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8 septembre 2021 3 08 /09 /septembre /2021 06:00

 

le film "Les saveurs du Palais" avec Catherine Frot et Jean D'Ormesson

J’ai même mangé à l’Elysée…

 

Aujourd’hui c’est « Les Saveurs du Palais » (2012)

 

Achat Les Saveurs du palais en DVD - AlloCiné

 

« Est-ce que je me contredis ? C'est bien, alors je me contredis. Je suis vaste. Je contiens des multitudes. »

Walt WHITMAN

 

 

Pourquoi ce film ?

 

 

Souvenez-vous : «  L’avantage d’une télé grand écran et des chaines TNT et cinéma c’est que l’on n’est pas en prise directe avec l’actualité du cinéma. Je peux accessoirement suivre la recommandation de mon Vénéré Maître André Tubeuf  qui vient de mourir et à qui je tiens à rendre hommage - Ne vous précipitez pas sur le dernier film sorti. S’il vaut la peine il sera encore à l’affiche plus tard ; la sédimentation fait son œuvre »

 

Voilà donc un « petit film relativement récent » que  Ciné papy se plait à vous présenter.

 

 

Un film «  gourmand » comme on a pu lire

 

 

Quelle est l’histoire ?

 

Les Saveurs du palais - Les Inrocks

 

Hortense Laborie – Catherine Frot – une habile et renommée cuisinière périgourdine est appelée à être la cuisinière privée du Président de la République. Elle accepte. Ses mésaventures nous sont comptées en alternance avec sa mission de cuisinière collective pour les membres d’une base en antarctique.

 

 

Réalisation

 

 

Christian Vincent est derrière la caméra. Il s’est fait connaître par « La Discrète » 1990 avec Fabrice Luchini, film dans le style Rohmer. Style qui va être la marque de fabrique de ses autres films.

 

 

Qui fait quoi ?

 

 

Malgré le talent des acteurs, les curieux, c’est un peu la règle indiquée par Cyné papy, se reporteront au générique

 

 

Catherine Frot

 

Cinéma. « Les saveurs du palais » : les secrets d'un festin presque parfait

 

Je voudrais évoquer cette subtile et talentueuse actrice  qui en 2012 aligne déjà trente ans de carrière de succès et de récompenses. 

 

 

Je l’ai découvert dans la trilogie policière de Pascal Thomas – « Mon petit doigt m'a dit » 2005,  « Le crime est notre affaire » 2008. Et « Associés contre le crime » 2012. Dans le rôle  de Tuppence Beresford avec André Dussollier dans le rôle du colonel Bélisaire. Ils forment un couple drôle et plein de charme très british.

 

 

Elle a tourné avec «  les plus grands » Elle excelle dans tous les genres. Qui peut oublier son rôle de Yolande dans  « Un air de famille » 1996 de Cédric Klapisch. Notamment la scène du collier qui lui est offert puisqu’on fête, en famille, son 35e anniversaire et où elle ne cesse de croire que le collier est… pour le chien.

Quoi dire d’autre si ce n’est évoquer ses 10 nominations aux Césars et ses 2 Molières. Vox populi, vox dei.

 

 

Jean d’Ormesson

 

Cinéma & cuisine n°2 : Les saveurs du Palais, le film de Christian Vincent  sorti en 2012 - le miam-miam blog

 

Premier  et dernier rôle au cinéma de ce curieux personnage qui n’a cessé de cabotiner sa vie entière. A 87 ans, il campe un Président de la République, fort honorable. Il peut énerver lors d’une première vision du film mais devient tout à fait acceptable lors de vision ultérieure.

 

 

Claude Rich aurait été pressenti pour le rôle avant de refuser. Malgré toute la sympathie que m’inspire ce très grand acteur, moi non plus je le vois mal dans ce rôle. Sage décision donc.

 

 

Temps forts

 

La lutte à couteaux tirés entre « La cuisine officielle » de l’Élysée qui n’admet pas la présence d’une péronnelle en prise directe avec « Le président »

 

 

Le président, avec l’âge, a des problèmes de santé. Des régimes s’imposent. Hortense est entendue par les médecins officiels de la présidence. Ils apparaissent et se comportent comme des Diafoirus contemporains.

 

 

L’audit d’Hortense  au sujet de activité et du coup de cette dernière *

 

 

L’idée générale qui se dégage du film. Quand on est bon dans sa partie on l’est partout. A l’Élysée comme dans une base polaire.

 

 

* Aussi drôle qu’affligeant ! Ce n’est qu’un petit aperçu du comment est gouvernée La France.

 

 

Benoit Duteurtre, qu’à mon goût on ne lit pas assez – Marianne, Classica et des ouvrages drôles et pertinents sur des sujets de société – Benoit Duteurtre donc, dans ses dernières chroniques, observe et déplore les nominations actuelles aux postes de direction dans des établissements comme le « Conservatoire national supérieur de musique de Paris » On y place des gestionnaires **! Comme si Louis XIV, avait confié la direction de ses ballets au responsable des chandelles en lieu et place de Lully

 

** Dont on découvre à chaque changement de « gouvernement », les dégâts sur l’activité concernée, les dérapages budgétaires, l’inflation de personnel administratif et les frais de fonctionnement et cela, quand l’établissement dont on cache la faillite, par une fusion quelconque, histoire de sauver les meubles.

