



Vin & Cie, en bonne compagnie et en toute liberté ...
Extension du domaine du vin ...
Chaque jour, avec votre petit déjeuner, sur cet espace de liberté, une plume libre s'essaie à la pertinence et à l'impertinence pour créer ou recréer des liens entre ceux qui pensent que c'est autour de la Table où l'on partage le pain, le vin et le reste pour " un peu de douceur, de convivialité, de plaisir partagé, dans ce monde de brutes ... "
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Bonne journée à tous, ceux qui ne font que passer comme ceux qui me lisent depuis l'origine de ce blog.
La première rencontre entre Natacha Polony, elle était responsable des pages éducation à Marianne, et Périco Légasse au siège du magazine, se solda selon ce dernier par une prise de bec à propos du peuple basque et un jugement interrogatif qui se voulait sans appel « Mais c’est qui cette connasse… ? » Résultat, un mariage et 3 enfants.
Entre Ophélie Neiman, dites Miss Glou-Glou, et votre Taulier, en mai 2010, ce fut du même tonneau à propos de la volonté de celle-ci de « généraliser les crachoirs au restaurant »
« Alors je vous soumets la proposition, pas très politiquement correcte en temps de crise, j’en conviens: et si, plutôt que de vouloir freiner sa consommation de vin et faire de la patrie du vin un peuple de buveurs d’eau, on prenait l’habitude de cracher?
Nous serions tous gagnants dans l’histoire, vignerons, restaurateurs, sommeliers, usagers de la route… seul le guide du savoir-vivre de N. de Rothschild y trouverait à redire. Encore que, avec ma leçon du mois dernier pour cracher avec élégance, on est paré. »
Comme vous vous en doutez la moutarde me monta violemment au nez et j’apostrophai la néophyte qu’était Ophélie avec une méchanceté bien inutile, dans le genre vieux con qui donne la leçon. La chronique existe toujours mais je ne vous donnerai pas le lien car ce ne serait que du réchauffé. Depuis, Ophélie et moi ne nous sommes pas épousés, elle avait mieux à faire avec un charmant jeune homme, et bien évidemment nous n’avons pas eu, comme Natacha et Périco, des enfants. Nous sommes simplement devenus bons amis de la Toile.
Ophélie fait partie des rares blogueurs et blogueuses qui travaillent vraiment leur sujet, c’est une vraie chroniqueuse devenue, contrairement à moi, une excellente dégustatrice. Je ne vais pas la couvrir de fleurs car elle n’en a nul besoin. C’est une référence pour les petits louves et les petits loups qui veulent se mettre au vin car elle sait s’adresser à eux, avec leurs mots, leur sensibilité, sans tomber dans un lourd pédagogisme techniciste. C’est léger mais documenté. C’est ludique mais gentiment sérieux. C’est complet sans être bourratif. Tout ce que je ne sais pas faire car je suis un vieux ramier non révisé.
Ophélie a fait un warm up fin 2012 avec « Le vin pour ceux qui n’y connaissent rien ». link Elle affichait d’entrée son ambition : « Ce petit livre vous donnera les bases pour bavarder avec un vigneron ou un sommelier, les mots pour briller en société, l’assurance d’un roi pour choisir un vin sur une carte. En bref, il vous conférera la classe internationale devant un verre. » et moi je me disais « quand t’étais petit mon ami t’aurais bien aimé avoir le p’tit bouquin d’Ophélie en mains pour y connaître quelque chose sur le vin. » Ton premier vin fut la piquette du pépé Louis pleine de fleurettes que tu allais tirer à la barrique dans une cave sombre pleine de toiles d’araignée. Avec de l’eau fraîche ça avait son charme mais le premier vin commercial tu as acheté, une fois marié, c’était un VDQS Saint Georges d’Orques rue de Tolbiac. Bon, tu ne vas pas continuer de nous raconter ta vie ce serait chiant. Mieux vaut pour vous goûter au plaisir des notes de lecture du « NEIMAN » qui déverrouille les neurones gustatifs de nos ignares têtes blondes.
Aujourd’hui elle récidive rien que pour embêter Taubira et le beau Manuel en nous servant « Le Vin c’est pas sorcier » chez Marabout 19,90€. C’est un livre qui tient debout, jaquette cartonnée, d’un format agréable à manier. Un beau livre à offrir dans les sabots de vos loupiots. Mais, ce n’est pas qu’un beau livre que l’on pose sur une étagère pour faire joli c’est de l’Ophélie. Du sérieux, du solide, elle a dû suer sang et eau mais, cerise sur le gâteau, c’est aussi joyeusement illustré par son compère Yannis Varoutsikos. Excellent duo. Le mieux pour votre Taulier c’est de vous faire partager son enthousiasme par le choc de quelques photos.
