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31 juillet 2013 3 31 /07 /juillet /2013 11:00

Le vieux routier de la médiation que je suis est content, un bon accord amiable vaut mieux qu’un mauvais procès. Pour ceux qui n’auraient pas suivi l’affaire lire ICI « Gaston Bergeret, un photographe qui veut engranger beaucoup de blé sur le dos de Coluche… »link


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« Un accord a été trouvé avec Gaston Bergeret et que l’association pourra de nouveau utiliser l’image de Coluche pour sa communication. Selon l’AFP, Gaston Bergeret, « renonce à toute indemnisation pour le passé », et « ne remet pas en cause pour l'avenir son engagement initial de 1986, à savoir une utilisation gratuite de cette photographie par l'Association et ses partenaires, dans le cadre des activités des Restos »

 

De son côté, l’association s’engage « à veiller à ce que le portrait de Coluche soit utilisé sans déformation (…) Cette utilisation gratuite se fera dans le respect du droit moral d'auteur de Gaston Bergeret. »

 

Clap de fin, peut-être aurait-on pu commencer par-là ne croyez-vous pas !

 

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31 juillet 2013 3 31 /07 /juillet /2013 00:09

Je ne me lasserai jamais de le répéter : les fenêtres qu’ouvre le hasard sont de celles qui permettent les plus belles rencontres. Hier, j’avais rendez-vous rue de Prague avec une jeune tête bien faite pour discuter avec elle d’un de mes projets.  Au retour j’ai fait un léger détour pour aller saluer Bruno Verjus dans sa nouvelle taule bien nommée TABLE. Nous avons bavassé de choses et d’autres autour d’un verre de blanc. Le ciel ayant déversé une violente saucée j’ai dû un peu m’attarder et c’est alors que nous en sommes arrivés à causer bidoche. Sujet de la plus haute importance qui nous a mobilisés mais je ne m’étends pas sur le sujet car je devrais citer des noms, simplement vous dire que pour me convaincre Bruno m’a sorti l’argument qui tue : il m’a placé sous le nez le cul d’une Parthenaise.


Je galèje à peine. En ouvrant le papier sulfurisé Bruno m’a dit « ça sent bon l’herbe fraîche ». J’ai opiné en tâtant le beau morceau. Face à une telle offre je ne pouvais que craquer. M’offrir une belle tranche de Parthenaise au déjeuner. Rendez-vous fut donc pris pour aujourd’hui.


Entre temps j’ai eu le temps de me remémorer les 2  Parthenaises de mon pépé Louis qui se trouvaient là je ne sais trop pourquoi car les autres laitières étaient des normandes et que c’étaient les deux bœufs qu’il enjuguait pour le labour ou les charrois. Sans doute parce qu’elles étaient de bonne beurrière mais elles n’ont jamais travaillé. Hautes sur pattes, les hanches saillantes en porte-manteaux, j’aimais bien leurs longues cornes et leur robe fauve. Elles étaient dociles mais un peu plus volages que les paisibles normandes. 

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La PARTHENAISE est l’une des plus anciennes races française dont le berceau est la Gâtine. Son Herd Book (livre généalogique) a été créé en 1893.C’était alors la 3e race française avec plus d’1 million de têtes. Elle a failli disparaître. Relancée dans les années 80 et compte aujourd’hui 13000 vaches de race pure. C'est une vache rustique, recherchée également pour sa bonne fertilité : 89% de vêlages faciles. Elle est aussi exportée en Grande-Bretagne et en Amérique du Nord. Même si les Parthenaises sont longues à engraisser, elles sont très appréciées par les bouchers.


La robe de la Parthenaise, comme je l’ai écrit, est le plus souvent de « couleur fauve rougeâtre ou froment, ses muqueuses sont noires, ainsi que le bord de ses oreilles, ses cils, et son toupillon (le bout de la queue). Très élégante, son ventre est auréolé de gris perle, ainsi que le bout de ses pattes et en bordure des paupières, ce qui lui fait comme des lunettes ou un maquillage très chic ! Ses cornes sont de taille moyenne, noires aux extrémités. »

La Parthenaise est dotée d’une belle conformation musculaire, d’un squelette fin, qui lui assure un rendement élevé de viandes à griller. Sa viande de couleur rouge vermeil au grain très fin est dominée par la finesse, une tendreté exceptionnelle, une belle la jutosité de ses chairs.

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Voilà mon compte est bon.


Je suis donc allé sur le coup de 13h qui font midi, comme le disait ma tante Valentine qui fonctionnait à l’heure solaire dites ancienne heure, un truc comme les nouveaux et le anciens francs, juché sur ma flèche d’argent je suis allé me mettre à TABLE. Au dehors, un de mes fidèles lecteurs attablé m’a compté les dernière nouvelles du Landerneau de la table. C’est Dallas. Va falloir que je sollicite une protection rapprochée auprès de Valls. Ça défouraille dans tous les coins. J’y comprends rien car n’étant pas affilié à la corporation des gastronomes patentés je ne vois pas au nom de quoi je devrais me faire flinguer.


Votre Taulier est être simple. Il a bien mangé, voir les photos. Il s’est payé une belle tranche de Parthenaise à faire pâmer un séminaire de cadres de chez Orange animé par le sémillant Aymeric Caron. Il s’est envoyé sur ses tomates-mozza un beau gorgeon d’aligoté d’Alice et Olivier de Moor. Pour le verre de vin rouge, je ne sais plus car je suis allé taper le fond de la bouteille de ma « gorge profonde »


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Oui, je l’avoue j’ai bien, très bien mangé et j’ai bien bu chez Bruno Verjus.