 

Pax

 

Prochainement « Lady L »



 

 

 

 

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6 septembre 2021 1 06 /09 /septembre /2021 23:03

À l'occasion de ses 87 ans, Jean-Paul Belmondo adresse un message de  réconfort aux soignants | coronavirus | Epoch Times

Le dernier chic, sur les réseaux sociaux, c’est de publier, à l’occasion de la disparition d’une célébrité, d’une star, de quelqu’un de connu, une photo de soi en sa compagnie alors qu’il était encore en vie.

 

Indécent !

 

Le miroir des vanités !

 

Et dire que certains de mes « amis » de Face de Bouc en sont, la prochaine fois que je les croiserai je leur demanderai que nous fassions, comme on dit, un selfie, comme cela lorsque je défunterai, ils publieront notre « couple ».

 

Peut être une illustration de 1 personne et position debout

 

Je suis un amateur des salles obscures, la Toile, l’obscurité, alors Belmondo, dit Bébel, c’est là que je l’ai connu faire l’acteur et, sans faire concurrence à l’inimitable Ciné Papy, je vous propose un petit tour dans sa filmographie, là où je l’ai aimé.

 

 

Belmondo est parti rejoindre Laura Antonelli ICI

 

Bon voyage...

 

À bout de souffle

Critique : À bout de souffle, de Jean-Luc Godard - Critikathttps://www.telerama.fr/sites/tr_master/files/sheet_media/movie/7_223244.jpg

Léon Morin prêtre

La seconde vie de « Léon Morin, prêtre » - Le Pointhttps://www.telerama.fr/sites/tr_master/files/12d92779-1e9f-4ac7-8cad-1ccd924d2dac_2.jpg

Le Doulos

https://www.telerama.fr/sites/tr_master/files/styles/380s/public/34a09ef0-1536-4136-9c67-5931c4469906_2.jpg?itok=yV1eUIos

Le Doulos (1962) | Critique du filmLe Doulos - Film (1962) - SensCritique

Un singe en hiver

Un singe en hiver" : le vieux qui enseignait à faire des grimacesAchat Un Singe en hiver en DVD - AlloCiné

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6 septembre 2021 1 06 /09 /septembre /2021 06:00

 

Peut être une image de 1 personne, position debout et texte

L’ami Olivier de Moor a posté cette vidéo sur sa page Facebook, je vous la propose.

 

Peut être une image de texte qui dit ’Domaine MORGON/ Petite Empreinte CHABLIS Edouard Lepesme VAUX/ François Ecot PEU PARTOUT/ Laurent Mathieu Jérémie Jean DES BAR/ Jeanne Chanudet L'UN COTES Shabbagh Alambic CAHORS 4&5 RHÔNE SEPTEMBRE Calland 2021 Chez AOEURCADETT au Rozes Maxime Barmès Jaybang SACE Barbieux w 47, RUE DU PONT 89450 SAINT PÈRE L'AVTRE DIMANCHE Morgane Fleury COTES DES BAR Raphaël Piconnet COTES DES BAR Quentin Beaufort -COTES DES BAR/ Raphaelle Guyot- -PUISAYE Robert Denogent FUISSE Thomas Pico CHABLIS/ Valentin Montanet- Victor Chardigny LEYNES Vincent Carême Vincent Thomas-’

Comme je n’ai pu, une fois encore, me rendre à Chai l’un chai l’autre, c’est une façon de le remercier de sa précieuse vigie.

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5 septembre 2021 7 05 /09 /septembre /2021 06:00

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Elle a fait son chemin depuis, un petit coup de nostalgie…

 

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21 février 2011

Le panier de Fleur Godart : rouge de plaisir les « pétales de tomates » ICI

 

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1 février 2013

Les chapons « mieux que fermier » de papa Godart et les vins de Fleur « tout à fait nature… » ICI

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4 septembre 2021 6 04 /09 /septembre /2021 06:00

 

Le 14 novembre 1886, Louis Capazza, un Corse de 24 ans, et Alphonse Fondère, un Marseillais de 21 ans, font décoller, à 4h30 du matin, de la Plaine Saint-Michel (aujourd’hui place Jean-Jaurès) à Marseille, un ballon dirigeable, « Le Gabizos », conçu par Capazza. Cinq heures et demie plus tard, et après bien des péripéties, ils atterrissent à Appietto, en Corse. Les jeunes hommes viennent de réussir la première traversée en mer en ballon. Cet exploit leur vaut une notoriété nationale et les fait entrer dans l'histoire de l'aéronautique. Tous deux connaîtront des carrières exceptionnelles. ICI

« Quelle idée de vouloir quitter Paris pour aller vivre à Marseille ? »

 

Spaghettis à l'ail di mio cuore « D'humeur égale jusqu'à Marseille » - Le  blog de JACQUES BERTHOMEAU

 

Étonnement justifié de mes amis lorsque je leur confie que j’envisage de m’installer à Marseille.