Le choix de la première photo n’a rien d’innocent, je ne suis pas un perdreau de l’année mais du genre vieux con amendé, nature quoi… pas sulfureux pour deux sous… l’équivalent d’un vin nu comme dirait ma copine Gabrielle… Le choix des autres photos ne l'est pas non plus, y'en a pour Michel, Eva, Vincent, Antonin, Guillaume et Luc...
L’hypocrisie est une attitude morale par laquelle on exprime des sentiments, des opinions que l'on n'a pas ou que l'on n'approuve pas. « L'hypocrisie est l'hommage que la vérité paie à l'erreur. » George Bernard Shaw
« Boire du vin et étreindre la beauté Vaut mieux que l'hypocrisie du dévot. » Omar Khayyâm
« L'hypocrisie est un hommage que le vice rend à la vertu. » François de La Rochefoucauld
Bien plus qu'un manque de sincérité, l’hypocrisie exprime une absence de loyauté et de droiture. Comme le menteur l'hypocrite parle contre sa pensée mais il le fait avec hauteur, en se drapant dans la rigueur supposée de sa position, pour en tirer un profit immédiat.
Lu aujourd’hui sur le Net :
1- [Check-list] du Monde du mardi 10 septembre 2013
Erratum : en cas de duel FN-PS, Fillon n'a pas conseillé de voter « pour le moins sectaire », mais « pour le saint-nectaire ». D'accord, ça ne veut rien dire non plus, mais ça sent moins mauvais.
2- Le Groupe 1855 rebaptisé « Héraclès »
3 Septembre 2013 – Groupe 1855 rebaptisé Héraclès – COMMUNIQUE DE PRESSE
Groupe 1855, annonce aujourd’hui sa volonté de se rebaptiser en « Héraclès ». « Ce changement de nom est à la fois une nécessité et une opportunité » déclare Emeric Sauty de Chalon, Président.
« Une nécessité, car le groupe possède aujourd’hui quatre marques distinctes – 1855, ChateauOnline, Cave Privée et les Caves de la Transat -, chacune avec ses racines, ses perspectives et son autonomie de fonctionnement, et il n’y avait pas de justification à ce que l’une des marques soit plus mise en avant que les autres au niveau de la dénomination du groupe ».
« Ce changement est également une opportunité de dissocier la vie des marques – leurs produits, leurs clients, leurs tensions opérationnelles ponctuelles et leurs initiatives de développement – de la communication stratégique, financière et juridique d’un groupe coté en Bourse ».
« Nous avons choisi comme nom « Héraclès », car ce héros grec a vécu un grand nombre d’aventures, de difficultés et d’exploits, et que ses voyages aux allures d’épopée raisonnent parfaitement avec celle que nous vivons dans l’univers du vin depuis la création de notre groupe en septembre 1995 ».
Pour acter ce changement de nom, le conseil d’administration a convoqué une assemblée générale qui se tiendra le 19 septembre 2013, à Paris. » lire ICI link
3- Le taulier est désespéré par la défaite de la Belgique contre la France
photo AFP
Étant placé sous la tutelle linguistique de la triplette belge : Luc Charlier, Maurice Grevisse, Jacques Verpoorten et l’unique et irremplaçable Roger Feuilly je sens la belgitude me gagner. Donc ce matin c’est avec une profonde tristesse que j’ai appris que la Belgique venait d’être battue 82 à 65 par une France aux deux visages.link Normal, la France et les Français ont toujours deux visages c’est pour cela qu’ils deviennent de plus en plus chiants… Sam van Rossom le meneur de la Belgique le dit «On a fait vraiment une belle première mi-temps, ensuite on en a chié. »
Elle est comme ça Catherine, généreusement obstinée, c’est une fille de par chez moi qui ne s’en laisse pas conter et qui n’a pas sa langue dans sa poche. Ça je le sais depuis le jour où sur la place de l’ancienne comédie de Montpellier, à la terrasse d’un café, bloc sur table, face à mon fichu rapport abondamment surligné, elle m’avait pendant plus de 2 heures « asticoté ». Pas question de prendre la tangente, de lui faire prendre des vessies pour des lanternes : sport où excellent les grands mamamouchis de sa région d’adoption, il me fallut jouer cartes sur table, sans biaiser. Sur le chemin du retour je me disais « comment va-t-elle reproduire ce long entretien ? Je n’en menais pas large car, sans vouloir médire, la plupart des journalistes que j’avais rencontrés ne comprenaient rien au film. Nous voguions encore dans un univers de haute autosatisfaction. Au final, la marque de fabrique de Catherine : l’honnêteté intellectuelle et le professionnalisme.
