Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
10 octobre 2013 4 10 /10 /octobre /2013 00:09

2421006466_65fa8a0741_o.jpg

 

Moi Président les chroniques de François Morel sur France Inter seront reconnues d’utilité publique. « Ceci n’est pas une chronique »link

 

Cette chronique qui n’est pas une chronique, puisque je ne suis pas chroniqueur sur la Toile mais danseur en tutu dans un bar à vin, n’est pas sexuée.


L’appellation dinde est devenue un nom générique depuis que les conquistadors espagnols en 1521, lors de la Conquête du Mexique, qu’ils croyaient être les Indes, ont ramené ce volatile en Europe qui fut d’abord appelé « poule d'Inde ». Nos amis anglais, qui font tout pour se faire remarquer, la désigne  sous le nom de « poule de Turquie » (Turkey Hen)


Pour la petite histoire, et histoire de digresser puisque je ne suis pas chroniqueur mais danseur en tutu dans un bar à vin, dans le poulailler du Bourg-Pailler de mémé Marie y’avait pas de dindes à glouglouter.


Le plus drôle c’est que le mot turkey fut sans doute mon premier mot d’anglais par la grâce de la comtesse de Ségur née Sophie Rostopchine dans son livre le Mauvais Génie où Alcide Bourel, fils de cafetier, foncièrement mauvais (normal il vend du vin) exerce une mauvaise influence sur Frédéric Bonard. J’y ai découvert l’humour anglais avec le personnage de Georgey, un anglais catholique, d'origine irlandaise, excentrique, généreux, souvent naïf, mais parfois aussi d'une grande perspicacité. Sa conversation haute en couleur  était truffée de mots anglais  dont turkey, pour désigner les dindons.


Pourquoi me direz-vous cette soudaine aversion pour les dindons ?


Tout bêtement, comme l’a clamé le grand, l’unique, l’irremplaçable François Morel, c’est qu’il y a profusion de dindons sur la Toile et, dès que le vent du buzz se lève, on les voit voler sur Twitter et Face de Bouc. Ils volent en rangs serrés, s’épiant, se marquant à la culotte, se donnant des coups de becs, loin du plancher des vaches ils n’en restent pas moins au ras des pâquerettes, suffisants, contents d’eux, bavards, creux…


Et si tous les dindons du Net volaient, sans contestation possible, Jean-Michel Apathie serait chef d’escadrille. Celui-ci, indigne successeur de la Geneviève Tabouis de Radio-Luxembourg, est une forme française réincarnée de Margaret Thatcher sans la mise-en-plis ni le sac bien sûr. Ce personnage, du haut de ses diverses chaires, donne des leçons de bonne gestion à la terre entière, pas sûr que si on lui confiait la garde d’un troupeau de dindons beaucoup des volatiles ne se transformeraient pas très vite en pigeons pour faire la révolution. C’est un homme à femmes, femmes de fer bien sûr, comme en témoigne son amour immodéré pour Angela Merkel. Lire ICI link

 

Mais je sens arriver l’objection me foncer en pleine gueule « et toi taulier tu ne glougloutes pas peut-être ? »


Faux, moi je ne cachetonne pas sur tous les médias, les chaînes d’info permanentes tout particulièrement, comme les dindons du Net qui ont des avis sur tout même le sexe des anges.


Je me contente de n’être qu’un danseur de claquettes en tutu dans mon petit bar à vin qui prône, au nez et à la barbe des prohibitionnistes, « l’extension du domaine du vin. »


Ce n’est pas nouveau puisque j’avais déjà écrit en 2009 « Ne dites pas à ma mère que je suis banquier, elle me croit pianiste dans un b... »link


Et si vous estimez que je vous casse les burettes avec mes dindons relisez-donc «Une chronique il faudrait la faire pousser comme une herbe dans les fentes d’un mur, dans les pierres de l’emploi du temps», je suis plus tendance Alexandre Vialatte que Jean-Michel Apathie.link

Partager cet article
Repost0
9 octobre 2013 3 09 /10 /octobre /2013 11:00

32896_3.jpg

 

C’est en racontant n’importe quoi qu’on devient n’importe qui. Le directeur de l’ANPAA, et son Président se sont appliqués à leurs petites personnes cette maxime frappée au coin du bon sens.


Sous les prohibitionnistes, bien qu’ils s’en défendent, se cachent la lourde main du censeur.


Loin de pousser des cris d’orfraies, de m’offusquer, bien au contraire je me réjouis de leur splendide dérapage dans le Wine Spectator link car il fait tomber leurs masques.


