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17 juillet 2013 3 17 /07 /juillet /2013 10:57

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La question est posée au sujet de la forteresse bordelaise du CIVB – contestée mais pas ébranlée par les anti-CVO du CAVB – par un brillant jeune homme, bien sous tous les rapports, excellent connaisseur de l’écosystème des 2 rives plus génériquement nommée Place, sur son site IntotheWine : « Jusqu’à plus ample informé, je croyais que le C.I.V.B. fonctionnait sous la houlette d’un président (élu) et d’un comité directeur (également élu) et que le destin de l’interprofession restait entre les mains de ceux qui maîtrisent le produit en partenariat avec ceux qui le vendent.


Il est clair que les choses ont changé depuis 1948* : le pouvoir a changé de mains. Amis viticulteurs, courtiers, négociants, vous ne le saviez pas mais vous n’êtes plus dans une démocratie et par l’intermédiaire de vos représentants élus vous ne contrôlez plus rien. Vous avez maintenant un «PATRON ». Lire l’intégralité ICI link


Mais Bordeaux, comme toujours dans notre gentil monde de bisounours du vin n’est-il pas une brillante exception qui confirme la règle ? J’ai le souvenir en effet du précédent directeur du CIVB, Roland Feredj, m’expédiant un e-mail d’invitation, suite à la publication de mon rapport, « mon président me demande de vous inviter… » sous-entendu s’il n’en tenait qu’à moi tel ne serait pas le cas. » Mais alors me direz-vous le vrai patron c’était le président qui imposait la présence à un colloque du CIVB d’un « haut-fonctionnaire parisien » (sic) qui avait écrit des horreurs sur « les grandes ombrelles des appellations qui abritaient des vins indignes » ? Simple velléité d’un jeune président remis très vite au pas. Les présidents passent le directeur reste est une règle générale dans les grands zinzins sous perfusion de CVO.


Reste que partout ailleurs les directeurs d’Interpro, s’ils tiennent l’intendance de la maison, ne sont pas les patrons. Sans leur faire injure qui peut me donner, sans aller farfouiller sur le Net, le nom des directeurs des Interpros du vin, les grandes comme les petites ?


Le problème ne situe pas à ce niveau mais à celui de se poser la vraie question, celle qui devrait mobiliser ceux qui sont le socle des Interpros : vignerons et négociants avec ceux qui ont le cul entre deux chaises : les coopératives : y-a-t-il un patron dans une Interprofession ?


Question un peu réductrice certes qui en sous-tend une autre, bien plus fondamentale, qui définit les grandes orientations de l’Interprofession, qui fixe le cap ?


Et c’est à ce niveau que tout se complexifie de par la nature même d’une Interpro qui réunit des représentants de familles professionnelles aux intérêts parfois antagonistes, de poids économique souvent différent. Sans être totalement des auberges espagnoles les interpros, plus précisément ceux qui la composent et qui élisent les organes dirigeants, dont le président, en sont souvent réduits à se mettre d’accord sur le plus petit dénominateur commun. La lisibilité de leur action, à la fois pour les cotisants et ceux à qui elles s’adressent, n’est pas toujours évidente. Le poids spécifique du Président joue alors un rôle très important dans la stratégie et l’image des interpros.


Bien évidemment, même si j’ai la réputation d’être impertinent, je ne vais pas dresser ici un tableau comparatif du poids spécifique des présidents d’Interpros car ce serait outrecuidant et sans grand intérêt. Ce que je note simplement c’est que deux présidents  de grandes Interprofessions détiennent des mandats qui peuvent poser question :


-          Le président d’InterRhône Christian Paly est aussi Président du Comité National Vins et Eaux-de-vie de l’INAO, nommé par le Ministre de l’Agriculture ;


-          Le nouveau président du CIVB, Bernard Farges, est aussi président de la CNAOC, organe syndical de défense des producteurs de vins AOC.


Enfin, je me permets de poser la question à mes amis alsaciens : pourriez-vous nous expliquer ce qui se passe chez vous au CIVA ? Franchement ça prend des allures de règlement de comptes à OK Corral et ça trouble l’image de votre belle région link . Bon, j’évite de causer d’InterBeaujolais et d’InterLoire, ça me demanderait trop de travail… 

 

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17 juillet 2013 3 17 /07 /juillet /2013 00:09

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La semaine passée je me suis dit, pas de souci, c’est François Simon qui l’écrit le 26 juin, GRILLÉ, « ÇA Y EST C'EST OUVERT: J'AI TESTÉ … » link alors j’ai pédalé jusqu’au 15 de le rue Saint-Augustin qu’est une rue qui coupe la Japanese rue Saint-Anne qu’est sur ce tronçon percluse de travaux baptisés par notre maire « j’améliore votre environnement ». Donc, grand détour et quand je pointe mon nez au 15, c’est fermé. Caramba me dis-je le Simon m’aurait-il enfariné ? Non, face à mon désarroi, un homme surgi de l’intérieur pour m’indiquer que le four à pain est en rade, qu’il attend la pièce, qu’il est désolé. « Pas de souci ! » je fais cul sur pointe, ventre vide et je repars sur les chapeaux des belles roues de ma flèche d’argent jusque chez Simone, que François Simon n’a pas encore honoré de sa visite.


