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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 00:09

Je n’éprouve aucune fausse honte à répondre, face à certaines interrogations, je ne sais pas ou bien je doute. Chroniquer chaque jour ne consiste pas à asséner des vérités premières n’en déplaise à certains dotés d’œillères ou calfeutrés dans leur étroite spécialité de dégustateur patenté. Je respecte le savoir mais j’exècre les sachants qui, sous leur soi-disant rigueur ne sont que des ânonneurs de ce qu’ils ont appris et pas toujours bien assimilé. Comprendre, se comprendre, s’entendre, chercher des pistes communes face aux défis de nos sociétés globalisées c'est plus positif que de camper sur ses certitudes.


J’aime le débat entre des personnes qui prennent de la hauteur, éclairent les controverses, nous permettent de nous forger une opinion.


La collection « Le choc des Idées » aux éditions le muscadier www.muscadier.fr répond parfaitement à cette recherche, non de vérité mais des convergences qui évitent de tomber dans une bipolarisation excessive qui met mal à l’aise le citoyen qui se « trouve sommé de prendre position non pas sur la base d’informations approfondies, mais sur la base d’alternatives aussi vagues, outrancières er inopérantes que l’opposition humanisme généreux/totalitarisme écologique, ou encore anticapitalisme/efficacité économique. »


« Longtemps considérée comme l’apanage d’une minorité d’originaux, l’agriculture biologique apparaît aujourd’hui comme une alternative de plus en plus crédible face à des modes de production intensifs, destructeurs et polluants. Ses défenseurs la décrivent comme une réponse efficace aux déséquilibres écologiques, économiques et sociaux induits par le système productiviste actuel. Ses opposants ne voient en elle qu’un refus systématique du progrès scientifique, et rappellent que des rendements élevés seront nécessaires pour nourrir une population mondiale en constante croissance. Quelle place pour l’agriculture biologique au XXIe siècle ? C’est à cette question cruciale que répond ce livre, en confrontant deux positions antagonistes, sous le regard impartial d’un spécialiste. »

 

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L'ouvrage : » Agriculture biologique : espoir ou chimère ? aux éditions le muscadier 9,90€


Un médiateur Thierry Doré (Enseignant chercheur Dpt SIAFFE et directeur de la direction scientifique - AgroParisTech), préside l’Association Française d’agronomie. Ses recherches concernent la transformation des systèmes de culture pour une agriculture plus durable, en conditions tempérées et tropicales.


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Les deux protagonistes :


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-           Marc Dufumier (Professeur émérite Agriculture comparée-AgroParisTech) membre du Comité de veille écologique de la Fondation pour la nature et l’homme. Spécialiste des agricultures du Sud, il a effectué de nombreux séjours dans ces pays en appui à des politiques de réforme agraire, participé à des programmes de sécurité et de souveraineté alimentaire et à des projets de développement agricole et rural.


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-          Gil Rivière-Wekstein est le fondateur de la revue mensuelle Agriculture&Environnement spécialiste des questions agricoles et environnementales. Il est l’auteur de Abeilles, l’imposture écologique (2006), de Bio : fausses promesses et vrai marketing (2011) et de Faucheurs de science – les fanatiques sont dans nos campagnes (2012).


Pour s’informer suivre le débat organisé à AgroParisTech le mercredi 27 février 2013, amphithéâtre Tisserand visionner la vidéo ci-dessous 2h 06.


Dans sa conclusion, le médiateur Thierry Doré constate que le débat qui a eu lieu dépasse largement l’opposition sur l’agriculture biologique. Les critiques de GRW sont de 2 ordres : « l’ancrage politique de l’agriculture biologique est historiquement trouble et elle est fondée sur une logique du refus étendue au système économique et social actuel symbolisé par la mondialisation ce qui la voue à l’échec car elle ferme les possibilités de développement de notre société. De plus, il imagine très bien un futur pour l’agriculture biologique mais un futur différent de celui des puristes. »


M.D lui fonde son argumentaire « aux voies d’évolution possible de l’agriculture sur la base d’une critique des agricultures actuelles. La part de l’agriculture biologique dans cet argumentaire est finalement assez faible : les voies d’espérance qu’il trace puisent dans un registre bien plus vaste.


« Dans les 2 cas, l’agriculture biologique est saisie non comme un modèle à suivre à tout prix, mais comme une voie d’évolution possible servant de base à la discussion. »


Thierry Doré note deux points de convergence tacite entre les 2 contradicteurs :


Le premier est que « le futur de l’agriculture ne sera pas un retour à un statut antérieur, une sorte de paradis perdu de l’agriculture, souvent associé à l’idée d’équilibre naturel auquel il faudrait revenir, mais bien un nouvel état qui nécessite innovations et investissements. »


Le second est que l’on ne peut « discuter de l’agriculture biologique sans discuter de son insertion dans la société » ce qui aurait peu de signification comme le montrent les historiens de l’agriculture « la mise en place de l’agriculture et de l’élevage furent des éléments transformateurs exceptionnels des sociétés – et réciproquement. »


Il ajoute un point complémentaire « À une échelle globale (du pays ou de la planète) comme à une échelle plus locale (de l’exploitation agricole au pays), on doit raisonner sur le  futur des agricultures, activités humaines développées au bénéfice de la société, sur la base d’objectifs suffisamment précis. Tous les types d’agriculture ne permettent pas d’atteindre les mêmes formes de performances (alimentaires, de servie, d’emploi, etc.) : les choix d’agricultures doivent raisonnés non seulement en fonction de leurs caractéristiques propres – dans lesquelles une part d’éthique doit intervenir –, mais aussi en fonction des espérances qu’elles offrent d’atteindre tels ou tels ensembles d’objectifs. Si ces objectifs ne sont pas clairement énoncés, la discussion tournera nécessairement à l’affrontement idéologique (ce dont s’accusent d’ailleurs mutuellement nos deux contradicteurs…), et elle ne nous permettra pas d’envisager de manière concrète le futur des agricultures, ni les chemins possibles pour les atteindre. »


 


Agriculture biologique : espoir ou chimère ? par AgroParisTech

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14 octobre 2013 1 14 /10 /octobre /2013 11:00

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Que n’avait-on pas entendu lors de la vente aux enchères de 10% du fonds de cave de l’Élysée.