Que de fleurs me direz-vous ? Ne vous plaignez pas j’en envoie si peu. Et pour mettre sur le bouquet du papier soie : Catherine écrit bien, donc elle écrit chaque semaine de belles revues de presse que je ne peux plus lire depuis que Vitisphère à dessein m’en prive et aussi des livres. De beaux livres, le premier en 2011 « dans les vignes » au Rouergue link qui était la chronique de sa reconversion et puis, comme je l’ai écrit lundi dernier, voici son nouveau petit dernier, qui ne sera pas j’en suis sûr son dernier : « Recettes de ma vigne » au Rouergue toujours.
Pour ne rien vous cacher, je ne prise guère les livres de recettes, ça bride ma créativité de cuisinier qui peut être attesté par mes copines du Net. Mais au Rouergue, ils ou elles sont fort(e)s, ils ou elles cultivent un bon filon : les vigneronnes. Ça a commencé par le livre d’Isabelle Guichard « Recettes de vendangeurs »link et voilà notre Catherine qui s’y colle aussi en duo.
C’est du beau dans la forme, c’est important la mise en livre – je n’ai pas écrit la mise en plis – car ça donne envie. J’aime le beau, pas le clinquant, le lisse et le glacé, mais ce je ne sais quoi qui est la vraie distinction. Comme disait ma couturière de mère « un rien l’habille » Donc ce livre est d’une belle sobriété qui donne l’envie de manger ; pas de déguster du bout des lèvres quelques petites « bechées » mais d’atteindre une douce satiété. Et puis, il y a les textes de la Catherine – je n’ai pas écrit la grande Catherine car en ces temps de Poutine ça n’est pas de saison – de la belle ouvrage comme le disait mon pépé Louis qui poussait des hurlements face à un sillon genre épris de boisson. Mais, il ne faut pas que je tire toutes les « bernes » sur la Catherine car c’est une œuvre à 4 mains et, comme dans une cuisine ce que fait la main est capital, je me dois de rendre hommage à la femme de l’art Anne-Sophie Thérond.
Donc achetez ce livre pour l’offrir à vos petits loups et petites louves ça vous évitera de manger des steaks hachés surgelés avec de la purée Mousseline. C’est 18 € au Rouergue www.lerouergue.com
Mais nous n’allons pas nous quitter comme cela ça vous défriserait. Oui notre Catherine « elle coiffe ses vignes ». Quand j’ai lu cette déclaration mon esprit vagabond a de suite connecté avec le merveilleux film de Patrice Leconte « Le Mari de la coiffeuse » où Antoine, petit garçon amoureux, rêve d'épouser une coiffeuse. Il se rend donc au salon de coiffure le plus souvent possible pour un jour, par hasard, il découvrir la coiffeuse de ses rêves dans un petit salon de coiffure de province. Alors, Antoine qui a épousé la coiffeuse, passe ses journées dans le salon. Il est devenu le mari de la coiffeuse. Amour passionnel avec un Jean Rochefort absolument délicieux. Plus dans la tendance du temps avec le foot, dans l'argot du ballon rond, les « coiffeurs » sont les remplaçants, les coiffeurs sont ceux qui attendent de coiffer les titulaires, c'est-à-dire de prendre leur place. Enfin, dans le plus pur style de Frédéric Dard, le coiffeur c’est le merlan « Quand le perruquier met de la poudre de riz à son client, il l'enfarine comme le merlan avant d'être mis dans la poêle à frire. Ce nom a été donné aux perruquiers quand il était d'usage de porter de la poudre dans les cheveux : les coiffeurs en étaient couverts et ressemblaient à des merlans roulés dans la farine. »
Tu fais quoi dans les vignes ?
Tu coupes ?
Je coupe ?
« … Ce qui est coupé est coupé. Il n’y a guère que les ongles et les cheveux que l’on coupe et qui repoussent. Depuis que Dalila a rasé la chevelure de Samson, manière elliptique de dire qu’elle lui a coupé les couilles, on coupe aussi les cheveux, parfois en quatre. Mais il serait plus exact d’employer, comme pour les vignes, le verbe tailler. Souvent quand je taille les vignes me vient l’idée que je les coiffe. Je commence par leur tirer les cheveux. C’est ce à quoi me fait penser le geste de rassembler en poignée les sarments de la main gauche et les raccourcir afin d’y voir clair. Puis je regarde la physionomie de la souche, j’observe l’équilibre de son port, la vigueur des bois, les taches éventuelles, la régularité de l’espacement entre les bourgeons, les pampres qui peuvent faire de nouveaux bras. La vigne aussi porte les marques du millésime, et nous celles de l’âge. C’est seulement cette inspection faite que je positionne la lame du sécateur à l’angle qui laissera la plus petite plaie de taille et que d’un coup net je ramène le bois à un ou deux bourgeons. Souvent je négocie, puis je m’écarte d’un pas pour voir l’œuvre accomplie, comme on jette un œil au miroir, je raccourcis encore un peu si nécessaire et, satisfaite, pense, parfois tout au haut, après tout il n’y a personne pour m’entendre dire ce genre de connerie : « Te voilà bien coiffée ».