N’étant pas membre de la Corporation, ne payant pas patente, ne disposant pas de lettre patente, je ne sais si j’ai le droit de dire ça.


Peut-être vais-je me faire embastiller ?


En défense sachez que je n’ai pas levé le coude à la cuvée Kassowitz.


Morts aux vaches !

 

Longue vie à la Parthenaise au maquillage chic !

 

TABLE c’est 3 rue de Prague 75012 Paris + 33 (0)1 4343 1226 info@tablerestaurant.fr  Ouvert midis et soirs du lundi au vendredi


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30 juillet 2013 2 30 /07 /juillet /2013 11:00

Dans mon espace privé, sans être un maniaque du rangement, je ne laisse pas traîner mes chaussettes et mon slip sur le plancher ni n’accumule de la vaisselle sale dans l’évier. C’est mon côté paysan : pour mon pépé Louis une aire mal tenue c’était le signe d’une métairie mal tenue. Lorsque je cuisine idem, je range et nettoie au fur à mesure mes ustensiles, en plus c’est une nécessité étant donné l’exiguïté du lieu.


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En revanche sur mon bureau, je parle du meuble bien sûr, règne un vaste bric à brac de livres, de feuillets épars, de notes griffonnées sur des feuilles de carnets, des cartes de visite, de la doc ramassée je ne sais où, parfois même des communiqués de presse envoyés par des attachés de presse – là je plaisante – des vieilles photos, des crayons dont je ne me sers presque pas, parfois le chat de la voisine, bref c’est un joyeux bordel !


Lorsque j’écris c’est toujours ainsi. De temps à autre je range un peu pour épousseter et  jeter des trucs inutiles mais il est une règle absolue à laquelle personne n’a dérogé : qui que ce soit n’a le droit de déplacer, même une simple feuille de papier, sur mon bureau. Le seul bureau sur lequel l’ordre régnait c’était celui du 78 rue de Varenne car j’y étais en représentation : mes interlocuteurs n’auraient pas compris qu’un représentant de l’Etat les reçoive dans un lieu mal tenu, sauf à faire remarquer qu’avec les socialos c’était le bordel ! Bref, lorsque je m’attelais à la rédaction d’un discours je m’installais sur une table attenante où je pouvais me complaire dans le plus complet désordre.

 

Pourquoi vous dire tout ça ?


Parce qu’Einstein faisait très justement remarquer que «Si un bureau en désordre évoque un esprit brouillon, que dire d’un bureau vide ?»

 

Belle caution renforcée par Eric Abrahamson, professeur à la Columbia Business School qui a créé l'équation du désordre :


M = β1 x l + β2 x p + β3 x v + β4 x i


En français, l’amplitude d’un désordre est fonction de ses, largeur, profondeur, volume et intensité.


Pour cet éminent professeur il vaut « mieux vaut accorder son crédit aux joyeux foutraques qu’aux maniaques travaillant sur des tables immaculées. » Je partage cet avis et je me suis toujours « méfié » des collaborateurs passant trop de temps à ranger leur bureau chaque soir.


Toujours selon lui « Le désordre serait en effet un signe de créativité et de productivité. Mieux, il stimulerait l’efficacité du salarié et doperait le profit de l’entreprise. Le fait de fouiller dans des documents entassés, par exemple, favoriserait les associations d’idées. Et donnerait lieu à des innovations. »


Pas sûr que ça plaise à Mélanchon cette histoire de doper le profit même si la Révolution c’est un peu le bordel mais pour les petits loups et louves qui ont tété laborieusement le lait des écoles de commerce je propose qu’on leur organise des séances d’organisation de leur désordre pour activer leur imagination. Certes à l’impossible nul n’est tenu mais dans nos sociétés où tout est de plus en plus formaté seul l’imaginaire pourra desserrer l’étreinte (lire ou relire link 

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30 juillet 2013 2 30 /07 /juillet /2013 00:09

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Ce qui me frappe, moi qui suis un vieux routier de la chose politique, c’est le caractère de plus en plus hors-sol de nos élus nationaux surtout ceux qui ont les rennes et ceux qui veulent les reprendre. Lorsque je les entends s’exprimer, les lis, les suis sur leur compte Twitter, je ne peux m’empêcher de penser « vivent-ils dans le même pays que moi ? »


Dans mon 14eNKM s’est auto-parachutée, soulevant l’ire de celle qui s’y voyait déjà Marie Claire Carrère-Gée de l’UMP qui parle d'un « mépris à l'égard des habitants ».link, je suis frappé par son incapacité à sortir de ses habits d’ex-Ministre. Elle dit vouloir nous écouter pour mieux connaître nos problèmes mais elle continue à battre les estrades médiatiques  pour fortifier sa posture de future présidentiable.


Pourquoi vous casser les burettes avec mes histoires du XIVe alors que j’ai annoncé que j’allais vous causer de quelqu’un en provenance du 78 rue de Varenne, siège du vieux Ministère de l’Agriculture, qui se retrouve dans la Drôme, tout près de Nyons, à Venterol très exactement ?