J’avais répondu : « Moi Président de la République j’affirme que ma France du vin est celle de tous les vins n’en déplaise aux pisse-vinaigre. »link


Mais il n’y a pas pires sourds que ceux qui ne veulent pas entendre. Par construction les socialos ne pensent qu’à brader les bijoux de famille. Ce n’étaient que 1200 bouteilles dépareillées mais peu importait aux pratiquants assidus du Hollande bashing ce qui comptait pour eux c’était d’y voir une offense faite à la grandeur de la France.


Le produit de cette vente avait rapporté 500 000 euros. La moitié de cette somme a été réaffectée au budget de l'Etat. L'autre moitié a été reversée dans le budget de fonctionnement de l'Elysée.


Saine gestion de bon père de famille mais y’a encore des cons pour s’étonner que le projet de budget de l'Elysée pour 2014 prévoit de dépenser 50 000 euros d’achat de vin. Laissons-les à leur vue basse et à leur incapacité de comprendre, c’est ainsi que l’on agit lorsqu’on voit plus loin que le bout de son nez ou de son goût de tout politiser.


« Certaines bouteilles qui vont être achetées dans les prochains jours ne seront pas débouchées avant dix ou quinze ans. Des appels d'offres auprès de 4 ou 5 grandes maisons de Bordeaux sont lancés » nous indique Le Parisien. Même des GCC ça va en boucher un coin aux bêlants. L'Elysée a fait savoir qu'il y aura aussi du bon vin à prix modéré. « Une liste est prête avec des vins du Languedoc, d'Alsace, du pays catalan, du pays gascon ou de la Vallée de la Loire comme ce Jasnières*, « vin blanc fruité puis bouqueté, réputé comme l'un des meilleurs blancs secs de France ». Certains des vignerons seront d'ailleurs reçus à l'Elysée. Que du français, question de protocole » précise Le Parisien.


Virginie Routis, la sommelière de l'Elysée indique que la cave de l’Élysée renferme « 30 % de grands crus, 30 % de bons vins et 40 % de bouteilles de vignerons qui mériteraient d'être plus connus ». François Hollande, contrairement à son prédécesseur, est consommateur. « Pour lui, ce n'est pas l'étiquette qui compte, déclare la sommelière. Il peut boire un grand cru comme un vin plus modeste. »


Pas sûr que les pisse-vinaigre pisseur de copies s’en réjouissent ?


Du côté de l’Élineau de l’ANPAA va y’avoir du vent dans les branches de sassafras avec cette histoire de vins à prix modérés : est-ce bon pour la santé ? Pour celle des vignerons de France la réponse est oui… 


* Jasnières ça ne serait t'y pas dans la Sarthe du côté de la circonscription d'un certain Stéphane Le Foll qui fait le Ministre de l'Agriculture du côté du 78 rue de Varenne. Vraiment ces gens du gouvernement y z'aiment pas les vignerons....

 

René Dosière, député apparenté socialiste de l’Aisne, auteur en février 2012 de L’argent de l’Etat, un député mène l’enquête link


L’Elysée a vendu une partie de son vin. Cela a-t-il été une source importante de bénéfices?

 

« Si l’Elysée a mis en vente des bouteilles, c’est parce qu’on s’est rendu compte que les plus grands crus n’étaient plus en quantité suffisante pour pouvoir les servir lors des quatre ou cinq importantes réceptions de l’Elysée chaque année. Il ne servait donc à rien de les garder. L’Elysée a donc décidé de valoriser le fonds en les vendant, récupérant ainsi 500.000 euros. La moitié a été reversée à l’Etat, le reste est resté à l’Elysée, entre autre pour réapprovisionner la cave. C’est une bonne mesure de gestion. »


 

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14 octobre 2013 1 14 /10 /octobre /2013 00:09

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Le Bourgogne grand ordinaire, dit BGO, doit représenter pour vous, avec une telle dénomination, l’Élineau de l’ANPAA, vous qui n’étiez jusqu’ici qu’un sombre inconnu, et qui ne gagnez guère à être connu depuis votre bordée de conneries chez nos amis des Etats-Unis, l’abomination de la désolation : le petit jaja du populo qui passe sa vie au bistrot.


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Le zinc, le comptoir, le petit blanc que l’on siffle dans des verres ballons mal essuyés par la caissière du grand café, oui je vous signale l’Élineau de l’ANPAA que le BGO pour lequel je vous interpelle est un vin blanc qui peut être fait avec  les cépages Aligoté, Chardonnay, Melon de Bourgogne ainsi que Sacy dans l'Yonne. Cet affreux corrupteur de la jeunesse occupe en Haute et Basse Bourgogne la superficie pharaonique de 22,11 ha soit 530 ouvrées et des petites poussières, ce qui en fait un agent hautement ravageur à combattre sans merci.