 

Je ne leur donne pas d’explications, elles sont trop intimes, pour l’heure il ne s’agit que d’une envie, rien ne dit qu’elle se concrétisera.

 

Ma copine Claire Deville du Lapin Blanc, exilée à Bruxelles, dont la sœur habite Marseille depuis quelques années, a eu la riche idée pour mon anniversaire de m’offrir un livre : Marseille noir.

 

Marseille Noir par Fabre

 

« De la Joliette de Cédric Fabre, au Panier de Patrick Coulomb en passant par la Cayolle de Philippe Carrese, Marseille Noir est une anthologie sous forme d'errance. Une errance solaire, incandescente, poisseuse, illuminée et terrassante, d'une ville hors-norme et qui ne répond à aucune règle. Sans être un roman noir de plus, sans être non plus une histoire de gangs et de règlements de comptes bourrée de clichés, ce nouvel opus de l'excellente collection “asphalte noir” donne à voir un Marseille que l'on aime, que l'on hait, gangréné et illuminé.

 

L'“équipe” d'auteurs à l'œuvre dans ce recueil, dont les parcours et attaches à Marseille sont le fruit d'expériences propres, de vécu, de passé, de présent, donne à ce recueil de nouvelles sa consistance particulière et savoureuse.

 

Quatorze auteurs pour quatorze nouvelles et quatorze Marseille différents.

 

       

encoredunoir   15 mai 2014

 

Cela faisait un moment que l'on attendait le premier inédit français d'Asphalte. C'est chose faite avec, qui plus est, un recueil de nouvelles dans la collection emblématique de la maison d'édition. Et, pour ne rien gâcher, le livre est vraiment bon.

En effet, de tous les volumes des « Villes noires » parus jusqu'à présent, Marseille Noir est certainement celui dans lequel on sent le mieux battre le coeur de la ville. Ici, elle ne sert pas seulement de décor mais est dans la quasi-totalité des quatorze nouvelles du recueil un personnage à part entière, bienveillant et menaçant, aimé et détesté. Car ce que disent ces récits, c'est que si les habitants de Marseille, du cru depuis plusieurs générations ou nouveaux arrivants, font la ville, la ville a aussi une réelle emprise sur eux.

 

Cela commence par une partie consacrée aux « mythologies » marseillaises, en particulier la tradition du crime plus ou moins – et quand même souvent moins – organisé. Cela continue avec un bouquet de nouvelles regroupées dans un chapitre « Errances » qui voit des personnages comme perdus dans une ville qui tient au moins autant du refuge que du cul-de-sac, avant de passer à l'inévitable « Sale et rebelle » dans lequel les récits montrent bien comment la ville, entité supérieure douée de [dé]raison, façonne ceux qui y vivent, y compris, nous dit la quatrième et ultime partie, « Toujours en partance », lorsqu'ils ne font qu'y passer.

 

C'est le jeu, bien entendu, on ne peut mettre sur un pied d'égalité toutes les nouvelles réunies par Cédric Fabre. Certaines apparaissent plus accrocheuses et/ou plus profondes que d'autres, mais il n'en demeure pas moins que l'on se trouve là face à un ensemble extrêmement cohérent. Les éditrices ont eu le nez fin en optant pour Marseille à l'occasion de ce premier recueil totalement inédit, la ville la plus susceptible de leur fournir une matière d'une telle qualité en terme de noir. ICI 

 

LE DIRIGEABLE, Marseille - Restaurant Avis & Photos - Tripadvisor

 

Pages 187-188 Serge Scotto, Verts légèrement grisés.

 

« Par crainte de s’aventurer plus loin et par flemme de cuisiner, Maurice déjeune depuis l’autre nuit au Dirigeable, un kiosque à sandwiches sis au cœur de la place. Parmi les crevards qui font la queue en attendant leur baguette farcie de boulettes en sauce, combien savent que le modeste établissement de planches doit son étrange appellation au décollage, ici-même, d’un ballon ascensionnel qui, pour la première fois, a traversé la Méditerranée, en 1886 ? Le jeune homme l’a appris en se retournant sur une nana et en levant les yeux par hasard sur l’aérostèle qui orne le mur du vieux bâtiment de la poste et que personne ne remarque plus.

 

« Marseille est la plus vieille ville d’Europe, mais qui paraîtrait ne pas avoir d’histoire… Depuis deux mille six cents ans en travaux, sans qu’on y ait jamais rien vu de fini convenablement ou de construit durablement ! Qui ne possède même pas un centre-ville historique, comme on en trouve dans la moindre sous-préfecture de province ! Il y a chez les Ricains, nos cousins du Nouveau Monde, des maisons plus anciennes qu’à Marseille. Qui en permanence s’autodétruit plutôt qu’elle ne se construit, sans le moindre respect pour ses vieilles pierres. Car Marseille ne prend pas soin d’elle-même, gouvernée depuis toujours par une noblesse commerçante tout à ses affaires et qui la méprise, elle et son petit peuple venu des sept mers, échoué là en quête d’un ailleurs meilleur. Et lorsque par malheur on y découvre des vestiges grecs ou romains, ce qui arrive à chaque coup de pioche, on n’a qu’une hâte : les ensevelir histoire de ne pas retarder le chantier. Sinon, la cité phocéenne pourrait vivre longtemps du tourisme de l’antique, comme à Pompéi… Mais ici les bétonnières tournent comme des tambours de machines à laver, qui servent surtout à blanchir du pognon.