Ils veulent en découdre, ce n’est pas nouveau lire ICI « Des mots plutôt que des maux »link 


Nous pourrir la vie, nous harceler, faire notre bonheur à notre place, grand bien leur fasse mais c’est non et pas merci.


Lâchez-nous les baskets !


Vous avez contrecarré avec tous vos affidés le juste combat d’Olivier Ameisen car il dérangeait votre fonds de commerce. Je ne l’oublierai jamais, croyez-le.


À la tête d’une association au nombre d’adhérents misérable vous vous cooptez et vous prétendez imposer vos diktats aux élus de la République. J’ai été membre de l’ANPAA « Matricule 17044 : au rapport ! L’argent de l’ANPAA est aussi le vôtre »link  et vous ne m’avez jamais permis de renouveler mon adhésion preuve que vous êtes de vrais démocrates à la sauce chinoise du grand timonier. Une fois que vous nous aurez débusqués j’espère que vous nous enverrez aux champs, comme au temps de la Révolution Culturelle, pour nous rééduquer.


Vos références foireuses pour appliquer des méthodes chères à la STASI à nos petits blogs, à nos chemins de traverse de la Toile montrent, à l’évidence, que vous avez perdu le sens commun et vous disqualifient.


Par bonheur vous ne représentez pas l’opinion de l’ensemble de la communauté scientifique : lire ICI le point de vue de Jean-François Narbonne Toxicologue, membre de l'Anses « Stop aux taxes sur le vin »link 


Les minauderies de Patrick Elineau, le directeur à vie de l’ANPAA, pour nous faire accroire que lui et ses talibans ne sont pas prohibitionnistes ne changeront rien à l’affaire. « Nous n'avons jamais été en faveur de l'interdiction. Si vous me donnez une bouteille de Cheval Blanc, que je n'ai jamais goûté, je suis sûr que je boirais avec grand plaisir. »


Du Cheval Blanc et pourquoi pas de l’Angélus d’Hubert de Boüard de Laforest béni par le cardinal Ricard, pendant qu’il y est ? Il veut bien se licher une boutanche mais du GCC à plusieurs zéros pour prendre du plaisir. Voilà un gars qui a des goûts simples : sans doute inconsciemment laisse-t-il ainsi percer son refoulement prohibitionniste car, à ces prix-là, le populo ne toucherait pas au premier verre.


Pour terminer cette chronique, en forme de coup de pieds au cul qui se perdent, je vous renvoie à Mon Plan de Relance de 2009 lors de la dernière offensive : investir dans le bien vivre en adhérant à l’ABV link 

Partager cet article
Repost0
9 octobre 2013 3 09 /10 /octobre /2013 00:09

photo383.JPG

 

Dans une récente chronique j’avais méchamment taclé, style Raymond Domenech chaussettes baissées, le magazine « de tous les plaisirs de la table » Régal. Réflexion faites j’avais admis ensuite sur ces lignes que mes mots crus étaient bien trop durs mais sur le fond je continuais d’estimer, en tant qu’abonné, que le contenu laissait largement à désirer.


La dernière livraison, le numéro 55 de novembre, à fait barre toute, prend un nouveau cap et je dois convenir que le résultat est assez convainquant même si le côté promotionnel est toujours aussi agaçant et dérangeant (pub, rédactionnel ne font pas souvent bon ménage avec la distance des journalistes vis-à-vis des sujets traités).


Bonne nouvelle donc pour les lecteurs sauf que le coup de barre ayant été si violent que la cargaison de vins est passée par-dessus bord. Il ne reste plus qu’un bon article de Suzanne Méthé sur « Sa majesté l’Hermitage », deux petites pages largement occupées par des photos, de vignes certes, mais pas la moindre trace de bouteilles de vin. Il est un peu question de vin dans l’article sur le restaurant de Tain-l’Hermitage installé dans la propriété du fondateur de la cave de Tain. La rédactrice aurait pu avoir la courtoisie de citer son nom « Louis Gambert de Loche (1884-1967), président fondateur de la Cave de Tain l'Hermitage. Passionné de viticulture, il contribua activement à la création des appellations d'origine. »


C’est un choix éditorial qui doit sans doute correspondre au fait que chez Régal les nouvelles adeptes de la cuisine à domicile n’ont guère d’appétence pour le vin. Moi ce que j’en dis c’est pour causer mais je note tout de même que la maison régal a ouvert ses colonnes à de bons chroniqueurs : Jean-Claude Ribaut, Stéphane Reynaud, Céline Coulier, alors pourquoi pas une chronique sur le vin ? N’est-ce pas un beau produit que l’on pose sur les bonnes tables ?