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Rassurez-vous l’Élineau de l’ANPAA je ne l’ai pas acquis auprès de dealers mais rue Daguerre, samedi après-midi, dans le temple de la débauche du 14e arrondissement, point de chute de la parachutée NKM, la cave des papilles. Pour ceux que j’embrouillerais dans mes digressions vaseuses c’est le 14e qui est le point de chute de notre sémillante NKM pas la cave des Papilles.


Ce flacon aux reflets dorés je l’ai payé 8 euros. C’est un 2007 titrant 11,5% vol.


C’est là où votre combat commence l’Élineau de l’ANPAA.


Chez vous, l’arme de dissuasion massive, c’est le prix. Quand ce n’est pas assez cher nous dites-vous ça incite au trop boire.


Alors, selon vous il faut taxer, matraquer pour que les gars et les filles n’aillent plus au troquet se pochtroner.


Le vin à petit prix, un vin « bas de gamme », dites-vous avec mépris, voilà l’ennemi ! Tentateur pour les petites bourses il est, dès le premier verre « l’opium du peuple ».


Mais dans quel monde vivez-vous l’Élineau de l’ANPAA ? Vous en êtes resté à Zola… Vous maniez la pseudo-loi du polytechnicien Sully Ledermann comme un épouvantail. Les temps changent et changent même très vite tant et si bien que vous êtes toujours en retard d’une ou de deux guerres.


Votre impuissance et votre inefficacité sont si patentes qu’il vous faut leur trouver une cause et s’il en est une simple et facile c’est bien l’emblématique bouteille de vin.


Alors vous cognez, vous la stigmatisez tout en jurant hypocritement, la main sur le cœur, que votre combat est ailleurs.


En fait, très sciemment, vous entretenez la confusion pour tenter d’aboutir à vos fins : l’éradication. Pour vous, le fin du fin c’est de ne jamais y toucher, vous pensez et préconisez que c’est mieux de prendre des bordées cachets de toutes les couleurs. Comme chacun sait ils ne coûtent rien à la Sécurité Sociale.


Contrairement à vous moi je ne vis pas dans le déni et j’admets sans aucune réticence que l’excès de consommation de vin, comme de toute autre boisson alcoolisée, peut aussi conduire à l’alcoolisme mais dans cette affaire le vin est innocent et son soi-disant petit prix n’est en rien un lien automatique de cause à effet conduisant à l’addiction.


Mon BGO à 8 euros je sais que vous allez me dire que c’est un petit vin pas très cher, un jaja ordinaire qui va m’inciter à m’imbiber jusqu’à me rouler par terre. Et pourtant c’est tout de même le prix de 7 tickets de métro (je les achète par paquet de 10 à 13,30€) et ça commence à être un bon prix puisque c’est environ 50 de ce qui était notre bon vieux franc regretté. C’est un peu plus que le SMIC horaire net (7,39€) donc une heure de labeur.


Une mise au point claire : je trouve que beaucoup d’excellents vins sont vendus à des prix de misère et je souhaite que certains arrêtent de nous bassiner avec les petits prix. Mon vœu le plus cher c’est que ces prix relèvent la tête, pour nourrir leur homme comme l’on dit, mais pas pour que le produit de cette hausse aille dans la poche de l’État. Ceci écrit sans démagogie car l’impôt est une valeur du bien public à la condition qu’il ne tombe pas dans un puits sans fond.


8 euros c’est  cher pour un SMICARD mais ce ne sont que des vulgaires pièces jaunes pour les grands amateurs. La hiérarchie des prix du vin ne veut rien dire en soi elle doit être confrontée au pouvoir d’achat du consommateur et, les alcooliques se recrutent dans toutes les catégories de la population preuve que votre stratégie de prix dit dissuasif ne tient pas la route car elle met sur le même niveau la consommation de plaisir et celle de celui qui recherche bien autre chose. Même si ça vous déplaît l’Élineau de l’ANPAA les comportements à risques, tout particulièrement ceux des jeunes, ne seront en rien réfrénés par les digues de papier que vous préconisez car elles sont à la hauteur de votre incapacité, la nôtre aussi, à agir sur les causes de leur recherche d’alcoolisation brutale.


Vous n’êtes qu’un Tartuffe arrogant et suffisant. Je sens chez vous, en ce qui est la fin de votre carrière de directeur de l’ANPAA que vous n’avez jamais quitté, de l’exaspération. Vous n’y arrivez plus. Vous sentez que la situation vous échappe – entre nous, vous n’êtes jamais arrivé à rien et votre bilan est lamentable – alors vous dégainez et vous déballez des horreurs qui seraient sensées nous faire peur.


L’apparatchik qui sommeillait en vous l’Élineau de l’ANPAA donne sa pleine mesure. « Nous avons les moyens de vous faire taire… » affirmez-vous et de nous refaire le coup du rideau de fer avec ses Vopos et ses chiens de garde. Ça vous ferait jubiler de nous traquer comme des pédophiles nous les œnophiles.


Vraiment vous pouvez être très fier de la « belle image » vous avez donnée à l’étranger de notre vieux pays en appelant de vos vœux les méthodes chères aux régimes qui répriment durement la liberté de pensée. Croyez bien, l’Élineau de l’ANPAA, que je vous plains d’être descendu si bas vous qui vous dites au service d’une juste cause, qui en est une pour nous aussi, la lutte contre l’alcoolisme. À trop vouloir prouver on se couvre d’opprobre.