Tout bêtement parce que notre séduisante et pétillante NKM est d’origine agricole – ne souriez pas, j’entends par là qu’elle est IPEF car Polytechnicienne elle a intégré le Corps des ingénieurs du génie rural et des eaux et forêts devenu IPEF. C’est donc une fonctionnaire, un haut-fonctionnaire même, qui ne devait pas trop aimé nos vaches  car elle a de suite intégré le ministère de l'Économie, des Finances et de l'Industrie comme agent contractuel à la direction de la prévision, puis en 1999 elle est devenue conseillère commerciale responsable de la cellule Environnement à la sous-direction de la politique commerciale et de l’OMC au secrétariat d’État au Commerce extérieur, puis chargée de mission auprès du directeur de la stratégie d’Alstom et en 2002 elle prend la fonction de conseillère technique en Écologie et Développement durable auprès du Premier ministre Jean-Pierre Raffarin. »


La trajectoire-type et météorique du haut-fonctionnaire qui veut faire de la politique. C’est ainsi sous la Ve République, et ça favorise le côté hors-sol que je dénonçais en ouverture. Ce n’est qu’un constat applicable à tous les bancs du Parlement.


Mais il existe aussi des fonctionnaires qui ne prennent pas le même chemin.


Ce matin ce sont deux femmes qui illustreront mon propos – ce qui explique mon choix de NKM – toutes deux je les ai  croisé rue de Varenne où elles exerçaient leurs talents en face, rue Barbet de Jouy, tout particulièrement dans le secteur du vin.


La première c’est Marie, qui a l’insigne honneur d’être classée 25e sur les 200 personnalités du vin de la RVF. C’est Marie Guittard conseillère agricole du Premier Ministre. C’est une femme du vin qui a longtemps été commissaire du gouvernement auprès de l’INAO. Comme NKM elle est IPEF mais elle y est entrée par « la petite porte » des ingénieurs d’agronomie : en France on est fléché dès la porte d’entrée. Fonctionnaire discrète, efficace, très service public, elle a connu les joies d’une mise à l’écart par le cabinet d’Hervé Gaymard. Qu’elle soit aujourd’hui à Matignon n’est que justice.


J’en arrive maintenant à Dominique, certes moins capée que Marie mais excellente fonctionnaire au bureau du Vin. Ce sont les fourmis qui sont le socle de la boutique Agriculture et les anciens responsables professionnels, ceux de l’ancien temps, savaient mieux que d’autres à quelle porte il fallait frapper pour faire avancer les dossiers.


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Dominique c’est Dominique Thouroude qui un beau jour, le 16 mars de cette année, m’a écrit

Bonjour Jacques,

Ce matin je me promenais sur le blog des 5 du Vin car je viens de faire la connaissance de Marc Vanhellemont lors de Découvertes en Vallée du Rhône quand j'ai découvert ton site, ton blog. Aussi, j'ai décidé de te donner de mes nouvelles. Depuis 2006, j'ai quitté le ministère pour passer d'un autre côté, du côté des laborieux, des fous, des rêveurs de  ceux qui avec patience travaillent la terre, la vigne pour en révéler ce merveilleux breuvage.

Avec mon mari et Joël, un jeune qui fait équipe avec nous, on exploite 14 ha de vignes à Venterol. On est resté en coopérative jusqu'en 2010  et en 2011 on a construit une cave et sorti nos premières cuvées. Joe, passionné de vin, nous a embarqués dans le monde des vins « nature ». C'est passionnant mais difficile. Il nous faut maintenant créer notre clientèle ce qui n'est pas une mince affaire en partant de zéro. A l'heure où certains amis parlent de retraite, nous nous avons un emploi du temps chargé!

A cela il faut ajouter la maison d'hôtes qui démarre.

Aussi c'est avec grand plaisir que je t'invite à passer nous voir, à déguster nos vins et à séjourner dans notre maison.

Avec mes amitiés

 

Le temps a passé. Et puis un soir avec la Sonia nous sommes allés becter à la Cave de l’Insolite 30 Rue de la Folie Méricourt  75011 Paris link . Comme cette chère Sonia accusait, selon une tradition bien établie chez les jeunes filles d’aujourd’hui, un très léger retard je plongeais mon grand nez dans la carte des vins. Chemin faisant, tel un épagneul breton  émoustillé – j’espère que vous apprécierez la proximité – je tombais en arrêt sur un rouge dénommé COUCOU link  qui provenait du domaine Provensol et plus particulièrement de chez Dominique Thouroude. Bingo ! Lors de la commande, au grand étonnement de Sonia qui d’ordinaire est la grande prêtresse du choix, je commandais le COUCOU rouge de Dominique.


Précision d’importance : les époux Thouroude se prénomment tous deux Dominique. Ce que j’ignorais lorsque le lendemain je téléphonais au domaine.link


Ce Coucou rouge fut jugé prometteur mais légèrement déviant par l’inflexible Sonia. Moi je me promettais d’élargir ma palette à un autre vin du domaine. Ce que je fis en allant acheter à la Cave de l’Insolite La Bohème un  rouge des Côtes du Rhône millésime 2011 (Assemblage à base de vieux carignan) link


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Pour le déguster je décidai de le proposer à des experts es-nature lors d’un déjeuner au Simone 33 bd Arago près de chez moi : ma copine Fleur et son grand amie et l’un des Taulier du Simone Alain. Ce qui fut fait et bien fait.