 

 

À Marseille, Macron présente son plan “Marseille en grand” | Le HuffPost

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3 septembre 2021 5 03 /09 /septembre /2021 06:00

 

Titre étrange, je m’explique.

 

Je n’ai vu qu’un seul film de Laura Antonelli L’Innocent.

 

L'INNOCENTE - Festival du Film Italien de Villerupt

 

Elle m’avait ému.

 

Et puis j’ai acheté et lu Laura Antonelli n’existe plus… de Philippe Brunel.

 

ActuaLitté

 

Pages 161-62

 

« Ce soir-là, en regagnant  mon hôtel, je repensais à son personnage de Giuliana, ce modèle revisité d’Oriane de Guermantes que Visconti lui avait confié sur le tard, en 1976, dans L’Innocent, film crépusculaire pour son grand et seul vrai bonheur d’actrice…

 

Car il avait eu cette embellie.

 

Le maître du néoréalisme lui avait offert ce rôle majeur à rebours de ses prédilections notoires pour les langueurs aristocratiques d’Ingrid Thulin ou pour la grâce spleenétique de Silvana Mangano, cette diva lointaine au sourire ennuyé dont le fantôme hante toujours les travées putrides d’une Venise infectée par le choléra. Visconti avait avoué sa fascination pour Laura, pour » son visage d’ange sur un corps de pécheresse » et es rondeurs provinciales fidèles au canons dannunziens. « Elle est altière, sensuelle et pleine de lumière, et n’en parlons pas quand elle est nue de dos, une véritable œuvre d’art ! » Il retrouvait en elle cette froideur prussienne qui l’avait tant ému chez Alida Valli et l’avait choisie pour son talent de comédienne si souvent galvaudé par la morgue des moralistes. Sous sa direction, Laura traverse ce film dans un déploiement de perles, broches et diadèmes, corsetée dans des tailleurs à passementeries dorées, des chemisiers brodés à col montant, dans des robes en crêpes de Chine rouge titien, le visage dissimulé sous des rushes de tulle ou coiffée d’un chapeau à voile d’oignon moucheté, comme en portait au XIXe la comtesse Carla di Modrone, la propre mère de Visconti, pour se préserver de la vulgarités des hommes. Ces artifices venaient estomper les traits de son visage dans une mortification de sa féminité comme si le maître avait pressenti en elle les ombres d’un malheur en cours. Une fois encore, le script faisait écho à ses propres tourments. Elle qui regrettait de ne pas avoir eu d’enfants en portait un de son amant que son mari – incarné par Giancarlo Giannini – tuera par jalousie. »

 

Belle plume !

 

À lire absolument…

 

Blog de Emily-de-Wi - Page 9 - ~LaDolceVita~ - Skyrock.com

Laura Antonelli ou les ombres du passé ICI 

 

Dans un livre bouleversant, Philippe Brunel raconte la descente aux enfers d’une actrice magnifique et solaire, héroïne de Visconti et compagne de Belmondo.  

 

 

Par Jean-Noël Mirande

 

La renommée puis l'oubli de certaines actrices donnent raison à Madame de Staël, pour qui « la gloire est le deuil éclatant du bonheur ». À quoi Pasolini ajoutait que c'était « l'autre face de la persécution ». Combien sont-elles à avoir chuté ? Ce n'est pas tant l'abandon dont elles ont été la proie qui frappe les esprits que la déchéance à laquelle elles ont été acculées malgré elles.

 

Défigurée, traquée et la religion pour seul recours

 

L'enfer de la poussière d'ange les déposséda d'elles-mêmes et de leur image. Laura Antonelli, à qui Philippe Brunel consacre un livre, fut « le songe érotique des Italiens » pour la presse et « la plus belle femme du monde » pour Visconti. On fit payer à ce sex-symbol d'une Italie catholique et puritaine d'avoir aiguisé le désir des hommes et provoqué la jalousie des femmes. Jetée en prison au début des années 1990 pour détention de 36 grammes de cocaïne trouvés chez elle dans des conditions louches, elle ne s'en relèvera jamais. Défigurée par la chirurgie esthétique, traquée par des paparazzi sans vergogne – il y avait de la malveillance à révéler son visage méconnaissable à la face du monde, après un procès perdu contre ceux qui la poussèrent à réaliser ces opérations afin de relancer sa carrière. On la retrouvera morte le 22 juin 2015, sur le sol de son modeste deux-pièces de la grande banlieue de Rome, un évangile à la main, car la religion était son seul recours.

 

Laura Antonelli, morta l'icona sexy di Malizia. Da vent'anni viveva in  povertà (FOTO) - Il Fatto Quotidiano

 

 

Mes 101 Tours de France : Philippe Brunel, actualité vélo pros

Dans ce récit, l’auteur met en scène un journaliste chargé par un producteur de retrouver Laura Antonelli, la sulfureuse héroïne du cinéma italien des années 60 et 70. Après avoir connu gloire et fortune de façon fulgurante, Laura Antonelli vit seule, recluse dans un deux-pièces de la banlieue de Rome. Dans une quête fiévreuse et pudique, le narrateur remonte le cours d’un destin brisé par la drogue, le sexe et les fêlures cachées de cette icône tourmentée.

