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6 août 2013 2 06 /08 /août /2013 00:09

 «Sous le soleil, exactement, Pas à côté, pas n'importe où, sous le soleil, exactement, juste en dessous ! ... » chantait Anna Karina, l’égérie de Godard. Le titre est extrait de la comédie musicale Anna de Serge Gainsbourg.


Le soleil que nous avons imploré tout le temps du printemps s’est imposé brutalement en juillet avec son cortège d’orages de grêle qui ont dévastés de nombreux vignobles : Vouvray, Sud-Ouest, Cote de Beaune link, Champagne, Bordeaux...


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« 4 000 à 5 000 C'est le nombre d'hectares de vignoble bordelais qui auraient été détruits, à 80 % ou plus, par le violent épisode d'orages de grêle qui a balayé la Gironde vendredi soir, a estimé samedi la Fédération départementale des syndicats d'exploitants agricoles (FDSEA). » C’est le chiffre du jour de la [check-list du Monde]


La grêle link   est un risque assurable qui n’entre pas dans le cadre de loi de 1964 sur les calamités agricoles. Contrairement aux fruits des arbres fruitiers dont la valeur marchande peut être évaluée dans l’état, le raisin destiné à la vinification n’est ni remplaçable dans le cas des     AOP (sauf sous conditions dans les grands bassins génériques) ni vraiment indemnisable. L’assurance compense la récolte perdue et assure la trésorerie, mais l’absence de vin pénalise les exploitations, tout particulièrement les vendeurs directs qui ne peuvent honorer leurs ventes auprès de leurs acheteurs habituels.


L’assurance grêle est donc couteuse pour un retour en cas de sinistre qui n’est pas à la hauteur des sommes engagées sur le long terme. En conséquence beaucoup de vignerons ne s’assurent pas ou ne s’assurent plus, ce qui a pour conséquence de renchérir le coût de l’assurance-grêle du fait de la faiblesse de l’assiette.


Je ne suis pas un spécialiste de l’assurance et je ne vais pas m’aventurer sur une terra incognita. Cependant je me permets de suggérer aux grands dirigeants de nos organisations viti-vinicoles, de concert avec les pouvoirs publics, de mettre sur le chantier la question de la mutualisation de l’assurance grêle en la rendant obligatoire comme l’assurance habitation ou automobile ce qui élargirait l’assiette et permettrait de faire baisser son coût. Coût supplémentaire (à évaluer) certes mais qui permettrait à l’ensemble de la vigne France d’être mieux armée face aux rudesses du climat qui mettent en danger un nombre de plus en plus important de vignerons. Les CVO sont obligatoires alors pourquoi ne pas l’envisager pour couvrir un risque économique qui s’avère de plus en plus fréquent.

 

L’assurance récolte


Une aide à l’assurance est octroyée aux agriculteurs qui ont souscrit une assurance multirisque climatique couvrant leurs récoltes. L’aide à l’assurance récolte vise à inciter les agriculteurs à s’engager dans une démarche de gestion des risques climatiques sur leur exploitation. En effet, l’assurance récolte permet aux agriculteurs de bénéficier d’une meilleure couverture de risques que le dispositif des calamités agricoles et que les contrats d’assurance contre la grêle.


L’aide consiste en une prise en charge par l’État de 65% des primes d’assurance pour ces contrats. L’assurance récolte concernait ainsi, en 2010, près de 27 % de la SAU (dont 28 % des surfaces en grandes cultures et 15% en viticulture).


La demande d’aide à l’assurance récolte doit être effectuée dans le cadre du dossier PAC sur le site « mes démarches en ligne »


Si j’ai dit des bêtises, ce qui ne serait pas la première fois, vous zappez !


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La Fédération Française des Sociétés d’Assurances indique :

 

L’assurance grêle

 

« Elle prend en charge les dommages directs causés aux récoltes par le choc mécanique des grêlons. Elle a surtout pour objet de couvrir la perte de quantité, c’est-à-dire la baisse du rendement espéré de la récolte. Mais elle peut aussi couvrir la perte de qualité de certaines cultures, notamment celles pour lesquelles la chute de la grêle entraîne une diminution de la qualité, donc une réduction de la valeur commerciale : cultures fruitières, maraîchères et horticoles…


 Toutes les cultures peuvent être assurées. Elles se répartissent habituellement en neuf catégories selon leur degré de sensibilité à la grêle : les céréales étant réputées les moins sensibles, et les cultures fruitières (pommes, poires, pêches, etc.), maraîchères et horticoles, les plus vulnérables.


 Les contrats d’assurance


 L’assurance grêle la plus courante implique de garantir la totalité de vos récoltes de même nature.


 Votre assureur établit le contrat d’assurance d’après vos déclarations sur la nature, la surface, le rendement et le prix de vente espérés des récoltes. Il s’agit de contrats d’assurance à tacite reconduction. Comme ces données varient souvent d’une année à l’autre, vous devez informer votre assureur chaque année de la nouvelle répartition et du rendement attendu de vos cultures (déclaration d’assolement).


 En cas d’oubli, l’assurance est reconduite sur les bases de l’année précédente. Il peut en résulter une surassurance pour certaines récoltes, une garantie insuffisante pour d’autres et une absence totale de couverture des nouvelles cultures.