Vincent Pousson me bat, plus précisément il produit encore bien plus que moi, il est l’un des plus brillant et prolifique stakhanoviste de la Toile. Son amour immodéré pour les Corbières est avéré et, avant-hier, il le proclamait à nouveau link. De plus le Vincent fait de belles photos, il a toujours le doigt sur le déclencheur. Il me fait penser à Gaston Deferre qui, en toute circonstance, avec un modeste appareil argentique, mettait en boîte tout ce qui bougeait.
Pour les petites louves et les petits loups qui n’ont rien retenu des cours de géo je leur signale que les Corbières « sont principalement situées dans le département de l'Aude mais aussi dans le département des Pyrénées-Orientales pour les Corbières catalanes. Le massif des Corbières est délimité par le fleuve Aude au nord et à l'ouest, par la mer Méditerranée à l'est et par le Fenouillèdes au sud. Au nord-est des Corbières se trouve la ville de Narbonne, au nord-ouest Carcassonne, au sud-ouest Axat et au sud-est Rivesaltes. »
Mais pourquoi donc m’interroger sur une éventuelle aversion de Vincent Pousson pour la charmante et paisible cité de Limoux connue pour sa Blanquette et ses Fecos (voir la vidéo les costumes sont superbes) ?
Je m’explique :
1- Les Faits
Photo Guillaume l'Indépendant
Dimanche, alors que je me prélassais tombait une étrange dépêche AFP Aude : la séance d'exorcisme terrorise un quartier résidentiel.
Il était 21h20 lorsque les voisins de l'église de l'assemblée évangélique La Délivrance (une mouvance protestante évangélique) à Limoux ont été alertés par des hurlements déchirants et ont appelé les gendarmes. Arrivés, comme il se doit très rapidement sur place, les gendarmes ont découvert que ces vociférations n'étaient pas le fait d'une victime qu'on égorge, mais d'une fidèle réunionnaise qui, à leur arrivée, remerciait le Seigneur de l'avoir délivrée du mal. Les gendarmes sont repartis sans autre forme de procès en sorcellerie : «On n'a pas interpellé le démon et le démon n'a tué personne», explique-t-on au groupement de gendarmerie.
Le pasteur de l'assemblée évangélique La Délivrance, Régis Berdeilh, qui venait de « libérer du mal » une paroissienne envoûtée. Il explique son Ministère : «J'ai commencé à chasser le malin d'une femme qui avait été aspergée de sang à la Réunion et qui était possédée». En 40 ans de ministère, il raconte avoir pris soin de huit cas comme cette Réunionnaise victime selon lui d'une «crise du démon» en plein prière.
Le pasteur Berdeilh, 69 ans, est allé s'excuser auprès des voisins ce dimanche midi. Mais il ne regrette rien : « les voisins ne comprennent pas car il faut le vivre pour y croire. C'était mon rôle de la libérer, les médecins l'auraient mis en hôpital psychiatrique.»
2- Le rapport avec Vincent Pousson
Aucun bien sûr. Ma chronique vous permettra de lire la sienne et si vous êtes attentifs de reconnaître un visage connu. Pas vrai Nini !
C’est l’histoire d’un mec qui, de retour de brèves vacances, pointe son nez tout bronzé, dans sa boîte aux lettres. Bien sûr il y trouve les habituelles belles feuilles de la rentrée fiscale : l’impôt sur les revenus 2012, les taxes foncières, la taxe d’habitation, la redevance audiovisuelle, l’appel de fonds de la copropriété, mais par bonheur pas d’autres horreurs diverses et avariées. Mais, ô surprise, toute cette piétaille ploie sous le poids de 4 paquets qui ont la gueule d’envoi de livres. Comme c’est étrange me dis-je, même si c’est la rentrée littéraire votre Taulier n’est point membre d’une quelconque académie.