photo384  photo385

    photo386.JPG

 

Je le redis, c’est pour causer. Je ne suis pas candidat…


J’ai beaucoup apprécié dans la partie consacrée au Limousin les recettes de Régine Rossi-Lagorce : sa soupe aux châtaignes et aux raves, les « pous* » et les « bouligous ». Pas de chichis ni de tralalas c’est comme le dirait notre Pousson : du solide ! J’attends donc les premiers frimas pour me mettre aux fourneaux mais moi, comme le susnommé Pousson il me faut aussi du liquide : je poserai donc sur la table quelques flacons pour faire couler ses plats roboratifs qui vous amènent à une saine satiété.


« Les pous sont des croustillants de blé noir qui doivent leur nom au soupir qu’exhale la pâte on crève la bulle en formation, un « pouh ! »


Pour la petite histoire il y eut en son temps un guide du pous mais les ans ayant passé, l'âge aidant, il rêve maintenant d’entrer dans le cénacle de l’INAO…

Partager cet article
Repost0
8 octobre 2013 2 08 /10 /octobre /2013 11:00

bluejasmine.jpg

 

Il y a quelques jours j’ironisais « Les juges du TGI de Paris n’aiment ni le champagne, ni Scarlett Johansson comme eux censurons Vicky Cristina Barcelona de Woody Allen pour incitation à la boisson. » link et voilà que la réalité rejoins la fiction à propos du dernier film de Woody Allen « Blue Jasmine »


En effet, le  réalisateur a dû faire face à une vaste campagne contre la cigarette menée par le gouvernement indien. Avant et pendant chaque film, indien ou étranger, des messages prévenant des dangers du tabac s'affichent durant la projection. Face à cette incursion insupportable Woody Allen a préféré ne pas sortir Blue Jasmine en Inde. Les exigences de la campagne anti-tabac du gouvernement indien implique qu'un message apparaisse à l'écran en préambule de la projection et qu'une inscription à propos des dangers de la cigarette surgisse à chaque fois qu'un personnage se met à fumer.


L’Inde c’est loin me direz-vous mais comme le faisait remarquer un lecteur très au fait de la loi dans ce film de Woody Allen « Cate Blanchet, Alec Baldwin et l'ensemble des acteurs passent de nouveau leur temps à consommer vin, vodka martini ou autres bière. Je pense que ce film devrait subir l'ire de de ces pisse-froid de l'ANPAA. » L’inventivité des prohibitionnistes est sans limite et elle est inversement proportionnelle à l’efficacité des messages dit de santé publique qui, vous le savez, est proche de zéro comme le démontre leur apposition sur les paquets de cigarettes.


En 2010 suite à l’offensive avortée des grapheurs hygiénistes j’avais commis une petite chronique : « L’Abus de Messages de Santé Publique nuit gravement à ceux qui en ont besoin »link

 

Si je reviens ce matin à la charge c’est qu’à mon avis c’est sur ce terrain que les hygiénistes-prohibitionnistes vont revenir à la charge dans les mois qui viennent pour faire pression sur le gouvernement qui ne les a pas suivis sur les deux mesures qu’ils défendaient : la fermeture du net et la hausse de la fiscalité. Merci à Stéphane Le Foll d’avoir fait triompher la raison dans l’Interministériel.

 

J’écrivais donc :


En ce qui concerne les étiquettes de nos précieux flacons, autant sur la contre-étiquette le consommateur peut être en droit d’exiger de véritables informations – pas trop non plus car alors la profusion de sigles ou de formules barbares saturent le lecteur et le décourage – qui se substitueraient avantageusement aux baratins habituels sur les grillades qui vont avec ou sa précieuse minéralité ou sa prise directe sur un terroir du crétacé supérieur, par contre l’intrusion des messages de santé publique ou autres pictogrammes, du type celui de la femme enceinte, relève de l’exigence inutile et inefficace. En effet, une véritable politique de prévention n’a rien à voir avec l’étiquetage d’un flacon.

 

L’effet dissuasif supposé des messages de santé publique, dont on mesure l’inutilité sur les paquets de cigarettes où les formulations de plus en plus éloquentes ne dissuadent en rien les consommateurs, est dans les faits la conjonction d’une forme hypocrite du principe de précaution et surtout de l’incapacité des concepteurs des politiques de santé publique d’agir sur les causes profondes des addictions. A-t-on jamais vu un buveur excessif prendre la décision de modérer sa consommation après avoir lu une étiquette ? Croît-on vraiment qu’une femme enceinte déjà en proie à l’alcoolisme va modérer ou cesser sa consommation au vu du pictogramme? Quand cessera-t-on dans les sphères de la Santé Publique de s’accrocher à tous ces colifichets aussi stupides qu’inutiles !