 

Par quelle malédiction l’actrice dont Luchino Visconti disait qu’elle avait « un visage d’ange sur un corps de pécheresse » est-elle tombée si bas… et si vite ? Lui-même journaliste sportif au quotidien L’Équipe, Philippe Brunel fait revivre, sans en esquisser les zones d’ombres, les combats de cette vaincue magnifique.

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2 septembre 2021 4 02 /09 /septembre /2021 06:00

Cette bouteille de vin nature est dotée d'un QR code

Dans les années 80, Lizzy Mercier Descloux, jeune artiste avant-gardiste, installée à New York et très proche des milieux punk-rock, ramenait de son périple africain « Où sont passées les gazelles ? » une chanson inspirée de « Kazet » un tube des township de Soweto, ce fut un tube qui est encore régulièrement repris et adapté, on l’a retrouvé en prime time dans la saison 2 de la Star Ac interprétée par Nolwenn Leroy, Houcine et Emma Daumas

Alors ce matin me remettant au turbin après des jours heureux passés au bord de l’eau l’interrogation me trotte dans la tête : « Mais où sont passés les vins méthode nature ? »

 

Annoncée à fort tam-tam médiatique sur les réseaux sociaux par la fine fleur des vins nus, elle devait être selon eux, la Ligne Maginot, infranchissable, incontournable, faisant barrage aux barbares de la GD, au grand Gégé et ses frères, prêts à confisquer à leur profit la belle appellation vin nature. Voir ICI 

 

Depuis, j’ai cherché, j’ai hanté les caves de vin nu  de Paris et d’ailleurs, sans trouver un flacon estampillé de leur affreux logo.

 

 

Alors, serait-ce un bide ? Un flop ?

 

Je pose la question aux promoteurs habituellement prompts à célébrer leurs victoires : combien de bouteillons ?

 

Sans vouloir anticiper sur leur réponse, qui j’en suis sûr ne viendra pas, je pense que leur activisme syndical ne correspondait à aucune demande ni des vignerons, ni des consommateurs.

 

Les vins nature sont certifiés par les bons cavistes, les acheteurs de vins nu ne vont ni dans la GD, ni chez Nicolas, bref, si vraiment certains souhaitent des garanties elle est là.

 

Certains vignerons nature apposent un QR code sur leur étiquette, ainsi il est facile de savoir ce qu’ils font à la vigne et au chai.

 

Bonne buvaison, et merde à la réglementation inutile !

Lizzy Mercier Descloux tombe sur une cassette audio de musique sud-africaine, et elle tombe amoureuse des sons qu’elle découvre. Alors elle décide d’aller voir sur place, d’aller écouter les musiciens de Johannesburg et du township de Soweto, qui est un des foyers de la contestation politique. On est en plein apartheid, les voyages en Afrique du Sud ne sont pas si courant – mais elle veut être au cœur de cette création artistique alors elle s’y installe un temps.

 

Et ce qu’elle entend lui plaît tellement que ça lui inspire un album entier : Zulu Rock, qu’elle enregistre sur place avec des musiciens sud-africains. Un disque qui ne va pas être un carton commercial. C’est les débuts de la sono mondial, et elle a en plus oublié de créditer les musiciens sud-africains avec qui elle a bossé, mais qui malgré tout contient quelques ovnis inoubliables.

 

Et notamment le titre « Mais Où Sont Passées Les Gazelles” – un tube qui sonne ni comme de la variété française, ni de la musique sud africaine. Mais comme un mélange des deux. En fait elle adapte phonétiquement un morceau des Mahotella Queens qui s’appelle « Kazet ». Le Kazet devient Gazelle et le titre que Lizzy Mercier Descloux crée comme ça, je trouve que c’est le genre d’air qui te fait te sentir vivant.

 

Ça sent la liberté, le printemps revenu, le soleil qui rassure, les fleurs qui poussent, les gazelles qui gambadent.


 

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1 septembre 2021 3 01 /09 /septembre /2021 06:00

 

En bon rédachef qui n’en fout pas une rame, profitant de mon séjour au Racou, je suis allé, avec ma cane et mon chapeau, visiter, dans son « palais » battu par les flots, mon infatigable chroniqueur cinéma, nous avons bien mangés, Marie-Louise est un cordon bleu, tout particulièrement une caille en papillote de poivron vert, succulente, et bien sûr bien bu, la cave de Pax recèle de belles bouteilles.

 

Bref, le Ciné Papy, après un coup de mou, est reparti comme en 40.  

 

Aujourd’hui c’est «L’année du dragon » (1985)

 

 

 

Pourquoi ce film ?

 

Pour mille et une bonnes raisons et aussi quelques mauvaises car c’est un chemin détourné pour parler de l’Immense Michael Cimino et l’importance de sa place dans l’histoire du cinéma. Le chemin détourné vaut surtout par, pour Ciné papy, une des plus belles images de cinéma.

 

Quelle est l’histoire ?

