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27 juillet 2013 6 27 /07 /juillet /2013 00:09

L’impertinent souvent pertinent IntotheWine, comme il est jeune et fringant, bordelais de surcroît là où il n’y a pas de Climats, peut se permettre d’ironiser sur les rosés – y’en pas chez les Murisaltiens, donc ça va bien – sans se faire taper sur les doigts par PSA.


Cet élégant provocateur ose titrer : « Nos rosés français sont-ils en train de pâlir jusqu’à l’anémie totale ? »


« D’année en année par simple effet de mode et de surenchère nos rosés français pâlissent jusqu’à l’anémie totale.


Je crains que bientôt on ne les voie plus du tout. »link


Est-ce bien raisonnable en effet ?


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Moi qui suis parisien, snob, futile, léger, inconséquent et tout et tout, cette histoire de rosé visage pâle me fait penser au pantacourt.


Si vous voulez bien me suivre je vais vous en expliquer la raison. Elle devrait pour une fois obtenir l’approbation de PSA puisqu'il tend à édifier ceux qui ont peu de goût.


Dans son opus « de l’art de mal s’habiller sans le savoir » Marc Beaugé chez hoëbeke (illustrations de Bob London) qui publie des chroniques vestimentaires dans M assassine à juste raison le pantacourt.


« Sur le même modèle que le brunch, croisant petit-déjeuner et déjeuner, plusieurs pièces et accessoires vestimentaires prospèrent, depuis quelques années, en faisant valoir leur symbole hybride. C’est notamment le cas du tee-shirt sans manches, à mi-chemin entre tee-shirt et marcel, et des Crocs, à la croisée entre sabot médical et boîte Tupperware.


Mais, dans ce genre singulier, c’est encore le pantacourt qui connaît le succès le plus éclatant. Inventé dans les années 1940, à Capri, e d’abord adopté par les femmes, celui-ci est en effet devenu, au fil des ans, un classique de la garde-robe masculine estivale, au point que son port paraît quasi règlementaire lors d’évènements populaires parcourus d’odeurs de merguez tels le Tour de France, le feu d’artifice du 14 juillet, l’élection de miss camping ou les matches du RC Lens au stade Bollaert.


Tout le succès du pantacourt tient à son hybridité même. Atterrissant, selon que l’on considère que le verre est à moitié vide ou à moitié plein, en-dessous  du genou ou au-dessus de la cheville, celui-ci fait en effet figure de croisement parfait entre bermuda et pantalon. »


Marc Beaugé fait la remarque qui tue : « le pantacourt a aussi pour effet visuel de couper les tibias de son propriétaire en deux, et donc de le tasser de façon radicale »


Les filles posent souvent la question « est-ce que cette robe me grossit ? » alors que les garçons eux ont toujours envie de paraître plus grand. Je ne ferai aucune remarque désobligeante pour les pneus de certains qui ont un effet bœuf avec le pantacourt.


Je persifle et certains vont me dire qu’est-ce que mon histoire de pantacourt à voir avec la couleur du rosé ?


Pour l’été mieux vaut pour sa silhouette être bermuda ou pantalon de toile que pantacourt. Pour les rosés idem, puisque les rosés ne sont pas, Dieu nous en a gardé grâce au combat héroïque de Provençaux contre l’hydre européenne, j’ai même mis un cierge à ND de la Garde en remerciement, un mélange de rouge et de blanc, il faut choisir sa couleur définitivement qui est, que je sache, originellement plus proche du rouge que du blanc.


De quoi je me mêle ?

 

De rien !

 

Je divague par la faute du jeune impertinent bordelais qui, le pauvre, doit sur les injonctions du CIVB boire du rosé alors que votre Taulier lui appelle de ses vœux le Clairet.link


Lunettes 001 

Lunettes 004

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26 juillet 2013 5 26 /07 /juillet /2013 11:00

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« Grand Seigneur » le magazine du plaisir de la table qui paraît quand ça lui plaît, c’est-à-dire lorsque son rédachef Olivier Malnuit a fini de pondre 90% des articles – en voilà un bon petit artisan – dans son numéro 05 dit de juin-juillet-août, nous offre une première : une Ministre de la Santé qui déclare d’entrée, dès la première question du vibrion, « J’aime le Chinon. » Même sa voisine ligérienne, la pétulante Roselyne Bachelot d’Angers, qui ne crachait pas sur le nectar, n’avait pas osé afficher de façon aussi ostensible son goût du vin dans un organe de presse.


Dès sa première question, Malnuit se vautre  un chouïa, lorsqu’il affirme à Marisol Touraine, élue de l’Indre-et-Loire, que c’est une région réputée pour ses vins de Gamay - oui Gamay de Touraine -  alors que chacun sait que le cépage du Chinon, le favori de la Ministre, c’est majoritairement le Cabernet Franc. Va falloir que l’omniscient délègue un peu sinon il va souvent se prendre les pieds dans les ceps.