 

Quand j'entends certains présentateurs se croire obligés ou parce qu'on les y oblige à scander leurs propos sur le vin de  « à consommer bien sûr avec modération» ça me rappelle les « priez pour nous » que nous débitions pendant la Semaine Sainte à l'énoncé par le curé d'une liste interminable de Saints. Sur mon petit blog, il m'a été conseillé, pour faire plaisir aux autorités européennes, d'apposer le logo de la modération comme si sa seule présence conférerait à mes écrits une respectabilité que, bien sûr, ils n'ont pas et qu'ils n'auront jamais »


Je fais mon petit Woody Allen je suis inflexible, comme lui je souhaite que mes « œuvres » soient lues telles quelles comme je les ai fabriquées, sans aucun ajout.


« La cause prohibitionniste a donc trouvé son principal allié dans l'impuissance politique », note fort justement Alain Garrigou professeur de sciences politiques à Paris-X;

 

Vous pouvez aussi lire ou relire cette chroniquede 2009 : La pipe de Monsieur Hulot censurée : « Ridicule », selon Claude Evin sur France Info link

Partager cet article
Repost0
8 octobre 2013 2 08 /10 /octobre /2013 00:09

dieux-du-stade-2-51075.jpg

 

Que voulez-vous je suis très basique. Je m’en tiens à la raison sociale d’une boutique. Pour moi, Vin et Société avait été créé pour s’adresser à la société, la rassurer, argumenter, contrer les hygiénistes sans pour autant tomber dans le déni : le vin est bien une boisson alcoolisée qui peut en tant que telle conduire à l’alcoolisme.


Sous la présidence de madame Tarby j’ai salué comme il se devait toutes les initiatives en direction de nos concitoyens.


La campagne de Vin&Société affiche un intitulé dans l’air du temps, très je veux faire le buzz sur le NET« ce qui va saouler les français » alors que le contenu de cette campagne est essentiellement fondé sur des revendications professionnelles dont je ne conteste ni le bien-fondé ni la réalité, d’ailleurs je n’ai aucune légitimité à le faire, qui s’adressent essentiellement au gouvernement et aux élus.


C’est une stratégie comme une autre mais va-t-elle vraiment toucher ces fameux français qui dans leur grande majorité ne comprennent goutte à toute cette histoire ?


Je n’en sais rien.


J’attends l’impact du temps.


Mais du côté de Vin&Société s’est-on vraiment interrogé sur la perception du vin qu’ont les Français ? Catégories par catégories socio-pro, âge, buveurs de vin et non buveurs de vin… Lorsque l’on veut convaincre encore faut-il éviter de rester autocentré sur ses problèmes pour aller au-devant de la perception des autres, qu’elle soit bonne ou mauvaise d’ailleurs.


Vous l’aurez compris je ne suis pas convaincu ni sur la forme ni sur le pilotage actuel de l’opération qui prend vraiment une tournure syndicale classique qui permet à certains politiques de se dédouaner à bon  compte.


Pas sûr que cette campagne va vraiment saouler les Français car elle leur passe largement au-dessus de la tête et je ne suis pas sûr que les arguments des hygiénistes vont grâce à elle régresser dans leur tête.


Que les gens du vin se sentent agressés par les arguments des hygiénistes-prohibitionnistes je le comprends aisément mais pour autant sont-ils perçus par l’opinion publique comme des victimes ? J’aimerais bien le savoir.


Sur cet espace de liberté ma plume ne sera jamais serve et je réaffirme mon droit à ne pas participer à une opération de communication aussi bien ficelée et racoleuse soit-elle.


Je maintiens mon cap sur le fond.


Mais comme j’ai beaucoup trop écrit sur cette campagne, et que je risque de vous saouler, je prends la ferme résolution de ne plus l’évoquer, la critiquer, lui laissant vivre sa longue vie auprès des Français.


Pour en finir je vais m’en tirer avec une pirouette : à quand le calendrier de Vin&Société ?