 

Le capitaine Stanley White est un vétéran de la guerre du Viêt Nam. Il est à présent officier de police du NYPD et le policier le plus décoré de New York. Muté dans le quartier de Chinatown, Stanley part en guerre contre les triades chinoises qui gangrènent le quartier. Elles ont la main mise sur le trafic de stupéfiants et le racket les commerçants du quartier. Elles se livrent entre elles à des règlements de compte sauvages.

 

Nous assistons alors à une guerre ouverte où tous les coups semblent permis entre un flic plus que déterminé et Joye Tai qui, tout aussi déterminé et de manière radicale s’est hissé à la tête de la triade.

 

La radicalité des moyens employée par Tai est illustrée par le meurtre de Connie la femme de White et de violences faites à sa petite amie.

 

Réalisation

 

C’est Michael Cimino qui mène la danse.

 

Michael Cimino ! En quatre films il bouscule Hollywood « la Machine à Rêves ».

 

Avec « La Porte du Paradis »1980 il ruine au sens propre du terme la Cie United Artists acculée à la banqueroute. Ce producteur, sur l’énorme succès de «Voyage au bout de l’enfer» 1978 avait confié à Michael Cimino le contrôle total su le film.

 

Considéré comme le fossoyeur du « Nouvel Hollywood » * Il trouve néanmoins à réaliser « L’année du Dragon » 1985 qui, là encore trouva un accueil public et critique mitigé. Cimino, une fois de plus est « politiquement - trop- incorrect »

 

* Il s’agit de la prise du pouvoir des cinéastes sur les studios façon Nouvelle Vague en France et Néoréalisme en Italie. Cette période s’est étalée sur une vingtaine d’année de 1960 à 1980. Elle a vue fleurir des cinéastes tels Brian De Palma, Dennis Hopper, Francis Ford Coppola, George Lucas, Martin Scorsese, Michael Cimino et Steven Spielberg.

 

Michael Cimino et son œuvre aujourd’hui

 

Voilà ce qu’il disait de lui en 2012 « « Vous êtes la dernière merveille, puis on vous écrase, puis on vous remonte à nouveau. Ce rituel américain est tellement archétypal qu’on en fait même des films : montée, chute, remontée, on pourrait citer mille titres ! Ce schéma exige que vous soyez traîné dans la boue puis que vous renaissiez couvert de sang »

 

Et de son œuvre en 2014 « Moi, on m'a collé toutes les étiquettes. J'ai été traité d'homophobe pour Le Canardeur, de fasciste pour Voyage au bout de l'enfer, de raciste pour L'Année du dragon, de marxiste pour La Porte du paradis et de violent pour La Maison des otages… »

 

Quatre œuvres majeurs en 10 ans pour un cinéaste qui vécut quelque 70 ans mais dont l’image de marque restera celle du refus de toutes concessions !

 

Aujourd’hui :

 

« Le Voyage » Wikipédia nous dit que, en 1996, le film est sélectionné par le National Film Registry pour être conservé à la Bibliothèque du Congrès des États-Unis pour son « importance culturelle, historique ou esthétique ». En 2007, il est classé à la 53e place de la liste du Top 100 de l'American Film Institute.

 

Toujours sur Wikipédia à propos de « l’Année du Dragon » Le film figure à la 3e place du Top 10 des Cahiers du cinéma de 1985. Le réalisateur-scénariste Quentin Tarantino classa le film parmi ses préférés, et juge la scène finale de la fusillade sur le pont de chemin de fer comme l'un des meilleurs « Killer Movie Moments ».

 

Quant à « La porte du paradis »  En 2013, lors de la ressortie du film dans sa version director's cut, Jean-Baptiste Thoret parle en revanche dans Charlie Hebdo de la « Renaissance d'un chef-d'œuvre » et évoque « la critique la plus implacable jamais produite de l'un des mythes fondateurs de la Nation, l'impossible alliance du peuple et des élites anglaises, l'exploitation éternelle des premiers par les seconds, le sort peu enviable des émigrants venus d'Europe de l'Est, la lutte des classes bien sûr, en lieu et place de la Pastorale promise, et le fantôme de Marx passé des terres viscontiennes à celles du Wyoming. »

 

 

Note sur « Voyage au bout de l’enfer »1978

 

C’est le premier film évoquant la guerre du Vietnam, juste avant « Apocalypse Now » 1979 de Francis Ford Coppola et bien avant «  Full Métal Jacket » 1987 de Stanley Kubrick. Bien évidemment « Voyage au bout de l’enfer » n’a rien à voir avec les autres.

 

Le film de Coppola, quel que soit le plaisir pris à le voir, le revoir est avant tout un produit, certainement avec raison, multi-récompensé qui n’est que l’adaptation, avec talent semble-t-il, d’une nouvelle de Joseph Conrad datant de 1889 et transposée dans le conflit vietnamien. Pour Ciné papy, ce film relève de ce que Joseph Mankiewicz, un des plus fins et intelligents cinéastes et/ou producteurs d’Hollywood aurait rangé dans la catégorie « Son et Lumière »

 

Comme on peut s’y attendre, il en va différemment du film de Kubrick. C’est une espèce de reportage sur la formation des Marines, avec toute l’efficacité que les américains savent déployer, sans état d’âmes, quand il y a un but à atteindre, efficacité identique qui leur a permis d’aller sur la lune. Et si Kubrick avec tout le soin qu’il met à soigner les détails illustre parfaitement cette efficacité on se rend vite compte de ses limites. On oublie trop souvent, en hauts lieux qu’il s’agit d’homme et que tout ne se règle pas comme un problème d’horlogerie.