 Il existe aussi une assurance grêle forfaitaire, par nature de culture assurée, pour laquelle suffit une déclaration de la surface globale des cultures à assurer »

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5 août 2013 1 05 /08 /août /2013 10:33

La [check-list] du Monde.fr de ce jour s’interroge : « Déjeuner à l'extérieur a-t-il un impact négatif sur la performance au travail ? »


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C'est ce que suggère une nouvelle étude, dont la revue américaine PLOS One se fait l'écho. D'après des chercheurs de l'université Humboldt de Berlin, manger au restaurant avec un(e) ami(e) réduirait les capacités cognitives de l'individu et sa faculté à identifier des erreurs.


Les auteurs de l’étude présentent ainsi leur étude :


« Les repas sont d'une importance énorme pour les êtres humains non seulement pour assurer la nutrition et de l'énergie, mais aussi comme une institution culturelle et sociale. Par ailleurs, les repas sont une source importante de plaisir pour presque tous les humains. La recherche scientifique sur les repas est largement tirée par des préoccupations concernant l'impact de l'alimentation sur la santé physique et le bien-être mental. À cet égard - et d'un point de vue psychologique - il est évident que son régime alimentaire peut influer sur la cognition ainsi que sur les états émotionnels. Cependant, l'analyse de l'expérience personnelle montre que les repas semblent avoir des effets plus profonds. Un bon repas, en particulier lorsqu'ils sont pris en agréable compagnie, peut vous mettre de bonne humeur, elle peut favoriser de nouvelles idées, atténuer les tensions sociales, et promouvoir un accord mutuel dans les affaires, la politique et les familles. En d'autres termes, un agréable repas semble susciter ou modifier les processus émotionnels, cognitifs et sociaux. Fait intéressant, ces effets contextuels de la consommation alimentaire sur les processus psychologiques semblent être largement inexplorés sur le plan scientifique. C'était le but de la présente étude afin de réduire cet écart en enquêtant sur ​​les conséquences cognitives et émotionnelles d'un agréable repas pris au restaurant en dehors de l'entreprise par rapport à un repas solitaire, tout en contrôlant la quantité et la qualité de la consommation alimentaire. »


Ceci dit les conditions de repas aussi bien au restaurant qu’au bureau sont enserrées dans des normes qui transforment les convives plus en rats de labo qu’en joyeux collègues allant au resto ou s’offrant un repas en solitaire.


“Participants were advised to have enough sleep in the nights preceding the test sessions, not to consume unusual amounts of alcohol in the evenings before the test and to have breakfast in the morning of the testing days in accordance with their usual habits.”


On the day of the meal and post-meal session, participants were to refrain from eating and consumption of alcoholic beverages for four hours prior to the start of the experiment.


Each participant in the Experimental Group (EG) was asked to invite a companion of her liking for lunch. At noon she went with her companion to a medium-size Italian restaurant run by an Italian family who agreed with the arrangement of a restricted menu for our participants. In this restaurant, soft background music plays and guests are served by a waiter. The participants in the study were being served during lunchtime while other customers were present in the restaurant as well. Apart from the restriction of the menu and the “doggy bag” treatment of the left-overs (see below), the participants in our study were treated like the other customers. The restricted menu for the present study consisted of a selection of vegetarian meals taken from the standard menu and offered 7 pizzas, 12 pasta dishes, and 3 different non-alcoholic beverages, not including cola or coffee because of the coffein contents. Each participant and her companion were free to choose any of the aforementioned dishes and drinks. They were allowed 60 minutes for dining and were encouraged to eat at leisure. If the participant did not finish any part of the meal, it was placed in a doggy bag to be taken to the lab where it was weighed by the experimenter. Immediately after completing the meal, the participant walked to the lab (15 to 20 min), where the post-meal session of the study was conducted without further delay. All participants completed at least half of their meal.

 

Each participant of the Control Group (CG) received the same meal as her matched EG partner; that is, for the CG there was no choice of food. The meal was to be picked up by the CG participant from the take-away counter of the same restaurant were the EG had lunch. The participant had to bring the meal to the lab, where she was met by the experimenter. She was then shown to a small office room, in which she consumed the take-away food. If the matched experimental participant had not finished her meal, the size of the meal of the control participant was reduced – monitored with the help of an electronic scale – in order to equate the amount of food consumed by the matched participant pairs. The CG participants had 20 min to consume their meals, which is a very common duration of meals [5]. Unless the participant indicated finishing their meal would be uncomfortable, participants were asked to eat all of the food served to them. If a CG participant was unable to finish at least 60% of the meal, she was excluded from the study and replaced by a different matched person, to ensure that participants from each CG EG pair ate approximately the same amount of food. The room in which the meal was eaten was a standard office (ca. 12 m2) with plain office furniture and without decoration. During the meal no other person was present. No music or other media were allowed.”


How about Lunch? Consequences of the Meal Context on Cognition and Emotion link 

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5 août 2013 1 05 /08 /août /2013 00:09

Celui qui affirme modestement « Je ne suis qu’un Jean Moulin des terroirs, un résistant qui tente de sauver ce qui existe. » notre Périco Légasse national pleure son amour déçu pour son maître Jean-Pierre Coffe et le confie au magazine branché sur courant alternatif Grand Seigneur.