Marisol lui répond sans ambages « J’aime le chinon que j’apprécie surtout en rouge, même s’il y a des chinons blancs excellents – ndlr m’sieur Malnuit, là c’est du chenin et soyez gentil des minuscules aux appellations – Chez moi, je sers beaucoup de vins de Touraine à table, mais j’ai une affection particulière pour le chinon. Comme ça, pour boire un verre le soir. Sans prétention. Certains ont beaucoup plus de caractère qu’on ne l’imagine. Sinon, un bon bourgogne, ça ne se refuse pas » – là c’est du pinot noir ou du chardonnay camarade Malnuit.


Le plus grand plaisir de Marisol ce sont d’abord les fromages de chèvre ou de brebis comme le Sainte-Maure de Touraine ou le brebis du LochoisLe soir à la maison, il m’arrive assez souvent de d’un morceau de fromage et d’un verre. Mais je peux aussi me régaler avec une Géline de Touraine ! » Cette dernière notre Ministre de la Santé aime la cuisiner avec « des morilles, de la crème et des petits oignons caramélisés, le déglaçage au Chinon (rires). »


Je sens que certains vont crier au brossage du poil des électeurs vignerons par Marisol mais, comme le fait finement remarquer ce madré de Malnuit, en conclusion de sa critique du livre de Jacques Dupont « Invignez-vous ! » « Heureusement qu’on peut encore boire (avec modération) un Touraine avec Marisol… Santé ! » Nous n’allons tout de même pas nous plaindre qu’une Ministre de la Santé affiche qu’elle aime le vin et, je trouve que ce serait beaucoup lui demander que ce fusse un GCC (rires).


Plus sérieusement à la question « à propos d’action, ça fait 22 ans que la pub sur le vin est interdite à la TV – ndlr depuis Michèle Barzach – Et pourtant, 10% des moins de 20 ans avouent se bourrer la gueule dix fois par an. Qu’est-ce qu’on fait avec la loi Evin ? »


« Je ne crois pas que l’absence de communication sur les vins ait un lien avec les nouveaux phénomènes d’alcoolisation massive des jeunes bien au contraire. Quand vous  parlez avec ceux qui ont ces comportements pathologiques, ils vous expliquent que le vin c’est trop cher pour l’objectif qu’ils recherchent. Leur problème, ce n’est donc pas de boire un verre sympathique entre copains, mais de se saouler. Et ce n’est clairement pas avec des grands crus. »


Bien sûr notre Ministre de la Santé, qui est aussi celle de nos retraites, reste Ministre de la Santé « Aujourd’hui, toute la difficulté consiste à gérer une consommation de plaisir et les risques liés à une incitation à l’alcool sans maîtrise. Je pense qu’on doit pouvoir mener les deux de front : une politique de santé publique importante et, en même temps, accepter qu’un verre de vin fait partie de plaisir de la vie. Tout est dans la maîtrise. »


Qui vivra verra mais, rappelez-vous l’histoire du premier verre, je ne pense pas que Marisol Touraine laissera la bride sur le cou aux ayatollahs, et elle sera ouverte à certaines de nos propositions, mais c’est aussi aux gens du vin, avec Vin&Société, de travailler pour déminer un terrain où s’affrontent depuis des décennies des points de vue qui n’ont guère fait reculer le fléau de l’alcoolisme. Les évolutions sont lentes, et souvent imperceptibles, pour que les politiques publiques les prennent en compte il faut que ce que l’on nomme d’une façon large, l’opinion publique, se retourne. À nous d’y travailler en sortant de notre petit monde du vin, en cessant de nous vivre comme une forteresse assiégée, en mettant le vin à sa place, celle de la convivialité et du bien-vivre dans une société qui en a bien besoin.


Votre Taulier s’y emploiera.

 

PS. à l'attention de mon ami Jean Mimi, même je n'ai pas l'insigne honneur de compter parmi ses experts, puisqu'il loge du côté d'Amboise il pourrait aller rendre une petite visite à Marisol du côté de Montbazon lorsqu'elle fait son marché, pour la mettre en boîte (je précise à JM qu'ici PS signifie Post-scriptum et non PS... et comme il s'est nourri au lait d'Alain Touraine dans sa jeunesse ça pourra le motiver) Moi j'irai du côté de Toul...

 

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26 juillet 2013 5 26 /07 /juillet /2013 00:09

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C’est Danois, grand pays du vin, comme chacun sait Vivino www.vivino.com   a connu une croissance vertigineuse avec 2 millions de scans d'étiquettes de vin par mois - contre 80.000 pages par mois lors de son lancement en Avril 2012. (merci Jean-Baptiste)


Il vient de lever un impressionnant 10,3 millions de dollars link et link et ce nouveau financement porte le montant total du capital-investissement reçu par Vivino à ce jour à 12,4 millions de dollars. Il servira en grande partie pour le développement de produits et d'affaires et à commercialiser Vivino plus largement dans toute l'Europe du Nord et Amérique du Sud.