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Pour en finir avec mon petit BGO des familles à 8 euros corrupteur de notre belle jeunesse et vous prendre à contre-pied l’Élineau de l’ANPAA je vais vous faire une démonstration par l’absurde. La semaine passée j’étais invité par la gentry bordelaise des GCC au lancement de la troisième édition, pendant tout le mois de décembre, de Carte sur Table, évènement parisien, propose une quinzaine de grands Bordeaux dans des millésimes prêts à boire à prix incroyablement doux sur une vingtaine de tables à Paris.


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Plus de la moitié des vins sont proposés entre 75€ et 130€. Parmi les bouteilles mythiques, on retrouve Château Lafite Rothschild en 2001 (à 520€) et pour la première fois, Château Haut-Brion 1998 à 450€, et le Château d’Yquem 1995 à 220€.link 


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Des prix comme vous les aimez l’Élineau de l’ANPAA, doux pour les grands amateurs qu’ont du blé et raides pour le populo.


Cette opération lancée par Duclot la Vinicole séduit, me dit-on, de plus en plus de restaurants, de sommeliers et de nombreuses adresses renouvellent l’opération. « Des trois étoiles (Gagnaire, L’Epicure au Bristol), des étoilés (Jean-François Piège, Le Trianon Palace, Le Chiberta, Benoît, Le Quinzième), Des bistrots  historiques ou des néo-bistrots (Le Voltaire, Le Bistrot de Paris, Benoît, Allard, Le Griffonnier) et Une table qui fait parler d’elle : Le Sergent recruteur. »


La séduction ce n’est pas vraiment votre truc l’Élineau de l’ANPAA vous n’aimez ni le champagne, qui pourtant est cher, ni Scarlett Johansson link mais vous adorez les prétoires où vous harcelez la moindre entreprises de séduction.


Donc, ce soir-là je me suis liché un nombre de verres conséquent, que vous auriez sûrement désapprouvé, de 2 nectars à haut prix : un Mouton-Rothschild 2005 et un Yquem 1995. Certes je n’ai cramé qu’un paquet d’euros virtuels puisque j’étais invité mais j’ai adopté la même attitude que les grands amateurs : en profiter ! Plus c’est cher plus on est incité à avaler jusqu’à la dernière goutte. Que l’on cassât sa tirelire pour s’offrir une ou plusieurs quilles à beau prix ou que, comme moi, on se fit rincer la dalle, c’est ainsi le prix élevé est une incitation à boire.


Comme je suis un odieux corrupteur j’expose sur la toile les quilles séductrices, ça j’en ai le droit, mais si je fais l’article pour elle, de la réclame, je risque de me faire ramasser par la patrouille de vos Vopos l’Élineau de l’ANPAA.


Je n’ai point parlé de Rigaud votre Président car comme chacun sait, ou ne sait pas, dans les crèmeries du type ANPAA les présidents passent les directeurs restent…

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13 octobre 2013 7 13 /10 /octobre /2013 07:00

« Et pourquoi tu t’es fait flic ? Je ne comprends pas » Adeline se tenait à genoux sur le pied du lit emmaillotée dans l’un de mes gros pulls de laine des Pyrénées. Adossé aux oreillers, perdu dans la contemplation de son corps dont j’aimais tant le grain de peau si lisse et si souple je m’attendais à tout sauf à cette question et je fis celui qui n’avait pas entendu. Ma stratégie de l’évitement tenait  de la digue de sable sec face à la vague, elle se faisait reptile sous la couette, me retournait comme une crêpe, relevait mon tee-shirt jusqu’aux épaules et me léchait le dos. Sous l’effet du plaisir intense, qu’elle interrompait à bon escient, je la suppliais « encore » et de me répondre « c’est donnant-donnant mon grand… »Mon abdication fut précédé d’un corps à corps furieux puis tendre mais la diablesse assouvie de mes caresses me désarmait pas. « Tu n’as rien d’un flic ! Dis-moi tout… » Je fermais les yeux, prenais une large inspiration, me calais dans la masse des oreillers en nichant Adeline dans le creux de mon épaule.


« Marie, ici, dans ce récit, restera Marie tout court. Sache qu’il ne s'agit pas de ma part d'un choix mais d'une nécessité. Ainsi, je la garde et la préserve elle qui, tout au long de notre premier jour, ne fut que Marie. La révélation de son nom attendit le lendemain. Marie était ainsi, insoucieuse d'elle. Pour autant jamais elle ne m'a envahi. Nous nous découvrions sans nous embarrasser du fatras des apparences, par petites touches. Pour la première fois de ma vie j'agissais sans calcul. Imprégné de sa spontanéité je ne connaissais plus la peur de ne pas être à la hauteur. Il n'y avait ni barre, ni compétition, nul besoin de jouer, d'endosser mon rôle. Tout me semblait simple avec elle, et ça l'était. Alors ce fut Marie jusqu'au lendemain. La révélation de son nom, ce fut au sens propre une révélation, vaut la peine d'être contée car c'est la quintessence de ma Marie qui ne semait ni ne moissonnait, elle vivait sans détour. Donc, le lendemain de notre premier jour, sous la douche, Marie me savonnait le dos. Je fermais les yeux sous le jet dru et je l'entendais me dire « dimanche nous irons voir mon père... » J'ouvrais les yeux avant de lui répondre un « oui bien sûr » comme si ça allait de soi. J'ajoutais d'ailleurs « ça va de soi » qui la fit rire de son rire limpide. D'ordinaire, avec une autre, comme je suis un monsieur qui a toujours le dernier mot, je me serais lancé dans une explication oiseuse. Là, sans réfléchir, je lui balançai très pince sans rire, dégoulinant, « et ta mère dans tout ça, elle compte pour du beurre... » en pensant sitôt que c'était peut-être une bourde, la gaffe qui tue  « et si sa mère était... » Mais non « elle n'était pas… » car ma Marie m'aspergeait en se moquant de moi « ne t'inquiète pas de maman mon canard. Elle, tu vas la voir dans une petite heure. C'est pour ça que je te récure. Maman est une obsédée de la propreté... »