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Photos BALTEL/SIPA sur link

 

Lors de l’Assemblée de Marianne à Poitiers les 14 et 15 juin, où votre Taulier fut lui aussi invité avec Périco en modérateur de son débat link, les deux hommes s’étaient retrouvés à la tribune ICI link et Coffe avait répliqué « Mon combat n’a pas changé  »


Ce dernier jour de juillet je vous livre franco de port : la charge de « Dom Périco » et une forme de réponse en défense de Coffe via un article de Capital.fr « Pourquoi Leader Price a confié à Coffe les clés du garde-manger »


1-      « C’était une référence éthique, l’un de mes pères spirituels. Il fut le premier à faire prendre conscience aux Français des méfaits de la malbouffe et à donner des solutions pour s’en sortir. Et puis, patatras… Le naufrage moral avec la vente de son âme contre un plat de lentilles de Leader Price. Tout ça pour promouvoir à coups d’arguments alambiqués la malbouffe du hard-discount. Quarante ans d’engagement à la poubelle, c’est triste. » La suite dans Grand Portrait le Jean Moulin des bistrots dans Grand Seigneur by Technicart.


2-      « Ambassadeur et chef. Jean-Pierre Coffe a tranché. Dans sa vieille ferme restaurée aux confins de la Beauce et du Perche, le célèbre chroniqueur culinaire, pourfendeur de la malbouffe, goûte et évalue les produits… de Leader Price. Depuis quatre ans, le distributeur hard discount l’emploie en effet comme ambassadeur de marque, dans ses pubs et ses linéaires. Mais aussi comme chef cuisinier. A charge pour lui de revoir les recettes du millier de références alimentaires sous marque de distributeur. Autour de la table, les responsables de l’enseigne, venus du siège parisien, transcrivent scrupuleusement ses observations et sa sélection finale.

Tribunal du goût. Aujourd’hui, la séance va se prolonger tard dans l’après-midi : des rillettes au cassoulet en passant par la crème brûlée et le rosé d’été, une centaine de produits défileront au tribunal du goût façon Coffe. Les jugements sont précis – zeste de citron trop faiblard dans la marinade d’anchois, pointe d’huile trop accentuée dans la terrine aux saint-jacques… Ses yeux brillent derrière les grandes lunettes rondes quand le résultat est à la hauteur. Dans le cas contraire, la sentence tombe dans un gros soupir : «C’est dégueulasse, les enfants !» Des journées de dégustation de ce type, Jean-Pierre Coffe en effectue deux ou trois par mois, dans sa ferme ou dans des locaux de Leader Price. Mais elles ne sont que le point d’orgue d’un travail de fond… » la suite ICI link   

 

 

Au-delà  de l’histoire personnelle des deux hommes que je connais bien le problème de fond reste : comment concilier le pouvoir d’achat de ceux qui n’en n’ont pas ou si peu avec la mise en rayon d’une nourriture de qualité. La pure dénonciation chère aux défenseurs de l’élitisme culinaire ne suffit pas car elle se heurte à l’indifférence ou à l’incompréhension de la grande masse des consommateurs qui ne se recrutent pas tous dans les couches les plus démunies de la population. Deux éléments jouent un rôle déterminant dans cette affaire : le temps, celui consacré aux courses et à la cuisine, et les choix budgétaires qui privilégient d’autres postes que l’alimentaire.

 

Serge Papin le boss de Système U « téléphonez moins et mangez mieux ! »

 

« Affreux, sales et méchants… » les grandes surfaces sont-elles en bout de course ? link 


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4 août 2013 7 04 /08 /août /2013 07:00

Leopardi m’attendait sur la terrasse du Stucky sous un grand parasol. Toujours aussi élégant dans un costume de lin bleu ciel, il tirait d’un air extatique sur un cigare de belle taille. Face à lui une très jeune fille brune en short blanc et bustier noir allongeait des jambes vertigineuses sur un transat et pianotait sur son Smartphone. Présentations, Leopardi pris l’initiative « ma fille, Lucia… » j’enchainais « Adeline, ma coéquipière… Matteo Leopardi… » Le grand Sarde dépliait sa grande carcasse pour mieux s’incliner face à une Adeline qui n’en croyait pas ses yeux. Ensuite nous tombâmes dans les bras l’un de l’autre et nous nous embrassâmes comme des parrains. La « poucette » avait à peine levé les yeux de son écran. Nous nous installâmes autour d’une table. Matteo commanda des rafraîchissements. Sans attendre le retour du garçon, sans détour, il allait droit au but. « J’ai besoin de toi ! Comme tu le sais je suis associé dans un grand cabinet d’avocats américains. Mon cabinet est à Milan mais je travaille beaucoup avec Paris  qui est notre siège européen. Jusqu’à ces derniers temps la pratique déclarative à Tracfin, ce que nous appelons dans notre jargon la déclaration de soupçon, était considérée par  le Conseil national des barreaux et le Barreau de Paris comme un dispositif violant le secret professionnel et les principes fondamentaux du droit français. Le lobbying était efficace et les déclarations de soupçon aussi rare que les cheveux de votre Ministre des Affaires Etrangères. Le problème c’est que successivement Le Conseil d’État en juillet 2010, puis la Cour européenne des Droits de l’Homme en décembre 2012, ont rejeté les requêtes déposées. La CEDH a certes souligné l’importance de la confidentialité des échanges entre les avocats et leurs clients ainsi que du secret professionnel des avocats mais elle a estimé cependant que l’obligation de déclaration de soupçon poursuivait le but légitime de la défense de l’ordre et de la prévention des infractions pénales puisqu’elle visait à lutter contre le blanchiment de capitaux et les infractions associées, et qu’elle était nécessaire pour atteindre ce but. Donc plus rien ne s’oppose, malgré les difficultés pratiques, à ce que les avocats entre dans ce jeu… »