  

 Vivino est facile d’utilisation, c’est une application populaire pour les amateurs de vin. C’est un moyen facile de découvrir les vins. Les utilisateurs scannent sur les photos d’étiquettes de vin en utilisant l'application Vivino sur leurs Smartphones et les images sont ensuite comparées à une base de données de 1,3 million de vins (le producteur, marque, nom, cépages et millésime du vin concerné) La société a récemment intégré la nouvelle technologie de reconnaissance optique de caractères (OCR) qui a augmenté le taux de réussite global de Vivino de reconnaissance d'étiquettes de vin correspondant à 86%, soit près du double de son taux d'appariement d'il y a un an.


« C'est très satisfaisant pour nous, qui sommes la première application de vin, de recevoir un tel niveau d'investissement et que tous nos anciens investisseurs participent à ce nouveau tour de table», a déclaré Zachariassen. Leur enthousiasme pour Vivino et notre croissance phénoménale à ce jour certainement valide notre stratégie et l'acceptation que nous recevons du monde entier. »


Qui c’est qui a parlé de start-up françaises pendant Vinexpo et même d’une Silicon Valley du côté  de Bordeaux ?

 

Nous bricolons grave.

 

Va falloir que Vinocamp invite, vite fait bien fait, le sieur Heini Zachariassen à venir causer de Vivino ça boostera l’imaginaire de nos fondus de la Toile et addict des réseaux sociaux : 10,3 millions de dollars, une broutille non ! Quant à nos grands anciens de la RVF et de B&D va falloir ramer dur, comme d'hab, pour tenter de se raccrocher à la locomotive...

 

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25 juillet 2013 4 25 /07 /juillet /2013 11:00

Bienheureux ceux qui sur Face de Bouc réinventent l’eau tiède en ânonnant un « savoir » mal assimilé dans des écoles dites de commerce. Ça sent le prémâché, la formule quasi-magique qu’il suffit d’appliquer pour que la réussite soit au rendez-vous. Merveilleuse ignorance technicienne qui voit de l’innovation là où ne se niche qu’une recherche besogneuse à ce que l’on estime être la tendance. Il faut se mettre à la page souligne un commentateur, c’est-à-dire faire comme tout le monde : prendre le train en marche. Avec ça nous allons sans aucun doute relever les défis du monde mondialisé. Cours camarade le vieux monde est derrière toi!


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Modélisations des Imaginaires : INNOVATION et CRÉATIONS


Ce titre  de collection m’est sauté à la vue lors d’une razzia nocturne à l’Écume des pages l’une de mes librairies fétiches.


C’est l’un de ces minuscules bouquins auxquels je voue un amour immodéré car je peux les glisser dans ma poche, compagnons de chaque instant de liberté. Le temps de lire.


« D’où viennent les idées (scientifiques) ? » et en plus c’est d’Étienne Klein l’un des rares scientifiques à savoir écrire simplement sur la science.


C’est mince mais c’est du lourd.


Pourquoi diable vouloir modéliser l’imaginaire ?


« Parce que l’imaginaire constitue la « matière première » - susceptible de formalisation – de l’innovation devenue intensive. »


C’est donc un chantier de recherche pour défricher l’articulation des imaginaires de la création et de l’innovation.


Dans sa présentation Pierre Musso écrit « L’objet technique étant une construction sociale et culturelle, on peut lire les imaginaires qui l’ont formé comme autant de couches géologiques, et les transformer en matière première pour les analyser, voire les modéliser.


Les petits niais qui disent à chaque bout de phrase marketing comme Ali Baba « sésame, ouvres-toi ! » aurait bien inspirés de développer leur imaginaire afin d’être en capacité de mieux comprendre le monde dans lequel ils veulent innover.


Je leur propose de méditer sur ce qui suit, ça leur permettra peut-être de mieux appréhender le terreau sur lequel ils travaillent, ces consommateurs qui ne sont pas réductibles à des groupes indifférenciés comme « les jeunes » ou les « femmes » par exemple.


« Simultanément, l’innovation se confond avec l’invention, et sa temporalité relève de la « très grande vitesse », alors que les appropriations socio-culturelles (les usages) demeurent assez lentes, parce que « le maillon faible » de l’innovation demeure l’humain. Mais en profondeur agit une autre temporalité : celle des représentations sociales qui sont lentes et répétitives, agissant sur de très longues périodes, telle une mémoire informant les imaginaires. »

Enfin une requête à l’attention de certains confrères journalistes « l’abus de qualification de start-up nuit gravement à la crédibilité… » Elle est bien loin la Silicon Valley….