Je prends l’ordre chronologique d’envoi : les tampons de la Poste faisant foi :
1° Le plus lourd : 1,350 kg Le Guide Bettane&Desseauve des Vins de France sélection 2014 éditions de la Martinière 24,90 € 1023 pages.
2° Le plus beau : Recettes de ma vigne Catherine Bernard Anne-Sophie Thérond éditions Rouergue 18 € 94 pages.
3° Le plus sobre : Le Vin petit traité de dégustation Jacques Vivet éditions Bartillat 20 € 378 pages dédicacé par l’auteur.
4° Le plus rigolo : Le Vin c’est pas sorcier Ophélie Neiman illustrations de Yannis Varoutsikos éditions Marabout 19,90 € 215 pages
Faites le compte les poteaux : 1710 pages, c’est du lourd. Votre Taulier n’est pas à la hauteur de l’« incontournable » (j’adore l’incontournabilité) duo B&D qui s’est liché avec leurs petites mains 50 000 vins de l’année. Encore heureux que Jésus s’en soit retourné auprès de Dieu son père sinon avec le coup de Cana, le Michel et le Thierry devrait faire appel au Saint-Esprit pour boucler leur opus.
Bien sûr, pour être le premier sur la Toile, je pourrais comme une bonne part de la concurrence arranger à ma sauce la fiche du bouquin pondue par l’éditeur. Sans être mauvaise langue, ce que je suis, ça ressemblerait, à une queue de micro-ondes près, à ces restos où en une minute chrono depuis la commande votre assiette arrive sur la table illico. Je vais prendre le temps de lire, de feuilleter, de fouiner, de trouver l’angle d’attaque pour les tailler en pièces, faire du petit bois, passer le tout au presse-purée et déclencher le buzz sur Face de Bouc via Twitter.
Je force le trait à dessein, quand je n’aime pas : je n’écris pas, exception faite de quelques malotrus type Uncle CHO et ses frères. Si je le fais c’est que j’en ai ras la coupe sur les réseaux sociaux de lire de la part d’obscurs qui, pour attirer la lumière sur leur petite personne odieusement méconnue du grand public, ne pratiquent qu’une forme d’ironie, qui se veut saillante mais qui est le plus souvent blessante. Il baptise ça humour, sauf que leur soi-disant verve ne s’exerce qu’à l’encontre des autres. Eux bien-sûr sont au-dessus la mêlée, porteur des bons messages sur bons vins propres, même si leurs idées, elles ne le sont pas toujours. L’enfer reste toujours les autres. Bien évidemment, une petite bande de ricaneurs like comme on dit. Moi je n’aime pas ces j’aime d’ignorants et je le dis ce qui me vaut l’ire de l’auteur de la saillie vénéneuse.
Le « On peut rire de tout mais pas avec n’importe qui… » de Pierre Desproges au Tribunal des Flagrants délires qui recevait Jean-Marie Le Pen s’applique en priorité aux réseaux sociaux où sévissent des ayatollahs, des purificateurs, toute une engeance qui passe son temps à tancer ceux qui n’appartiennent pas à leur chapelle avec des mots de fiel. Il possible de débattre vivement, rudement, être en complet désaccord, à la seule condition que la personne mise en cause puisse se défendre, ce qui malheureusement n’est pas souvent le cas.
Citons Desproges.
« Premièrement, peut-on rire de tout ?
Deuxièmement, peut-on rire avec tout le monde ?
À la première question, je répondrai oui sans hésiter, et je répondrai même oui, sans les avoir consultés, pour mes coreligionnaires en subversions radiophoniques, Luis Rego et Claude Villers.
S'il est vrai que l'humour est la politesse du désespoir, s'il est vrai que le rire, sacrilège blasphématoire que les bigots de toutes les chapelles taxent de vulgarité et de mauvais goût, s'il est vrai que ce rire-là peut parfois désacraliser la bêtise, exorciser les chagrins véritables et fustiger les angoisses mortelles, alors, oui, on peut rire de tout, on doit rire de tout. De la guerre, de la misère et de la mort. [...]
Deuxième question : peut-on rire avec tout le monde ?