Hier, juste avant midi j’ai bigophoné chez Grillé link pour m’enquérir de l’état de la maison. Il me fut répondu gentiment que c’était ouvert depuis ce jour. Nouveau départ, toujours les travaux municipaux mais avec pause odorante de goudron bitumineux sur le trottoir. Chez Grillé y’a une queue de type soviétique composé essentiellement de jeunes gens type bureaucrate du  quartier qui paye en ticket-resto. Fais chaud, fais des photos du menu et j’attends pénardement. Derrière le comptoir ça s’active : le préposé à l'emblématique rôtissoire à la verticale qui avec un engin électrique pèle la viande du kebab, à l’autre bout l’homme du pain qui roule des galettes de pain à la farine bio de petit épeautre, entre les deux le fabricant du kebab, la femme des frites et l’homme de la caisse. Le rythme est bon mais j’attends tout de même 20 mn. Vais pas me plaindre car j’en profite pour faire des photos.


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C’est mon tour, je commande 1 grillé sauce tomates vertes-piments-raifort, unefrite et un nectar de pêche de vigne 15,70€(pas de boissons alcoolisées). Quand je pars la maison est au bord de la rupture de viande.


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Reste que, n’ayant pas de bureau où poser mes fesses et que les cafetiers du coin m’auraient viré avec mon kebab vu qu’ils tortorent tous du réchauffé, il ne me restait plus qu’à faire cul sur pointe et revenir à domicile. Comme il fait très chaud mon kebab et mes frites ne vont pas se transir dans le sac en papier. Je pédale avec précaution car à l’aller un gros connard de livreur a essayé de me transformer en viande hachée. J’arrive sur les coups de deux heures, je branche mon four normal pour donner un coup de chaud, surtout aux frites qui, comme le note Simon, ont le coude mou. Quelques petites photos et l’heure est au kebab bien mérité. Je n’en avais jusqu’à ce jour jamais mangé vu l’état des débiteurs de kebabs parisiens.


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Je mange donc sur mon balcon, c’est bon, même très bon. Le seul problème c’est tout à la fin où la galette roulée se déboudine et que l’on a bien du mal à retenir les lamelles de viande. Dans les bureaux ça risque de faire un peu tache sur les futals mais c’est sans doute le destin de tous les kebabs et ce ne sont pas les petites serviettes en papier qui pourront faire office. Bref, très bonne note au kebab, pour les frites peu beaucoup mieux faire et je suggère que nos 3 associés  Marie Carcassonne, Hugo Desnoyer et Frédéric Peneau se mettent en cheville avec un limonadier du quartier pour qu’on puisse poser ses fesses et manger son kebab en paix et, qui plus est, s’offrir un verre.


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En effet, ce kebab vaut mieux qu’un gentil jus de fruit, même artisanal, même bien frais avec ce temps enfin resplendissant, une si belle viande, bien rôtie, gouteuse, mérite un beau rosé de Tavel d’ Eric Pfifferling  domaine de l’ANGLORE.

 

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16 juillet 2013 2 16 /07 /juillet /2013 11:00

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Hervé Lalau a un côté Lucky Lucke, il tire plus vite que son ombre et hier, bien sûr, il a dégainé le premier pour répondre à ma petite énigme de l’été link. À propos du héros de Morris, en rapport avec le sujet de ma chronique matinale, « en 1984, toutes les affiches du film Les Dalton en cavale ont dû être enlevées à cause de la campagne anti-tabac (on pouvait y voir le cow-boy allumer une cigarette). Sa silhouette s'en trouva considérablement modifiée, lui qui fumait depuis son deuxième album. Il arrêta donc le tabac et troqua son mégot contre un brin d'herbe, bien plus sain. Et à partir de ce moment-là, il commença à tirer DEUX fois plus vite que son ombre. Morris sera récompensé pour cette initiative par l'O.M.S. (l'Organisation Mondiale de la Santé) dans le cadre de la Journée Mondiale sans Cigarette, le 7avril 1988. »


Dernier détail, j’adore les liens, Lucky Lucke fut une collaboration franco-belge puisque Goscinny en fut le scénariste  (à partir de l'album no 9 Des rails sur la prairie jusqu'à l'album no 46 Le Fil qui chante (sauf l'album no 10), et notre Hervé est un français émigré en Belgique pour la bonne cause vineuse. Voici sa réponse :


Je ne peux pas jouer, il y aurait délit d'initié.