Je signale que ce ne serait pas une première voir en 2007 « Le nu : la nouvelle arme de la minorité paysanne... »link


Puis deux références incontournables, hormis le calendrier Pirelli, deux calendriers : celui du Stade Français link rien que pour embêter Pousson et celui de Clara Morgane link pour lui réjouir le cœur et l’âme, entre-autre

Partager cet article
Repost0
7 octobre 2013 1 07 /10 /octobre /2013 11:00

triplettes-de-bel-ii-2003-03-g.jpg

 

J’ai joué avec la phonétique sans oser aller jusqu’au bout en parodiant les « triplettes de Belleville » car au Rouge&leBlanc c’est une fille : Sonia Lopez Calleja et deux garçons : Emmanuel Zanni et François Morel qui nous affirment dans leur dernier numéro, qui n’est pas de claquettes, car on est sérieux au Rouge&leBlanc, « Roannais et Forez, des vins de côtes. »


belleville1.jpg

 

Ces sont des vignobles modestes cher à mon cœur et c’est pour cela que je reprends à mon compte la conclusion de l’article de notre triplette mixte.


photo359.JPG

 

« Depuis, malgré la diminution des surfaces viticoles et la survivance des lopins* à usages familiaux, on assiste à une reprise de la production de qualité et à un retour – encore discret – sur le marché parisien. Ce qui n’empêche pas, à côté d’un certain dynamisme de la côte roannaise, un vrai péril pour les côtes-du-forez, dont la cave coopérative, en difficulté, est désormais intégrée à l’ « Union Signé Vignerons », sous la gouvernance technique de la cave beaujolaise de Bully : la notion même d’AOC côtes-du-forez pourrait bien être menacée. Toutefois, la toute jeune « association Vignobles Forez-Roannais – Aux racines  de la Loire » (janvier 2013), en charge de la gestion commune, offre un nouvel espoir pour l’ensemble des vignobles de la Loire »


  • Pour les petites louves et les petits loups urbains ne pas confondre lopin et lapin même si les lapins adorent grignoter dans les lopins.
  • Un seul bémol aux écrits de la triplette à mon sens ce n’est pas la notion d’AOC qui est menacée mais l’existence de celle-ci qui est menacée.

 

Je ne vais pas vous faire un condensé des écrits de la triplette, le mieux qui vous reste à faire c’est d’acheter le n°110 du Rouge&leBlanc www.lerougeetleblanc.com

 

L'encart et les cartes seulement :


photo360

photo361.JPG

Partager cet article
Repost0
7 octobre 2013 1 07 /10 /octobre /2013 00:09

Talmont-et-paysans--clair-s-007.jpg

 

Ces derniers jours les vins d’Anjou ont fait un bond de notoriété grâce au tam-tam médiatique du procès d’Olivier Cousin. Même que les gars de Libé qui ne reculent jamais devant rien, même les approximations, ont titrés : « Olivier Cousin, vigneron en appellation d’origine incontrôlée » Pour avoir appelé son vin de table «Anjou», ce viticulteur  se retrouve au tribunal face à la fédération viticole et ses collègues labellisés AOC.link


Le sieur Pousson dans sa grande sagesse a pondu une chronique « Nul n'est censé ignorer la Loi(re). » qui me va bien au teint.link


Moi j’avais pondu en  2006 une petite chronique ironique « Vins de Paysans éclairés : tiens v'là Olivier Cousin ! »link


Puisque l’Anjou est sous les feux de l’actualité  le président de la FAV, Fédération viticole de l’Anjou, » Répond aux questions d’Angers-mag www.angers.info C’est ICIlink 


La FAV « syndicat professionnel auquel adhèrent librement les vignerons d’Anjou-Saumur (900 sur environ 1 100), qui œuvre pour la défense du métier et de son image dans la région. C’est sa première fonction. Mais depuis cinq ans, elle a un peu évolué, puisqu’elle est devenue aussi Organisme de défense et de gestion des appellations d’origine d’Anjou-Saumur. Elle joue un rôle de garant vis-à-vis de l’Inao (Institut national des appellations d’origine) dans la démarche de qualité des appellations. » 

 

Je trouve ses réponses intéressantes et à méditer par ceux qui mettent en avant l’Histoire de nos belles AOC pour contrer nos amis les hygiénistes… En Anjou on sait faire, non comme grand-mère un bon café, un vin “tendance”, facile d’accès qui plait aux femmes, aux jeunes... J’ai nommé le rosé d’Anjou. Et puis, ce qui est étonnant c’est que notre président en a même oublié le nom et le prénom du paysan-éclairé faut dire qu’il n’est pas de ses cotisants et qu’il ne participe pas avec ses CVO au développement de la notoriété de l’Anjou. Je crois qu'il n'y a pas beaucoup de sous pour l'Anjou blanc cher à Patrick Baudouin...

 

Quel est le poids de la viticulture dans l’économie du département ?