C'est dur… Personnellement, il m'arrive de renâcler à l'idée d'inciter mes zygomatiques à la tétanisation crispée. C'est quelquefois au-dessus de mes forces, dans certains environnements humains : la compagnie d'un stalinien pratiquant me met rarement en joie. Près d'un terroriste hystérique, je pouffe à peine et, la présence, à mes côtés, d'un militant d'extrême droite assombrit couramment la jovialité monacale de cette mine réjouie dont je déplore en passant, mesdames et messieurs les jurés, de vous imposer quotidiennement la présence inopportune au-dessus de la robe austère de la justice sous laquelle je ne vous raconte pas. »
Pour ne rien vous cacher je vais commencer par le livre de Catherine la vigneronne de Saint-Drézéry car dès la page 8 elle écrit ceci « La vigne est une plante à nulle autre pareille, sauvage et domestiquée, terrienne et céleste, temporelle et spirituelle. On sème du blé et chaque année est un nouveau départ. On plante des arbres, mais très vite ils n’ont plus besoin de la main de l’homme pour atteindre le ciel. On greffe des rosiers, des cerisiers, on les taille, ils fleurissent, fructifient, mais d’une année sur l’autre on oublie le goût de leurs fruits, le parfum de leurs fleurs. La vigne répond aux gestes de l’homme, les mémorise et les restitue dans le vin dont l’espérance de vie est potentiellement aussi longue que celle du cep dont il vient. Avec constance, d’Orient en Occident, la vigne prête à la cuisine ses feuilles, ses fleurs, ses sarments, ses fruits, même les vrilles, et transforme des frichtis de de pauvres en plats de riches… »
A suivre donc sur mes lignes….
Dès le premier soir j’avais exigé d’Adeline que nous fassions chambre à part. « Tu as peur que je te viole ! » m’avait-elle rétorquée. Je n’avais pas cédé sauf qu’au petit matin elle se glissait sous mon drap en disant « j’ai froid ». Depuis nous faisions lit commun sans problème. Elle se blottissait tout contre moi, me grattait le dos et nous parlions pendant des heures. Plus exactement je lui racontais jusqu’à plus soif les méandres de l’opération double chevron. La troisième nuit je fatiguais un peu. Adeline me murmura « caresses-moi ! » Je renaudais « je ne suis pas de bois…
- Je sais, mais j’ai envie que tu me caresses…
- Tu romps notre contrat !
- M’en fous de tes histoires de contrat. J’ai envie de jouir sous tes doigts…
- Ça va me faire bander…
- Et alors ça ne me gêne pas…
- Moi si !
- Que tu dis…
- Tu sais je suis très maladroit…
- Alors lèche-moi !
J’obtempérais. Ce fut très bon. Adeline me caressait la nuque. Le temps suspendu à l’arche de ses hanches projetée me paraissait s’écouler avec la douceur de l’eau dans une clepsydre. Nous restâmes un long moment allongés sans rien dire puis, pour lui faire plaisir je repris mon récit. Sa main m’apaisa.
Gustave la balance, l’infiltré je l’avais rencontré la première fois un samedi au buffet de la gare du Nord car il venait de Denain. La perspective de rencontrer cette raclure ne m’enchantait guère mais sans lui je ne pouvais m’introduire, sans éveiller de soupçons, dans les petits papiers des éminences de la GP et je devais en passer par là. Tout ce passa au mieux. Gustave se révéla pire que prévu, immonde et faux-derche En l’écoutant je ne pouvais m’empêcher de penser que vraiment les têtes d’œufs de la rue d’Ulm devaient être encore plus déconnectées de la vie réelle que je ne pouvais l’imaginer pour accorder du crédit à ce type. Retord le Gustave chercha d’abord à m’amadouer puis, l’alcool aidant, il s’était fait un peu menaçant. « Pour mes putains de frelons, un gars comme toi, disons celui qu’on va dire que tu es, un OS de Citroën, c’est une sacrée recrue. Méfies-toi de ne pas te prendre à leur petit jeu. De faire le beau en servant ce que veulent entendre tes chefs. C’est tentant tu sais de chier dans les bottes de tout le monde. Moi, depuis que j’ai commencé à balancer je peux plus m’arrêter, ça me soulage comme quand je dégueule le lendemain d’une sale biture. Alors je raconte des craques à tout le monde. Fais gaffe je n’ai pas envie que tu tues ma poule aux œufs d’or mec ! Alors ne déconne pas, ne m’enlève pas le pain de la bouche sinon je cafte le morceau à mes potes les révolutionnaires et je suis certain qu’ils te feront passer un sale quart d’heure… »