C'est Jean-Luc, bien sûr; notre Dehaene, le Flamand qui collectionne les coqs (haan = coq). Il paraît qu'il avait oublié le rendez-vous.


On racontait une blague à son sujet du temps où qu'il était Premier, comme on dit en Belgique.


C'est l'été. Le Roi Baudouin, qui est un type très simple, dans l'intimité, va acheter des côtelettes, pour faire un barbecue au Palais de Laeken, juste à deux, avec Fabiola.


Chez le boucher, face au Palais, il rencontre Jean-Luc, tout nouveau premier ministre. Pour faire mieux connaissance, et pour lui présenter la Reine, il lui propose de venir partager leur barbecue.

Le gros Jean-Luc accepte, rouge de confusion.


Alors qu'ils arrivent au Palais, la Reine prend Baudouin à part: « Je t'avais dit de me ramener des côtelettes, pas le boucher! »

.

Bonne journée chez toi!


Et puis, ô surprise, ce fut une collègue de travail qui suivit de près Hervé :


Profitant de l'heure de l'apéritif pour me régaler de tes chroniques, je découvre celle-ci et réponds sans hésitation: Jean-Luc Dehaene.

Serais ravie de découvrir la cave Miroir d'autant que j'ai repéré sur la chronique de ton anniversaire un Domaine des ardoisières qui attise ma curiosité!

Bel été

Amicalement


La suite vit se pointer : Franck Boisset, Bruno Creugny, Joachim, Alexandre, Gérard Poirot, Jean-Yves, Alexixc, Jean…


Mention spéciale à Alexandre qui nous donne une info « Jean-Luc Joseph Marie Dehaene... Ancien premier ministre belge, né à....... Montpellier... C'est la BBQ attitude »


Enfin, je signale au sieur Régis Tomassian qui ironise sur la taille des verres que la taille de la quille n’a pas été mentionnée par le Taulier. Nous serions 12, Sonia et moi buvons aussi, au Miroir, si par un hasard heureux tout ce petit monde s’y rassemblait le même jour à la même heure, un jéroboam, soit 3 litres permettrait d’étancher la soif de ce petit monde ou mieux, chacun paye sa bouteille, mais alors la descente de la très pentue rue des Martyrs se ferait en roulé-boulé…

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16 juillet 2013 2 16 /07 /juillet /2013 00:00

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Depuis hier le paquet de cigarettes coûte 20 centimes de plus après une hausse de 40 centimes au mois de novembre. J’ai fumé d’abord des P4 puis des Gauloises, puis des Gitanes et des Boyards maïs link avant de terminer en roulant mes cigarettes avec une petite machine et en grillant des Puros Mes Vices cachéslink. Je n’ai jamais été addict, fumant peu, par période, lorsque j’écrivais car le tabac est un excellent excitant intellectuel. Jamais en réunion, dans la rue ou au restaurant. Je ne sais plus très bien lorsque j’ai cessé de fumer, sans effort ni manque, presque dix ans sans doute.  Les buralistes sont en grève contre la cette nouvelle hausse des prix du tabac. Bref, nous sommes en France, Philippe Muray, gros fumeur soulignait en 2003 « les mille et une contradictions de la croisade menée » contre les fumeurs, « à commencer par l’Etat qui préfère de loin poursuivre une juteuse politique d’augmentation des prix du tabac que d’interdire celui-ci à la culture comme à la vente, et se priver ainsi des formidables recettes fiscales qu’elle génère. »


Mais, contrairement à Muray je ne crois pas que les fumeurs soient une « espèce en voie d’extinction et honteuse de l’être. » Même si les emballages de leur « poison légal », c’est toujours du Muray, affichent « en grands caractères noirs sur fond blanc « on n’arrête pas de leur répéter qu’ils vont mourir prématurément, qu’ils nuisent à leur entourage et même qu’ils torturent leurs propres spermatozoïdes puisque fumer « provoque l’impuissance » Ils fument, et j’ajoute elles fument et elles sont jeunes et jolies. 10 ans après, « le désarroi ne règne pas dans le camp du fumeur, cet ennemi du genre humain », et « la débandade n’est pas imminente. » loin s’en faut Philippe Muray dont le décès doit avoir été classé dans la statistique des fumeurs. Oui on fumera encore au nez des dieux...