 

Adeline semblait fascinée par ce qu’elle entendait. Elle me confiera le soir lors de notre dîner « pour la première fois je jouais dans la cour des grands… » J’interrogeais Matteo « tu as du lait sur le feu ?

-         Pas  encore mais c’est imminent…

-         Qu’attends-tu  de nous ?

Ce nous fit rosir de plaisir Adeline.

-         Que tu me rapportes un maximum d’informations de Kiev.

-         Sur quoi ?

-         Lis cela !

Matteo me tendait une courte note dactylographiée.

 

Tracfin : La montée des risques dans le secteur vitivinicole

 

« L’analyse des déclarations de soupçon réceptionnées par Tracfin montre une vigilance croissante des déclarants concernant l’acquisition de vignobles français par des investisseurs étrangers. Sous l’effet combiné de la baisse de la consommation intérieure de vins et de l’augmentation de la taille moyenne des exploitations, le nombre de propriétés vitivinicoles diminue et de nombreux domaines pourraient ainsi changer de propriétaires dans un contexte haussier du prix de l’hectare. Parallèlement, l’activité de ce secteur est marquée par une hausse des exportations de la production de vins en lien avec le dynamisme de la demande dans certains pays émergents, et notamment la Chine. Les signalements réceptionnés par le Service mentionnent notamment des investisseurs russes, chinois et ukrainiens dans ce secteur jusqu’à présent majoritairement dominé par des groupes familiaux français.

Les investigations menées par Tracfin ont fait apparaître l’utilisation de montages juridiques complexes de sociétés en cascades installées dans des pays à fiscalité privilégiée. Des sociétés de droits français, dont l’objet social est la « prise de participation dans toutes entreprises existantes ou à créer » et qui se portent acquéreuses des domaines vitivinicoles en déficit d’exploitation, peuvent être créées avec un actionnariat composé de sociétés étrangères dont le siège est situé dans des pays à fiscalité privilégiée.

Le Service a ainsi noté la recrudescence de cas de montages juridiques. Au cas présent : une holding chypriote détenue par une société écran basée dans un pays à fiscalité privilégiée, appartenant à une personne physique de nationalité russe qui apparaît comme étant, in  fine, le bénéficiaire effectif de cet investissement. Néanmoins, si la Russie est un investisseur de premier plan dans le secteur vitivinicole, les investigations effectuées par le Service ont fait apparaître l’émergence croissante des investisseurs en lien avec la Chine.

Eu égard à la complexité des montages juridiques élaborés pour procéder au rachat de domaines vitivinicoles, l’identification du bénéficiaire effectif et l’origine des fonds peuvent être difficiles à établir.

Ce faisceau d’indices auquel doit être ajouté l’importance des montants mis en jeu pour le rachat de domaines présentant souvent des déficits d’exploitation importants, doit inciter les déclarants, notamment ceux occupant une position privilégiée en matière d’observation des transactions foncières et immobilières, à une vigilance accrue. »

-         D’accord Matteo mais nous ne faisons qu’accompagner Antoine à Kiev…

-         C’est bien pour cela que tu m’intéresses vieux frère. Ton cher Antoine c’est que qui se fait de mieux comme intermédiaire dans ce genre d’opération.

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4 août 2013 7 04 /08 /août /2013 00:09

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Que lis-je sur un blog du Monde ?


« Une mère et son fils s'interrogeaient sur une idée de cadeau pour l'anniversaire du père. Le petit garçon de 5 ans, sans l'ombre d'une hésitation, pensa à un pyjama ! Cet enfant, dont le père dormait nu et se promenait ainsi sans souci, signifiait par cette réponse directe, concrète, que cette nudité exposée le dérangeait, lui qui d'ailleurs dormait en pyjama ! »


C’est une réflexion de psys sur la pudeur assez bien argumentée La pudeur : une valeur à ne pas jeter au panierlink 


Pour ma part je ne vais pas m’aventurer sur ce terrain car je ne suis ni exhibitionniste ni pudibond mais dans la sphère privée je considère que le pyjama au lit est une parfaite ineptie.

 

Pourquoi se priver dans l’espace de la nuit du plaisir extrême de redonner à son corps toute sa liberté ?

 

Le vêtement est certes une seconde peau choisie, celle qu’on porte au regard des autres au-dehors. Chez soi, au lit, à quoi ça peut bien servir de se vêtir d’un pyjama ? Sûrement pas à entretenir les feux de l’amour auprès de celle ou de celui  avec qui vous faites couche commune.