Le programme du Gustave à Paris était réglé comme du papier à musique. Il se résumait à la séquence : rencontre dans un bar des Champs avec son contact des RG – celui-ci ignorait mon existence – puis, selon ses propres déclarations, dégorgeage de ses burnes dans le fion d’une jeune morue de la rue de Ponthieu, enfin nuit du côté de la Porte d’Orléans avec ses enculeurs de mouches. « Putain, ces branleurs ne carburent qu’au Nescafé, c’est dégueu, et ils fument comme des pompiers, j’en ai ma claque tu sais de leurs parlottes interminables. Y m’arrive même de m’endormir. Ça ne les dérange pas car y’me demandent jamais mon avis. L’autre soir, celui qu’a une gueule de merlan, j’sais plus son nom de guerre, y ce sont tous affublés de prénoms Antoine pour Rolin, Pierre pour le chef Benny, y’a que moi qui suis toujours Gustave, c’est bien la preuve que je compte pour du beurre. Donc le merlan, Serge de son vrai prénom, nous a sorti sérieux comme un pape : « que la nuit pour dormir ça n’existait pas. C’était une invention de bourgeois… » Personne n’a rigolé. Ils se sont ensuite empaillés pour savoir s’ils allaient écrire dans leur torche-cul de trac, à propos des mobiles qui gardaient l’ambassade des fantoches du Vietnam du Sud : les cognes, les bourres, les poulets, ou les flics… Moi j’avais envie d’écluser une bière alors j’ai largué une caisse crasseuse et j’ai dit, qu’après tout, nous dans le Nord, on appelait les flics des flics. Ça les a convaincu et j’en ai envoyé un m’acheter de la Valstar à l’épicerie du bas. Ce brave con m’en a ramené un casier. Je les ai sifflées, en bouffant du saucisson sur un bout de pain sec, pendant qu’y continuaient à dégoiser sur les supplétifs des impérialistes américains. Tu ne vas pas te marrer tous les jours avec eux. D’ailleurs, je ne comprends pas bien pourquoi tes chefs font tout ce tintouin pour ces va-de-la gueule, y savent que causer… des révolutionnaires en peaux de lapin c’te bande d’illuminés. La plupart du temps j’entrave que dalle à ce qui disent…»
Comme son nom l’indique la pêche de vigne était plantée dans les vignes des viticulteurs des Coteaux du Lyonnais, comme les rosiers dans d’autres vignobles, afin de détecter les attaques d'oïdium et de les combattre au plus tôt. La couleur lie de vin de la variété française lui valut également le nom de pêche vineuse et pêche sanguin. En France, la pêche de vigne se présente avec une chair rouge foncé, à peau duveteuse et une maturité encore plus tardive nommée Cardinal en Suisse. La caractéristique commune est une production de fruits à la même période que la vigne. Les pêches de vigne seraient originaires de Dordogne, les arbres produits ne dépassent pas en générale les 5 mètres, et sont obtenus directement par semis. Exempts de greffage, ces arbres fruitiers peuvent donc se semer et produire des plantes aux fruits intéressants.
“The rare Pêche de Vigne appears only for a short time; just during the fleeting, final weeks in August. Their taste is a curious cross between a ripe and juicy white peach and a succulent raspberry. They’re best peeled and simply eaten just as they are, with their pale pink juices running every which way. For dessert, macerate slices in sweetened red wine and served very cold along with a good amount of the delicious liquid.” David Lebovitz
Bien évidemment la pêche de vigne se mange comme un fruit, il suffit de la lustrer afin d’éliminer le duvet. Elle est très juteuse et très acidulée, donc rafraîchissante.
Mais on peut aussi en faire
1° de la Confiture de pêches de vigne à la cardamome
En savoir plus sur link
2° Du NECTAR PÊCHE DE VIGNE link
3° enfin ma soupe de pêches de vignes au vin des côtes du Forez link
8 pêches de vigne
1 dl d'eau
100 g de sucre
1 bâton de cannelle
10 grains de poivre noir (indispensable)
1 bouquet de menthe lavé
1 bouteille de vin rouge ou rosé des côtes du forez
Faites un sirop en mélangeant l'eau, le sucre, la cannelle, le poivre noir, et la menthe.
Faites cuire le tout à feu doux, ajoutez-y les pêches avec la peau et faites-les pocher (cela va donner une jolie couleur au sirop), jusqu'à ce qu'un couteau les transperce facilement.
Retirez-les et continuez à faire cuire le sirop pour qu'il se parfume et se réduise.
Enlevez la peau aux pêches quand elles sont froides et versez le sirop épaissi dessus.
Recouvrez l’ensemble avec le vin rosé ou rouge
Placez au frais au moins 3 heures
une video sur les vins de la Madone http://youtu.be/n4gImPFLsgM
Que voulez-vous on n’échappe pas à sa destinée : la Belgique me hante, me poursuit la nuit, ce doit être l’effet conjugué de Luc Charlier et de Maurice Grevisse. À chaque fois que je mets le nez à la fenêtre je chope un nouveau poulet belge (désuet billet doux). Ce matin alors que je m’étais levé aux aurores, voilà t’y pas que le groupe Delhaize m’affirme que « Le Belge est amateur de vin et compte le rester », selon une enquête qu’il vient de mener.