« On ne peut étudier que ce qu’on a d’abord rêvé » Gaston Bachelard

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25 juillet 2013 4 25 /07 /juillet /2013 00:09

Pourquoi diable ne parle-t-on du mont Ventoux que lorsque les gars du Tour de France, qui carburent à l’eau de source exclusivement, le grimpent à la vitesse d’un TGV, du moins pour les premiers ? Je ne peux m’empêcher de penser à Tom Simpson.


Moi c’est à pied que j’ai décidé de l’escalader et d'y pique-niquer pour fêter mon saint patron.


« Bientôt le soleil se lève. Jusqu’aux extrêmes limites de l’horizon le Ventoux projette son ombre triangulaire dont les bords se frangent de violet par l’effet des rayons diffractés. Au sud et à l’ouest, s’étendent des plaines brumeuses ; au  nord et à l’est s’étale, sous nos pieds, une couche énorme de nuages, sorte d’océan de blanche ouate d’où émergent, comme des îlots de scories, les sommets obscurs des montagnes inférieures. Tout là-bas, du côté des Alpes, quelques cimes flamboient. »


« Il est dix heures du matin ; nous avons mis six heures pour venir de Bédoin à la fontaine de la Grave, mais d’un pas modéré, comme il convient pour une exploration attentive. »


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« La nappe est étalée sur un charmant tapis de plantes alpines… Les vivres sont tirés de leurs sacoches, les bouteilles exhumées de leurs couches de foin. Ici, les pièces de résistance, les gigots bourrés d’ail et les piles de pain ; là, les fades poulets, qui amuseront un moment les molaires, quand sera apaisée la grosse faim ; non loin, à une place d’honneur, les fromages du Ventoux épicés avec la sarriette des montagnes, les petits fromages au Pébré d’Asé ; tout à côté, les saucissons d’Arles, dont la chair rose est marbrée de cubes de lard et de grains entiers de poivre ; par ici, en ce coin, les olives vertes ruisselantes encore de saumure, et les olives noires assaisonnées d’huile ; en cet autre, les melons de Cavaillon, les uns à chair blanche, les autres à chair orangée, car il y en a pour tous les goûts ; en celui-ci, le pot aux anchois, qui font boire sec pour avoir du jarret ; enfin les bouteilles au frais dans l’eau glacée de cette auge. N’oublions-nous rien ? Si, nous oublions le maître dessert, l’oignon qui se mange cru avec du sel. Nos deux parisiens, car il y en a deux parmi nous (…) sont d’abord un peu ébahis de ce menu par trop tonique ; ils seront les premiers tout à l’heure à se répandre en éloges. Tout y est. À table !


Alors commence un de ces repas homériques qui font date en la vie. Les premières bouchées ont quelque chose de frénétique. Tranches de gigots et morceaux  de pain se succèdent avec une rapidité alarmante. Chacun, sans communiquer aux autres ses appréhensions, jette un regard anxieux sur les victuailles et se dit : « Si l’on y va de la sorte, en saurons-nous assez pour ce soir et demain ? » Cependant la fringale s’apaise ; on dévorait d’abord en silence, maintenant on mange et on cause (…) C’est le tour d’apprécier les vivres en connaisseur. L’un fait l’éloge des olives, qu’il pique une à une de la pointe du couteau ; un deuxième exalte le pot aux anchois, tout en découpant sur son pain le petit poisson jaune d’ocre ; un troisième parle avec enthousiasme du saucisson ; tous enfin sont unanimes pour célébrer les  fromages au Pébré d’asé, pas plus grands que la paume de la main. Bref, pipes et cigares s’allument, et l’on s’étend sur l’herbe, le ventre au soleil. »


Quel style me direz-vous !


Oui, mais ce n’est pas le mien et ce matin j’ai fait un emprunt rien que pour le plaisir d’exhumer ce texte. Comme vous êtes des gens cultivés je suis persuadé que vous aurez tous reconnus qui est l’auteur d’ « Une ascension au mont Ventoux »


  • La Sarriette, parfois appelée Pèbre d'ai ou Pèbre d'ase (qui signifie en provençal « poivre d'âne »
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24 juillet 2013 3 24 /07 /juillet /2013 10:59

Les débordements verbaux du maire de Cholet, qui ne sont à mon avis que l’expression de sa pensée profonde, la parole se libère, ont mis au grand jour un groupuscule politique : le CNIP, centre National des Indépendants et Paysans, membre de l’UDI du sémillant Jean-Louis Borloo, dont cet élu est le Président. Ça m’a rajeuni mais tout de même pourquoi garder le « et Paysans » ?


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Petit zoom arrière puis un brin d’histoire sur le plus ancien parti de la droite française :


Lors de la grande crise mondiale des années 20, dans un monde paysan pesant encore très lourd dans la population active française, deux mouvements de pensée s’affrontèrent : les « néo-physiocrates », partisans d’industrialiser l’agriculture, et les conservateurs « paysannistes » qui défendaient un groupe social, les paysans, comme un facteur d’équilibre de la Nation. Cette césure, amplifiée par Pétain et sa Corporation Paysanne, marquera très profondément les équilibres politiques de la IVe République et elle sera détruite par l’orientation prise par la Ve sous l’impulsion des jeunes paysans, tel Michel Debatisse, et des technocrates emmenés par Edgard Pisani. Ce sera la fameuse « Révolution Silencieuse » puis la naissance et la domination de la fameuse PAC.