 La situation matrimoniale des parents de Marie était simple et très originale pour cette époque. Toujours mari et femme, ils vivaient séparés : elle à Nantes, officiellement seule, en fait occupant la position de maîtresse du plus riche notaire de la ville : Me Chaigneau ; lui à Paris, seul avec quelques éphèbes par ci par là. Entre Nantes et Paris leurs cinq enfants allaient et venaient. Marie m'exposa tout ça, au bas de l'immeuble de sa mère, en attachant l'antivol de son scooter. D'un air entendu, tout en lui caressant les cheveux, je ponctuais chacune de ses phrases par de légers " « hun-hun… » qui traduisaient bien mon état d'absolue lévitation ce qui, en traduction libre signifiait « cause toujours ma belle. Tu pourrais m'annoncer que tu es la fille adultérine de Pompidou ou la bâtarde de Couve de Murville que ça ne me ferait ni chaud ni froid. Sur mon petit nuage je m'en tamponnerais la coquillette... » Nous prîmes l'ascenseur. Marie était resplendissante. Je le lui dis. Elle tira l’oreille en faisant le groom. M'ouvrait la porte grillagée et d'un geste ample m'indiquait la porte sur le palier. La plaque de cuivre, au-dessus de la sonnette, me sauta aux yeux. Je découvris le patronyme familial. Le choc fut rude. De fringant jeune mâle énamouré je passai à la chiffe molle éberluée pointant grossièrement du doigt ce nom célèbre - en ce temps reculé on n'utilisait pas le qualificatif people - en balbutiant « c'est lui... » Ma Marie acidulée se gondolait gentiment « mais oui, mon Benoît, c'est lui... C'est un monument qu'il te faudra affronter par la face nord dimanche. Pour la minute contente-toi de maman. Elle c'est tout simple. Tu l'écoutes, elle adore ça... » Je bardais ce qui me restait d'énergie pour carillonner. Madame mère nous ouvrit dans un froufroutement vaporeux. Elle tenait du cygne et de l'échassier. Marie lui claquait une bise sur le front avant de me présenter d'un « c'est Benoît » si familier que j'eus du mal à me saisir de la main fine et blanche qu'on me tendait. Gauchement je l'agitais. On m'invitait, sourire narquois accroché à des lèvres discrètement peintes, regard mi- ironique, mi- étonné sous de longs cils, à m'asseoir sur un canapé blanc et long comme un chemin de halage. Je m'y sentais perdu. Marie s'était éclipsée. « Vous n'avez pas les cheveux longs... » me disait le flamand rose en se posant sur l'accoudoir d'un fauteuil en vis à vis. En un ultime effort je me tins droit et plantai mon regard dans ses yeux tilleul afin de ne pas m'attarder sur ses jambes croisées qui saillaient entre les pans du déshabillé.

 

 

 

 

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13 octobre 2013 7 13 /10 /octobre /2013 00:09

Le  choc des sixties, même si c’est un raccourci, c’est d’abord l’irruption de la langue anglaise dans la bonne vieille chanson française à texte. Mais plus que ces paroles auxquelles les indigènes ne comprenaient goutte, je ne vous dit pas les qualificatifs utilisés à l’époque car ils feraient presque rougir la grosse Marine, les années soixante ont sonné l’heure de la séparation des corps des danseurs.


Le bal du samedi soir, les guinguettes, le tango et le passo, sombrent. Seul le slow sauve les dragueurs du naufrage. Le corps des filles encore lié dans la geste du meneur mâle avec le rock-and-roll s’éloigne, s’autonomise, devient inaccessible. C’est le début de la fin les filles reprennent la main.


La faute à qui ?


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À un gros mec poupin Ernest Evans né à Philadelphie (Pennsylvanie) le 3 octobre 1941. Philippe Manœuvre dit qu’il commença par bosser aux abattoirs de la ville avant d’entamer une carrière musicale en faisant des imitations de Fats Domino. Mais c'est la reprise de « The Twist » de Hank Ballard qui lui permet d'accéder à la célébrité, sous le nom de Chubby Checker, en 1960. Il devient le roi de cette danse improbable vaguement dérivée du rock.


En 1961, avec « Let's Twist Again », devient son plus grand tube international.


Chubby Checker disparaîtra des hit-parades dès 1965 pour ne jamais plus y revenir.


La rupture était consommée, nous ne danserions plus, ou presque, serrés mais nous allions faire des folies de nos corps en des lieux plus intimes. Les baby-boomers soixante-huitards allaient vivre les riches heures du sexe et de la fornication sans entrave et, si je puis l’écrire, Dieu sait si la nouvelle droite, dite décomplexée, chère au petit Nicolas marié 3 fois allait en faire ses choux gras.


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12 octobre 2013 6 12 /10 /octobre /2013 11:00

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Mieux vaut peler une pomme avec un pèle-pomme que de jouer à Guillaume Tell avec ses copains. C’est moins risqué. Je ne sais pas pourquoi je vous parle de cette petite machine car je ne pèle jamais mes pommes, sauf pour faire des tartes, je les croque. Pour acheter c'est ICI link


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En fait je mens, le  pèle-pomme me sert à placer un objet dont l’utilité va sans doute vous paraître dérisoire le coupe-poils de nez et d’oreilles. Vous avez tort car, avec l’âge, les poils poussent avec autant d’élan que le chiendent dans les cheminées du nez et le tunnel des oreilles. Et ils sont bien noir les bougres. Se les tailler aux ciseaux n’est pas chose aisée ;  aller se les faire tailler chez un barbier (profession en plein boum) n’est pas forcément prisé. Que faire alors ? Tout simplement comme votre Taulier vous acheter un coupe-poils de nez et d’oreilles électrique et le tour est joué.