C’est dans la Libre Belgique :
« C’est sûr, on va discuter de vins dans les semaines qui viennent. Car à l’instar du Beaujolais qui « renaît » chaque mois de novembre, les Foires aux vins sont de retour avec la rentrée. Et font parler d’elles. La grande distribution mène la danse, elle qui représente, selon les chiffres GFK 2012 mis en avant par Carrefour, 62 % des volumes de ventes de vins tranquilles (non effervescents) et 67 % des ventes de vins effervescents (champagnes, mousseux). Chaque distributeur a donc ses recettes pour séduire ses clients (voir ci-dessous) et met le paquet pour ce grand moment de vente, qui ne fait qu’anticiper celui des fêtes de fin d’année.
Selon les chiffres Nielsen, que reprend Delhaize, sur l’évolution des ventes (en volume) de juin 2012 à juin 2013 en Belgique, le vin rouge tient encore et toujours le haut du pavé (voir infographie), devant le blanc, le rosé et les effervescents. Sachant que, “toujours d’après Nielsen, les ventes de rosé ont crû de 3,8 % depuis 2003 pour atteindre 16,8 % ces 12 derniers mois (pour 51,7 % pour les rouges et 31,4 % pour les blancs)”, pointe Alain Pardoms, acheteur vin chez Delhaize. D’ailleurs, dans le top 5 des vins les plus vendus par le groupe depuis janvier, on retrouve... 3 rosés. “Après un printemps pas terrible, les rosés se sont bien vendus pendant l’été”, renchérit Alain Renier, acheteur vin chez Cora. ( la suite lien ci-dessous).
La conclusion est belle :
« Reste que de façon générale, les répondants qu’ils soient issus de Flandre, de Wallonie ou de Bruxelles, plébiscitent l’origine française. En rouge, elle devance l’Italie et le duo Chili-Argentine. Et quand on demande aux consommateurs quelle région ils voudraient (davantage) découvrir, c’est encore la France qui gagne. »
L’article entier ICI link
La Belgique peut y croire « Cela sent bon pour la Belgique, même s'il lui reste deux matches à jouer au premier tour, contre Israël dimanche (21h00) et face à la France lundi (21h00). L'équipe d'Axel Hervelle est désormais installée dans la première moitié du groupe A, celle des qualifiés potentiels pour le deuxième tour. Surtout, elle compte maintenant une victoire de plus et le point-average sur deux adversaires directs au classement, l'Allemagne, qu'elle avait battue jeudi (77-73 a. p.), et donc la Grande-Bretagne » link
Qui est Pascal Peyvergès vigneron ?
Depuis 1999, Pascal a repris le vignoble familial avec Alexis, son frère à Casseuil, sur les coteaux dominant la Garonne, à 60 km au sud-est de Bordeaux. Pascal suit mon blog depuis très longtemps, je ne le connais pas personnellement mais c’est un garçon passionné et impliqué qui déclare « après avoir fait du « presque bio » sans le dire, nous avons décidé de faire du « bio » en le disant. Aussi bien dans la vigne que dans le chai. » En 2007, les Peyvergès ont acquis en Ardèche Solène, une jument qui avait alors 9 mois et qui aujourd’hui mesure 1,58 m au garrot, pèse 750 kg, robe aubère yeux marron.
Pascal à un besoin de financement pour un projet d’équipement de Solène et il se propose de la financer avec votre participation en adoptant la méthode dites du crowdfunding.
Qu'est-ce que le crowdfunding ? via l’Agence pour la Création d’Entreprise
« Le crowdfunding, appelé également financement participatif, est une technique de financement de projets de création d'entreprise utilisant internet comme canal de mise en relation entre les porteurs de projet et les personnes souhaitant investir dans ces projets.
Pratique ancienne, elle fait l'objet actuellement d'un large engouement en raison de sa simplicité de fonctionnement et des difficultés que rencontrent certains créateurs à trouver des financements pour leurs petits projets. »
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Le gouvernement veut simplifier le crowdfunding
Pour doper le financement participatif, Pierre Moscovici a présenté ce 4 septembre un éventail de mesures d'assouplissement du cadre législatif. En jeu: la création d'un statut plus adapté au web.
Lire :
1- Les Echos link
2- L’Expresslink
Pour découvrir le détail du projet de Pascal et les propositions de participation financière allez ICI link
Moi j’en suis, à vous de voir si vous souhaitez joindre le geste à la parole… Faites suivre la demande de Pascal Peyvergès à vos proches, amis, relations…
Vin & Co ... en bonne compagnie et en toute Liberté pour l'extension du domaine du vin ...