Aussi bizarre que ça puisse paraître, du moins pour ceux qui l’ont connu à la fin de sa vie où il fut l’un des précurseurs du mouvement écologiste, le représentant le plus énergique et le plus persévérant de la doctrine néo-physiocrate fut René Dumont, jeune et brillant professeur à l’Institut National Agronomique de Paris (Misère ou Prospérité paysanne ? 1936). Pour eux les terres médiocres devaient cesser d’être cultivées, les produits peu rentables devaient être abandonnés et la disparition des petites exploitations accélérées. La plus forte production possible au moindre coût possible.


Face à eux, les conservateurs qui empruntaient au romancier suisse CF. Ramuz leur slogan « Etre paysan n’est pas un métier, mais une façon de vivre. ». Pour eux la protection ou la restauration de l’exploitation paysanne valaient bien des sacrifices à la productivité économique « Le monde paysan d’aujourd’hui est comme une grande île qui serait la dernière à ne pas être une société de masse. » L’exode rural était pour eux une tragique trahison du véritable héritage de la France, le but essentiel d’une juste politique agricole aurait dû tendre à enraciner le petit propriétaire dans son sol. Tout l’échiquier politique, y compris les socialistes, défendaient l’exploitation familiale.


La référence « à la terre qui ne ment pas » ne mettra pas à mal cette belle unanimité mais les modernistes de la Ve, qui inscriront l’exploitation à 2 UTH dans la nouvelle loi d’orientation de l’agriculture de 1960, lui assigneront un pur objectif de productivité. Le seul mouvement de défense de l’exploitation familiale traditionnelle fut, paradoxalement, le MODEF (comme son intitulé l’indique) lié au parti de la classe ouvrière le PCF. La vieille droite « paysanniste » ne sut jamais tirer parti du poids électoral, même affaibli, des paysans. Les héritiers du gaullisme, Jacques Chirac en plus fort symbole, sûre cultiver avec un soin constant l’orientation « conservatrice » du monde paysan. La cogestion entre la FNSEA et le pouvoir fut une constante de la Ve République, Edith Cresson qui voulut rompre l’appris à ses dépens.    

 

« Plus ancien des partis de la droite française, le Centre National des Indépendants et Paysans (CNI) a été créé le 6 janvier 1949 par René Coty et Roger Duchet maire de Beaune en 1949. Outre ces deux personnalités celui qui a le mieux personnalisé cette branche de la droite est Antoine Pinay, maire de Saint-Chamond, ancien Président du Conseil et Ministre des Finances du général assisté de Valéry Giscard d'Estaing, secrétaire d'Etat.


Lors des élections de Novembre 1958, le CNI compta dans la première Assemblée de la Ve République 118 députés, devenant ainsi le deuxième parti de France derrière l'UNR gaulliste (209 élus)


La politique algérienne du Général de Gaulle, le départ d'Antoine Pinay en janvier 1960, s'ajoutant à des désaccords sur le plan européen et constitutionnel, amenèrent la majorité des Indépendants à voter la censure. Lors de la dissolution de l'automne 1962, une trentaine d'élus CNI conduits par Valéry Giscard d'Estaing, Raymond Marcellin et Raymond Mondon, provoquèrent une scission qui aboutit à la création des Républicains Indépendants et n’être qu’un petit parti croupion qui depuis cette date a naviguée entre plusieurs eaux. Celles de Debout la République, du Parti Chrétien démocrate de Christine Boutin en 2010 et 2011 notamment. Et si l'on remonte dans le temps, le CNIP a, lors des législatives de 1986, présenté plusieurs listes avec le Front national. L'ancien président du FN, Jean-Marie Le Pen se présenta même sous son étiquette en 1958. Enfin, détail anecdotique en 1998, Gérard Bourgoin maire de Chailley dans l’Yonne, l’homme de l’AJA de Guy Roux et de la dinde industrielle la Chaillotine, est élu président. » 

 

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24 juillet 2013 3 24 /07 /juillet /2013 00:09

Lorsque les éléments naturels se déchaînent avec soudaineté et violence nous nous trouvons démunis, impuissants, nous subissons, et ceux qui sont en première ligne, les cultivateurs – j’emploie à dessein ce nom oublié – sont les premiers touchés très durement puisque c’est leur récolte, le fruit d’une année de leur travail qui disparaît en tout ou en partie. Hier, ce fut tout particulièrement les vignes de la côte de beaune qui eurent à subir les ravages des orages, de la grêle et du vent. C’est la désolation. Nos mots sont toujours impuissants à traduire ce que nous souhaiterions pouvoir dire face au malheur de ceux qui sont touchés par ces calamités.