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Mais j’ai gardé la dernière petite machine géniale pour la bonne bouche : le système Coravin ™ Greg Lambrecht son concepteur explique qu’il lui a été inspiré par son amour du vin et son désir d’apprécier sans restriction le goût et l'arôme qu'il fournit.link 


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Ce système déclare-t-il : « Je l’ai inventé quand ma femme est tombée enceinte et qu’elle a arrêté de boire. Il m’a fallu trouver un système fiable pour continuer à consommer quelques verres de temps en temps ».


Il ajoute : « J’ai bu une bouteille de Château la Mission Haut Brion avec environ 14 personnes sur quatre ans » La suite ICI sur le blog VINS & TERROIRS DU MONDE de Claude Gillois link

 

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12 octobre 2013 6 12 /10 /octobre /2013 00:09

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Tout le monde en parle : de l’importance du taux de suicide chez les agriculteurs, pour combien de temps ? Compassion, empathie passagère, postures en tous sens, indignation outrée, accompagne l’horreur et la froideur  des chiffres : « Un agriculteur se suicide tous les deux jours en France, selon l'Institut de veille sanitaire (INVS), qui publie, jeudi 10 octobre, la première étude officielle sur le sujet. En tout, près de cinq cents suicides d'agriculteurs ont été enregistrés sur trois années – 2007, 2008 et 2009. C'est ainsi la troisième cause de mort dans le monde agricole, après les cancers et les maladies cardiovasculaires, précise l'INVS. »link


Qui, dans sa vie, quel que soit l’âge, n’a jamais pensé au suicide ?


« J'avais planqué un fusil et deux cartouches dans une serre. Mon épouse savait que j'étais à bout. Elle me faisait suivre partout par mon fils ». Sans le soutien de sa famille, Roger Pessotto, 66 ans, sait qu'il serait passé à l'acte. Le souvenir est encore frais, mais il veut témoigner.


Roger Pessotto a toujours voulu être agriculteur. Une belle carrière de maraîcher avec la fraise pour spécialité. « On est parti de rien. Et on est arrivé à rien ». Dans cette aventure, il avait pourtant tout donné, et sa fierté, c'était d'y être arrivé. Sa success-story avait même attiré les caméras d'une émission télévisée, quand son exploitation pesait encore entre « trente à quarante salariés ».


Et puis, il y a eu la tempête de 1999. « Six hectares de serres ravagés, 1,5 million de francs rien qu'en pertes occasionnées ». L'assurance n'a pas fonctionné. « En 2003, il y a eu la sécheresse et là, on a mis pied à terre". S'ensuivent quatre années de procédures judiciaires. « J'ai tout perdu, ils m'ont tout pris. Toute ma vie. Même ma Renault 19, vieille de 400 000 km, fulmine Roger Pessotto. Ils ont même essayé de saisir la maison de ma belle-mère. Je n'étais plus rien, je n'ai eu droit qu'au mépris. »


Réfléchir d’abord, s’interroger, mais aussi prêter attention à la détresse souvent muette de proches qui soudainement vont passer à l’acte.


1-      La réflexion philosophique : écouter la vidéo ci-dessous


« Dans Le Mythe de Sisyphe, Albert Camus déclare qu’il n’y a qu’un problème philosophique sérieux : le suicide et que la plus pressante des questions à laquelle il faut répondre est de savoir « si la vie vaut ou non la peine d’être vécue ». C’est en effet parce qu’on a soudain l’impression que la vie ne vaut plus la peine d’être vécue qu’on se suicide, de manière brutale, en se jetant sous un train ou dans le vide, en avalant des barbituriques, ou de manière lente, par la drogue, le cancer ou d’autres maladies. Que la question du suicide soit la plus pressante, c’est l’évidence, quand on constate l’effrayant développement, dans le monde moderne, de la drogue, des cancers et des suicides brutaux, notamment des adolescents auxquels on n’a pas pu démontrer que la vie valait la peine d’être vécue. »


 

2-      Un témoignage au travers du film d’Edouard Bergeon « Les fils de la terre » qui fut diffusé sur France 2 le 28 février 2012 à 22h51


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C’est un morceau de mon expérience de médiateur laitier et suite à la projection du film en avant-première j’ai écrit cette chronique « Et si un instant vous quittiez vos clichés pour vous intéresser un peu à la vie quotidienne des « Fils de la Terre »link


« Du sujet traité je ne savais rien en arrivant dans la salle. Dès ses premiers mots Edouard Bergeon a capté mon attention, ce garçon aime les gens, ça se voit et ça se sent. Il dit simplement, avec pudeur mais sincérité, que c’est un bout de sa vie, de sa jeune vie, qu’il va nous proposer. Le 29 mars 1999, à 4 heures du matin, Christian son père, agriculteur à Jazeneuil dans la Vienne, qui a ingéré des pesticides pour en finir avec un long calvaire, agonise dans ses bras. Edouard n’a que 16 ans. « Je lui ai mis sa tête sur mon épaule. Il m'a dit qu'il ne voulait pas mourir mais c'était trop tard. » Son père, 45 ans, va mourir. Pour Edouard, sa mère et sa sœur c’est une blessure largement ouverte car son père jusqu'au bout s'est battu dans l'indifférence générale. Y compris contre son propre père, un patriarche intransigeant qui lui prédisait l'échec. Cette descente aux enfers, l’accumulation des dettes, le lâchage des banques, le sentiment de ne pas  pouvoir assumer l’héritage d’une longue lignée d’agriculteurs, vont précipiter cet homme joyeux, sociable, dans un enfermement mortifère »

 


Albert Camus - L'absurde et le Suicide par NABIL_DRRIA

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11 octobre 2013 5 11 /10 /octobre /2013 11:00

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Je dois vous faire un aveu : s’il  est une personne qui aurait pu me convaincre de me convertir à la dégustation c’est bien Jacques Vivet. Le mot conversion n’est pas trop fort à l’endroit du païen que je suis allergique à toute forme de rituel codifié.