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La Bohème reçu notre bénédiction et la bouteille fut exécutée sans rémission. C’est du bon même du très bon produit avec amour et labeur par ces jeunes – la jeunesse du cœur Dominique – et aventureux vignerons.  


Pour en finir avec cette chronique administrativo-vigneronne une petite anecdote. L’autre vendredi je faisais pénardement antichambre au 78 rue de Varenne pour discuter avec le Directeur de cabinet de mes vaches lorsque j’eux le plaisir de voir sortir de son bureau Marie Guittard. Nous avons papotés un chouïa et je lui causé de Dominique. Marie m’a alors répondu qu’elle était allée séjourner dans les chambres d’hôtes des Thouroude. Superbe ! Alors si ça vous dit de vous offrir une belle tranche de nature c’est ICI link


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« Soleil, calme, nature, vieilles pierres, dépaysement, respect de l'environnement et accueil familial sont au rendez-vous

Bienvenue chez Dominique et Dominique, au Domaine de Provensol.

Entre la vallée du Rhône et les Alpes, aux portes de la Provence, nous bénéficions du climat méditerranéen et de son ensoleillement. La proximité des Alpes apporte de la fraicheur nocturne lors des beaux jours. Ce relief offre aussi de magnifiques panoramas, à commencer par cette belle vue depuis la terrasse du Domaine, sur les vignes et les collines du Nyonsais jusqu'au Mont Ventoux.

À quelques kilomètres de Nyons célèbre pour ses olives noires, au cœur de leur exploitation viticole bio, vous logez dans l'une des cinq chambres ou encore dans le gîte attenant. Vous prenez le petit déjeuner au 'Petit Caveau' ou sur la terrasse ombragée. Vous pouvez aussi dîner à la table d'hôtes et déguster les vins des Côtes du Rhône dans la cave du Domaine de Provensol. Dominique est vigneron. »

 

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29 juillet 2013 1 29 /07 /juillet /2013 11:00

Dans un article du China Daily du 26 juillet  YANTAI CULTIVATES OVERSEAS GROWTH TO AVOID RED MARKS " le le directeur général adjoint de Changyu Pioneer Wine Co Ltd link l’un des 3 principaux producteurs de vin chinois (70% du marché à eux 3 China and Dynasty Fine Wines Group Ltd.) présente la nouvelle stratégie de son groupe.


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Ce groupe, comme l’ensemble de l’industrie du vin chinoise a subi la concurrence des vins importés et les mesures gouvernementales de lutte contre la corruption, sa profitabilité pour la première fois depuis 13 ans est en baisse (en 2012 baisse du CA de 6,8% à 5.3 milliards de yuans (864 millions de $) et chute des profits de 11,1% à 1.7 milliards de yuans). De plus, dans la mesure où l’extension du vignoble chinois est limitée, ils ont décidé d’acquérir des vignobles, aussi bien dans l’Ancien Monde ou le Nouveau, d’acheter de la vendange et d’importer eux-mêmes des vins (objectif +30%).


La valeur de vins importés dans les cinq premiers mois a progressé de 10.6% à 660 millions de $, avec la France  soit 46% de l’ensemble. Les vins importés qui ont d’abord occupé le marché haut de gamme, se trouvent maintenant dans les rayons des supermarchés locaux, constituant un défi majeur pour les marques domestiques.


Même si le secteur des vins de qualité a été sérieusement affecté par les mouvements du gouvernement pour sévir contre la corruption et de freiner les  dépenses publiques), les dirigeants de Changyu Pioneer Wine Co Ltd  considère que le pays est toujours un marché avec la croissance à fort potentiel de développement de la consommation de vin. Ils optent donc, face au défi des marques étrangères, pour  importer et distribuer eux-mêmes. Les équipes de vente étant séparées entre leurs marques propres et les vins importés.


Lire l’article en anglais  ICI link 

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29 juillet 2013 1 29 /07 /juillet /2013 00:09

Un beau matin posté face à mon écran je me dis « et si tu partais samedi  découvrir la Vigneronne ? ». Sitôt dit, sitôt fait, je lance sur Face de Bouc une supplique à l’un des grands maîtres de la fermentation nature qui exerce son art dans une Officine du côté d’Anderlecht. Retour immédiat, emballez c’est pesé, Patrick Böttcher abandonnerait ses fioles pour venir me chercher à la sortie de la gare Bruxelles-Midi. Même que ce méfiant  du sens de l’orientation d’un nigaud de parigot il me fournissait un plan fléché pour que j’évite de m’égarer.


Gare du Nord, Thalys plein de chinois, je lis un petit bouquin sur l’histoire vraie d’un ouvrier déserteur de la grande boucherie de 14-18 qui se déguise en fille pour échapper au peloton d’exécution. J’arrive. Patrick m’embarque. Nous déjeunons en compagnie de Magalie qui nous a rejoint puis cap sur Cantillon Rue Gheude 56 - 1070 Anderlecht.


Privilège extrême c’est Patrick qui fait le guide. Moi je fais des photos ( voir reportage en fin de chronique ) et Magalie, elle, noircit des pages de notes.


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Qu’est-ce donc Cantillon ?


Un survivant bien vivant, un marqueur solide qui va dans peu d’années apparaître comme la plus belle des innovations dans notre monde formaté : la redécouverte de la tradition va faire un retour en force contre l’artifice. La meilleure défense c’est l’attaque : les Van Roy en sont la plus éclatante démonstration.