Muray qui pense que son combat est d’arrière-garde, « qu’on ne fumera plus au nez des dieux »  c’est de Jules Laforgue. (Citation du titre) s’interroge : « où se réincarneront l’hostilité profonde, le malaise, la crise psychologique tenace et générale que conduisent les conduites tabagiques ? »


Pour lui « le simple geste de fumer, surtout dans un monde qui désapprouve si hautement ce geste, est une manière radicale, y compris chez ceux qui n’en ont pas conscience, de désapprouver ce monde, et même sans doute de l’exécrer discrètement à coups de légers tourbillons bleus et ondulants. »


Il s’interroge « Où passera cette répulsion essentielle et quotidienne lorsqu’elle ne pourra plus s’exprimer par le tabac ? Où, dans la convivialité aseptisée de l’avenir, se reformera cette passion négative extrême et presque secrète (mais qui fait aussi partie des instruments de la régulation sociale), lorsque toutes les entreprises de dissuasion et de prohibition auront porté leurs fruits et que la critique radicale du monde sera obligée de trouver d’autres débouchés ? »


« Les vertueux spécialistes de la santé publique n’ont aucune réponse à cette interrogation. Ils sont même incapables de l’entendre puisqu’ils ne cherchent que le bonheur diaphane de l’humanité et ne veulent pas savoir que l’humanité, comme le disait Dostoïevski, aime aussi « passionnément la destruction et le chaos » que le bonheur »

 

Matière à réfléchir…

 

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15 juillet 2013 1 15 /07 /juillet /2013 12:09

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Ce n’est pas Robert Hue, ex-boss du PCF, sénateur du Val d’Oise, qui n’a jamais été Premier Ministre mais qui espérait bien être au moins Ministre de François Hollande vu qu’il est le leader du Mouvement unitaire progressiste (MUP), proche des socialos non communistes. Lire la chronique culte « Pour le rock mou, il y eut Robert Hue et les Rapaces, et pour le rock dur les Scorpions de No One Like You »link 


Qui c’est donc alors ?


Un ancien chef du gouvernement d’un pays voisin en bermuda, chemisette couleur corail et sandales de marcheur… qui ayant oublié qu’il devait passer à la télé a préféré quitter en catastrophe le barbecue auquel il participait sans repasser chez lui pour se changer.


Imaginez, chez nous, par exemple deux anciens Ministres des Affaires Étrangères, l’actuel et son prédécesseur, Laurent et Alain, se présentant dans une telle tenue sur le plateau de TF1 ou d’I Télé ?  Bonjour les Tweet ?


Pour vous aiguiller je vous offre, avec la complicité de mes amies les vaches, un indice ci-dessous.


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Le gagnant aura droit à venir licher une quille avec la Taulier à la cave Miroir rue des Martyrs où officie Sonia. Petit échantillon du boire ICI link 


Bonne journée en tongs et bermudas pour ceux qui sont en congepés !

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15 juillet 2013 1 15 /07 /juillet /2013 00:09

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1-      Ma copine Isabelle la cathodique, qu’est du genre ogresse aux yeux bleus, écrit dans le HuffPost link qu’il faut manger à tout prix manger de la cochonnerie avec les apéros estivaux made in Bordeaux et, connaissant mon goût immodéré pour le Bordeaux Clairet, la mâtine affirme que « ce vin à la structure tannique modérée convient à merveille pour ce genre d'apéritif. Son nez intense exprime des arômes de fraises, avec des nuances de groseille ou de grenadine et, parfois, des touches florales telles que rose ou pivoine. Autrement dit, ce vin sent bon l'été et il ira de pair avec votre assiette de charcuterie française! »  (très belle photo d'un plateau  de cochonnailles)


2-      Et pendant ce temps-là dans le Figaro madame link , Marie-Catherine de La Roche, rang de perles sur chemisier blanc, dans L’apéro sans accros ni kilos, prescrit afin que les « enivrants plaisirs ne pèsent pas sur la balance et la conscience, nos astuces de chef à picorer le cœur léger  « Le saucisson (400 kcal*). On remplace par de la viande des Grisons ou de la bresaola (132 kcal). »


L’apéro à l’eau pure ou au pur jus de fruits pressés ce serait vraiment tristounet alors la madame concède Avec modération : vin et champagne. « La plupart des vins ne contiennent que 1 g à 3 g de sucre (1 g = 4 kcal) pour 100 ml. L’addition calorique vient de l’alcool, qui apporte 7 kcal par gramme. Dès lors, plus le degré d’une bouteille est faible, plus elle sera « calories light ». La majorité des vins tourne autour de 12° d’alcool, soit environ 90 à 100 kcal pour un verre. Au final, c’est tout de même moins qu’un demi de bière (130 kcal en moyenne) ou qu’une canette de soda (130 kcal). Quant au champagne, s’il contient un peu moins d’alcool, il peut apporter plus de sucre que le vin. De brut à sec, une flûte peut donc varier de 90 à 150 kcals. »


3-      Et pendant ce temps-là, sous le cagnard du bord des routes de la Grande Boucle, y’a une  « population hystérique » (sic) qui attend les chars publicitaires que des « jeunes filles (et quelques garçons) souvent court vêtues balancent (…) des milliards de babioles plus ou moins utiles (porte-clés, stylo Bic, sachet de lessive, bonbons). Élodie, sympathique kiné lyonnaise de 26 ans établie à Paris, dispute son 7e Tour de France au sein de la caravane Cochonou. « En tout, pendant le Tour, on distribue 5 000 cabas, 115 000 bobs et 460 000 mini-saucissons secs. Ça fait neuf tonnes de saucisson. » Un témoignage édifiant sur le blog de d'Henri Seckel et Rémi Dupré journalistes du Monde.link

 

Vous avez dit sauvageons des cités ? Lisez !