Reste l’argument massue de la frilosité, surtout pour les adeptes des économies d’énergie, qui est tout à fait défendable. Cependant ce sont essentiellement les épaules qui sont alors exposées surtout dans les positions du coucher sur le côté qui ont l’avantage d’être un bon antidote au ronflement. Mais alors, en ce cas, pourquoi enfiler un pantalon de pyjama ? Mieux vaut se contenter d’un haut ou beaucoup plus seyant d’une ample chemise de nuit. Sans être vulgaire je crie « libérez vos glaouis ! Dormez nu sous la couette »


Mais revenons un instant à ce fichu pyjama qui, tiré de l'hindi pajama, originaire du mot perse پايجامه Payjama , signifiait bien un vêtement de jambe et désignait donc un pantalon ample. La vie du pyjama en France a commencé sur les plages des années 20 et c’était un vêtement féminin. Ce n’est qu’ensuite il se transforma en vêtement d’intérieur puis en vêtement de nuit. Jusqu'aux années 1940, les hommes lui préféraient la chemise de nuit, vêtement qui deviendra par la suite féminin. Les années 1970 lancent la tendance du vêtement unisexe et bien évidemment des femmes portent des pyjamas.


Billet d’Asie : Quand le pyjama était signe de richesse à Shanghai !link

Françoise Thibaut, correspondant de l’Institut le 5 avril 2009

 

« Les autorités de Shanghaï ont fort à faire : il y a une quinzaine d’années, au début de « la grande opulence » (comme on dit), elles ont encouragé les shanghaïens à porter des pyjamas pour dormir : c’était un signe de réussite que de pouvoir changer de vêtements pour dormir : on ne dormait ni avec ses vêtements de jour, ni avec de vieilles loques. Peu à peu ces pyjamas ont envahi la rue, souvent jolis, décontractés, dans cette « finette » suave qui fait la joie du dormeur, parfois en soie, l’hiver laineux. De plus en plus de shanghaïens, notamment les enfants, les retraités, les femmes au foyer, les commerçants, ont tendance à se trimballer partout et tout le temps en pyjama. Les jours de congés le pyjama est roi, notamment chez les yuppies saturés du strict costume occidental. Désormais, les autorités font campagne, tout comme la presse, la télévision, les instituteurs et les services sociaux pour que ce souple compagnon vestimentaire retourne au lit, ou du moins dans la sphère privée et ne déambule plus dans le métro…mais il y aura fort à faire ! »

 

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3 août 2013 6 03 /08 /août /2013 11:00

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Sans doute attends-je mon départ pour la Corse pour consacrer une chronique à l’affaire du saucisson Corse qui se corse ? se référant à « Vive la Malbouffe, à bas le bio ! » l’opus à la lecture insoutenable de Christophe Labbé, Olivia Recasens, journalistes au Point, Jean-Luc Porquet et Wozniak, journaliste et dessinateur au Canard Enchaîné je vous propose la lecture d’un article fort intéressant de The Economist « Forte d'une riche tradition gastronomique héritée des Aztèques et des Incas, l'Amérique latine est pourtant confrontée aux ravages de la malbouffe. »


 “Sometimes governments meekly swallow this. Nestlé, which describes itself as a “nutrition, health and wellness company”, has been signed up to Mexico’s main nutritional programme, the “National Crusade Against Hunger”, to encourage businesswomen to make puddings in which they may use Nestlé products. The initiative is called “My Sweet Business”.link

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3 août 2013 6 03 /08 /août /2013 00:09

Qui se souvient de BSN-Gervais-Danone, l’œuvre d’Antoine Riboud. ?

 

Qui se souvient du carré frais Gervais ?

 

Moi, bien sûr, mais au-delà de mes souvenirs c’est une histoire qui a fait l’Histoire de notre pays au travers d’un homme Antoine Riboud que j’ai eu l’occasion de connaître lors de l’acquisition par son groupe de Volvic et de nos discussions sur le prix du blé dur.


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Antoine Riboud né à Lyon le 25 décembre 1918 est décédé le 5 mai 2002. Il était le frère du grand photographe Marc Riboud et de Jean Riboud président de Schlumberger et grand ami de François Mitterrand (mort en 1985). Son fils Frank Riboud, est l’actuel président-directeur général de Danone

 

Sans tomber dans l’hagiographie type grand capitaine d’industrie je dois avouer une belle dose d’admiration pour cet homme à la personnalité forte et attachante. Tout le contraire de l’image compassée des patrons de vieille école de ce qui était alors le CNPF. Homme d’idées, d’imagination, de vision stratégique, il est entré dans ma vie en décembre 1968 lors de sa fameuse OPA sur le géant Saint-Gobain Pont-à-Mousson présidé par M. de Voguë. link David contre Goliath. Antoine Riboud échouera mais, comme il le dit fort bien dans la vidéo sur l’histoire de son groupe ce fut pour lui sa chance.


Dans le cadre de mon cours de Droit Commercial, notre prof Emmanuel du Pontavice, un ponte parisien, nous fit faire une étude de cas qui me passionna.