 

« C’est à peu près 20 000 hectares de vignes dont 18 000 en AOC. En année normale, on produit 900 000 hectolitres ; ce qui nous situe à la cinquième place des départements français en production de vins d’appellation d’origine et à la première pour ce qui est du Val de Loire. D’un point de vue économique, nous sommes la première production végétale du département avec un volume d’activités autour de 200 millions d’euros de chiffre d’affaires pour près de 10 000 emplois directs ou indirects. Au delà de la dimension économique, je tiens à souligner la place de la vigne dans la façon dont est aménagé notre département. Depuis une quinzaine d’années, on a replanté dans des coteaux abandonnés, là où rien d’autre ne poussait hormis des friches. J’aime à dire que nous sommes des architectes du paysage et que nous l’entretenons. »

 

Et quel vin domine la production ?

 

« Incontestablement les rosés. En particulier les rosés demi-secs, qui représentent la moitié du volume produit en Anjou-Saumur, avec notamment le cabernet d’anjou. En 10 ans, ce vin a doublé ses volumes de production et de commercialisation. On en produit désormais 300 000 hl. C’est un vin “tendance”, facile d’accès qui plait aux femmes, aux jeunes... C’est souvent un vin qui permet d’entrer dans le vin où on a parfois trop intellectualisé la dégustation, notamment des rouges. Avec le rosé, c’est simple. Pas besoin d’être connaisseur. Mais pour cela, on a une vigilance absolue sur la qualité des produits qui doit être irréprochable. »

Allez commentez  !

Partager cet article
Repost0
6 octobre 2013 7 06 /10 /octobre /2013 07:00

mort-a-venise-1970-09-g--1-.jpg

 

Je ne sais pourquoi, sans doute un peu las de me raconter, je dis à Adeline que j’aurais aimé que nous passions une nuit au Grand Hôtel des Bains du Lido mais que c’était impossible car celui-ci n’était plus. Ni réduit en cendres, ni enseveli dans les sables de la lagune, tout bêtement vendu à un promoteur de Padoue, EstCapital pour être découpé en appartements de luxe. C’est pire que tout que ce joyau Art nouveau où j’avais séjourné, comme Dick Bogarde dans Mort à Venise, en soit réduit à cette dégradation ignominieuse. Adeline exigea que nous trouvions le DVD. Notre pilote nous mena là où il fallait. Nous rentrâmes et, blottis dans notre lit, face à l’immense écran plat nous le visionnâmes. Ensuite, le majordome nous servit un plat de pâtes. Adeline, me soumit en mangeant à la question. Alors je lui parlai de Thomas Mann qui, en 1951 expliqua à Visconti qui préparait son film que « La Mort à Venise » était la fidèle transcription de souvenirs personnels : « Rien n’est inventé, lui dit-il, le voyageur dans le cimetière de Munich, le sombre bateau pour venir de l’Ile de Pola, le vieux dandy, le gondolier suspect, Tadzio et sa famille, le départ manqué à cause des bagages égarés, le choléra, l’employé du bureau de voyages qui avoua la vérité, le saltimbanque, méchant, que sais-je… Tout était vrai... L’histoire est essentiellement une histoire de mort, mort considérée comme une force de séduction et d’immortalité, une histoire sur le désir de la mort. Cependant le problème qui m’intéressait surtout était celui de l’ambiguïté de l’artiste, la tragédie de la maîtrise de son Art. La passion comme désordre et dégradation était le vrai sujet de ma fiction. Ce que je voulais raconter à l’origine n’avait rien d’homosexuel ; c’était l’histoire du dernier amour de Goethe à soixante-dix ans, pour une jeune fille de Marienbad : Une histoire méchante, belle, grotesque, dérangeante qui est devenue « La Mort à Venise ». A cela s’est ajoutée l’expérience de ce voyage lyrique et personnel qui m’a décidé à pousser les. Choses à l’extrême en introduisant le thème de l’amour interdit. Le fait érotique est ici une aventure anti-bourgeoise, à la fois sensuelle et spirituelle. Stefan George a dit que dans « La Mort à Venise » tout ce qu’il y de plus haut est abaissé à devenir décadent et il a raison ».