Comme je n’ai pas pris de notes et que la Magalie se dore au soleil de Barcelone j’emprunte à Slow Food ce texte publié lors de « Goûter Bruxelles » la semaine du goût en septembre 2012.


« Il y en avait cent. Il en reste une. Dernière représentante du riche passé brassicole bruxellois, la Brasserie Cantillon continue à produire sa bière en fermentation spontanée et, Kriek sur le gâteau, toute sa production est bio depuis 1999.


La bière brassée est le Lambic. Sa fermentation en barriques de chêne peut durer 3 ans et en finale, ce produit s’apparente à un véritable vin de grain. Pour lui fabriquer des bulles et de la mousse, nous procédons par assemblage de jeunes et de vieilles bières qui refermentent en bouteilles champenoises. C’est la Gueuze.


Les bières de fruits sont produites uniquement à partir de lambics de 2 ans d’âge et de fruits frais.


Toutes nos bières se distinguent des produits de même appellation par leur goût suret et acide. Les produits Cantillon ne contiennent aucun sucre. »


Suite à notre visite nous eûmes l’extrême privilège d’une dégustation privée de haute volée puis à une discussion passionnante avec Jean Van Roy. J’adore les privilèges ! Comme je n’avais qu’un bagage léger je n’ai acheté qu’un tee-shirt Cantillon en me disant que sitôt de retour à Paris je ferais mes provisions.


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Photo: Copyright © Alexandre Bibaut

Assurément ça valait le déplacement. Tout d’abord un grand merci à Jean Van Roy et chapeau bas à Patrick Böttcher pour nous avoir guidés et faits pénétrer dans cette brasserie qui  n’a rien d’un musée en dépit de ce que certains qualifieraient de vieilleries. Et pourtant tout ici respire la fraîcheur de la jeunesse, Cantillon continue d’écrire l’Histoire sans se préoccuper de se mettre au goût du jour car ses Lambic sont le goût du jour. L’élaboration de ce vin de grain en ces murs urbains devrait inspirer celles et ceux qui sont en recherche d’un nouveau souffle de modernité. Chez les Van Roy  ça ne sent pas la naphtaline mais le vent du large. Cantillon est un must, pas un monument historique à protéger !


La suite relevait du privé. Rentré à Paris, afin d’attirer le chaland de mon espace de liberté je me suis mis dans la tête de trouver l’une des spécialités de Cantillon : « La Vigneronne ». Pas simple car j’aurais bien aimé la déguster sur du manger. Recherche faite je trouve une taule recommandée par le célèbre chroniqueur Roger Feuilly que le monde entier nous envie : «Buvette Tabouret », chez Fred et Sylvain (photo), que vous la dégusterez comme un vrai vin de grain. - Buvette Tabouret – 14, rue Brochart-de-Saron (Paris 9e)link. Je m’y pointe en pleine chaleur pour trouver porte close, les gars ont mis la clé sous la porte. Dépité je vais me restaurer au Cul de Poule et je fonce ensuite sur le 45 de la rue Quincampoix vers « la cave à bulles »link. Ouf, j’y trouve mon bonheur.


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Bel effort !


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Face à ma « Vigneronne » je me dis qu’il vaut mieux s’adresser au Bon Dieu qu’à ses Saints, en plus  je n’en suis même pas un, et je vous livre in-extenso la fiche de la maison Cantillon. Au moins je ne risquerai pas de me faire taper sur les doigts par Patrick. Je lui propose d’ailleurs de porter à la lecture de mes chers lecteurs son commentaire de dégustation de la « Vigneronne ». Merci par avance Patrick.


« Les brasseurs de Lambic n'étaient pas seulement situés dans la vallée de la Senne. Une petite rivière, l'Yssche, qui prend sa source dans la forêt de Soignes, traverse des villages comme Hoeilaart, Overijse, Huldenberg. De nombreux brasseurs produisaient d'excellents Lambics dans cette vallée.

Ici pas question de griottes ou framboises, mais bien de raisins cultivés sous serre. Les brasseurs et les marchands de bière n'hésitaient pas à mélanger les muscats à leur lambics et à produire le "Druivenlambik".

En 1973, après avoir recommencé avec succès la production de la Framboise, Jean-Pierre Van Roy achète des raisins blancs pour les faire macérer dans du Lambic. Là aussi, la réussite est au rendez-vous. Le fructose présent en grande quantité dans ces fruits nous permet de produire une bière plus moelleuse, plus ronde que la Gueuze ou les autres bières à fruits.

Notre bière prendra définitivement le nom de Vigneronne Cantillon en 1987. Son nom rappelle que si le Lambic fait bel et bien partie du monde de la bière, sa fermentation naturelle, son vieillissement de plusieurs années en fût, et l'adjonction de raisins en font un lointain cousin de certains vins blancs.

La Vigneronne, malgré son succès, représente moins de 5% de la production totale de la brasserie Cantillon. Afin d'obtenir les fruits les plus mûrs possibles, nous les achetons en fin de saison. Une tonne de raisins blancs italiens débarque chaque année au début du mois d'octobre.

Malgré la demande, il nous est difficile d'en produire plus: tous les fruits sont égrappés à la main et pour nous, le temps presse car fin octobre débute la nouvelle période de brassage.