Et puis, pour ne rien vous cacher le Michel Rocard et Antoine Riboud étaient parfois raccord, même sur le fameux dossier Lip.


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Qui se souvient du « discours de Marseille » d’Antoine Riboud du 25 octobre 1972 aux Assises du CNPF ? link 


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« La responsabilité de l'entreprise ne s'arrête pas au seuil des usines ou des bureaux. Les emplois qu'elle distribue conditionnent la vie entière des individus. Par l'énergie et les matières premières qu'elle consomme, elle modifie l'aspect de notre planète. Le public se charge de nous rappeler nos responsabilités dans cette société industrielle. (...) La croissance ne devra plus être une fin en soi, mais un outil qui, sans jamais nuire à la qualité de vie, devra au contraire la servir ».

 

En 1942, à l'âge de 24 ans, il intègre le groupe Verrier Souchon-Neuvesel, contrôlé par son oncle maternel. Il apprend sur le tas et prend des responsabilités, qui lui facilitent l'assimilation du métier, jusqu'à en prendre les commandes en 1965.


 En 1966, Antoine Riboud fusionne la société avec Boussois, fabricant de verre plat, pour créer la société Boussois-Souchon-Neuvesel (BSN), qu'il fait passer de l'industrie du verre à l'industrie agroalimentaire.


En 1970, BSN devient le leader français de la bière, des eaux minérales et de l'alimentation infantile.


En juin 1973, il concrétise la fusion entre BSN et Gervais Danone, pour créer BSN-Gervais Danone, première entreprise agroalimentaire en France. Quelques années plus tard, il renforce sa politique de désengagement du verre et de recentrage vers l'agroalimentaire, en rachetant les marques de biscuits LU puis Belin.


En 1994, BSN se rebaptise Danone, actuel acteur clé de la scène agroalimentaire. Ce groupe œuvre sur quatre secteurs d'activité : produits laitiers frais, eaux minérales, nutrition médicale et nutrition infantile. Il est présent dans plus de 120 pays et est le leader mondial du marché des produits laitiers frais et le deuxième producteur mondial des eaux embouteillées.


En mai 1996, pour le trentième anniversaire du groupe, Antoine Riboud annonce qu'il se retire. Il propose alors de passer le relais à son fils Franck Riboud.


Si vous souhaitez en savoir plus aller ICI link  et surtout visionnez la vidéo qui, tout en étant un film d’entreprise, est très riche d’enseignement et qui mériterait mieux que le confinement sur le site de Danone.


En effet, avec l’irruption des réseaux sociaux, la communication d’un groupe comme Danone si elle se contente de ne s’adresser qu’au grand public via ses marques et qu’aux investisseurs et actionnaires sur des documents quasi-inaccessibles, se prive d’un vrai levier et surtout, contrairement à ce qu’a fait avec brio son père fondateur ensemencer un terreau sociétal qui a bien besoin de nouveaux repères. Les mots font sens encore faut-il les diffuser en les débarrassant de la gangue du langage des affaires. Tout un travail qui devrait être un nouveau et grand défi pour Danone.


Un regret sur cette vidéo : mais où sont passées mes vaches ?


Pour revenir à elles, celles qui font du lait en Normandie, j’ai retrouvé mon Carré Frais mais il n’est plus de Gervais car en 1999, Bongrain a racheté Carré Frais à Danone mais sans pouvoir garder la caution Gervais car la marque Gervais continue d’exister au sein de Danone. Le « carré frais » est donc  fabriqué maintenant dans l’Ain par la fromagerie Bressor.



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Un mot sur Charles Gervais, l’inventeur du Carré frais mais aussi du Petit Suisse : En 50 ans, Charles Gervais, le génie du fromage frais, révolutionne la filière lait.


« En 1850 le jeune et fringant Charles tourne dans le pays de Bray en quête d’un fromage de garde pour alimenter le marché parisien. Il fait affaire avec Mme Héroult. Elle connait le secret du « petit suisse » que lui ont révélé ses comis, des vachers suisses qu’elle a fait venir du canton de Vaud.… C’est parti. En 50 ans, Charles Gervais révolutionne la filière. Il collecte le lait, le transforme en « petit suisse » et en « petit carré » et le livre dans les vingt-quatre heures aux Parisiens, comme l’excellent lait du Pays de Bray et son bon beurre. Obsédé par la qualité et l’hygiène, Charles crée des ateliers modèles et saute sur la nouvelle technique de réfrigération pour assurer une filière saine. Selon les textes officiels de l’époque, « les vaches de Gervais sont soignées suivant des procédés scientifiques. » Leur alimentation est surveillée, les éleveurs sont liés par contrat (y compris sur les soins aux animaux) et tout est consigné sur leur carnet. Ils sont payés au mois ; les pots sont fournis par la maison Gervais, les bouteilles de lait en verre ou en porcelaine sont cachetées au plomb, les fromages frais sont réalisés de nuit aux Halles de Paris pour être vendus dès le lendemain…


Face à de redoutables concurrents comme Maggi, Pommel, Ancel et les Fermiers Réunis qui drainent le même secteur, Charles Gervais s’organise pour réussir vite. Ce succès rapide lui assurera en prime une élection au sénat.