Nuit blanche, nous bûmes en explorant pour la énième fois le territoire de nos corps. Au petit matin, même si mes yeux ne supportaient pas la lumière naissante, j’achevais mon récit sur Robert. Adeline tira les persiennes et c’est dans une obscurité d’encre que je triturai ma mémoire « C’était infantile. Robert enrageait. Voir des non-organisés confisquer le grand élan de la révolution populaire, le transformer en un happening violent, à coups de pavés, de manches de pioches, dans les quartiers bourgeois, le plongeait dans un abime d’incompréhension. Lui et ses amis prochinois avaient beau distribuer un tract « Et maintenant aux usines ! » pour exhorter les étudiants à migrer vers la banlieue, là où vivent et travaillent les larges masses, ils étaient totalement à côté de la plaque. Hors la vie, comme toujours. La garde rapprochée de Robert, même si certains étaient ébranlés, comme Roland et Tiennot, par la spontanéité et la force de la rue, ne réfutait en rien sa dialectique impeccable. La force des avant-gardes, ce noyau dur, d’acier trempé, est d’avoir raison contre tous. Personne n’osait l’interrompre, il  était sur l’Olympe, sourd dans sa bulle d’exaltation. Sauf, et c’est le genre de détail qui faisait bander le RG de base, qu'une voix discordante s’était élevée pour contester le n°1, l’interrompre, c’était celle de Nicole, sa femme. Crime de lèse-majesté, cette femelle osait lui balancer que les choses ne se passaient plus ici, dans ce huis-clos surréaliste, mais dans la rue. Le maître l’avait viré sans ménagement, avec un argument d’autorité : « elle n’avait pas le droit de parler dans ce Saint des saints des détenteurs de la vérité révolutionnaire. » Le reste, insinuations sur qui couche avec qui, ne présentait aucun intérêt, sauf bien sûr pour les gros cons de la Grande Maison que ça excitaient.

 

Pour Robert ce fut le début de la chute aux enfers. Il souffrait. Ne mangeait plus. Divaguait. Il déraillait. Il décollait. Il fuyait le réel dans un discours de fou. Ses lâches compagnons de route, même s’ils s’inquiétaient de son état, soit se planquaient, soient le laissaient délirer au nom de je ne sais qu’elle soumission à la toute-puissance du guide. La dernière clé d’explication d’une situation qui lui échappait c’était bien sûr la théorie de la machination, d’un complot ourdi par une improbable alliance entre le pouvoir et les social-traîtres. Bouclé à double tour dans son hermétisme, il savait. Jamais il n’en démordrait. Mes petits camarades listaient alors un incroyable enchaînement de faits qui montraient que le brillant intellectuel passait la frontière de la raison. Ses actes étaient autant de degrés dévalés qui précédaient l’effondrement. Robert sortait de sa tour d'ivoire, de son réduit, pour se rendre rue le Pelletier, au siège du PC, pour offrir son soutien à Waldeck Rochet, sauver la classe ouvrière contre elle-même. Refoulé par les sbires des moscoutaires il rédigeait alors une lettre d’insulte à Mao qui s’était déclaré en faveur des barricades et accompagné d’un ami, il prenait un train, mais se sentant traqué il sautait en marche. Tout cela me paraissait totalement fou, je doutais. En définitive Robert était hospitalisé et se retrouvait en cure de sommeil. 

Partager cet article
Repost0
6 octobre 2013 7 06 /10 /octobre /2013 00:09

« Il s’agit d’une caricature de l’automatisation de notre vie quotidienne, un shopping aveugle où l’on ne sait plus comment et par qui les produits sont fabriqués » explique Veja pour qui « cette parabole ainsi réactualisée met en abîme l’aveuglement des consommateurs que nous sommes devenus ».


C’est qui c’est quoi, ce Veja ?


Un-dimanche-ordinaire-052.jpg

 

Lire ma chronique du mercredi 6 septembre 2006 Tout ça pour mes Veja...link 

 

« Veja en brésilien veut dire regarde : caoutchouc, coton naturels, commerce équitable... »


S’inspirant du tableau « la parabole des aveugles » de Pieter Bruegel dans lequel des aveugles conduisent d’autres aveugles, chacun essayant de trouver un appui pour aller de l'avant les chorégraphes et metteurs en scène brésiliens Marcelo Denny et Marcos Bulhoes ont imaginé une performance artistique visant à provoquer un moment de réflexion sur notre aveuglement face à la consommation. Ainsi ils ont fait déambuler, le 17 octobre 2012, dans les rue de de São Paulo une quarantaine d’acteurs anonymes recouverts d’argile. (voir video)


image004--1-.jpg

 

« Il s’agit d’une caricature de l’automatisation de notre vie quotidienne, un shopping aveugle où l’on ne sait plus comment et par qui les produits sont fabriqués » explique Veja pour qui « cette parabole ainsi réactualisée met en abîme l’aveuglement des consommateurs que nous sommes devenus ».