La mise en bouteille a lieu sans assemblage. La Vigneronne Cantillon refermente par ajout d'une liqueur sucrée.

L'étoile à six pointes représentée sur notre étiquette est un symbole alchimique; on l'appelle aussi l'étoile du brasseur. Elle comporte quatre éléments symbolisés par des triangles se retrouvant dans le cycle de la bière. La chaudière symbolisé par le feu, les céréales par la terre, les levures par l'air et enfin l'eau. Aujourd'hui, seul le brasseur de Lambic traditionnel peut se permettre l'utilisation de ce symbole ancestral.

La Vigneronne Cantillon est disponible en bouteilles de 75 cl (1/1). »


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28 juillet 2013 7 28 /07 /juillet /2013 11:50

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Encore un !


After Midnight et Cocaïne chansons écrites pour Eric Clapton dans les années 1970, mes 20 ans...

 

Sentiment de finitude : compter sur  ses doigts le temps qui reste... 

 

« L'approche de la mort terrifie, mais si le nouveau-né avait conscience de l'approche de la vie, il serait tout aussi terrifié. » Charlie Chaplin


 

« John Weldon Cale, légende de la guitare, est mort vendredi soir 26 juillet dans un hôpital de la banlieue de San Diego, en Californie, où il avait été admis après une crise cardiaque. "J.J." Cale (le nom qui lui avait été attribué pour le distinguer de l'autre John Cale, membre du Velvet Underground) était âgé de 74 ans »link


JJ Cale passed away at 8:00 pm on Friday July 26 at Scripps Hospital in La Jolla, CA.

The legendary singer / songwriter had suffered a heart attack.

There are no immediate plans for services.

His history is well documented at www.JJCale.com  , www.rosebudus.com/cale , and in the documentary, To Tulsa And Back.

Donations are not needed but he was a great lover of animals so, if you like, you can remember him with a donation to your favorite local animal shelter.


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28 juillet 2013 7 28 /07 /juillet /2013 07:00

Le Falcon se posait en douceur. Un van nous attendait au pied de la passerelle pour nous conduire à l’embarcadère où une vedette nous mènerait jusqu’à l’hôtel Danieli. Au dernier moment je décidai de prendre le vaporetto de la ligne blu d’Aliguna car je venais de recevoir un sms d’un vieux complice du temps des années de plomb qui séjournait à l’hôtel Hilton Stucky sur l’île de Giudecca dans le Dorsoduro auquel elle fait face. J’adore ce chapelet de huit petits îlots reliés par des canaux. La  « Spina lunga » la longue épine appartient à mon imaginaire. On y trouvait autrefois des maisons de campagne, des champs, des vignes, des couvents puis, au 19e siècle, ce fut un quartier d’usines et d’ateliers où s’installèrent des populations ouvrières. Le symbole, toujours debout et transformé en hôtel,  c’est le moulin à farine que construisit en 1895 le Suisse Giovanni Stucky. C’est un grand bâtiment de briques que la ville accepta sans approuver aucunement son style de construction. Moi je l’aime et lorsque j’avais séjourné sur l’île dans les années 70 le Moulin Stucky, fermé en 1954, était une friche industrielle. Le chantier naval travaillait encore mais déjà la Giudecca était investie par une population, se voulant underground, qui allait chasser petit à petit les ateliers et les ouvriers. L’île est maintenant très bobo avec encore quelques traces d’une population populaire. Pour la petite histoire, Giovanni Stucky connut un destin tragique…. Il fut assassiné par un de ses ouvriers… L’article d’un journal suisse daté du 28 mai 1910 relate le drame :


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«M. Giovanni Stucky, grand industriel, d’origine suisse, a été assassiné samedi à Venise, sur le palier de la gare.

M. Stucky, né à Venise, en 1843, d’un père suisse allemand et d’une mère vénitienne, avait créé la première minoterie électrique de Venise, il y a 25 ans. Après avoir assisté samedi à une séance du conseil municipal, M. Stucky s’était rendu à la gare pour y prendre le train de Portogruaro, où l’attendait sa famille ; mais, à peine avait-il mis pied à terre, qu’un ouvrier meunier, nommé Bruniera, se précipitait sur lui et avec un rasoir lui tranchait la carotide. Stucky s’affaissa sur le sol, baignant dans son sang, et ne tarda pas à succomber. On parvint peu après à arrêter l’assassin.  Bruniera, ancien ouvrier de la minoterie, avait été condamné récemment à 6 mois de prison pour menaces de mort contre la famille Stucky. Il estimait avoir été lésé dans le règlement de l’indemnité d’une assurance, à la suite d’un accident qu’il avait subi»


Antoine, pris au dépourvu, ce qui chez lui équivalait à une faute lourde inexcusable, ne put réprimer un léger mouvement d’humeur qu’il rattrapait très vite d’un très froid « comme il te plaira ! » qui fit se gondoler Gabrielle. « Monsieur se la joue solitaire sur la lagune. C’est son truc, il se prend pour Dirk Bogarde dans Mort à Venise… » Dans mon dos Adeline volait à mon secours d’un « Je l’accompagne ! » qui ne souffrait d’aucune contestation possible. Gabrielle pourtant difficile à démonter restait bouche bée. Antoine lui prenait la main pour l’aider à s’embarquer. Pour détendre l’atmosphère, façon de parler, je balançais d’un ton rigolard « Nous nous retrouvons au petit déjeuner. Belle soirée… » Gabrielle me tirait la langue.