Alors que faire ? Se taire. Dans un monde d’indifférence il est pourtant  important d’avoir une pensée, un geste d’amitié, simple et discret. Même si ça se situait dans un tout autre registre lundi j’ai accompagné Olivier Ameisen en sa dernière terre, nous n’étions guère nombreux, je ne connaissais personne mais être là, témoigner par sa simple présence auprès de ceux qui l'aimaient, ça me paraît important. C’est ce que j'essaie de faire ce matin. Moi qui chronique chaque matin sur le vin, je me tiens auprès de vous vignerons que je ne connais pas, le plus simplement et le plus discrètement possible.


Je le fais donc à ma manière en republiant une chronique du 2 août 2011 « On entend comme le roulement d’un train lancé à toute vapeur « C’est ce que je disais ; c’est plus de la pluie ; v’là la grêle »link extraite du livre « Moi, je suis vigneron » d’André Lagrange, un bourguignon né en 1909 à Chagny (Saône-et-Loire) d’une lignée de vignerons de la côte chalonnaise, publié en 1960. »


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« Le Toine bricole à son établi, devant la fenêtre du magasin ; il remet des manches à ses pioches. D’un œil, il regarde son travail, de l’autre, le Mont-Juillet, qui s’empanache de traînées d’un violet sombre. L’inquiétude le ronge : fin juillet, c’est la période la plus redoutable pour les orages, avec les environs du quinze août.

- « Pardi ! hier, c’était la Madeleine ; elle a pas fait sa fête ; des fois que nous, on pourrait ben, malgré nous, la faire aujourd’hui ! On a bougrement raison de dire :

« La Madeleine

Ne passe pas sans son étrenne ! »

Hélas ! Elle pourrait donc pas les garder pour elle, ses lugubres cadeaux ? Maudite pécheresse ! Elle sème à tous les vents le malheur de sa honte ; elle fait dégouliner, tout au long du ciel, ses larmes grosses comme des œufs ; un courant d’air, venu on ne sait d’où, les glace, et voici l’étrange couvée de grêlons qui s’abat sur le vignoble, pour le ravager.

(...) Il n’a pas le temps d’achever, qu’une espèce de queue rouge, attachée à une boule de feu, fouette tout du long la brume jaune ; ave ça, un craquement, oh ! mais, un de ces craquements ! Comme une charpente qui s’effondre.

-« Le tonnerre est tombé à Mercœur ! souffle l’Ugène à mi-voix. Un coup tout seul, comme ça, c’est le signal de ce qu’on sait que trop.

- Oui, répond le Toine. Misère de Dieu ! Tout est foutu. Ecoute !... »

On entend comme le roulement d’un train lancé à toute vapeur.

- « C’est ce que je disais ; c’est plus de la pluie ; v’là la grêle.

Les visages se figent ; sur celui de l’Ugène, se creusent les sillons des larmes silencieuses, prélude de la révolte qui gronde intérieurement.

Ça a duré au plus dix minutes, une éternité pour les deux hommes. Le bruit s’assourdit, s’estompe, s’éloigne. Le brouillard s’enlève, comme une toile de tente, pour ne rester attaché que d’un côté, là-bas, vers Rosey.

A la lumière retrouvée, l’Ugène bondit vers les ceps les plus proches. Le Toine le suit en reniflant et, machinalement, enlève son chapeau, comme on fait devant un mort.

-« Regardez-moi ça, hurle l’Ugène, si c’est pas une pitié ! Toutes les grappes par terre, les feuilles aussi ! Hein ! Travaillez donc ! A quoi ça sert ? Vous vous échinez toute une année, et au moment où ça commence à promettre, en cinq minutes, crac ! plus rien ! Ça fait déjà quatre fois que je vois ça, et j’ai guère que trente ans ! Nom de Dieu ! Vous voulez vivre avec ça, vous Toine ? »

 

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23 juillet 2013 2 23 /07 /juillet /2013 11:00

En ce temps de canicule boire est une nécessité mais il est aussi important de se désoiffer, c’est-à-dire de calmer sa soif.


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Le radis d’été, les gros ronds tout rouge, remplissent cette fonction à merveille.


Le radis, raphanus sativus, est présent toute l'année sur le marché mais les radis d’été et d’automne, à croissance moins rapide, sont plus volumineux et de saveur plus forte.


« Tous les radis ne sont pas roses... bien que cette couleur commune aux variétés de printemps soit la plus connue. Il existe des radis d'été, d'automne et d'hiver! Ils peuvent être de couleur blanche, violette, noire, comme le « poids d'horloge" dont la longueur peut atteindre 25 cm. »


Le radis noir ou raifort, il est plus fort et moins apprécié chez nous alors qu’en Allemagne, en Pologne ainsi qu’au Japon il est très prisé. Enfin au Japon c’est plutôt le radis Daikon qui est apprécié et qui se déguste râpé dans la sauce soja. Les Japonais le consomment dans sa totalité, feuilles, graines et racines. Il est servi avec tout, sashimis, volailles et produits de la mer.