À Paris cette performance est partie le samedi 28 septembre à 14h30 des Champs Elysées pour aller jusqu’au jardin des Tuileries, où se déroule  la Fashion Week, en passant par la place du Palais Royal.


Source le blog d’Anne-Sophie Novel Même pas mal ! Partage d’alternatives pour mode de vie en temps de crise link


Partager cet article
Repost0
5 octobre 2013 6 05 /10 /octobre /2013 10:30

dupontune-1890214-jpg_1699108.JPG

 

Ce matin, Jacques, encore un, mais lui est doté d’un nez de terroir, en remet une petite couche sur ceux qui « se parent de titres ronflants d'experts quand le plus souvent ce sont des autoproclamés. Ils pensent étroit et, comme tous les dogmatiques, imaginent penser pour l'universel. Ils veulent notre bonheur envers et contre nous. »link

 

J’aime car Jacques se paye la fiole de Philippe Batel, l'alcoologue des plateaux télé ou de Catherine Hill la bricoleuse de statistiques. Il pose sa plume là où il faut la poser sur les hygiénistes pour qui ce qui compte, c'est de faire triompher leur idée. « Le fanatisme hygiéniste peut se révéler aussi impitoyable que le fanatisme religieux, raciste, écologique ou idéologique : la fin en vient toujours à justifier les moyens. Érigé en dogme, l'hygiénisme lui aussi engendre ses ayatollahs !" écrivait en 2010 Dominique Wolton, directeur de recherche au CNRS et président du Conseil de l'éthique publicitaire. Il ajoutait : « Plus généralement, on sait qu'en démocratie la liberté est fondée sur le principe absolu que la vie privée doit, normalement (sauf circonstances exceptionnelles), être soustraite au contrôle de la société ou de la puissance publique (Big Brother) ; or l'hygiénisme tend invinciblement à placer les comportements individuels sous l'emprise du corps social, avec d'autant moins de scrupules » que c'est pour la bonne cause ».


Nous ne vivons pas dans un monde de bisounours et nos concitoyens devraient prendre conscience, comme les dernières affaires de conflits d’intérêts entre les labos pharmaceutiques et les instances publiques d’évaluation l’ont largement démontrées, qu’« Autour du pouvoir, les mêmes lobbys agissent pour imposer des législations qui justifient les subventions et les distinctions. Ils cultivent invariablement une vision médicalisée du monde où le scientisme s'allie aux prétentions sociales d'experts. Et les gouvernants qui les subventionnent ont de bonnes raisons de les entendre, car ils partagent leur condition d'entrepreneurs de morale. Avec une vision du bien commun alimentée par un sentiment de supériorité sur le commun des mortels incapable de comprendre », s'indignaient dans Libération Alain Garrigou, professeur de sciences politiques à Paris-X, et cinq autres signataires (Loi Évin, la santé ou la morale ?, de Howard S. Becker, Patrick Champagne, sociologues, François-Xavier Dudouet, Alain Garrigou, Daniel Gaxie, politistes, et Jean-Paul Guichard, économiste (Libération du 30 juillet 2013).


La vraie bataille ne se livre pas sur le petit tonneau des internautes du vin tout content de faire un peu de buzz mais sur ce terrain-là. Se contenter de faire un peu de bruit entre-soi satisfait sans doute la base qui peut se donner l’illusion d’une forme d’unanimité sur un sujet mais le soufflé risque fort de vite s’effondrer. Réclamer une instance Interministérielle c’est se leurrer, ça changera quoi ? Qu’on me le dise ? Le Conseil de la modération et de la prévention l’a largement démontré. Les gens d’en face jouent sur la peur du bon peuple, cette fameuse santé qu’il faut protéger link


Bref, comme le conclue notre Jacques « La cause prohibitionniste a donc trouvé son principal allié dans l'impuissance politique », dit encore Alain Garrigou. Quand on ne peut rien contre le chômage des jeunes, on se préoccupe de leur santé comme les hygiénistes du XIXe siècle se préoccupaient de la santé des ouvriers sans évoquer leur misère. »


Prouvez-nous le contraire, madame la ministre de la Santé, qui, vous l'assurez dans une interview accordée au magazine Grand Seigneur, adorez le chinon ! link 

 

Vive Château-Chinon !

Partager cet article
Repost0

  • : Le blog de JACQUES BERTHOMEAU
  • : Espace d'échanges sur le monde de la vigne et du vin
  • Contact

www.berthomeau.com

 

Vin & Co ...  en bonne compagnie et en toute Liberté pour l'extension du domaine du vin ... 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



 

 

 

 

Archives

Articles Récents