Je ne parle pas en l’air j’ai pratiqué, l’espace d’une soirée, la méthode Vivet et voici ce que j’avais écrit.


« Jacques Vivet rime avec discret, et pourtant avec sa carrure et sa prestance il pourrait en imposer à la République des dégustateurs autoproclamés. Il m’a fait récemment le plaisir un soir de me convier à son centre de dégustation situé face au jardin du Luxembourg à deux pas de Saint-Germain des Prés. Derrière la lourde porte cochère un autre monde où, sur les pavés de la cour, j’imagine le bruit sourd des tonneaux que l’on roule.


Mais laissant ma folle du logis au cellier je me suis sagement assis à la table où se tenaient déjà les « élèves » de Jacques Vivet. Séance à l’aveugle, bien rythmée, sans pathos ni faux-semblants. L’homme est précis, pédagogue avec humour, il pratique le fleuret moucheté, taquine, met en scène avec sobriété la dégustation. J’y reviendrai en une future chronique mais ce soir-là moi, qui fut marchand de vins donc soucieux de mes clients, je retrouvais les fondamentaux du métier. Ainsi dans la République des Jacques nous serions 3, le Dupont lui et moi. »


Je n’ai rien à ajouter ni à retrancher et si je reviens vers vous c’est que Jacques Vivet, le précurseur, le défricheur, pour ouvrir son « petit traité de dégustation », ne fait rien moins que « l’éloge de la dégustation »


Mon front devrait se couvrir de honte face au très convaincant exorde de Jacques Vivet qui ne se la joue pas monsieur je sais tout. Et pourtant, en dépit de ce qu’il écrit, le 48 de la rue de Vaugirard, face au Sénat, ne sera jamais mon chemin de Damas mais restera tout bêtement celle de mon bureau bien en amont au 251, face à l’UMP. Il faut que vous sachiez que la rue de Vaugirard, qui traverse les 6e et 15e arrondissements, est la plus longue voie de Paris intra-muros, avec 4 km 360 mètre de longueur.


Mais je ne suis pas là pour vous raconter ma vie de cycliste parisien mais pour vous dire que « Le VIN petit traité de dégustation » chez Bartillat 20€ de Jacques Vivet est à son image précis, complet, sans chichis.


En dépit de mon peu de goût pour la dégustation j’ai parcouru le traité de Jacques Vivet et ce qui s’en dégage c’est que son auteur est un parfait honnête homme au sens du XVIIe, alliant culture, bon goût n’excluant pas l’éclectisme, et surtout la politesse des manières. « Savoir, converser et vivre » notait Boileau.


Jacques Vivet, tout en étant classique n’est pas homme de chapelle, quand il aime il l’écrit, la preuve en 3 vignerons :


« Viticulteur passionné et passionnant, Jean-Pierre Rietsch élabore de superbes blancs pédagogiques, notamment sur le grand cru zotzenberg qui s’étend au pied du château d’Andlau. Son art inspiré lui a permis d’obtenir ce pinot noir nature sans la moindre déviance. Nous en avions rêvé, Jean-Pierre l’a fait »


« La vigne est conduite en biodynamie. Quand Jocelyne et Michel Gendrier reprennent l’exploitation du domaine familial, la vigne est certes plantée, mais tout reste à faire pour trouver un style. Trente ans de travail, d’imagination et de bons choix vont hisser le cour-cheverny, sans tambour ni trompette au sommet des vins de la Vallée de la Loire. Avec Maxime, le fils de la maison, la relève semble aujourd’hui assurée. »


« Alice et Olivier de Moor, tous les deux œnologues de formation se sont empressés, leurs études tout justes terminées, de cultiver la vigne en oubliant d’emblée les dogmes des bons maîtres. Un tel refus de respecter les normes œnologiques n’emprunte pas le chemin le plus facile. Souvent difficiles à goûter dans leur jeunesse, leurs vins révèlent une grande personnalité si l’on attend comme ils le méritent. »


Merci Jacques Vivet et j’aime bien votre proverbe russe des prohibitionnistes « Le vin est innocent, seul l’ivrogne est coupable »

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11 octobre 2013 5 11 /10 /octobre /2013 00:09

C’est la question-piège à poser aux petits cabris de la Toile vineuse ?


Le risque est grand, tout comme nos politiques face au prix du ticket de métro ou de la baguette de pain, qu’ils sèchent.


« Dites, Bruno Le Maire, combien de m² ça fait un hectare? »


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Bref, pour ne pas se faire taxer de raconter n’importe quoi donc de devenir n’importe qui mieux vaut aller chercher l’information à la source sur le site des contributions indirectes du Ministère de l’Economie et des Finances link

 

C’est assez simple :


1-     Pour les vins tranquilles : 3,66€/hl

2-   Pour les vins mousseux : 8,91€/hl

3-   Pour les VDN et VDL AOP : 45,79€/hl

 

 

Comme toutes les boissons alcooliques ces vins sont, par ailleurs, soumis à la TVA au taux normal de 19,6%  qui passera à 20% au 1er janvier 2014.


