la carte. Quelque temps plus tard, un billet très sévère l’avait « récompensée » de son acceptation. Elle ne se souvenait plus du media ... et elle a bien raison. »


Ça date d’il y a un peu moins de deux ans, à l’époque ce blog immense, phare de la blogosphère gastronomique, ne notait pas sur 20 et recevait des commentaires. Gentiment hier, Luc y a déposé le sien. Pour l’heure, le Bistro du Sommelier de Philippe Faure-Brac n’a pas eu droit au traitement de faveur de l’excellentissime chroniqueur. Affaire à suivre même si je doute fort que le pisseur de copie ose s’attaquer à si forte partie. Il chalute maintenant à Paris dans les eaux d’adresses plus modestes, sans doute finira-t-il par se replier sur les enseignes des belles et grandes zones commerciales de nos périphéries pour satisfaire son appétit.


Pendant que j’y pense, comme dirait un autre grand phare de la blogosphère du vin lui : JP Géné dans les pages du Monde Magazine nous livre un excellent papier sur Invignez-Vous link 

 

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25 mai 2013 6 25 /05 /mai /2013 00:09

Dans leur bouquin « Vive la malbouffe à bas le bio », catalogue détonnant des joyeusetés qui se retrouvent dans nos assiettes, et dont je vous causerai dans une prochaine chronique,  les 3 larrons, 2 du Point et 1 du Canard, qui tiennent la plume consacre un chapitre à notre nectar, joyeusement intitulé « Des allergènes dans le pinard » où il est question des enzymes œnologiques appelés aussi « accélérateurs de nature »


J’adore !


Comme ma science œnologique est insondable car c’est un abime d’ignorance, je vous livre ce matin en vrac des avis d’experts glanés çà et là par votre Taulier infoutu de comprendre ce qui se passe dans les chais.


1-      à propos de château GUIRAUD by Jean-Marc Quarin  

« Le cru a débuté ses premiers essais d’agriculture biologique en 1996. 100 % du vignoble a été certifié dans cette démarche depuis 2011 : une première dans les crus classés à Sauternes et Barsac. Pour Xavier Planty, ces vins sont devenus au fil de la transformation de son agriculture mieux construits, plus tendus, quasi minéraux et en même temps presque austères. Il a remarqué aussi une plus grande netteté aromatique. « Ils sont moins brouillons » dit-il.  Il explique cette nouvelle définition par une plus grande régulation de l’azote dans la vigne et donc dans les moûts qui n’ont plus besoin d’en être compensés. Il trouve ses vins plus complexes et plus résistants à l'oxydation et souligne la nécessité d’arrêter une agriculture mortifère qui dégrade le caractère patrimonial des crus et compromet leur avenir. Une de ses plus grandes satisfactions est l’absence d’utilisation de produits systémiques dans le cadre de la protection phytosanitaire.  Son observation l’amène à penser qu’ils dérèglent le métabolisme de la vigne et, mine de rien, la rendent plus sensible aux maladies tel l'esca, qui tue tant de ceps et induit  un rajeunissement du vignoble. »


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2-      Peut-on faire des grands vins « sans sulfites » ? link


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3-      Vins sans sulfites by David Lefebvre, œnologue, confrère journaliste, Alsace


L’œnologie additive n’est pas économiquement durable pour la filière des vins d’AOC


« En réponse à l’article sur les « vins sans sulfites, les recettes d’un expert », La vigne n°253, p. 52 - 53, je tenais à vous livrer mon sentiment sur les recettes d’œnologie additive préconisées par M. Immélé pour compenser le soufre.

Il est en effet fait état de conseil d’ajouts d’acide ascorbique (10 g/hl). Si cette pratique de l’œnologie additive raisonnée a bien sûr toute sa raison d’être pour optimiser le goût des vins, les vignerons doivent prendre conscience que les recettes additives sont par définition des solutions reproductibles dans tous les vignobles du monde. D’ailleurs, globalement les vignobles du nouveau monde ne s’en privent pas et sont d’ailleurs moins contraints par leur codex que nos AOC sur ce plan.

Ce n’est donc pas par l’œnologie de recettes additives de composés organiques en tout genre (gomme arabique, tanins, acides organiques, extraits protéiques de levures) que nos vins peuvent se différencier et acquérir une identité telle qu’ils ne seront pas copiables.

Mais c’est bien par une viticulture qui renforce l’expression de la vie des sols dans le vin, par la recherche d’itinéraires de vinification moins axés sur les dimensions organiques et plus axés sur la minéralisation, c’est-à-dire sur la décomposition de la matière organique, en optant pour moins de soufre certes, mais surtout pour des élevages plus longs, avec plus d’oxydation ménagée, que nos vins peuvent échapper à la dure loi économique sur le marché mondial de vins toujours mieux élaborés techniquement, toujours plus précis gustativement, et proposés à des prix toujours plus compétitifs. Des vins qui ont bien sûr leur très bonne raison d’être pour satisfaire le consommateur. »


4 - Agroalimentaire : Ecobiotic veut révolutionner la conservation du vin link 

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