Faudra vous y faire chers lecteurs le Taulier, toujours sur la piste de ses vaches, pour l’heure en Auvergne, a le chic pour dégoter le bon produit au bon endroit. C’est le cas de le dire puisque c’est au Bon Marché que j’ai trouvé un excellent yaourt nature de la ferme de Bassignac fabriqué dans le Cantal. Faut bien que j’ai des compensations car l’Intercités Paris-Bercy-Clermont-Ferrand c’est 3h 30, avec le retour ça fait 7 heures de trajet. La première fois que j’ai acheté les yaourts nature de la ferme de Bassignac j’ignorais leur provenance, mon choix se portait sur la dénomination produit fermier c’est-à-dire un produit vraiment élaboré dans une exploitation agricole.
Trouvant le produit excellent, comme je suis d’un naturel fouineur j’ai cherché à en savoir plus sur la toile et je suis tombé sur le titre d’un article du journal La Montagne, du samedi 10 novembre 2012, édition du Cantal, Bassignac « Des yaourts en or distingués au Salon ». Mais nos amis auvergnats, ce n’est pas pour les critiquer, me laissaient sur ma faim car pour accéder à l’article il fallait raquer. Mais, comme vous vous en doutez, il en faut plus pour stopper votre Taulier. Profitant d’un de ses voyages en Auvergne il a demandé à l’un de ses collègues de la DDT du Cantal de lui livrer le dit article. Ce qui fut fait avec célérité et qu’il en soit remercié.
Je vous le livre donc. C’est court. Pour ceux qui ne l’auraient pas saisi la morale de ma chronique est simple : si vous souhaitez qu’il y ait des fermes avec des paysans le geste qui sauve est d’une grande simplicité : achetez leurs produits lorsqu’ils sont de cette qualité. Merci pour eux.
« Après avoir obtenu l’argent, c’est l’or qu’a décroché cette année La Ferme de Bassignac pour la production de son yaourt nature fermier. Une belle récompense, que celle du « fermier d’or » obtenue au dernier Sommet de l’agriculture, dans la catégorie produit fermier. Celle-ci vient couronner le travail de cette famille et la qualité de sa production. Car c’est bien d’une histoire de famille dont il s’agit. En 2006, La ferme de Bassignac diversifie ses activités et se lance dans la production de yaourts.
Pendant que les parents, Pascal et Martine, gèrent la partie de la commercialisation (Pascal est notamment responsable des livraisons et Marine de l’administratif), les deux fils, Vincent et Antoine, sont respectivement responsable de la production et de l’exploitation.
Une diffusion nationale
Vincent s’occupe de la production avec l’aide de Josiane Laporte, qui travaille depuis 20 ans sur l’exploitation. Outre les yaourts nature récemment couronnés d’or, La ferme de Bassignac produit également des yaourts à différents parfums. La diffusion se fait sur le Cantal, sur le Puy-de-Dôme et la Corrèze, par des livraisons directes à des points de ventes et sur la France entière par le biais de centrales d’achat. »