À titre de comparaison je vous propose la carte de la taxation du vin dans les 27 Etats membres de l’UE.


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Afin de ne pas perturber votre exercice de calcul mental pour retrouver le poids des taxes dans votre litre de vin je ne fais aucun commentaire. Je note simplement qu’en effet la France est le seul pays producteur de vin de l’UE qui taxe le vin.


 

Qu'appelle-t-on boissons alcooliques ?


« Les boissons alcooliques contiennent de l’alcool qui peut être issu de la fermentation (boissons fermentées), ou de la distillation (boissons distillées), ou encore de l’alcool issu du mélange de ces deux premières catégories. Ces boissons de base peuvent être additionnées d’autres produits susceptibles de modifier leur définition.


Sont considérées comme boissons alcooliques, au sens de la réglementation communautaire relative aux accises, les boissons ayant un titre alcoométrique volumique acquis supérieur à 1,2 % vol. (à l’exception des bières qui sont des boissons alcooliques dès lors que leur titre alcoométrique volumique acquis atteint ou dépasse 0,5% vol.).


Cette définition fiscale doit être distinguée de la définition donnée par le code de la santé publique et de celle applicable en matière tarifaire selon laquelle sont considérées comme boissons alcooliques, toutes les boissons dont le titre alcoométrique volumique acquis excède 0,5% vol.


 

Seule la définition fiscale doit être prise en compte pour la définition du régime fiscal d’une boisson.


La connaissance de la position d’une boisson dans la nomenclature combinée du tarif des douanes est nécessaire pour déterminer le régime fiscal applicable à certaines boissons : les alcools et les produits intermédiaires. Elle peut jouer un rôle en ce qui concerne les boissons fermentées autres que le vin, la bière, le cidre, le poiré et l’hydromel.


En revanche, elle n’a aucune incidence pour la détermination du régime fiscal des vins, cidres, poirés et hydromels.


La fiscalité applicable aux alcools et aux boissons alcooliques en France


Sous réserve du respect de ces règles, les États membres disposent d'une marge d'appréciation pour adapter leur fiscalité à la réalité économique et sociale de la production et de la commercialisation des produits alcooliques.


Le régime fiscal appliqué en France aux alcools et aux boissons alcooliques est fondé sur ces dispositions transposées dans le code général des impôts.


Ces produits alcooliques sont, par ailleurs, soumis à la TVA.


En outre, certaines boissons sont soumises à une taxation poursuivant des finalités spécifiques de santé publique. Il s'agit notamment de la cotisation sur les boissons alcooliques titrant plus de 18 % vol, et de la taxe dite « Taxe Premix ». 


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10 octobre 2013 4 10 /10 /octobre /2013 11:00

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Je déclare la chronique « Auprès de ma Loute… » de Michel Smith d’utilité publique link


Lisez-là !


Pour vous en convaincre je vous propose deux extraits sur l’accoucheur de la Loute (façon de parler du Dr Luc Charlier).


« Le problème avec l’ami Luc, dit Léon pour les intimes (Charlier pour l’administration), c’est qu’il serait capable de vous intimider. Jugez plutôt. Voilà un mec qui a la culture que je n’ai pas, un savoir à revendre, une répartie que j’envie, une mémoire quasi éléphantesque et, comme si cela ne suffisait pas, un niveau d’ironie que je ne peux même plus espérer tant mon cerveau est rabougri. C’est beaucoup pour un seul homme. Beaucoup trop aux yeux de certains dont l’intellect démissionne avant d’avoir, face à l’homme, fourni le moindre effort de mise à niveau. Mais que diable veut-il ce belge francophile plus français que nous autres au point de s’être retiré dans le trou du cul de l’Hexagone ? Pourquoi est-il là ? Je vous le donne en mille, pour le vin, bien sûr ! Et le vin, c’est cette Loute plantée de vieux carignans usés et biscornus, cette vigne survivante d’une époque, séparée en deux parties, sans compter une troisième un peu plus haut, bien mieux agencée, plus homogène, plus moderne aussi puisqu’elle est plantée de syrahs. C’est cette partie qu’il nous montre en premier et sur laquelle il semble vouloir s’attarder. »


« Lui qui a fait 36 métiers, qui s’est donné à fond dans les 400 coups, qui a vécu plus de 20 vies et à qui il manque 30 à 60.000 euros pour sauver sa boîte de la léthargie, lui qui a voyagé dans la plupart des vignobles qui comptent en ce bas monde, y compris les plus dynamiques, lui qui a tâté du journalisme, lui qui été médecin, lui qui …  Eh bien le voilà vigneron. Pauvre vigneron qui lutte depuis dix ans en menant sa barque vaille que vaille. Comment faire comprendre à ces doctes messires du vin que le Roussillon lui aussi peut produire des merveilles ? Comment leur faire entendre qu’un tel vin a un prix ? Qu’il ne saurait être question de le brader. La Loute illustre à la perfection la vie du vigneron qui s’accroche à sa terre jusqu’au bout tout en sachant qu’elle est ingrate, qu’elle lui donnera presque rien, tout juste de quoi sourire, l’air narquois, en lui disant : « Tu vois, je suis là. C’est pour toi que je reste… » Mais est-ce que Luc « Léon » Charlier parle à sa vigne ? Moi, j’en suis persuadé ! »

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