Le radis a presque complètement disparu des tables de nos restaurants, même en amuse-bouche avec une noisette de beurre. Moi j’en croque à tout moment en ce moment pour me désoiffer. Ces radis ont en commun un goût piquant, qui provoque la salivation et qui donc stimule l’appétit et la digestion.


En plus, le radis tient une place particulière dans ma mémoire car à la Mothe-Achard le négociant en grains portait le surnom de « Radis » car c’était me disait-on le nom de son cheval mais comme j’entendais le grand-père chanter « et raide comme un radis… » je soupçonnais fort que ce sobriquet venait plutôt de cette direction car l’homme portait beau.


Du côté chanson je vous invite à écouter Les Radis chanson enregistrée par Georges Brassens sur l'album « Les débuts de Brassens en privé, 1952-1955 »


« Chacun sait qu'autrefois les femm's convaincues d'adultère

Se voyaient enfoncer dans un endroit qu'il me faut taire

Par modestie… Un énorme radis.

Or quand j'étais tout gosse, un jour de foire en mon village,

J'eus la douleur de voir punir d'une épouse volage

La perfidie,

Au moyen du radis. »


Enfin, pour l’édification des petites louves et des petits loups sachez que sous la IIIe République, les Radicaux membres du parti dominant, ancêtre des deux groupuscules actuels les radicaux de gauche de JM Baylet, et de Bernard Tapie, et les radicaux valoisiens de JL Borloo, étaient comparés aux radis: « Roses à l'extérieur, blancs à l'intérieur, et toujours près du beurre » C’est-à-dire politiquement à gauche : roses, économiquement à droite : blancs, et presque toujours au gouvernement : le beurre.


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Les variétés:

 

« Les radis ronds ou demi-longs roses hâtifs à forcer, nommés ainsi car cultivés dès février sous abri avec ou sans un apport de chaleur (couche chaude, serre, châssis froid ou tunnel): Gaudo, Gaudry, Flamino, Callisto, Kiva,... voir la fiche de culture sous abri.


Les radis ronds ou demi-longs roses de pleine terre (dits aussi "de tous les mois) qui peuvent bien sûr être cultivés sous châssis froid dès fin février ou début mars. (Certaines des variétés précédentes entrent également dans cette catégorie) : radis gaudryGaudo, Gaudry, National, Cerise, Pontvil, Flamboyant, 18 jours, Pernot ...


Les radis d'été et d'automne, surtout cultivés dans l' Est de la France, à la racine plus volumineuse et dont le semis s'effectue de mai à fin juillet-début août: rond écarlate géant de Würzbourg, d'été jaune d' or ovale. Les radis d'hiver très volumineux qui se conservent parfaitement en cave: noir long poids d'horloge, violet d'hiver de Gournay, noir gros long d'hiver de Paris, rose d'hiver de Chine. »

 

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23 juillet 2013 2 23 /07 /juillet /2013 00:09

Comme j'ai de bonne et saine lecture je consulte le Figaro vin sur la Toile link pour y apprendre hier que « L’une des plus grosses sociétés australiennes de vins, Treasury Wine Estates, a décidé de se débarrasser de 35 millions de dollars de vins bas de gamme stockés sur le sol américain, un stock gênant de plusieurs millions de bouteilles invendues et qui ne résisteront pas au temps.


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Cette décision n’a pas manqué d’être commentée. « J’écris sur le vin depuis 1975 et je n’avais jamais entendu parler d’une destruction de stock de vins aussi importante », a rapporté la célèbre critique Jancis Robinson. »


Au plan sémantique se débarrasser du stock ne signifie pas forcément le détruire. En effet, nos amis australiens peuvent le solder c’est-à-dire le confier à des professionnels qui se chargeront de lui trouver une nouvelle destination. Par exemple, du vrac qui servira de sauce – les vins semblent en fin de vie –  sauf que ce vin est en bouteille et disons que, grosse maille, déboucher 4 à 5 millions de bouteilles ça ne se fait pas tout seul et ça coûte du pognon. Sauf que si, Treasury Wine Estates décide vraiment de détruire le stock je ne suis pas sûr qu’il puisse envoyer ses bouteilles à la casse comme on le fait avec les bagnoles. Ce serait un vrai déluge de pollution des sols et des nappes.


Donc je résume : première opération le vin retourne à la citerne pour soit aller faire de la daube, soit être détruit. Je suppose dans ce dernier cas que l’on ne va jeter au caniveau 50 000 hl de vin. Alors comment détruit-on du vin ?


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Pardi en le distillant.


Donc obtient de l’alcool vinique qui fait l’objet d’un marché pour certains usages comme le mutage. On peut aussi le dénaturer pour l’utiliser à la carburation.