Sur le vaporetto Adeline, accoudée au bastingage, se serrait tout contre moi. Cette belle tige, sous ses allures bravaches, comme souvent, cachait des blessures intimes. Même si ça vous fait sourire, avec elle je me sentais très paternel. Envie de la protéger. Je passai mon bras sous le sien sans qu’elle ne se cabre, bien au contraire elle esquissait un petit sourire avant de poser sa tête sur mon épaule en murmurant « jamais de ma vie je ne me suis sentie aussi bien… » Je n’avais nulle envie de pousser un quelconque avantage, qui d’ailleurs ne me semblait nullement évident, car je sentais bien que nous évoluions sur un tout autre terrain que celui de la partie de jambes en l’air dans un palace de Venise. « Ce sont mes premières vraies vacances et c’est à toi que je les dois. Je ne sais nomment te remercier ?

-         En ne me remerciant pas Adeline, profites !

-         Je n’ai jamais su profiter. Je reste toujours en dedans…

-         Avec moi tu ne risques rien !

-         Je le sais…

-         Et comment tu sais ça toi ?

-         Parce que moi qui n’aime que les filles j’ai envie que tu me caresses…

-         Belle et dangereuse perspective Adeline…

-         Oui, j’ai envie d’aller m’allonger nue sur un grand lit avec toi à mes côtés et je te dirai tout ce que je n’ai jamais su dire…

-         C’est faisable…

-         Nous le ferons !

-         …

-         Réponds !

-         Oui mais…

-         Il n’y a pas de mais… Passée la porte de la chambre c’est moi qui prendrai le commandement.

-         Je m’incline…

-         Tu ne risques rien !

-         Que tu dis.

-         Ne fais pas le coq ce n’est pas toi !

-         Merci docteur…

-         Soit très gentil avec moi…

-         Je le suis !

-         Pas assez !

-         Alors comment ?

-         Fais comme si tu étais amoureux fou de moi…

-         Facile !

-         Que tu dis…

-         Ne me provoque pas !

-         Si…

 

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28 juillet 2013 7 28 /07 /juillet /2013 00:09

Je lisais, en feuilletant le nouvel opus  de l’auteur du Storytelling Christian Salmon « La cérémonie cannibale » que « Clinton est qualifié par ses biographes d’hypermnésique, comme le sera Sarkozy. Il a des besoins sexuels insatiables, comme DSK ou Berlusconi. Il ne mange pas, il dévore. Lit plusieurs livres par nuit. L’exhibition du corps présidentiel s’effectue sous le signe de la dépense, de l’excès ou de la voracité. Il doit sans cesse se mettre en danger. Transgresser les limites de sa fonction. »


Transgresser !


Où est la ligne jaune ou la  zone rouge pour nos personnages publics ?


Le non-dit vaut-il mieux que l’étalage sur la place publique ?


Je ne sais, mais ce que je sais en revanche, c’est qu’il ne faut jamais avoir peur des mots  comme le soulignait avec ironie Philippe Muray « on a peur d’attraper les mots comme on craint d’attraper la grippe aviaire ; et d’autant plus peur que la réalité,  entre-temps,  s’est révélée de plus en plus horrible au fur et à mesure que les mots pour ne pas la dire étaient de plus en plus angéliques »


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Comme il se doit je commence par un grand classique « le mot et la chose» de Gabriel-Charles de Lattaignant qui sortit du séminaire abbé et fut reçu dans les meilleures maisons, il s'encanaillait aussi dans les cabarets, finissant souvent la soirée sous la table en entonnant un de ses couplets grivois ! « J'allume mon génie au soleil et je l'éteins dans la boue ».

Madame, quel est votre mot

Et sur le mot et sur la chose ?

On vous a dit souvent le mot,

On vous a souvent fait la chose.

Ainsi, de la chose et du mot

Pouvez-vous dire quelque chose.

Et je gagerai que le mot

Vous plaît beaucoup moins que la chose !

La suite ICI : link 


Ensuite, je passe aux classiques : Clément Marot dont Marcel Béalu dans son anthologie de « La poésie érotique », publiée chez Seghers écrit qu’il « paya en poèmes religieux le tribut de sa gratitude aux grands qu’il servait. Il ne pouvait cependant réfréner une sensualité qui l’incitait à se complaire en lestes facéties. Celui qui écrivit le blason du beau tétin se révèle ici comme le premier poète dont l’émotion nous touche. Au même titre que, tout près de nous, le Guillaume Apollinaire du Cortège priapique. »


Baiser souvent n’est-ce-pas grand-plaisir ?

Dites ouy, vous autres amoureux ;

Car du baiser vous provient le désir

De mettre en un ce qui estoit en deux.

L’un est très bon, mais l’aultre vault mieux :

Car le baiser sans avoir jouyssance,

C’est un plaisir de fragile asseurance ;

Mais tous les deux alliez d’un accord

Donnent au cœur si grande esjoussance,


La suite ICI link


Enfin, et oui, même lui chers amis, le La Fontaine de notre enfance où nous ânonnions après les avoir appris par cœur ses célèbres fables : le Corbeau et le Renard, le Lièvre et la Tortue, le Loup et l’Agneau, le Chêne et le Roseau, le Laboureur et ses enfants… Oui le La Fontaine des morales devenues proverbiales : « Tout flatteur vit aux dépens de celui qui l'écoute », « La raison du plus fort est toujours la meilleure. », « Tel est pris qui croyait prendre »… est aussi celui qui a écrit le délicieux « Anneau d’Anne Carvel » devenu si célèbre « que l’expression en est restée attachée à l’objet féminin en cause… » 


Hans Carvel prit sur ses vieux ans

Femme jeune en toute manière :

Il prit aussi soucis cuisants ;

Car l’un sans l’autre ne va guère.