 

Il y a le premier « accroc » avec l’engagé « Baleine » qui pète un plomb lors de la formation puis, dans la deuxième partie ou l’on voit, quel que soit leur préparation et/ou leur bonne volonté, les soldats auront du mal possible à accomplir leur mission voir tout simplement à sauver leur peau.

 

Pour « Le voyage », une nouvelle fois Cimino sort des sentiers battus. Le point de vue adopté est celui du départ de copains d’un bled de Pennsylvanie, la fleur au fusil, pour le Vietnam, et surtout, leur retour et l’état dans lequel ils reviennent. Entre les deux, cette saloperie de guerre du Vietnam, moulinette au travers de laquelle ils sont passés.

 

Reprenons, voulez-vous la suite de la fiche

 

Qui fait quoi ?

 

DVD : « L'Année du Dragon », quand Michael Cimino annonçait l'empire des  signes

 

Pardon pour les très bons acteurs du casting mais peu connus des spectateurs européens. On retiendra :

 

Mickey Rourke

 

C’est son premier grand premier rôle. Il va vite devenir le nouveau Marlon Brando/James Dean d’Hollywood tant il impressionne par son charisme et une sensibilité à fleur de peau. Il faut dire que, comme eux, il a été élève de l’« Actors Studio » Ses fans se souviendront de lui dans « Angel Heart » 1987 d’Alan Parker ou « Barfly » 1987 de Barbet Schroeder ou encore « 9 semaines ½ » 1986 d’Adrian Lyne avec Kim Bassinger. Par la suite, il eut une carrière cabossée comme sa gueule de boxeur, broyé, comme tant d’autre par le système hollywoodien.

 

Caroline Kava

 

Voir toutes les bandes annonces et extrait vidéo du film L'Année du dragon

 

Pour  la fabuleuse scène « d’après l’orage ». Elle fit ses débuts dans « La porte du paradis » 1980 de Michael Cimino. Et les amateurs de série américaine ont pu la reconnaître ça ou là.

 

Temps forts

 

Quand un collègue et ami de Mickey Rourke lui dit qu’il prend les choses trop à cœur. Réponse de Rourke : « Comment peut-on ne pas prendre les choses trop à cœur ? »

 

Réponse de Stanley White aux instructions qui lui sont données après les derniers massacres de la mafia, dont Connie sa femme: « On y va pour gagner cette fois ? » en référence à la déculottée américaine au Vietnam.

 

Stanley White, tout à sa détermination et sa rage à vouloir détruire la mafia asiatique, délaisse son épouse Connie. Rien de particulier sauf une histoire ordinaire de couple. Ils ont décidé « de mettre un enfant en route » Ce n’est pas facile. Il faut respecter des dates. Connie commence à être âgée. Il rentre un matin excité par le cours nocturne que vient de prendre sa mission. Il a tout oublié de la soirée prévue. S’en suit une scène de ménage orageuse comme seule Cimino sait le faire.

 

La scène suivante, nous montre Connie assise sur l’escalier arrière de la maison. Je ne sais plus si elle renifle mais elle reprend doucement son souffle. C’est le silence en contre point les éclats de voix de la scène de ménage. Cimino installe ce silence. La scène et longue. Comme le silence, elle dure. Tout est immobile. Le silence semble tout tenir en respect.

 

Mais, un peu à droite de l’écran, un linge, un seul, sèche sur sa corde, agité par un peu de vent. Sublime.

 

Pax

 

Prochainement « Les Saveurs du Palais »

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31 août 2021 2 31 /08 /août /2021 06:00

Que boire avec du Durian la quintessence du goût de chaussettes et d'oignons  pourris : ben un vin de Durian tout simplement ! - Le blog de JACQUES  BERTHOMEAU

J’ai changé le titre ça fera plaisir à Butane&Degaz

 

Que boire avec du Durian la quintessence du goût de chaussettes et d'oignons  pourris : ben un vin de Durian tout simplement ! - Le blog de JACQUES  BERTHOMEAU

15 août 2013

 

Que boire avec du Durian la quintessence du goût de chaussettes et d'oignons pourris : ben un vin de Durian tout simplement ! ICI 

 

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30 août 2021 1 30 /08 /août /2021 06:00

Jean-Baptiste Doumeng, le milliardaire rouge - France 3 Nouvelle-Aquitaine

« Au cours de ces années soixante, Jean Pinchon, qui gravitait dans la haute finance et les cabinets ministériels, retrouva, chez des amis communs, le Satan paysan des lendemains de la Libération. Naquit entre eux une sympathie spontanée, qui alla s’approfondissant jusqu’à l’affection. Et leurs conversations évoluaient volontiers sur fond mystique, croire et prier.