« Le public. Parfois, surtout en montagne, les gens ont tellement envie d’avoir les « goodies » qu’ils peuvent se jeter sur la voiture, essayer de nous attraper, d’agripper les sachets de bobs, etc. Il faut faire très attention, se mettre bien au milieu de la deudeuche. Et puis s’ils n’ont pas leur saucisson, on peut se prendre des jets de diverses choses. Le plus sympa, c’est l’eau. Parfois on a de la bière, parfois des cailloux, etc. En montagne, il faut vraiment faire attention.

[Un autre membre de la caravane Cochonou nous a déclaré : « Si tu t’arrêtes dans la montagne, t’es mort. Les mecs te piquent tout, ton bob, tes lunettes. Une année dans les Pyrénées, des Basques attendaient au-dessus de l’entrée d’un tunnel et ils se mettaient à pisser quand arrivait la caravane. On était accueillis par un rideau de pisse. Il fallait passer en fermant les yeux et la bouche. »]

Sans commentaire mais vous pouvez en faire sans modération…

 

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14 juillet 2013 7 14 /07 /juillet /2013 07:00

L’équipage du Falcon EX, le commandant de bord, le copilote et une hôtesse nous attendaient au pied de l’appareil, souriants. Ils nous saluèrent au fur et mesure de notre passage. Gabrielle, tout de cuir rouge vêtue, fut bien sûr la première à gravir l’échelle de coupée intégrée à la porte de l’avion, suivie de très près par ce cher Antoine qui n’en finissait pas de la couvrir d’attentions. L’ex-moine, si tant est que cette histoire de monastère reposa sur une quelconque réalité, se comportait comme un godelureau découvrant les feux de l’amour. Avant qu’elle n’entame son ascension, je le chuchotai à l’oreille d’Adeline, ma jeune coéquipière, qui ne put s’empêcher de pouffer discrètement de rire. Première paille dans le bel acier de sa carapace, elle le comprit, je profitai de mon avantage pour lui saisir, un instant, le gras du bras, que du muscle, elle ne broncha pas. Un guépard cette fille, il y avait du défi dans son regard, elle me testait. Je fronçai les sourcils et, à ma grande surprise, elle éclata d’un grand rire chevalin avant de monter les marches quatre à quatre. « Putain, quel cul ! » pensée commune aux trois mâles qui suivirent sa progression du regard. L’hôtesse, sourire commercial scotché à ses lèvres carminées, fit  celle qui n’avait rien vu. Elle aussi était fort bien gaulée. L’aménagement intérieur de l’avion, sobre, fonctionnel, très à l’image d’Antoine, se divisait en deux espaces, l’un de travail à l’avant avec des tablettes en loupe de noyer et l’autre où les profonds fauteuils de cuir permettaient de s’isoler mais aussi de se transformer en couchette. Le Falcon EX est un triréacteur dernier né de la lignée des Falcon 50 construit par Dassault Aviation. Un petit bijou  dont la vitesse de croisière de 840 km/h et le rayon d’action maximum de 6000 km. Nous nous installâmes à l’avant. L’équipage s’installa. L’hôtesse referma la porte. Les réacteurs feulèrent. L’avion entama son roulage jusqu’en bout de piste. Nous décollâmes à 17h35. Le 50 EX a la particularité de se contenter de très courtes pistes, 1200 mètres, ce qui est bien utile pour se poser dans certains pays exotiques. Antoine nous en fit la remarque en souriant.


Nous atteignîmes notre altitude de croisière très rapidement. L’hôtesse nous proposa des rafraichissements. Gabrielle et moi optâmes pour le Cristal 2004 de Roederer, alors qu’Adeline et Antoine s’en tinrent sagement au jus d’orange. Étrangement Gabrielle restait silencieuse. J’en profitai pour faire l’intéressant en évoquant ma fascination pour les voyages au long court avec une préférence marquée pour les paquebots transatlantique. Je pérorais « j’adore l’ambiance des ports. Sur un petit carnet datant de mon séjour dans l’estuaire j’avais même inscrit une phrase de Giraudoux tiré de Suzanne et le Pacifique « Des voyageurs retour de Damas, qui partaient pour l’Océanie, regardaient avec émoi, symbole de la vie errante, des mouettes qui n’avaient jamais quitté Saint-Nazaire. » Antoine, bon élève, m’écoutait poliment alors que Gabrielle semblait rêvasser. Ma coéquipière s’en tenait à sa position hiérarchique et ne pipait mot. Même si je sentais que je m’enfonçais inexorablement dans un long tunnel sans issue je persistais. J’embrayais même sur la splendeur des sleepings, le Trans-Orient-Express… lorsque la voix flutée de Gabrielle, sortie de nulle part, stoppait net mon envolée « ça tombe super bien mon grand, nous passons la nuit à Venise. Antoine, qui est choux tout plein, nous a réservé deux suites au Danieli. J’adore ! » À mon côté, Adeline, étouffait son pouffement de rire sous une serviette. Un ange passait et Antoine, toujours grand seigneur, pour me sauver la mise, embrayait sur le tacle que « collaborateur » Fillon venait d’administrer à son insupportable « ancien maître ».