Babeau (c’est la jeune femelle),

Fille du bailli Concordat.

Fut du bon poil, ardente et belle

Et propre à l’amoureux combat.

 

La suite ICI link 

 

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27 juillet 2013 6 27 /07 /juillet /2013 11:00

Groupon est un site de commerce électronique basé sur le concept d'achat groupé. L'achat groupé est un type d'achat où un groupe de personnes s'unissent pour obtenir une remise substantielle sur un produit. Voir la suite ICI link


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Ce qui m’amène aujourd’hui ce n’est pas le système mais la présentation du produit qui est en l’occurrence : « 1 Caisse de Douze (53,50€) bouteilles (35% de réduction) Remise : 35% Economie : 28,90 € »link 


Ce qui fait, je le signale, la boutanche à 2,05€


1-      Le sélectionneur


« Jean-François Collin, sommelier conseil chez Groupon, ancien sommelier de l’hôtel Fouquet’s-Barrière, de Ledoyen, de la Grande Cascade et du Chai 33 vous fait découvrir notre sélections de rosés pour préparer l'été. »


2-      Le produit


« Rosé issu des jeunes vignes de cabernet du vignoble de La fleur de Boüard

Un cru exceptionnel alliant le meilleur de la tradition et des technologies les plus récentes

Vinifié dans la pure tradition des rosés par Hubert de Boüard

Bouteille de 75cl »


3-      La philosophie de comptoir


« Il existe des arts plus fins que les autres, notamment ceux de la table. Celui de l’œnologie est l’un des plus subtils. Pour accompagner les moments les plus forts de la vie, quoi de mieux qu’un grand vin ? Les repas les plus classiques comme les plus travaillés méritent un accompagnement de choix. »


4-       Hymne aux rosés français


« Groupon vous propose aujourd’hui une vente exceptionnelle à la découverte des plus grands vins français.


Nous espérons tous retrouver prochainement un soleil de printemps grâce auquel nous pourrons profiter de belles journées ! Alors anticipez l’arrivée de l’été avec notre première sélection de vins rosés, il y en aura pour tous les goûts !


Du Bordelais à la Provence en passant par le Languedoc, de l’apéritif au dessert, ils vont vous plaire... Longtemps cantonné dans une image de boisson d'été, de cartes postales de vacances aux accents pittoresques, le rosé joue désormais dans la cour des grands !


Toutes les critiques internationales s'accordent même à dire qu'il fait office, dans certaines régions, de fleuron des expressions gustatives des terroirs. Victoire sur la qualité, victoire sur la reconnaissance ; le rosé doit ce beau palmarès à l'ambition et à la volonté des vignerons-producteurs de réussir un vin aux exigences techniques et œnologiques des plus complexes. »


5-      Le Domaine


« Une situation exceptionnelle pour un vignoble de grande qualité, situé au cœur de la rive droite, bordant le plateau de Pomerol et à proximité de Saint-Emilion.


Sur ce terroir magique, Hubert de Boüard de Laforest (Château Angélus à Saint-Emilion) et sa famille réalisent à La Fleur de Boüard un cru exceptionnel alliant le meilleur de la tradition et des technologies les plus récentes.


La propriété produit trois cuvées : outre La Fleur de Boüard qui est devenue la référence incontournable de son appellation, le château La Fleur Saint-Georges est produit par les plus jeunes vignes ; Le Plus de La Fleur de Boüard est une cuvée exceptionnelle qui exprime après un élevage de plus de trente mois tout le potentiel des vieux merlots de la propriété. »


6-      Le vignoble


Vignoble 1,5 ha

Sol : Petites graves sur argile

Age moyen du vignoble : 7 ans

Encépagement 100% Cabernet Franc

Rendement : 45 hl/ha


7-      Vinification

Situées sur des terroirs « Maléfiques » ou personne ne voulait travailler, cette parcelle éloignée de toute civilisation a été appelée « Aux méchantes vignes ».


Rosé de pressurage direct des jeunes vignes de cabernet de La Fleur de Boüard.


8-      Note de dégustation- commentaires de Jean-François Collin


« Ce rosé est issu des jeunes vignes de cabernet du vignoble de La fleur de Boüard.


Vinifié dans la pure tradition des rosés par Hubert de Boüard, il vous surprendra par sa fraicheur et sa complexité aromatique. »


Remarquable !


-          Tout le contraire du de Boüard bashing cher au sieur Pousson… ici c’est beau comme un hymne à l’un des nouveaux génies de l’œnologie moderne. Ça c’est de la bonne réclame de bon père de famille.


-          Pas à un seul moment il est indiqué que c’est un simple Bordeaux rosé à 2,05€


-          Pas un seul moment il est dit que la Fleur de Boüard et ses diverticules sont sis sur l’appellation Lalande de Pomerol non c’est plus chic de dire « bordant le plateau de Pomerol et à proximité de Saint-Emilion »

 

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