 

« Ta foi ignore le pardon, accusait Pinchon.

 

- Je me pardonne moi-même, répliquait Doumeng.

 

- Il vous manque, à vous communistes, de ne pas savoir tomber à genoux, de mépriser l’humilité.

 

- Parce qu’elle se confond souvent avec l’humiliation. »

 

L’un évoquait la mort de sa mère, l’autre le décès de son père, et rien ne les opposaient en générosité ni en loyauté. Ils communiaient sur le poids et le prix de la parole donnée. Il lui arrivait d’affabuler, convient Pinchon, mais ça le stabilisait, et l’intelligence faisait tout passer.

 

Les unissait, surtout, dans les miasmes du parisianisme le même atavisme paysan : « Un cul de vache nous fait bander... »

 

Jean-Baptiste Doumeng, le milliardaire rouge"

 

L’Europe se mettait alors irrésistiblement en place, avec l’application, par le général de Gaulle, de ce Marché Commun contre lequel Jean (Doumeng) n’avait cessé de batailler. Il réagissait d’abord, et comme toujours, en paysan. Il voyait, dans la CEE, la condamnation à brève échéance des petites exploitations familiales, impuissantes, avec une compétition impitoyable, à contenir la pression des grandes concentrations de production. Il pressentait aussi la domination industrielle de l’Allemagne, et son inéluctable réunification.

 

En fait, il combattait moins l’Europe en soi, que la façon dont elle se mettait en place, avec des abandons de souveraineté qui le chagrinaient. Son hostilité découlait d’un concept fondamental, le devoir patriotique du paysan, charnellement et sentimentalement jaloux de sa terre. Il croyait ainsi en l’efficacité des vastes échanges coopératifs, plutôt qu’aux vertus d’un marché unique destiné, selon lui, à favoriser le grand capitalisme international. Il n’abdiqua jamais en ce domaine, dénonçant, jusqu’à son dernier souffle, « les absurdités d’une politique agricole commune qui conduisait au gel des terres. ». Et il s’insurgeait au spectacle « de paysans de cinquante ans, en pleine force, préférant une rente de deux mille francs par hectare pour n’y rien produire au risque de perdre de l’argent en travaillant. »

 

Il s’agissait, à ses yeux, d’une désertion impardonnable, et il jugeait scandaleux de voir l’Europe, aux possibilités de production exceptionnelles, limiter ses rendements quand le quart de l’humanité crevait plus ou moins de faim. Il s’indignait d’entendre parler d’excédents au lieu de disponibilités exportables. À ceux qui l’accusaient alors de prêcher pour ses intérêts sur le marché agro-alimentaire international, il rétorquait, avec une superbe qui se justifiait : « Sachez que ce qui est bon pour Doumeng, l’est aussi pour la France. » L’actuel malaise du monde paysan qui s’interroge de plus en plus sur sa survie donne sa pleine valeur à ce donquichottisme rural visionnaire – trop souvent ridiculisé par les passions partisanes (...) »

 

 1992 « Jean-Baptiste Doumeng » Le grand absent chez Milan par René Mauries

JEAN-BAPTISTE DOUMENG, Préface de Mikhail Gorbatchev - Slavika - Книги на  русском языке

 

26 février 2011

Jean Doumeng et le Mouton-Rothschild offert par le baron Guy de Rothschild «Encore une affaire de troc des mouflons contre des «Mouton» ICI

 

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L’anecdote qui suit met en scène le « milliardaire rouge » le truculent Jean Doumeng citoyen du monde et de Noé et, bien sûr, le baron Guy de Rothschild. D’URSS le JBD était capable de tout importer. Ainsi il fit le commerce lucratif de tortues de jardins vendues par les oiseliers des quais de Seine. Elles venaient des rives du fleuve Amour mais la SPA s’insurgea et le big Jean se rabattit sur les animaux de ménagerie : tigres de Sibérie pour Jean Richard, chevaux de l’Oural pour Joseph Bouglione, des chameaux du désert de Gobi pour Cheynau de Leyritz.

 

Muret. Un docu sur Jean-Baptiste Doumeng sur France 3 - ladepeche.fr

 

2 juillet 2011

J.B. Doumeng sablant du Laurent Perrier Grand Siècle à l’AG de la Mutualité à Vichy joue au con et n’aime pas ça. ICI 

 

Provocateur JB Doumeng l’était. Face à une flatterie indécente ou un propos maladroit ou un comportement minable il était capable des pires extravagances qui trahissaient « ses rancœurs et défis de gosse frustré, sinon méprisé ». Ainsi à un apparatchik fat, Ministre hongrois du commerce extérieur, qui à la fin de son discours osait placer cette aumône : « À présent, cher ami français, s’il vous manque quelque chose dites-le moi... » il rétorquait

 

- Oui, monsieur le Ministre, une belle peau d’ours.

 

- Simple détail, et facile à trouver. Pour un manteau, je suppose.

 

- Pas du tout... L’hiver, ma femme et moi adorons faire l’amour, nus, sur une peau de bête, devant un feu de bois... Ça amuse les enfants... La civilisation capitaliste, trop sophistiquée, nous a coupés de la nature. »

 

 

 

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