L’hôtesse compatissante me resservait du champagne. « Même si ça m’étonne moi aussi, il a été pour une fois à la hauteur ton cocker triste. Tout le monde attendait qu’il se couche, aille ronchonner à la niche. Non, avec panache, il a été au rendez-vous, il ne s'est pas défilé, il a assumé, et sa colère contre l’agité arrogant et son ambition. Il a tapé juste «L’UMP ne peut vivre congelée, au garde à vous, dans l’attente d’un homme providentiel» et a rompu avec Sarkozy. Il a canardé « Chacun a le droit de vouloir servir son pays et chacun aura le droit d'être candidat aux primaires, mais personne ne peut dire : Circulez ! Il n'y a rien à voir, le recours, c'est moi ! » Toi qui adore les gracieusetés et le coup de pied de l’âne, tu es servi. «Nous avons agi dans l’urgence, trop souvent au coup par coup, sans aller toujours au bout des changement nécessaires et attendus » ce n’est pas de langue de bois aseptisée. Comme tous les gus comprimés, l’ombrageux François, s’est lâché en parlant de la multiplication des affaires qui pourrit l’atmosphère. C’est un bon angle car le cas Guéant dans le dossier Tapie va plomber Sarkozy. » J’écoutais Antoine d’un air poli, les guéguerres de l’UMP je m’en tamponnais la coquillette mais il m’était difficile de dire ça comme ça. Pour faire diversion je lui lançais « Te souviens-tu Antoine de Marie-Amélie ? 

-         Celle qui te disait en pleine traversée des Andes « Rassurez-vous, vos cojones ne risquent rien ! Venez, je vous les réchaufferai en sortant ! »

-         Oui c’est bien elle.

-         Pourquoi tu me parles d’elle à cet instant précis ?

-         Tout bêtement parce je crois me souvenir qu’après avoir quitté son cher ambassadeur d’époux elle s’est installée à Venise.

-         Tu tiens à jour le fichier de toutes tes anciennes maîtresses Casanova ?

-         Marie-Amélie n’a jamais été ma maîtresse !

-         Une simple passade…

-         Si tu veux…

-         Gabrielle sache que la comtesse confiait à notre ami, en affichant un air réellement contrit « qu’à son âge ignorer tout des charmes de la fellation, des douceurs du cunnilingus et des rudes transports de la sodomie relevait de la mutilation... »

-         Et alors, j’ai fait œuvre utile.

-         Bien sûr cette sainte femme revendiquait le droit à l’orgasme et tu t’es dévoué.

-         Oui, c’est tout à fait cela.

-         Tu veux que nous l’invitions à dîner ?

-         Excellente idée… Je pourrai ainsi radoter tout mon saoul avec elle…

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14 juillet 2013 7 14 /07 /juillet /2013 00:09

Que voulez-vous, même si j’ai pris un coup de vieux, ce 12 juillet fut beau, très beau, très riche, avec toute la chaleur de mes amis tout autour, les lointains qui ne pouvaient pas venir mais qui ont pris le temps de m’écrire un petit mot ou de me poster de la zik : pour Gabrielle qui se dore au soleil ce fut du hot The Coasters - Down in Mexico, du côté du sieur Pousson de Barcelone Pigalle - Dans la salle du bar tabac de la rue des Martyrs, de Michelle Didio, fidèle et attentive lectrice « Quel meilleur cadeau que Mozart pour votre anniversaire surtout si c'est joué par Anne Queffelec née en 1948. Belle journée d'anniversaire ! », les proches à midi autour de la surprise avec 1 bougie de Carole du Restaurant les Climats, le soir à la cave Miroir rue des Martyrs avec notre Sonia à la baguette : Aurélie, Eva, Marie, Samia, Antonin, Laurent, Guillaume et que du bon en liquide et en solide.