L’immense usine de Gournay-en-Bray, à la lisière de la Normandie, s’installe près de la gare. L’alliance du chemin de fer et du cheval permet de livrer Paris en un temps record. Dans le bocage, Gervais dispose de bons Boulonnais pour collecter les denrées dans le bocage et les amener des ateliers à la gare. A Paris, il choisit de légers trotteurs réformés des courses pour livrer 13 000 crèmeries chaque matin. Ils repassent le soir chercher les invendus qui reprennent le train vers l’Oise où ils nourrissent des cochons. Rien ne se perd, l’été, le saint-paulin et le camembert absorbent bientôt le surplus de lait. La société recrute de jeunes cochers qui sont logés, nourris, blanchis, obsédés par la ponctualité, soumis à une discipline de fer et attachés à la maison. Comme tous les employés de Gervais ils touchent un salaire conséquent et ont des avantages sociaux. Et attention, ceux qui passent à la concurrence doivent plier bagage avec femme et enfants, car on appartient à Gervais, on y fait carrière, on y travaille toute une vie et en famille.


En 50 ans, l’industrialisation mise au point par Charles Gervais a fait apparaître un produit standard et disparaître les Neufchâtel, bondon, malakoff, fromage de foin, de Songeons ou de Gournay… En 1850 le fromage était une affaire de fermières qui transmettaient leur tour de main à leur fille et vendaient au marché. En 1892, quand Charles Gervais meurt, le fromage est devenu un monde d’hommes : des ouvriers d’usine, des mécaniciens et des transporteurs. «  La création d’une industrie si importante n’a pas été sans apporter de grosses modifications dans les spéculations laitières ménagères ; toutes les fermes du rayon préparaient des beurres vendus à Gournay, cette fabrication a disparu. » (L’Oise au XIXème, la crèmerie de Paris, cahier de l’écomusée). » source  Région Picardie.


Je reviendrai sur cette histoire via les Petits Suisses… mais pour l’heure je vous ai assez gavés…


Gervais Danone est née en 1967 de la fusion de Gervais et de Danone. En 1970, elle devient le plus gros fabricant de pâtes de France après le rachat de la société Régia-Panzani, qui s’ajoute à celui, en 1968, de Milliat Frères… 

 

 

à bientôt sur mes lignes…

 

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2 août 2013 5 02 /08 /août /2013 11:00

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En ma prime jeunesse, nos curés, qui en ce temps-là savaient cultiver leur fond de commerce, organisaient à espace régulier des «missions» afin de réchauffer, de raviver la pratique de leurs ouailles. Ils invitaient donc des prêcheurs à venir faire des sermons incendiaires en chaire. A la manière des prêcheurs US ces porteurs de soutanes tonnaient, appellaient ceux et celles qui vivaient dans le péché à la repentance, promettant aux mécréants les flammes éternelles de l'enfer. C'était impressionnant même si moi ça me faisait doucement rigoler, sous ma soutane d'enfant de choeur, car je savais bien que passé l'effet de manche du prêcheur la femme du maçon, qui baissait les yeux sous sa mantille, continuerait de s'envoyer en l'air avec le brigadier de gendarmerie et que le marchand de vaches ne se priverait pas de plumer les fermiers sur le foirail de la Mothe-Achard. Le côté machine à laver les âmes de la confession, contrition, absolution relevait pour moi de la pure hypocrisie.


Combien de fois, dans le confessionnal, ai-je mouliné, tel un Paganini de la repentance, l'acte de contrition ?


Je ne sais...


En revanche, ce que je sais c'est que j'étais un adepte de l'« attrition » ou « contrition imparfaite » qui « marque une étape vers la contrition parfaite.» En clair, j'estimais que mes fautes étaient bien vénielles et que tout ça ce n'était que du cinéma.


« Mon Dieu, j'ai un très grand regret de vous avoir offensé

parce que vous êtes infiniment bon, infiniment aimable,

et que le péché vous déplaît.

Je prends la ferme résolution,

avec le secours de votre sainte grâce

de ne plus vous offenser et de faire pénitence.»


Je n'aborde ici que la repentance individuelle, celle que je maîtrise, laissant de côté l'épineux débat sur la repentance collective.


Faute avouée est à demi-pardonnée dit-on.


Je ne sais, mais ce que je sais c'est que parfois mes doigts sur le clavier se laissent aller à des mots outranciers qui peuvent blesser.


Quand je me relis (quelque temps après) je le regrette.


Que faire ?


Succomber à la facilité : les effacer, les remplacer par des mots doux... Pourquoi pas, reconnaître que l'on s'est laisser aller et se corriger me semble un acte de réelle humilité. S'excuser aussi n'est pas interdit.


Ainsi l'autre jour, j'ai écrit «torche-cul papier glacé» à propos d'un brave magazine culinaire. Dans mon esprit cette expression se référait à une pratique de mon enfance où le Petit Echo de la Mode ou Mode de Paris de ma mère couturière, finissaient leur vie, comme les journaux, sur le trône en bois des cabinets du fond du jardin. Nous pestions contre le papier glacé des magazines. J'avoue donc ma faute, je me repens de ce recours peu appétissant. Nous à la campagne on ne faisait pas de chichis mais je comprends que la qualification puisse choquer même si je ne faisais que me référer dans ma chronique au côté peu pratique non au contenu de ce beau magazine pour ménagères de moins de 40 ans.