J’aimerais bien qu’on éclaire ma petite lanterne.


Mais ce n’est pas tout.


Permettez-moi de me gondoler grave car nos amis australiens adorateurs du marché libre sont en train de découvrir les joies de la régulation. Que n’ont-ils vitupérés contre ces affreux européens qui distillaient pour équilibrer le marché des vins de table. Nos amis anglais poussaient des cris d’orfraies, d’autant plus que ces distillations étaient subventionnées par l’Europe. Là, l’honneur libéral est sauf : Treasury Wine Estates déprécie son stock et ça ne coûte rien aux contribuables. Mais il y a tout de même un léger bémol à ce beau raisonnement, avec leurs bouteilles low cost, « critter labels », les grosses sociétés australiennes qui faisaient du chiffre avec des prix cassés ou des promotions en tout genre chez les cavistes américains ou britanniques, ont chassé du marché des vins qui eux n’avaient pas ce type de moyens. Dumping ravageur, politique qui met à mal le credo de la concurrence parfaite. Là, c’est clair ce sont nos pertes de part de marché qui ont subventionnées la politique d’expansion à marche forcée se traduisant par  des plantations de vigne à tour de bras dans des endroits peu propices. Alors, le retour du bâton est la sanction Mr David Dearie directeur général de Treasury Wine Estate. « Les clients australiens ou étrangers ont accepté notre vin comme un produit bon marché. Cela éreinte la renommée australienne et notre savoir-faire ».


Nous, nous connaissons la chanson, mais nos amis anglo-saxons qui nous ont tellement jetés la pierre, souvent à juste raison, sont ici un chouïa responsables de cette dégradation de l’image du vin. Il est des choses qu’il faut savoir dire même à Mrs Jancis Robinson qui n’a pas dû souvent tremper ses lèvres dans ces indignes breuvages.


Allez, allez, distiller ça fera du bien au marché…

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22 juillet 2013 1 22 /07 /juillet /2013 11:00

Samedi je me suis fait agresser sur Face de Bouc par un monsieur bien sous tous les rapports qui m’a vertement reproché de faire du stop sur le bord de la Toile avec « ma gueule de métèque, de juif errant, de pâtre grec ». « Dégage Vieux Con! » m’a-t-il intimé tu nous fais de l’ombre à nous qui dégustons dignement. « T’as le melon ! Et sans des gars comme moi tu n’existerais pas… » Que des gracieusetés donc, comme s’il fallait avoir des vignes et faire du vin pour avoir le droit d’écrire sur la Toile. Argument massue, sauf que cet esprit fort oublie l’essentiel : s’il n’y avait pas des cons de mon genre pour acheter du vin il pourrait retourner la queue basse à ses chères études.


Ce qu’il y a de très drôle dans cette histoire c’est que nul n’est tenu de pénétrer sur mon espace de liberté et mes chroniques ne sont jamais intrusives même pour ceux qui s’y sont abonnés qui peuvent d’un clic les envoyer au panier. Je me suis dit, en plus d’être aigre ce type est masochiste et j’ai vaqué à mes occupations.


Reçu du courrier alsacien d’un président important en réponse à mon interrogation sur le remue-ménage autour CIVA. Serais-je lu jusque là-bas ? Ça m’a donné l’idée de donner mon sentiment à un ami vigneron alsacien sur l’Académie des Grands Vins dont il est membre. Et puis ce matin en feuilletant la [check-list] du Monde électronique qu’est-ce que je lis « Coup de pouce. Après le covoiturage, une association écologiste alsacienne veut remettre au goût du jour un mode de transport alternatif aussi ancien que la voiture : l'autostop. Le réseau s'engage à respecter un code de bonne conduite par le biais de stickers. »link 


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Du stop, pouce levé, j’en ai fait beaucoup dans ma jeunesse et ça marchait. Et c’est alors que j’ai tout compris, que j’ai relié les fils : Taulier sur tes vieux jours t’as remis ça, tu fais du stop sur les bords de la Toile et ça marche. Bien sûr ça énerve que je me la joue à la Jack Kerouac mais c’est si bon de se retrouver tous les matins assis à vos côtés. Ce n’est t’y pas là une bonne manière de vivifier la convivialité ? Sans être mauvaise langue il n’est pas certain que certains chantres des grands vins donnent envie de boire et pour sûr que la gaité soit au rendez-vous de la dégustation. C’est du sérieux ça ! Pas des digressions à la con ! N’empêche que moi j’ai choisi le parti des bons vivants pas celui des sinistres. Entre boire et écrire je n’ai pas choisi, pour moi l’un ne va pas sans l’autre.


Bonne journée à vous tous qui chaque matin stoppez aux bords de la Toile pour m’ouvrir votre portière et accueillez mes petits billets…                  

 


Coluche l'autostoppeur par fun347

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