Merci, merci, merci, bisous à tous et à l’année prochaine, du moins je l’espère…


Florilège des mots des absents (pas tous mais merci aussi à Carole, Sophie, à Patrick, aux 2 Olivier, aux 2 François, aux 2 Hervé, Jean-Baptiste, Xavier, aux 2 Jean-Michel... et tous ceux de Face de Bouc... et Magalie retenue à Bruxelles. 


-          Miroir, ô mon miroir… Jacques, grand merci d'avoir songé à moi pour cet événement parisien. Las, je suis coincé dans mon Sud pour un moment sans pouvoir trouver le temps de monter en la Capitale.

Je penserai fort à toi et aux copains présents ou non en débouchant une belle bouteille !

Que la vie te soit douce !

Michel Smith


-          Que du beau monde pour lever haut le verre et honorer l’ami taulier. Mon verre est en Bretagne il me suit pour un petit séjour iodé. Mazaltov le taulier

Pierre Guigui

 

-          Je brillerais par mon absence, exilée pour le week-end à Prague où je penserais bien à toi, face à mon assiette généreusement garnie de goulasch, une bière fortement alcoolisée à portée de main pour faire glisser.

Isabelle Spiri


-          Quelle tristesse !! Suis sur mes terres avec défilés digne de Babel : russes, brésiliens, anglais, bretons, suisses… la semaine est chaude

Miren de Lorgeril


-          C’est pour torturer ta muse que tu sais absente J ! Je le regrette beaucoup! Prends des photos dans tes habits de lumière! Et bois un verre à ma santé je ferai de même, un verre de med!

Gros bisous taulier vareuse

Gabrielle Vizzavona


-          Ah, quelle tristesse

Je suis coincée a Siaurac avec des vikings qui font un tournage sur Siaurac...

J'avais bien noté tes 50 printemps... Et quelques hivers...

Je te les souhaiterai autrement  et penserai à toi !

La baronne

Tante Aline


-          Bonjour Jacques! 

Joyeux anniversaire, j'étais avec vous par la pensée hier, je me suis cassé la figure en scooter, plus de peur que de mal, mais je n'étais vraiment pas en état de boire des coups…

Fleur Godart


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13 juillet 2013 6 13 /07 /juillet /2013 09:30

Michel Rocard « La pensée durable » ce qui suit est un tout petit passage de la transcription de ses propos tenus sur France-Culture du 17 au 21 juin 2013 et recueillis par Jean-Michel Djian. Michel Rocard à 83 ans et, comme vous le savez, il a tenu dans ma vie professionnelle une place très importante et c’est pour cela que ce matin j’ai eu envie de vous faire partager ce morceau de son histoire personnelle.


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« En 1946, je passe mon bac avec une mention assez bien. Je suis inscrit en classe de mathématiques supérieures, c’est-à-dire les classes préparatoires avec, en perspective, il fallait que je finisse à Polytechnique ou, sinon, à Normale. J’ai profité d’un moment où mon père était parti pour six semaines aux Etats-Unis (à ‘époque, on y allait encore en bateau) et je suis allé lâchement m’inscrire à Sciences Po. Je ne sais pas très bien pourquoi, mais c’est sans doute le mot « politique » dans le titre qui m’avait attiré (…)


Après que je suis allé m’inscrire à Sciences Po, je le lui ai écrit. J’ai reçu une réponse huit ou dix jours après disant que j’étais un imbécile, que cette décision était inacceptable et que nous allions en reparler à son retour. Pas même une formule de politesse ! Au retour, je l’accueille et il me fait entrer dans son bureau, puis fermer la porte : « Tu es un con », me dit-il. « Écoute, papa, ce n’est peut-être pas si simple. – Tu es un con. De toute façon, le monde ne change qu’avec ceux qui le créent : les scientifiques. Tous les autres n’ont jamais su que le baratiner, le paralyser, l’empêcher de travailler, c’est ce que tu vas faire. Puisque tu renonces à servir à quelque chose, que tu veux être un oiseux, je te coupe les vivres. Mais, comme je suis un personnage de la science, que j’ai une vie publique, je ne peux pas te mettre sous les ponts, cela se saurait, tu vas donc rester, nourri, logé, blanchi ici, à cause de ce qui est, pour moi, une contrainte sociale. Mais pour ce qui est de t’acheter tes costumes, tes bouquins, ton matériel de cours, tu te débrouilles. Tu auras besoin d’argent et, devant cet échec, tu as besoin d’apprendre quelque chose qui te résiste. Puisque ça ne peut être la science, ça sera la matière : je t’embauche comme tourneur fraiseur au laboratoire de l’École normale supérieure, payé au tarif syndicale. » C’était soixante centimes de l’heure, à l’époque. J’ai donc été, pendant deux ans, à raison de douze à treize heures par semaine, ouvrier tourneur fraiseur  dans les sous-sols des laboratoires qu’on aperçoit depuis la rue Lhomond, une annexe de la rue d’Ulm. C’était une aventure inouïe parce que, d’abord, j’ai toujours conservé les quelques ronds de serviette que j’avais fabriqué dans de l’aluminium pour m’entraîner. Mais, surtout, parce que j’avais un contremaître qui m’avait pris en charge : un fabuleux ouvrier, capable de tailler une demi-sphère dans un tube d’aluminium avec un tour, c’est-à-dire des engins qui travaillent en longueur et en largeur, mais pas en arrondi.