Mais ce n'est pas tout, ce n'est pas tout, bien plus graves sont les fautes d'ortographes, de grammaire, de syntaxe... évoquées par le perfide Roger Feuilly approuvé par l'escrimeur Luc Charlier qui révère Maurice Grévisse bien plus que Léon Trotsky.


Ce n'est pas nouveau, déjà le 22 janvier 2008 je répondais à Denis Saverot Bonnet d'âne mérité, merci la RVF * link


Et pourtant, à cette époque, j'écrivais peu et j'écrivais court alors je n'avais aucune excuse.


Si une seule : j'ai l'orthographe manuelle, c'est-à-dire qu'avec un porte-plume tout allait bien j'étais le roi du zéro faute. Tout a déraillé avec l'irruption du clavier. La vitesse ça change tout. De plus la relecture sur écran ne me fait déceler aucune de mes incongruités. Si je veux me corriger il me faut imprimer mon texte, ce que bien sûr je ne fais jamais et ne ferai jamais car je n'aime pas gaspiller du papier.


En 2008, j'avais proposé à mes lecteurs de jouer le rôle de correcteur - profession exerçant dans la presse écrite et l'édition - l'un d'eux releva le défi et jeta l'éponge très vite. La raison ne fut pas la profusion, car en ce cas l'encre rouge jaillit vite, mais le côté fastidieux de débusquer les fameuses fautes.


Nous sommes en 2013, je ponds beaucoup, beaucoup trop diront certains, et sans doute que ça va de mal en pis. Je faute, je faute, c'est ma faute, c'est ma très grande faute... (ça c'est le Je confesse à Dieu qui précède la mise en machine des fautes)


Que faire alors ?


Demander aux sieurs Feuilly et Charlier réunis de me corriger moyennant une juste rétribution ?


Je suis pour.


Sinon, à quoi bon ça servirait de me rouler dans les délices hypocrites du repentir si, après contrition parfaite, nul ne venait à mon secours de pécheur afin qu'il ne retombât point dans mes odieux péchés, souillant ainsi la belle langue française, ou italienne pour les spaghetti et les macaroni du sieur Feuilly.


Accord du participe passé - Les fautes que j’ai commis / commises ?

 

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2 août 2013 5 02 /08 /août /2013 11:00

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Dans sa [Check-list] le Monde.fr nous offre chaque matin ses « Bulles d’été » avec en ce moment « Les apéros de l'été », par Lulu d'Ardis, auteur ou auteurs à votre goût  de  BD, d’illustration, de dessin de presse, elle croque la génération Y depuis 2011, sur son blog « Lulu d'Ardis paye son coup »link. Le Monde lui a ouvert ses portes l'année suivante, pour le blog Mondanités et fumisteries.link 


J’ai bien aimé la 4ième Bulle : Un rosé de liberté, normal pour le Taulier d’un espace de liberté.


Et en prime aussi celui-là.


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Blogs à suivre mes petites louves et petits loups dotés du chromosome économique Y.

 

Sur face de Bouclink  et sur Twitter @ luludardis

 

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2 août 2013 5 02 /08 /août /2013 00:09

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C’est un gus qui ose déclarer « Merci les bobos ! Faut arrêter de leur taper dessus, les bobos, c’est juste des gens gentils qui aiment la vie »


1-      Il pèse 95kg

2-      Il mange trop et boit trop.

3-      Son problème c’est le vin, il aime ça et il en boit beaucoup.

4-      Il ne regarde jamais la télé mais il en fait.


Votre Taulier s’est spécialisé ces jours-ci dans la chronique d’assemblage en se voulant le Gaston Chaissac des mots. Ça le détend et ça mets en valeur des propos noyés dans de longues interviewes un peu beaucoup convenues.


J’aime la franchise du gars « à déjeuner avec des amis, je peux vite me descendre six bouteilles à quatre ». J’adore cet aveu de se descendre 6 bouteilles à quatre 


En plus, comme votre Taulier déteste l’élitisme de ceux qui vendent une assiette de tomates basilic 22€ du côté du Dali au Meurice en appelant ça « tomates précieuses » parce qu’elles ont poussées dans le Val d’Oise. Ça le met hors de lui. Moi aussi.


Et puis face un mec qui dit aussi « Si je pouvais changer quelque chose dans ma carrière, ce serait de maîtriser la culture du vin. Le travail de la terre, de la vigne, la technicité des vendanges, tout ça me fascine. Et pourtant, je ne suis qu’un buveur de vins, pas un dégustateur… » je fonds comme du bon gras.


Cerise sur le gâteau pour lui « c’est clair, le vin c’est la vie, encore plus que le cuisine. J’ai d’ailleurs bien plus de relations avec les vignerons qu’avec les cuisiniers… »


Mais qui c’est ce gars-là ?


Un gars qui en réhabilitant une cuisine d’amitié et d’appétit a rejoint la démarche de Marcel Lapierre… nous dit Sébastien Lapaque.


Je ne vous en dirai pas plus les amis, c’est ainsi en ce moment car votre Taulier doit aussi se reposer sur ses lauriers.


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