Cet ouvrier était de culture et d’ascendance trotskiste, il s’était engagé dans les Brigades internationales pendant la guerre d’Espagne, avait été communiste, mais il ne l’était plus, car il était en colère contre l’appareil stalinien. C’était un ouvrier étonnant et j’ai passé des centaines d’heures à l’entendre monologuer pour me raconter ce qu’était l’histoire de France. Les grands manuels que nous avions à l’école étaient les Malet & Isaac (édité par Hachette), c’était une histoire petite bourgeoise, celle de la France aisée. L’histoire de la France ouvrière – de la Commune, même de la Résistance, beaucoup plus ouvrière que patronale, l’histoire du communisme – ne figurait pas dans ces manuels. Cet ouvrier, professionnel de haute qualification, m’a fait sentir cette histoire et cela tient une place importante dans le fait que je sois devenu socialiste. »


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12 juillet 2013 5 12 /07 /juillet /2013 11:00

Merci Patrick de Mari ! Beau sens de la formule qui tape juste car, en effet depuis un beau jour ensoleillé de juillet 1965 où, bac en poche, je me suis toujours posé la question : « qu’est-ce que tu vas faire dans la vie ? » sans jamais trouver la réponse. Tout au fond de mon petit jardin d’intérieur, élevé dans un monde où travailler c’était travailler de ses mains, je me disais « t’es bon a tout mais t’es bon à rien ».


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Bac en poche j’ai pris le soir même le train de nuit qui m’a conduit jusqu’à Avallon (dans le dernier tronçon le conducteur de l’autorail officiait devant nous dans le wagon unique) pour rejoindre, du côté d’Arcy s/Cure, la colonie de vacances des enfants des Vendéens de Paris pour y exercer la fonction de moniteur avec mon vieux copain Dominique Remaud. Détails : comme nous n’avions que 17 ans c’était au black. C’était une colo de curé. Le 14 juillet nous sommes allés au bal sans prévenir et pour nous punir le curé nous a taxé sur notre faible solde. Au retour, Dominique et moi, sommes remontés par Paris que nous avons découvert pour la première fois. C’est sans doute de là que me vient mon goût immodéré pour « Les jambes des femmes sont des compas qui arpentent le globe terrestre en tous sens, lui donnant son équilibre et son harmonie ». La terrasse du café de Flore je ne me lassais pas devant le défilé de tant de merveilles.


Et puis ce fut Nantes, la rue Noire où je logeais chez une petite vieille, la Fac de la Jonelière en préfabriqué, mon vélo, bref un sentiment absolu de liberté, le ciné, les cafés… très peu d’assiduité sur les bancs de la Faculté. Dire que j’étais là pour préparer mon entrée à Sciences-Po pour, comme nous disions, passer l’ENA. Comme je l’ai écrit ce matin ma première paye date de septembre 1966 loin de Nantes. L’horreur ! Retour à Nantes en 67 où l’administration des Impôts, faute de candidats (oui, oui), nous payait pour passer le concours d’Inspecteur. Souvenir du Directeur régional, en plein mai 68, face à des trublions exigeant leur paye, un grand moment place Mellinet. Bien évidemment, afin d’être recalé, je rendis copie blanche en droit commercial afin d’échapper à l’école nationale des Impôts située, comme par hasard à Clermont-Ferrand (qui sait qui était Ministre des Finances ?). Clap de fin de l’ENA grâce à mai 68. La suite ce fut ma vie que j’ai racontée dans mes toutes premières chroniques.


Mais revenons un instant au bac : Lu à propos de la cuvée 2013 du bac sur [check-list] du Monde


papier de verre d’Hervé Le Tellier


« L'horoscope du vendredi. Amour : vous m'écrivez que « sa va bien ». Santé : « sa va bien ossi », poursuivez-vous. Travail : et en plus, vous avez eu le bac ? Bravo.              

 

86,8 % C'est le taux de réussite au baccalauréat 2013 un record


« De mon temps » comme disait mon pépé Louis, en 1965, lors de mon bac à moi série philosophie (je fus de ceux qui passèrent l’année précédente l’ancienne première partie de bac) le taux de réussite fut de 60%. Au cours de la période 1962 à 1969, le taux de réussite au bac fut affecté de très fortes variations, avec un bac 1968 particulièrement fructifère : 82%.link

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De mon temps toujours y’avait le bal du bac alors pour clore cette petite chronique d’la ZIK !


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